vendredi 6 septembre 2013

TAUBIRA ESSAIE DE JUSTIFIER L'INJUSTIFIABLE

" La ministre de la Justice s'est retrouvée face au témoignage d'une mère dont la fille a été victime d'une agression commise par un détenu en semi-liberté, lors de l'émission "Des Paroles et des actes", jeudi 5 septembre sur France 2.

Christiane Taubira est apparue glaciale lors de son face-à-face avec la mère de la victime d'un viol commise par un détenu en semi-liberté. Interpellée par David Pujadas lors de l'émission "Des Paroles et des actes", ce jeudi 5 septembre sur France 2, la ministre de la Justice, mal à l'aise, a préférer observer le silence alors que la mère décrivait l'état dans lequel elle avait retrouvé sa fille.

"J'ai vu ma fille à l'hôpital, elle n'avait plus de visage", a raconté la mère, avant de dépeindre le coupable en des termes très durs :"C'est un barbare c'est un féroce, ce n'est pas quelqu'un qui pourra reprendre un jour le droit chemin. C'est quelqu'un d'irrécupérable. La violence, vous ne pouvez pas imaginer." Selon elle, il y a eu défaut de contrôle et de surveillance, car au moment des faits, l'agresseur aurait dû avoir réintégré la prison, ce qui n'était pas le cas.

"Sur quelle base je peux dire que le juge s'est trompé ?"

Un avis que la ministre s'est bien gardé de commenter malgré les essais répété du journaliste : "J'ai une règle : face aux victimes, je fais silence. Par décence, monsieur Pujadas, ni vous, ni moi ne devons porter de jugement sur la décision du juge. La justice se rend dans les prétoires." Et de justifier se silence : "Il est possible que le juge se soit trompé. Mais sur quelle base je peux dire que le juge s'est trompé ? A chaque tragédie, on trouve un conseiller d'insertion et de probation, un juge d'application des peines, un procureur ou un juge à accuser, mais je ne crois pas que cela atténue la souffrance des victimes et de leurs familles", a lancé, agacée, la garde des Sceaux. "


La vidéo à cette adresse

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