samedi 28 décembre 2013

IMAGES A MEDITER




VILLENEUVE SUR LOT : UN FAIT DIVERS PAS BANAL

" L’un des auteurs de la «chasse à l’homme» qui s’est déroulée dans les rues de Villeneuve, dans la nuit du 24 au 25 décembre, a écopé d’un an de prison dont 9 mois avec sursis.

Dans la nuit du 24 au 25 décembre, Villeneuve-sur-Lot a échappé de peu à un lynchage en règle. C’est par miracle - et grâce à la détermination de quelques policiers villeneuvois - que l’homme que pourchassait une bande de «vengeurs» est sain et sauf.

Les faits sont d’une affligeante banalité… à leur début, mais pas à la fin. Un homme sortant d’une boîte de nuit découvre que les quatre pneus de son véhicule sont tailladés. Il aperçoit un individu sur le bord du Lot et envisage d’aller lui demander s’il a vu quelqu’un commettre ce méfait. Sauf que l’individu en question, un néo-Calédonien, est ivre et très excité. Menaçant même. L’homme décide donc de faire demi-tour. Mais ça ne calme pas l’agité qui s’énerve de plus en plus et s’en prend physiquement, quelques minutes plus tard, à un garçon qui sortait lui aussi de la boîte. Il l‘agresse et lui assène trois coups de hachette (qu’il sort de sa manche) sur le crâne. Un témoin qui voit la scène alerte ses copains qui se précipitent pour régler son compte au porteur de hache. Mais la patrouille, alertée, arrive à temps pour arracher l’individu des griffes menaçantes des vengeurs. Ils secouent le véhicule de police, tentent d’y saisir le néo-Calédonien, agressent les policiers qui protègent l’agresseur, s’emparent de bombes lacrymogènes dont se servaient les fonctionnaires de police pour écarter les vengeurs en furie qui n’en ont cure et leur volent leurs blousons fluo. Toutefois, tant bien que mal, les hommes du commissariat parviennent à s’extraire de l’attroupement et à ramener le porteur de hache au commissariat. Hier, devant le tribunal, celui-ci tentait d’expliquer son geste par le fait qu’il était énervé, parce qu’il avait bu plus de quinze heures d’affilée : «De la bière et du whisky, et entre-temps, je chantais». Mais il s’est énervé quand, dit-il, il reçut «venant d’en haut, plein de projectiles : des canettes, des cailloux et la hache !» Malgré une excellente plaidoirie de Me de Behr, ses arguments n’ont pas convaincu le tribunal. Il a été condamné à un an de prison dont neuf mois avec sursis. Les vengeurs qui voulaient lyncher le néo-Calédonien, comparaîtront devant la même tribunal à une date ultérieure. "

VOL DE LA STATUE DE SAINTE ANNE A LOURDES


" Il y a un peu moins d’un mois, la statue représentant sainte Anne en compagnie de sa fille, la Vierge Marie enfant, située près de l’autel du Sacré-Cœur, sur le bas-côté gauche de l’église Saint-Laurent, et en partie cachée derrière un pilier, a été dérobée. Les responsables paroissiaux, des fidèles et les personnes chargées du patrimoine religieux de la commune ne cachent pas leur désapprobation et leur mécontentement devant un tel geste et espèrent que plainte sera déposée auprès de la gendarmerie qui tentera de retrouver cette statue. "


HOLLANDE ET LE CHOMAGE VU DE L'ETRANGER

" Vendredi, un article du Daily Mail relevait le déni dans lequel se trouve François Hollande, compte tenu de la situation économique de la France. Comment cette dernière est-elle perçue, d'une manière générale, par la presse étrangère ? 

Hugh Schofield : Il convient tout d’abord de préciser que taper sur la France fait partie du fond de commerce du Daily Mail, en bon quotidien anglo-libéral qu’il est. Je crois, par ailleurs, que la plupart des Britanniques auraient la même opinion. Si l’on regarde plus précisément le paysage journalistique britannique, on peut constater que les principaux journaux marqués à gauche comme The Guardian, The Independent, ou The Observer, s’efforcent de trouver de bonnes choses à dire sur l’économie française. Mais leurs propos ne résistent pas à la réalité de la situation, et leurs conclusions sont finalement assez similaires à ce que l’on peut lire dans des journaux de la droite libérale comme le Times ou le Daily Mail, qui sont tous unanimes pour dire que la France s’achemine vers un désastre. D’une manière générale, il faut se méfier de ce que peut dire la presse britannique au sujet de la France car tous les titres baignent plus ou moins dans le libéralisme, y compris The Guardian et The Independent. Ces deux derniers titres, même si l’on pourrait les soupçonner d’être un petit plus pro-français que les autres, sont très angoissés au sujet de l’avenir de l’économie française, et de la politique menée qui vise à augmenter les impôts et non pas à s’attaquer aux dépenses de l’État.

Plus généralement, les journaux de la droite européenne partagent le même avis sur François Hollande et sa politique économique ; ceux de gauche sont, assez logiquement, plus positifs dans leurs propos sur la conduite de la politique du président français. Aux yeux de ces derniers, François Hollande a bien analysé le problème, qui est celui de la réduction du déficit et du poids de la dette. Mais aucun des prédécesseurs de François Hollande ne s’est jamais attaqué à ce problème, et on peut noter peut-être chez lui, pour la première fois, un début d’action vis-à-vis de ce problème. Ce qui ne va pas dans son action, et qui est généralement dénoncé par la presse étrangère à tendance libérale, c’est qu’il agit sur l’impôt.

De quelle manière la presse étrangère perçoit-elle le déni qui existe entre les chiffres du chômage en France (10,5 % et plus de 17 000 demandeurs d'emplois de plus en novembre) et les propos de Hollande selon lesquels la courbe du chômage a déjà commencé à s'inverser ? 

Hugh Schofield : Concernant les récentes déclarations de François Hollande sur le chômage et les chiffres qui sont sortis le lendemain de Noël, il n’y a rien de plus risible ! Comment peut-on jouer de manière aussi flagrante avec les chiffres ? Si le gouvernement anglais avait osé dire, en dépit d’une augmentation du nombre de demandeurs d’emplois, que la courbe du chômage s’inversait, il n'aurait pas été improbable d'entendre des appels à la démission. Dire que l’on inverse la courbe du chômage n’a aucun sens, dans la mesure où tout le monde sait qu’à un certain moment, une courbe atteint son pic, et qu’à ce moment-là forcément elle entame sa descente ; mais cela ne veut pas dire que le problème a été résolu. On ne jouerait pas comme cela avec les chiffres en Angleterre ! De telles déclarations de la part de François Hollande, c’est totalement abject et décrédibilisant sur le plan politique.

Lothar Rühl : D’une manière générale, les niveaux d’emploi dans toute l’Europe sont un sujet de préoccupation majeurs pour les journaux économiques allemands, moins pour les titres plus généraux comme la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Dans son ensemble, la presse allemande ne s’occupe pas dans le détail de la situation économique de la France. Elle s’intéresse plutôt à des pays comme l’Italie, l’Espagne et la Grèce.

Quels sont les échecs de François Hollande que la presse étrangère a généralement tendance à lui imputer ? 

Hugh Schofield : Le cliché, c’est qu’il est mou et faible. Quand je rentre en Angleterre, il est fréquent que l’on me demande s’il est effectivement vrai qu’il est si mou et si faible. C’est l’un de ses principaux traits qui est relayé auprès de la population britannique via la presse, et notamment les titres économiques. Le fait qu’il n’ait pas su s’attaquer aux vrais problèmes témoigne de cette faiblesse auprès des journaux britanniques. Il donne l’impression d’être fort en ce qui concerne la politique étrangère, mais pour masquer justement ses défaites sur le plan national. Ses interventions au Mali et en Centrafrique sont perçues comme des moyens de récupérer des points dans les sondages. Ce sont vraiment les principales analyses que l’on retrouve dans les journaux britanniques.

Lothar Rühl : Principalement, il s’agit du manque de réformes structurelles que la presse allemande met en évidence à travers l’absence de base solide entre le patronat et les syndicats, ce à quoi les Allemands sont sensibles, car les rapports chez nous sont plutôt équilibrés. Les journaux allemands constatent également la faible compétitivité des entreprises françaises à l’international. Ils dénoncent également les critiques souvent formulées par la France à l’égard du niveau des exportations allemandes; sans oublier le niveau trop faible des privatisations des entreprises françaises, qui a toujours été relevé par la presse allemande : trop d’étatisme et pas assez de compétition entre acteurs privés.

François Hollande est considéré comme l'un des présidents les moins populaires de toute l'histoire de la Vème République. La presse étrangère partage-t-elle cette vision du président français ? 

Hugh Schofield : Oui, absolument. Personnellement, je ne me fie pas trop à ce type de sondage de popularité. Depuis quinze ans que je suis en France, j’en ai vu des sondages jugeant l’action des présidents français, et des commentateurs dire que l’un ou l’autre n’a jamais été aussi bas… Mais cela est davantage révélateur de l’état d’esprit général des Français. Personne ne remet en cause son caractère sympathique, mais il est évident que personne ne croit qu’il s’agit de celui qui mènera la France vers un avenir radieux. Ces sondages ne signifient donc pas vraiment qu’il est fondamentalement mauvais, mais plutôt qu’il n’a pas su s’attaquer aux problèmes, et donc améliorer le moral des Français. C’est une tendance assez historique en France.

On pourrait d’ailleurs comparer la situation actuelle de la France à celle de 1958, lorsque les niveaux de dette et de chômage étaient également très importants. Pour sauver la France, seule une force drastique pourrait remédier à cette situation, ce que n’incarne aucunement François Hollande.

Lothar Rühl : La presse allemande renvoie cette image, mais on ne peut pas dire qu’elle la partage. Les journaux allemands sont en général assez neutres en ce qui concerne les critiques formulées contre Hollande et le gouvernement. Ils les rapportent seulement, en précisant les raisons.

Y-a-t-il eu par le passé d’autres présidents, français ou étrangers, pris en flagrant délit d'un aussi fort déni de réalité ? 

Hugh Schofield : Mais tout le monde joue avec les chiffres, avec plus ou moins de tact. Il y a néanmoins des limites à ne pas dépasser, ce que vient pourtant de faire François Hollande en affirmant une baisse tendancielle du chômage alors que l’on annonce plus de 17 000 nouveaux demandeurs d’emplois !

Quel écho la presse étrangère donne-t-elle à l'opposition française, qui pointe du doigt ce déni de réalité de la part de Hollande concernant la situation économique de la France ?

Hugh Schofield : L’image de l’opposition n’est également pas bonne auprès de la presse britannique. La seule chose qui est véhiculée, ce sont les déchirements au sein de cette opposition, en plus du potentiel retour de Nicolas Sarkozy. L’opposition n’est pas perçue comme crédible pour que la presse britannique lui accorde son attention. En ce moment, la seule chose qui intéresse la presse étrangère au sujet de la France, ce sont les difficultés de François Hollande et la montée du FN de Marine Le Pen.

Lothar Rühl : La presse allemande ne se réfère pas à l’opposition parlementaire française pour ce qui concerne les critiques formulées à l’encontre de François Hollande et de son gouvernement. L’opposition actuelle en France n’a pas vraiment d’écho en Allemagne. "

DIEUDONNE PORTE PLAINTE A SON TOUR



" Que vous soyez Noir ou Noir, humoriste ou humoriste, de gauche ou de gauche, on ne vous applique pas le même traitement. Car il y a les Noirs victimes et les Noirs salauds, comme il y a les humoristes invités chez Drucker à qui tout est permis pour vomir en direct et les humoristes invités à aller se faire entendre au palais de justice. Sans oublier, donc, ceux de gauche qui marchent dans le rang et ceux qui ont quitté celui-ci.

Dieudonné M’Bala M’Bala a fait partie des premiers. Depuis quelques années, il ricane en tête des seconds. Toujours présent à la télé, mais plus dans les émissions de variétés du samedi soir, toujours désormais dans les affaires judiciaires des JT.

Quoi qu’on pense de ses « coups » avec Jean-Marie Le Pen en parrain de sa dernière-née, ou Robert Faurisson à qui il a remis sur scène le Prix de l’infréquentabilité, de ses candidatures infructueuses aux élections et de ses sketchs contre le sionisme et obligés, force est de constater que sa diabolisation interpelle. Surtout à quelques semaines de la levée d’indignation qui a suivi la comparaison entre Christiane Taubira et la gent simiesque : que n’a-t-on alors fustigé l’intolérable racisme des Français !

Pour Dieudonné, rien de semblable. Désormais, c’est au geste de la « quenelle » – marque récemment déposée par madame Dieudonné à l’Institut national de la propriété intellectuelle (INPI) – que les bien-pensants s’en prennent… Ce geste (bras tendu vers le bas, coupé au niveau de l’épaule par l’autre main) serait-il une parodie – mais significative – du salut nazi (lui-même, rappelons-le, ex-salut de la Rome impériale, puis ex-salut olympique) ou, comme Dieudonné et ses partisans l’affirment, rien d’autre qu’un « bras d’honneur au système » ? Tel d’ailleurs un certain slogan de la présidentielle en 1981 : « Tous ensemble pour leur foutre au cul avec Coluche », qui a tant fait sourire à l’époque et continue de faire l’admiration de tant de nostalgiques du candidat aux plumes dans le derrière…

La farce quenellière se répandant à vive allure, non seulement dans la netosphère mais jusque sur les plateaux de télévision (dont ceux du sacro-saint Canal+), on assiste à un bis repetita d’indignation citoyenne. Les médisances – tout comme les plaisanteries – les plus courtes étant les meilleures, Dieudonné vient donc de porter plainte en diffamation contre X après les propos du président de la LICRA (association de lutte contre le racisme et l’antisémitisme), Alain Jakubowicz, qui a associé la quenelle « au salut nazi inversé signifiant la sodomisation des victimes de la Shoah » (sic).

Voilà une plaisanterie, en tout cas, dont beaucoup ne sont pas près de se lasser : la LICRA, qui a tant profité de la justice, à son tour traînée devant les tribunaux. Un spectacle à ne pas rater ! D’autant que les avocats de l’humoriste ont annoncé d’autres plaintes, dès 2014, « contre les auteurs supposés de propos diffamatoires qui ont une responsabilité d’information ou une autorité », et de citer Le Monde, BFMTV, France 2, Le Figaro… sans oublier le ministre de l’Intérieur Manuel Valls.

Dieudonné, père Noël pour les uns, père Fouettard pour les autres, demandez le programme ! "

VALLS VEUT INTERDIRE LES SPECTACLES DE DIEUDONNE



" Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a annoncé vendredi qu'il étudiait les possibilités juridiques d'interdire les spectacles et réunions publiques de l'humoriste français Dieudonné en raison des "propos racistes et antisémites" qui y sont tenus.

La ville de Marseille dirigée par l'UMP Jean-Claude Gaudin a annoncé de son côté qu'elle allait demander au préfet des Bouches-du-Rhône l'interdiction du spectacle de Dieudonné prévu le 2 février prochain dans la salle du Silo.

"La ville de Marseille n'est pas favorable à ce qu'un tel spectacle se déroule dans notre ville et a demandé au préfet de l'interdire", a déclaré à Reuters le service presse.
L'humoriste défraye la chronique avec ses sketches télévisés et ses spectacles donnés dans son théâtre de la Main d'Or à Paris, où il professe un antisionisme qui, selon ses détracteurs, n'est rien d'autre que de l'antisémitisme.

"Malgré une condamnation pour diffamation, injure et provocation à la haine et à la discrimination raciale, Dieudonné M'Bala M'Bala ne semble plus s'embarrasser de la moindre limite", peut-on lire dans un communiqué de Manuel Valls.

"Dans ces conditions, le ministre de l'Intérieur a décidé d'étudier de manière approfondie toutes les voies juridiques permettant d'interdire des réunions publiques qui n'appartiennent plus à la dimension créative mais contribuent, à chaque nouvelle représentation, à accroître les risques de troubles à l'ordre public", ajoute le ministre de l'Intérieur.

Roger Cukierman, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), s'est félicité de cette décision des autorités françaises.

"Ça va dans la bonne direction parce que si on avait continué de laisser faire, on pouvait craindre des violences", a-t-il déclaré sur i>TELE. "Il est temps que l'on fasse taire M. Dieudonné, qui n'est plus du tout un humoriste, il est devenu un commerçant de la haine."

CHAMBRES À GAZ
Me Sanjay Mirabeau, avocat de l'humoriste, a déclaré ne pas voir ce qui dans les spectacles de son client pourrait "prêter à une interdiction en raison d'un trouble à l'ordre public".

"Pour nous, il n'y a aucune voie juridique qui permette à un ministre de l'Intérieur, à un homme seul, d'interdire à un humoriste de se mettre en scène et de faire des spectacles", a-t-il dit sur i>TELE.
C'est un reportage filmé en caméra cachée dans le théâtre de Dieudonné et diffusé mi-décembre sur France 2 qui a mis le feu aux poudres.

Le présentateur de la matinale de France Inter, Patrick Cohen, qui s'était interrogé sur l'opportunité d'inviter Dieudonné dans les médias, y est l'objet de sa vindicte.

"Tu vois, lui, si le vent tourne, je ne suis pas sûr qu'il ait le temps de faire sa valise", a dit Dieudonné. "Moi, tu vois, quand je l'entends parler, Patrick Cohen, je me dis, tu vois, les chambres à gaz… dommage".
Radio France a annoncé le 20 décembre avoir porté à la connaissance de la justice les "propos ouvertement antisémites" tenus par Dieudonné à l'encontre de Patrick Cohen. SOS Racisme et la Licra envisagent aussi de porter plainte.

"De déclaration en déclaration, comme l'ont démontré plusieurs émissions télévisées, il s'attaque de façon évidente et insupportable à la mémoire des victimes de la Shoah", poursuit Manuel Valls dans son communiqué.

UNE QUENELLE "VIRALE"
Dieudonné est également à l'origine de la "quenelle", un geste qui se propage de manière virale en France, notamment parmi les jeunes qui, placés parmi les spectateurs sur les plateaux de télévision, l'exécutent devant les caméras.

Pour les associations juives, ce bras tendu vers le bas, la main de l'autre bras étant portée à l'épaule, n'est rien d'autre qu'un salut nazi déguisé, ce que Dieudonné conteste.

Les longues "causeries" de l'humoriste diffusées sur internet sont vues par plus de deux millions de personnes et rassemblent un public hétéroclite, essentiellement des jeunes opposés au "système" mais aussi un public d'extrême droite.

Une de ses chansons, "shoananas", est également perçue par la communauté juive comme une provocation antisémite.

Dieudonné a à plusieurs reprises invité sur la scène de ses spectacles le militant négationniste français Robert Faurisson, condamné pour contestation de crime contre l'humanité. Cet historien de 84 ans affirme que les chambres à gaz utilisées par le régime hitlérien pour exterminer les juifs pendant la Seconde Guerre mondiale n'ont pas existé.

Lors des dernières comparutions judiciaires de Dieudonné pour des plaintes pour incitation à la haine raciale, les policiers ont dû séparer dans le palais de justice de Paris ses partisans et des représentants d'organisations juives. "


Personnellement, je n'ai rien contre les juifs ni même contre Dieudonné. Mais je me pose de sérieuses questions sur les motivations du gouvernement et me méfie de ses réelles intentions. Si on y regarde bien, tous les mouvements contestataires se trouvent menacés d'interdiction ou sont déjà interdits. Tous les groupements de personnes qui ne vont pas dans le sens des gauchistes subissent les mêmes conséquences.

Tout a commencé avec l'affaire Méric où plusieurs groupuscules d’extrême droites se sont vus frappés d'interdiction alors que ceux d'extrême gauches peuvent toujours agir en toute impunité malgré leur culpabilité évidente. Les gens ont laissés faire sans réagir...

Ont suivi tous les mouvements de contestations contre le mariage homosexuel. Des veilleurs en passant par le mouvement de Barjot, tout a été mis en oeuvre pour discréditer, accuser et étouffer toute contestation avec un appui sans faille des médias. Encore une fois, et ce, malgré l'écrasante majorité de contestataires, les Français se sont écrasés et ont laissé faire. Un pas de plus venait d'être fait vers la dictature intellectuelle et gauchiste.

Les bonnets rouges n'échappent pas à la règle. Une fois de plus, avec la complicité des médias et cette fois des syndicats ( complètement discrédités et impuissants à enrayer la révolte), tout a été mis en oeuvre pour étouffer la rébellion. Et même si la mobilisation continue, c'est le black-out total côté médias comme pour la dernière manifestation contre le mariage homo. Les Français, une fois de plus n'y ont vu que du feu...

Aujourd'hui ce sont les spectacles de Dieudonné qui sont mis en cause. Mais je me pose la question sur demain ? Qui ou quoi sera interdit ? Pourquoi ne pas interdire les réunions politiques de tel ou tel parti ? Un comportement d'autant plus inquiétant qu'il semble que nos politiques sont prêts à soutenir tous les mouvements contestataires des pays étrangers tout en essayant d'étouffer ceux de leur propre pays. 

Jusqu'à quand les Français fermeront-ils les yeux....

Pour finir, j'aimerai poser quelques questions qui concernent directement les médias : pourquoi vous en prendre seulement à Dieudonné ? Pourquoi ne pas demander à Yannick Noah, Yan Barthes et pas mal d'autres, pourquoi ils font également ce signe et à quoi ils pensaient en le faisant ?

LE CAS DIEUDONNE : UN AVIS INTERESSANT