jeudi 20 juin 2013

TOUS EGAUX MAIS CERTAINS PLUS EGAUX QUE LES AUTRES

" Un jeune français de 26 ans opposant au "mariage pour tous" a été condamné en comparution immédiate défendu par un avocat commis d’office qui n’a eu qu’une heure pour prendre connaissance du  dossier à 4 mois de prison avec sursis, 800 euros de dommages et intérêts, 1.500 euros d’amende, 70 heures de travaux d’intérêt général pour avoir jeté une canette de bière vide sur un CRS !

A comparer avec les 16 immigrés qui ont dépouillé les voyageurs du RER en gare de Grigny et qui, arrêtés le 27 mars 2013, ont tous été relâchés, sauf un qui est gentiment convoqué en correctionnelle pour octobre afin de lui permettre d’assurer sa défense !
                       
Ou encore avec cet incident survenu hier vers 22H30 lorsque des immigrés de la zone occupée de la Croix-Blanche à Vigneux-sur-Seine ont perturbé la voie publique et les parties communes des immeubles, avant d’incendier des poubelles et deux voitures. Une vingtaine d’immigrés s’en est ensuite pris à des riverains trop blancs à leur goût qui étaient sortis, alors que la police arrivait sur les lieux, et les a repoussés avec des gaz lacrymogènes (comme ci-dessus contre des français pacifiques !). Les « jeunes » ont ensuite jeté des pavés sur l’équipage de la brigade anti-criminalité (BAC) départementale (et non une canette de bière vide). Un policier de cet équipage, âgé de 30 ans, a reçu un pavé en pleine tête. Il a été hospitalisé dans un état  très grave. Il n’y a eu aucune interpellation, le seul immigré arrêté ayant été relâché sans AUCUNE charge contre lui !

Elle n'est pas belle la France ! "

Vous doutez de cette information ? Alors, lisez ceci :

" Depuis le 19 juin, les opposants au mariage pour tous redoublent de vigueur. La condamnation d'un des leurs à deux mois de prison ferme pour avoir refusé de se faire prélever ses empreintes ne passe pas, si bien que le jeune homme est considéré comme un "prisonnier politique". Une appellation que rejette notre contributeur, partisan de la loi mais surpris par la peine.Nicolas, un jeune opposant au mariage pour tous de 23 ans, a été condamné en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Paris et écroué le mercredi 19 juin pour "rébellion et refus de prélèvement (d’empreintes digitales ou d’ADN)".

Il avait été arrêté après une manifestation devant le siège de M6 lors de la venue de François Hollande et organisée par la "Manif pour tous". Deux mois ferme, la peine est lourde. Elle fait l’objet de nombreuses réactions, souvent d’indignation et d’incompréhension.

Quand la jeunesse brillante est en prison, c'est toujours triste

Je vais probablement étonner beaucoup de monde, lorsque l’on connait mon engagement en faveur de la loi qui ouvre le mariage et l’adoption aux couples de même sexe. Mais je fais partie de ceux qui sont surpris et indignés par la sévérité de la condamnation par rapport aux faits qui lui sont reprochés.

Je ne peux pas me réjouir de savoir qu’un jeune homme, brillant étudiant d’après ce que je sais (il suit un double cursus universitaire : sciences politiques et histoire, ainsi qu’une troisième année d’école d’ingénieurs), puisse se retrouver à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, au milieu de délinquants, de dealers qui ont commis des délits bien plus graves.

Nicolas n’est pas mon ennemi. Nous n’avons pas le même point de vue sur le mariage pour tous. Ce n’est pas une raison suffisante pour lui en vouloir au point de trouver que sa condamnation est justifiée. Je n’éprouve aucune haine, aucune animosité à son égard.

Les délits mineurs ne méritent pas la prison ferme

À titre personnel, je ne pense pas que la prison soit une réponse appropriée pour les délits mineurs, en particulier à un moment où l’on s’indigne, à juste titre, à propos de la surpopulation carcérale. Et puis, une condamnation inscrite au casier judiciaire est un réel problème pour un jeune pour qui la vie vient tout juste de commencer. Elle ferme la porte à de nombreux emplois, principalement ceux de la fonction publique.

Je n'ai pas l'indignation sélective. L'injustice, sous toutes ses formes, me révolte. Lorsqu'un délit, même mineur, est commis, la justice se doit de condamner son auteur. Mais la peine doit être adaptée, ce qui ne semble pas être le cas dans cette affaire.

"Prisonnier politique" ? N'exagérons rien

D’un autre côté, je ne peux pas approuver le discours des anti-mariage pour tous qui estiment que Nicolas est un "prisonnier politique", victime de la "dictature socialiste". La France est et restera une démocratie, qu’elle soit dirigée par la gauche ou par la droite républicaines.

Le débat autour du mariage pour tous, ces derniers mois, a fait assez de dégâts. Il me semble important de ne pas jeter de l’huile sur le feu.

L’heure de l’apaisement n’est-elle pas enfin arrivée ? Que l’on soit pour ou contre le mariage pour tous, ne sommes-nous pas des êtres humains avant tout ?

Ne perdons pas cette part d’humanité qui est en chacun d’entre nous.

Personne n'est infaillible, pas même la justice

La justice est parfois aveugle, hélas. D’ailleurs, son allégorie n’a-t-elle pas les yeux bandés ?

Elle est rendue par des hommes qui peuvent parfois faire preuve de démesure. L’être humain n’est ni parfait, ni infaillible. Il me semble important de faire la part des choses et de ne pas accuser le pouvoir politique d’être responsable de cette condamnation trop lourde.

Un bel élan solidaire à ne pas récupérer

En quelques heures, une page Facebook, déjà likée par plus de 4.000 personnes, a été créée. Une cagnotte (dont le titre "Soutien à Nicolas, prisonnier politique" me semble abusif), qui a déjà recueilli plus de 6.000 euros, a même été mise en ligne pour venir en aide à Nicolas et à sa famille.

C’est un élan de solidarité qui me touche, je dois l’avouer. Pourtant, je suis loin de partager les opinions et les discours des responsables de ces initiatives et je les invite à faire preuve de mesure et de veiller à ne pas envenimer un peu plus la situation actuelle. Et surtout d'éviter toute récupération politique... "

JOYEUX ANNIVERSAIRE