lundi 30 septembre 2013

LES AVOCATS MENACENT DE FAIRE GREVE

" Le gouvernement souhaite réduire le montant des indemnités de l'aide juridictionnelle.

Le 4 octobre sera-t-il un «vendredi noir» dans les tribunaux de France? C'est en tout cas la menace que font peser des représentants de la profession d'avocat, qui lancent pour cette date un appel à la grève. Les avocats de Pau sont déjà passés à l'action, menant une grève des audiences mercredi dernier, suivis du barreau de Nantes, qui a annoncé une grève totale le 4 octobre. En cause, ce que quatre syndicats d'avocats qualifient de «baisse inacceptable» de leur indemnisation dans le cadre de l'aide juridictionnelle, un dispositif qui permet la prise en charge par l'État, en dessous d'un seuil de ressources, des frais d'avocat d'un justiciable.
La querelle porte sur le projet de loi de finances pour 2014, en particulier un article qui vise à «renforcer l'équité en matière d'aide juridictionnelle» et prévoit la suppression de la contribution de 35 eu­ros, instituée en 2011, imposée à toute personne souhaitant saisir la justice. Une suppression dont se félicitent les avocats, qui avaient à l'époque critiqué une taxe injuste: elle dissuaderait des personnes aux revenus modestes (mais supérieurs au plafond d'accès à l'aide juridictionnelle, qui exonère les justiciables du paiement de cette somme) de porter une affaire devant les tribunaux.
Mais, et c'est là le nœud du débat, ce manque à gagner doit être comblé. Et c'est sur les avocats que le gouvernement compte pour économiser 30 millions d'euros. Jusqu'à maintenant, l'unité de valeur utilisée pour indemniser les avocats dans ce contexte d'aide juridictionnelle était fixée à 22,50 euros hors taxe, avec de nombreuses «modulations» selon la zone d'exercice (en fonction notamment de la part des dossiers d'aide juridictionnelle dans l'activité des barreaux) ou selon la taille des cabinets. À partir de 2014, ce ticket passerait à 22,84 euros. Une bonne nouvelle pour les avocats? Oui et non.
Un «tour de passe-passe»

Car si ce barème augmente, et donc favorise des avocats de barreaux où le barème était effectivement appliqué, les «modulations» prévues disparaissent. Ce qui pénalise des avocats habitués à d'autres tarifs. Car, note la Fédération nationale des unions de jeunes avocats (FNUJA), l'indemnisation des avocats «peut atteindre dans certains barreaux 25,90 euros HT». Calcul fait, la FNUJA dénonce une augmentation de 1,5 % de cette unité de valeur, «quand, par ailleurs, une immense majorité de confrères vont voir le solde de leur relevé des affaires à l'aide juridictionnelle fondre drastiquement, la baisse pouvant atteindre 12 %!». Un «tour de passe-passe», selon cette organisation professionnelle, propre à mettre «en péril l'équilibre économique des cabinets d'avocats» et à placer les avocats «dans l'impossibilité matérielle de continuer à défendre les justiciables les plus démunis».

Christiane Taubira, qui sera accueillie le 4 octobre lors de l'assemblée générale du Conseil national des barreaux, a d'ores et déjà prévu de rencontrer les représentants de la profession «dès le début de la semaine». "

LOI DUFLOT : INVESTISSEMENTS LOCATIFS EN BAISSE ( COMME PREVU ! )

" D’après une étude de l’agence immobilière Century 21 publiée sur le site du "Figaro", l’achat de logements anciens à but locatif par des particuliers a diminué au troisième trimestre 2013.

81.000 logements anciens sur le carreau

Une baisse de 5,8% au regard du troisième semestre 2012, qui vient confirmer celles de 5,2% observée au deuxième trimestre et de plus de 6% au premier trimestre. Au total, ce sont 81.000 logements anciens qui n’ont pas été achetés.
La tendance est plus nette encore en région parisienne, puisque depuis janvier 2013, le nombre d’investisseurs locatif parmi les acquéreurs est en baisse de 11%. Parmi eux, on compte 46% de professions libérales en moins, tandis que 20% d’entre eux sont des ouvriers et des employés.

La loi Duflot pointée du doigt

Pour Century 21, cette évolution est à mettre en relation avec la loi Duflot sur l’accès au logement et à l’urbanisme rénové (ALUR), récemment adotpée en première lecture à l'Assemblée nationale.

Début septembre, son président Laurent Vimont, avait prédit : "Nous nous dirigeons à grands pas vers une véritable crise du logement." De son côté, l'Union nationale de la propriété immobilière fait circuler une pétition dénonçant l’encadrement des loyers et "la suppression de toute liberté contractuelle" comme étant des facteurs de découragement de l’investissement locatif. "

TAXE A 75% : CA VA PLEURER DANS LES CLUBS DE FOOT

" Pas de régime dérogatoire envisagé pour le football qui sera bien concerné, dans le projet de loi de finances 2014, par la nouvelle taxe sur les hauts revenus. La fameuse taxe à 75% sur les revenus supérieurs au million d'euros promise par François Hollande lors de la campagne présidentielle. C'est ce qu'a confirmé la ministre des Sports, Valérie Fourneyron, dans une interview publiée dans Le Figaro, lundi 30 septembre.

Cependant, le montant sera plafonné en fonction du chiffre d'affaires des clubs, a précisé la ministre des Sports. La "contribution exceptionnelle" de 75% devra être prélevée au niveau des entreprises sur la part des rémunérations brutes au-dessus d'un million d'euros par an et s'appliquera sur les revenus de 2013 et 2014.
La taxe devrait rapporter 260 millions d'euros en 2014 et 160 millions en 2015, et touchera environ 470 entreprises au titre des sommes versées à 1.000 dirigeants ou salariés. "Pourquoi les clubs (de football) seraient-ils exclus de cette taxe ? demande Valérie Fourneyron. En revanche, nous avons pris en compte la fragilité de son modèle économique", ajoute-t-elle. "C'est pourquoi le montant sera plafonné à 5% en fonction du chiffre d'affaires des clubs." Elle assure que l'impact de la mesure sur les clubs de Ligue 1 sera "bien inférieur" aux chiffres avancés par le président de la Ligue de football professionnel, Frédéric Thiriez (44 millions d'euros).

Le président de la Ligue s'était fait, ces dernières semaines, le porte-voix des présidents de clubs mécontents, voire alarmistes, en cas d'application d'une telle taxe. "Injuste, abérrant", s'est encore insurgé la semaine dernière Frédéric Thiriez. D'autres n'hésitant pas à clamer qu'elle signerait la mort du championnat de Ligue 1 puisqu'aucun club français ne pourrait plus assumer une politique de gros salaires et concurrencer les championnats étrangers. Frédéric Thiriez ne lâchera pas les armes : "Je ne désespère pas de convaincre. Noël Le Graët (président de la fédération française de football) et moi-même allons voir le Premier ministre ou le président pour expliquer que c'est une mauvaise mesure. Les parlementaires auront aussi leur mot à dire. Et si on n'arrive pas à convaincre, nous irons devant le Conseil constitutionnel."

Valérie Fourneyron a répondu à ses critiques en soulignant les dérives de tout un système : "Le football est une bulle spéculative qui peut exploser à tout moment. Par certains aspects, il ressemble à celle qui a provoqué la crise que nous connaissons actuellement. (...) Le déficit des clubs français va croissant depuis plusieurs années, la part de la masse salariale d'un certain nombre de clubs qui ne sont pas parmi les plus gros, est inacceptable", avant d'encourager le monde du football à trouver un modèle économique pérenne. "

LE NOMBRE DE DEMANDEURS D'ASILE A GRIMPE DE 72% EN 5 ANS

" À quelques mois des municipales, les Roms sont au coeur du débat politique. Hasard du calendrier ou non, une autre polémique pourrait bien s'inviter dans cette campagne électorale. En toute discrétion, début septembre, un rapport sur la situation des demandeurs d'asile a été rendu public sur le site du ministère de l'Intérieur. Le constat dressé est inquiétant : la France n'a plus les moyens d'assumer ses ambitions de terre d'asile. Et pour cause, entre 2007 et 2012, le nombre de réfugiés a flambé de 72 %.
Face à cet afflux, les préfectures ne parviennent pas à tenir la cadence et à respecter les délais administratifs. Plus surprenant, faute de places suffisantes dans les centres d'hébergement, l'État est contraint de louer des chambres d'hôtel. Montant de la facture en 2012 : 125 millions d'euros. Ajoutée au coût des centres d'hébergement et à celui des aides versées, elle grimpe à 500 millions d'euros. Pire, comme le souligne Le Journal du dimanche, dans son édition du 22 septembre, avec 80 % de déboutés, le système fabriquerait 37 000 sans-papiers par an. En attendant l'élaboration d'une nouvelle loi, prévue pour bientôt, le gouvernement tente de désenclaver les grandes villes en répartissant les demandeurs d'asile dans des communes rurales. Un cache-misère qui provoque souvent l'exaspération des élus locaux.

"Aucun contact avec l'administration"

Depuis peu, Boulogne-sur-Gesse, un petit village tranquille de Haute-Garonne à une centaine de kilomètres de Toulouse, accueille plusieurs familles de réfugiés politiques. Contacté par Le Point.fr, le maire, Pierre Médevielle, fait part de son incompréhension : "Le sous-préfet m'a averti que des appartements vides (des HLM, NDLR) étaient réquisitionnés." Le premier édile n'en saura pas plus. Tout juste se murmure-t-il que cette opération a pour objectif de faire des économies. Les familles concernées étaient jusqu'alors logées dans des hôtels.

"Nous avons pu en savoir davantage lors des inscriptions à l'école", précise Pierre Médevielle. Au fur et à mesure des informations glanées ici et là, le maire apprend que sa commune accueille une mère israélienne et son enfant, une famille togolaise et une famille serbe. Quid de l'intégration ? "Ça se passe bien, assure-t-il. Mais les voisins, des personnes âgées, n'apprécient que très moyennement ces nouveaux résidents." Pourtant, ajoute le maire, "ce ne sont pas les plus agités". De nouvelles arrivées sont-elles programmées ? "Nous n'en savons rien. Nous n'avons aucun contact avec l'administration."

Un maire démissionnaire 

À Hauteville-Lompnes (dans l'Ain), l'afflux de demandeurs d'asile a conduit à la démission du maire PS Bernard Maclet. Retour en arrière. Dans une lettre du 8 octobre 2012, que Le Point.fr s'est procurée, Philippe Galli, préfet de l'Ain, réquisitionne l'immeuble de la Donchère. Le bâtiment, promis à la destruction, doit accueillir 120 demandeurs d'asile dans le cadre du plan hivernal. Problème, la ville accueille déjà 80 demandeurs d'asile. Malgré l'inquiétude de ses administrés, le maire opte pour une "attitude républicaine". Le 25 octobre 2012, le conseil municipal se prononce pour l'accueil de ces nouvelles familles, mais réclame la levée du dispositif dès la fin de l'hiver. "Le conseil avait été houleux. L'opposition dénonçait un envahissement", se souvient Bernard Maclet. Au coeur de l'hiver, Hauteville-Lompnes accueille 200 demandeurs d'asile, soit 5 % de sa population.

Le 25 février 2013, dans une lettre adressée au préfet de l'Ain, Bernard Maclet menace de démissionner si le plan d'hébergement n'est pas levé. Un mois plus tard, Philippe Galli avise l'élu de la situation préoccupante de l'Ain quant à l'afflux des demandeurs d'asile. Le département connaît une hausse de 160 % des flux par rapport à l'année 2011 avec 627 arrivées en 2012 contre 241 en 2011. Compte tenu de ces éléments, le préfet ne peut qu'annoncer la présence des familles jusqu'à la fin 2013. Pour le maire, c'est la douche froide.

Fin avril, nouveau conseil municipal, la tension est palpable. Une pétition réclamant le départ des réfugiés recueille 2 000 signatures. Dans une lettre adressée aux conseillers municipaux, Bernard Maclet livre la réaction de certains de ses administrés. En voici quelques bribes : "Moi Français, j'en ai marre de toute cette invasion", "Je pense qu'il y aurait beaucoup moins de chômage, d'insécurité, sans tous ces étrangers en France qui POURRISSES (sic) NOTRE PAYS", "C'est bien triste de voir notre pays partir en vrille". Craignant une rupture des équilibres humains et sociaux, Bernard Maclet démissionne de ses fonctions. Ce que Philippe Galli refuse au motif "des valeurs" qu'incarne l'élu. Le 5 juin 2013, Philippe Galli est muté en Seine-Saint-Denis. Dans la foulée, son successeur entérine la démission du maire. Aujourd'hui encore, Bernard Maclet est amer. Il raconte avoir eu le sentiment d'être "abandonné par les pouvoirs publics".

Le problème des mineurs étrangers isolés 

À l'autre bout de la France, en Mayenne, l'atmosphère n'est pas moins électrique. Le 24 juillet, Jean Arthuis, sénateur UDI et président du conseil général de la Mayenne, publie un arrêté mettant fin à l'accueil par ses services des mineurs étrangers isolés. La décision provoque la colère du gouvernement. Et surtout celle de la garde des Sceaux. Début mai, Christiane Taubira avait publié une circulaire ayant comme objectif de répartir les 7 500 mineurs étrangers isolés sur le territoire national. Convoqué par la chancellerie, Jean Arthuis a dû renoncer à son arrêté. Mais son coup d'éclat est loin d'être le premier du genre. Déjà, en septembre 2011, Claude Bartolone, alors président du conseil général de Seine-Saint-Denis, ne voulait plus accueillir de nouveaux mineurs étrangers isolés...

Contacté par Le Point.fr, Jean Arthuis ne lâche toujours pas prise : la Mayenne ne peut pas accueillir toute la misère du monde. "Avant la publication de la circulaire, nous avions cinq jeunes à notre charge. Fin juin, nous en avions reçu neuf de plus." Au-delà des frais engendrés, Jean Arthuis dénonce pêle-mêle la lenteur de l'administration, le manque de fiabilité de l'examen de l'âge osseux (une radio qui permet de déterminer l'âge du squelette, NDLR) et un système qui profiterait à l'immigration illégale. "Tous les jeunes ont la même histoire", argumente-t-il. Lors de sa convocation place Vendôme, Jean Arthuis apprend que la Mayenne doit accueillir "0,51 % des mineurs étrangers isolés". Stupéfait, le sénateur découvre aussi qu'aucun fichier ne centralise les demandes des mineurs étrangers isolés. Ce qui veut dire qu'un jeune dont la demande a été refusée à Paris peut aller tenter sa chance en Mayenne. Afin de parer au "problème", Jean Arthuis se prépare à déposer un projet de loi pour la création d'un tel fichier.

La voix des associations

Seules intermédiaires entre les demandeurs d'asile (mineurs ou majeurs) et les municipalités, les associations sont en première ligne. Pierre Henry, président de l'association France Terre d'asile, accuse Jean Arthuis de faire "de la petite politique". Pour lui, nul doute, le président du conseil général de la Mayenne cherche tout simplement à désigner de nouveaux boucs émissaires. Pierre Henry va même jusqu'à l'accuser d'imposture : "97 % des 250 000 mineurs pris en charge par les départements sont des ressortissants nationaux."

De son côté, François Sureau, avocat et président-fondateur de l'association Pierre Claver (dont la mission principale est de fournir une aide juridique aux demandeurs d'asile, NDLR), juge que l'État est "assez défaillant depuis une dizaine d'années" sur la question des demandeurs d'asile. Pour cet énarque, l'État a tendance à déléguer des missions (logement, accueil) "dans des conditions discutables". L'avocat pointe aussi du doigt "des délais de décision trop longs". En conséquence de quoi François Sureau propose que les demandeurs puissent "travailler après six mois d'attente". Quant à l'hébergement des réfugiés, François Sureau voit rouge : "Contrairement à ses obligations conventionnelles, la France ne loge pas plus du tiers des réfugiés. C'est une situation inacceptable en droit." "

VALLS ET LES ROMS : DE L'ENFUMAGE A LA GABEGIE

" Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, relance la polémique sur les Roms. Ils coûtent cher aux contribuables, tenus de financer leur séjour et leur retour au pays. Valls entend aujourd'hui mieux contrôler ces dépenses, lesquelles seraient injustifiées si l'objectif -l'intégration des populations Roms- n'est pas atteint. Toutefois, Valls fait mine d'ignorer l'essentiel : à partir du 1er janvier 2014 les Roms pourraient obtenir à leur tour le droit de bénéficier de toutes les aides sociales du système français, ce qui coûterait autrement plus cher aux contribuables.
« Les Roms ont vocation à rester dans leur pays et s’y intégrer, là-bas ! ». Ainsi s’exprime le 25 septembre un Manuel Valls, plus ministre de l’Intérieur que jamais, autoritaire et inflexible. Il confirme sa fermeté affichée depuis des mois contre les Roms.

Du coup les socialistes deviennent martiaux. Martine Aubry dégage 750 ressortissants roumains et bulgares d’un immense bidonville à Lille. Gérard Collomb le maire de Lyon, montre lui aussi les muscles. La colère de nombreux maires semble avoir été entendue et le gouvernement agit avec une poigne de fer. La France, qu’on se le dise, n’est pas une terre d’accueil pour les Roms !

Même l’aide au retour humanitaire (ARH) accordée à tout citoyen européen en situation irrégulière et en grande précarité en a pris un coup : de 300 euros par adulte et 100 euros par enfant pour rentrer en Roumanie, l’ARH est passée respectivement à 50 et 30 euros. Les contribuables peuvent être satisfaits car depuis 2009 ce sont près de 3 millions d’euros qu’ils donnaient gracieusement à près de 10.000 Roms qui repartaient volontairement tous les ans dans leur pays… pour revenir aussitôt sous de faux noms afin de redemander une autre aide au retour… Au moins la facture pourra-t-elle être divisée par 6 maintenant, c’est déjà ça de gagné pour notre porte-monnaie.

Alors, les socialistes sont-ils entrés dans une ligne dure et sécuritaire ? Ont-ils résolu de diminuer durablement le coût de l’immigration ?

Rien n’est moins sûr.

« Il y a de l’élection dans l’air en France », a lancé d’un air ironique Viviane Reding, la vice-présidente de la Commission européenne. De toute évidence elle ne croit pas à la soudaine conversion sécuritaire du gouvernement socialiste français.

Ce qui fait sourire la Commission européenne, c’est que dans 3 mois seulement, au 1er janvier 2014, toutes les mesures de restrictions concernant les roumains et les bulgares disparaîtront : fini la carte de séjour, fini l’autorisation de travail !

Roumains et bulgares bénéficieront alors de la même liberté de circulation et des mêmes droits que les autres travailleurs européens. A ce titre, Bruxelles vient de rappeler au gouvernement français que « le fait que la Bulgarie et la Roumanie ne soient pas membres de Schengen n’empêche nullement leurs citoyens de circuler dans l’UE au titre des libertés fondamentales » insistant sur le fait que « la libre circulation comme la liberté de résider dans un autre pays sont des droits fondamentaux.«   Ce sera encore plus vrai après le 1er janvier 2014.

Concrètement, tous les Roms expulsés aujourd’hui pourront revenir dans trois mois tout à fait légalement puisqu’ils seront nos concitoyens partageant librement les mêmes droits que nous et pouvant, comme nous, s’établir et travailler où ils le veulent.

Sans oublier la cerise sur le gâteau : comme ils pourront s’installer légalement en France, ils auront le droit de percevoir toutes nos généreuses prestations familiales.

On ne parle plus d’aide au retour à 50 euros, mais d’allocations familiales à 293,30 € pour 3 enfants, voire de RSA à 1035,09 € pour un couple avec deux enfants, sans parler des autres aides que le gouvernement distribue généreusement aux frais des contribuables…

Alors quand Manuel Valls dit qu’il reconduit les Roms à la frontière, très bien. Mais, après le 1er janvier prochain, à quelle frontière va-t-il les reconduire puisqu’ils sont citoyens européens de plein droit ? Voire même membres de l’Espace Schengen, point qui sera décidé dans les semaines à venir ?

La vérité est que « reconduire les Roms à la frontière » est un faux problème. Il permet de détourner l’attention du vrai problème qui se posera dans 3 mois : celui d’un système d’aides sociales trop généreux qui agit comme une pompe aspirante de toutes les populations pauvres de l’Union européenne et de l’espace Schengen.

C’est une gabegie financière qui s’annonce et dont les socialistes ne veulent surtout pas parler !

Ce qui donne à penser que les coups de menton de Manuel Valls ne sont que de la tartufferie… "

dimanche 29 septembre 2013

BRAX : UNE EGLISE PROFANEE

" L'église Saint-Pierre de Brax a été victime d'une série de dégradations, hier. Le ou les individus ont ainsi vidé entièrement les extincteurs avant de saccager l'autel de la Vierge. Plusieurs livres - dont une Bible - ont été brûlés. L'orgue a également été déplacé à l'intérieur de l'église.

Les faits ont été découverts hier, en fin d'après-midi.  L'enquête a été confiée à la gendarmerie de Laplume. Pour l'instant, les gendarmes privilégient plus des actes d'incivilité que de réels actes de profanation. "

NEUVILLY : ENCORE UN CIMETIERE PROFANE

" Moins d’une semaine après la découverte de cinq violations de sépultures à Crèvecœur-sur-l’Escaut, les gendarmes du Cambrésis sont aux prises avec des faits tout aussi inquiétants : plusieurs tombes auraient aussi été profanées à Neuvilly, et quelques-unes (selon les éléments issus de source judiciaire, cinq tombes) auraient été considérablement plus touchées que les autres. Les faits pourraient s’être déroulés dans la nuit de mardi à mercredi [24-25 septembre], mais pour l’heure, rien n’est confirmé. Ils n’ont toutefois été révélés au grand jour qu’hier matin [26 septembe], lorsque le personnel communal s’est rendu au cimetière, pour désherber. C’est alors que les employés ont vu une sépulture dont la pierre tombale était déplacée. Le maire Hubert Lefevre, et les gendarmes, ont immédiatement été alertés.

Ce mercredi après-midi, les gendarmes de la cellule d’investigations criminelles se sont rendus sur place. Les constatations sont en cours. Mais en attendant, l’épisode laisse un goût plus qu’amer aux proches des défunts informés, et au maire Hubert Lefevre, lui aussi sous le choc. « On n’est pas préparé à cela. Et on n’a pas envie de l’être », souffle-t-il. Comme tous les autres maires de l’arrondissement, il avait reçu un mail de la gendarmerie signalant les faits perpétrés à Crèvecœur-sur-l’Escaut et indiquant que des patrouilles seraient renforcées. « Mais on ne peut pas être partout au bon moment, surtout que la circonscription est grande », convient-il. Le cimetière de Neuvilly, excentré comme tous les cimetières des petites communes, a ainsi été touché. Il est toutefois encore trop tôt pour confirmer que ces actes sont en lien avec ceux relevés à Crèvecœur-sur-l’Escaut, vendredi dernier. Alors, à la suite d’un signalement du maire de la commune, les autorités constataient que cinq pierres tombales avaient été ouvertes, et les cercueils dégradés, sans doute en vue d’y dérober des objets de valeur. La question se posait de savoir s’il y avait eu atteinte à l’intégrité des corps. La réponse serait toujours en suspens. "

AZILLE : 36 TOMBES VANDALISEES

" Triste découverte matinale, hier, au cimetière d’Azille. Dans ce lieu de recueillement situé quelque peu à l’écart du cœur de ce village du Minervois, une quarantaine de sépultures ont ainsi fait l’objet de dégradations au cours de la nuit de vendredi à samedi.

C’est plus précisément à 36 tombes qu’un ou vraisemblablement plusieurs individus se sont attaqués, brisant de nombreuses stèles, pierres tombales ou objets de souvenirs, écrasant des fleurs ou brisant même la dalle d’une sépulture.

Des dommages qui n’ont heureusement pas été doublés d’actes de profanation ou de l’inscription de messages à caractères haineux. De quoi laisser croire les gendarmes de Peyriac-Minervois, en charge de l’enquête après s’être rendus sur les lieux et y avoir rencontré le maire Philippe Chevrier, à des actes de vandalisme gratuits et d’une sinistre bêtise.

Alerté, l’élu a mobilisé ses services pour remettre de l’ordre dans le cimetière, afin de tenter de minimiser le choc pour les familles concernées, sans pour autant pouvoir réparer tous les dommages causés. Sur les lieux, cet après-midi, des proches des défunts dont les sépultures ont été dégradées confiaient leur tristesse : "Ça fait mal : qu’on laisse nos morts reposer en paix."

Alors que le premier magistrat devrait déposer une plainte à la gendarmerie aujourd’hui, Philippe Chevrier précisait par ailleurs que la mairie "se tient prête lundi (*) à recevoir les familles ou leurs représentants concernés par ces actes de voyous, sans qu’on puisse leur attribuer une origine bien définie". "

ROMS : DES RIVERAINS EXCEDES

" "On baisse les persiennes, on a peur des vols" : à Croix (Nord), le climat est tendu dans les rues voisines d'un terrain privé occupé depuis deux mois par quelque 200 Roms originaires de Roumanie.
"Je ne parle plus à la presse, j'en ai marre!", lance un jeune homme, exaspéré par l'agitation médiatique autour des Roms et de ce campement à proximité de sa maison, située dans la rue la plus proche, à quelques mètres seulement d'enfants Roms qui jouent au foot avec un ballon élimé.

"Tout le monde est révolté, toute la rue a signé la pétition (pour l'évacuation du camp), affirme ce jeune homme qui a requis l'anonymat. Il serait temps qu'ils fassent quelque chose!".

"Comment je vais vendre ma maison avec eux en face? Ils ne sont pas discrets du tout. On attend qu'ils s'en aillent", confie un autre voisin, qui préfère également rester anonyme.

"On baisse les persiennes, on a peur des vols", avance une vieille dame, tout en précisant qu'on ne peut pas rendre les Roms responsables de tous les vols commis dans le quartier.

"Cela ne me pose pas de problème", confie en revanche Nacera, 28 ans, également habitante du quartier. "Ce sont des personnes assez gentilles. Quand je les vois passer, ils me disent bonjour".

Cette mère de famille trouve que le maire de Croix, Régis Cauche, est allé "trop loin" quand il a assuré que "si un Croisien (commettait) l'irréparable (contre un Rom, ndlr), (il) le (soutiendrait)".

M. Cauche, qui a fini par reconnaître une "phrase malheureuse", continue d'insister sur le caractère d'"urgence" de l'évacuation du campement, prévue prochainement selon un engagement du préfet du Nord.
La population y a quasiment doublé selon lui depuis l'évacuation du plus grand camp de Roms de la métropole lilloise, à Lille-Sud, le 18 septembre.

"Le problème, c'est la police"
Les Roms assurent eux ne pas ressentir l'hostilité du quartier et des habitants de la ville en général.
Certains sont très loin de ces considérations, inquiets de l'évacuation qui approche, et ne savent même pas qui est Manuel Valls. Tout juste ont-ils entendu que "Bruxelles" était plutôt de leur côté.

"Les Français, ce n'est pas le problème. Le problème, c'est la police", assure David, 44 ans, qui a subi une double opération au coeur en 2012, deux ans après son arrivée en France.

"Aujourd'hui c'est dur en France. Je reste à cause de mes problèmes de santé", ajoute-t-il.

Contrairement à la plupart des gens du campement, qui préfèrent rester notamment pour la scolarité des enfants, David se verrait bien rentrer en Roumanie, s'il n'avait pas son traitement et ses deux rendez-vous hebdomadaires à l'hôpital de Lille. Ce serait "fini le stress" de la police.

Les Roms de Croix se défendent des accusations de vol, n'hésitant pas à stigmatiser une autre population. "On dit qu'on vole mais ce sont les Arabes qui volent et qui nous dénoncent. Et si on vole, on ne vole pas à côté de chez nous, on vole plus loin!", lance Adrian, traduit maladroitement par sa fille Mihaela.

Ils assurent vivre de la vente de ferraille et de la mendicité. "Ainsi que de l'aide humanitaire" complète Bruno Mattéi, du collectif Solidarité Roms.

Si Adrian craint comme tout le monde une nouvelle évacuation, il mise aussi beaucoup sur le 1er janvier 2014, date qui correspond à la levée de mesures dérogatoires imposées par un certain nombre de pays membres de l'Union européenne lors de l'adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie. "Tous les Roumains auront du travail", prédit-il. "

ON REPORTE DES INCARCERATIONS

" Pour éviter de surpeupler davantage les prisons, les parquets reportent certaines incarcérations. C'est en tout cas ce qu'indique un rapport interne de la Chancellerie, cité par Le Figaro samedi 28 septembre.

Les parquets concernés "ont opté pour le rendez-vous pénitentiaire", écrit la direction des affaires criminelles et des grâces, dépendant de la Chancellerie, dans son rapport de politique pénale. Cette pratique consiste "à remettre à la personne condamnée une convocation à date fixe à se rendre à l'établissement pénitentiaire pour l'exécution de sa peine", explique le rapport.  Ce type de mesures aurait été appliqué par les parquets de Montbéliard, Vesoul, Lons-le-Saunier, Privas, ou encore Brive-la-Gaillarde. Dans son article, Le Figaro ironise : "difficile d'imaginer [les condamnés] se rendre volontiers devant la porte de la prison pour purger leur peine d'enfermement". "

ON ENVOIE ENCORE NOS ENFANTS VISITER LES MOSQUEES ( 24/09/13 )



" Une visite guidée de la mosquée Assalam de Nantes a été organisée ce mardi par l’Association Islamique de l’Ouest de la France (AIOF), qui gère le lieu de culte et le Centre Culturel Abdullah Darwich qui lui est associé.Des élèves du collège Pierre Abélard de la commune de Vallet à quelques km de Nantes ont effectué cette visite à la demande du chef de l’établissement. Au cours de la visite, les responsables de l’association ont expliqué aux élèves les contours du culte islamique. Émerveillés par l’architecture originale de la mosquée ouverte depuis novembre 2012, les collégiens et leurs accompagnateurs ont eu droit à l’issue de la visite à une collation offerte par la mosquée. Un bon moyen de lutte contre les préjugés et l’islamophobie.

Autre mosquée à avoir reçu des écoliers ce 24 septembre. Dans le Doubs, la mosquée « turque » de Pontarlier a eu la visite de deux classes de cinquième emmenées par leur enseignante d’Histoire afin d’enrichir leurs connaissances sur l’Islam dans le cadre du programme. Des questions comme « Tous les musulmans sont-ils obligés de faire le Ramadan? » ou encore « Pourquoi vous mangez Halal? » ont été posées par les élèves.Les portes ouvertes ou les visites guidées organisées par les mosquées peuvent être un moyen de lutte contre les préjugés et l’islamophobie. Des initiatives à renouveler sans modération ! "

CONSTRUCTIONS ET PROJETS DE CONSTRUCTIONS DE MOSQUEES EN FRANCE DEPUIS AVRIL 2013

C'est assez impressionnant ! Il y aura bientôt plus de Mosquées en France que d'Eglises !

- Montpellier (34) : Nouvelle mosquée en juin 2013 ( 04/04/13 )
- Issoudun (38) : Nouvelle mosquée pour la fin de l'année ( 11/04/13 )
- Talence (33) : A la recherche d'un terrain pour la future mosquée ( 11/04/13 )
- Evreux (27) : Attribution du terrain pour la construction de la grande mosquée ( 11/04/13 )
- St Pierre de la réunion : Nouvelle mosquée aux allures de cases créoles (  13/04/13 )
- Cognac (16) : Quête de fonds pour la construction d'une mosquée ( 19/04/13)
- Roissy-en-brie (77) : Mobilisation des fidèles pour achever la construction de la mosquée ( 23/04/13 )
- Saint-Claude (39) : Les musulmans auront leur grande mosquée ( 23/04/13 )
- Dechy (59) : Une mosquée de type nordique en cours d'achèvement ( 23/04/13 )
- Ardèche (07) : Deux mosquées en cours d'achèvement ( 24/04/13 )
- Mulhouse (68) : Rachat d'un bâtiment en vue d'en faire une grande mosquée ( 25/04/13 )
- Nogent-sur-seine (10) : Terrain trouvé pour un projet de centre culturel ( 25/04/13 )
- Orléans (45) : Inauguration de la nouvelle mosquée pour le ramadan ( 27/04/13)
- Lorris (45) : Projet de mosquée en cours ( 02/05/13 )
- Rouffach (68) : Projet de mosquée en cours ( 15/05/13 )
- Saint-Louis (68) : La mosquée presque finie ( 27/05/13 )
- Noisiel (77) : Nouveau projet de mosquée ( 30/05/13 )
- Lyon (69) : Le centre cultuel et culturel turc inauguré ( 01/06/13 )
- Mulhouse (68) : Rénovations des mosquées ( 15/06/13 )
- Amiens (80) : Inauguration d'une nouvelle mosquée ( 17/06/13 )
- Alès (30) : Pose de la première pierre de la mosquée ( 30/06/13 )
- Morlaix (29) : Ouverture de la nouvelle mosquée ( 01/07/13 )
- Saint-ouen (93) : Pose de la première pierre de la mosquée ( 01/07/13 )
- Gap (05) : Ouverture de la deuxième mosquée ( 03/07/13 )
- Clermont-ferrand (63) : Deux nouvelles mosquées en projet ( 07/07/13 )
- Clichy-la-garenne (92) : Inauguration de la nouvelle mosquée ( 08/07/13 )
- Eure-et-loir (28) : Plusieurs mosquées ouvrent leurs portes (  12/07/13 )
- Vitrolles (13) : Projet de mosquée ( 19/07/13 )
- Cannes-la-bocca (06) : La nouvelle mosquée presque finie ( 23/07/13 )
- Montrouge (92) : Nouvelle mosquée ( 24/07/13 )
- Colombes (92) : Une deuxième mosquée verra le jour ( 27/07/13 )
- Epinay-sur-seine (93) : la première mosquée voit le jour ( 23/09/13 )
Le Havre (76) : Inauguration de la première mosquée ( 27/09/13 )


samedi 28 septembre 2013

UNE BANDE DE JEUNES ENVAHIE UN LYCEE POUR REGLER SES COMPTES

" Quatre élèves et un employé ont été légèrement blessés vendredi à la suite d'une descente d'une bande de jeunes dans le lycée Van-Gogh d'Ermont (Val-d'Oise), a-t-on appris de sources concordantes. "Des jeunes d'un quartier de Deuil-la-Barre sont venus en découdre avec des jeunes du quartier des Chênes à Ermont dans ce qui s'apparente à un règlement de comptes", a expliqué Denis Christouphol, chef de cabinet de la direction académique du Val-d'Oise. "Il y a eu une intrusion d'au moins cinq personnes avec des béquilles, des pieds de chaise, qui ont forcé le passage (pour entrer dans l'établissement). Ils ont porté des coups et sont ensuite ressortis. C'est grave de voir que les rivalités extérieures se règlent à l'intérieur du lycée", a-t-il poursuivi. "Cinq personnes ont dû être transportées à l'hôpital d'Eaubonne", ont confirmé les pompiers du département.

D'autres élèves auraient également été indisposés par l'usage d'une bombe lacrymogène lors de l'agression. Des pompiers et des policiers sont arrivés sur les lieux et ces derniers ont effectué des patrouilles aux heures de sortie pour éviter de nouvelles violences. Aucune interpellation n'a encore été réalisée, a précisé une source judiciaire, qui ne privilégie aucune piste. La direction du lycée n'était pas joignable vendredi en fin d'après-midi. "

HUMOUR AUTOUR DE L'AFFAIRE TOURAINE












APRES FABIUS LE FILS DE MARISOL TOURAINE EN PRISON



" Si Marisol Touraine, ministre de la Santé ne souhaite plus s'exprimer sur l'affaire qui a plongé sa famille dans l'embarras, VSD revient sur l'incarcération de l'un de ses fils pour séquestration et extorsion de fonds. Et révèle la lettre que la ministre a fait parvenir à la victime.

"J'espère que vous êtes parvenue à dépasser le choc que vous avez reçu ce jour-là et vous souhaite le meilleur, pour vous et votre famille", écrit ainsi Marisol Touraine à la victime, coiffeuse à la retraite aujourd'hui âgée de 61 ans. Cette dernière avait été séquestrée par le fils de la ministre, Gabriel Reveyrand de Menthon, aujourd'hui âgé de 22 ans, qui avait dérobé 990 euros à la victime après avoir échoué à lui soutirer le code de sa carte bleue avec l'aide d'un complice. Résultat, ce fils de bonne famille a été condamné à 3 ans de prison et incarcéré à la prison de la Santé.

Les faits remontent au 2 mai 2011 et se déroulent dans le quartier tranquille de la Glacière, dans le 13e arrondissement de Paris, où la ministre occupe un trois pièces de 105 m² avec jardin. Dans l'un des appartements voisins de la petite résidence tranquille, le fils de la ministre, en costume et cravate, s'est introduit chez sa victime avant de lui dérober sa carte bleue, de la menacer avec une arme (qui se révèlera factice) et de s'enfuir avec 990 euros en liquide conservés par la victime chez elle. Une version confirmée par l'avocat de cette dernière, Me Emmanuel Raskin : "Ils portaient carrément des costumes façon gentlemen cambrioleurs, ils voulaient se la jouer pros." Très vite, la police remonte la piste, met la main sur Gabriel Reveyrand de Menthon qui, confondu par la vidéo du distributeur, passe aux aveux. Un choc pour la victime, qui croisait régulièrement son agresseur : "J'ai été surprise d'apprendre que c'était Gabriel Reveyrand de Menthon, confie la retraitée à VSD, car il était toujours poli et aimable quand je le croisais. (...) Marisol Touraine et moi, nous ne nous parlons plus depuis. On s'évite. Elle n'est jamais venue me voir, mais, une semaine après le procès, elle m'a fait parvenir une lettre d'excuses."

Dans le quartier, le choc est grand. Le jeune homme est décrit comme un "très beau garçon", "sympa et bien élevé", "propre sur lui", ne laissant pas les jeunes filles indifférentes. Mais si l'on en croit les informations de VSD, le jeune adulte aurait connu des difficultés dès son adolescence, en allant traîner du côté des barres HLM qui longent le boulevard Auguste-Blanqui. "Il se prenait pour un caïd et traînait avec des jeunes côté Glacière. J'ai toujours sur que ça allait mal finir", commente un riverain. Le parcours est connu. Souvent seul, l'ado dérape petit à petit. Un père diplomate en poste à l'étranger, une mère accaparée par le travail, des parents souvent absents.

"Gabriel Reveyrand de Menthon avait déjà eu dans le passé un comportement agressif, précise Me Raskin. Ses parents l'ont placé à plusieurs reprises dans des établissements éducatifs spécialisés. A la fin, ils n'en pouvaient plus." Résultat, les parents installent le fils dans un studio acheté par la ministre dans le Ve arrondissement. Gabriel aurait travaillé un temps comme barman avant de s'essayer à l'extorsion de fonds.

Aujourd'hui, la ministre ne communique plus sur cette affaire. Condamné à verser 5 990 euros de dommages et intérêts à la victime, Gabriel Reveyrand de Menthon n'a toujours rien donné. Et pour cause. Son complice et lui sont insolvables. Majeur au moment des faits, les familles n'ont donc pas l'obligation de payer à leur place. Quand on sait que le patrimoine de Marisol Touraine est estimée à 1,4 million d'euros, on comprend que la pilule soit difficile à avaler pour la victime... "



LA FRANCE DEFIGUREE

Petit rappel du chaos engendré par la mise au pouvoir de la gauche et de son leader François Hollande :

- Disparition des drapeaux français le jour de l'élection d'HOLLANDE
- Manipulation des chiffres par les partenaires du PS, journalistes, Insee, DARES, POLE EMPLOI
- Suppression des heures supp defiscalisées
- Interdiction du travail du dimanche pour la décroissance assurée et baisser les salaires.
- Interdiction du temps partiel à moins de 24h hebdo, pour niveler des emplois précaires pour tous et interdire de fait le cumul de temps partiel et donc baisser les salaires
- Création des impôts pour les plus pauvres
- Augmentation des impôts pour ceux qui les payaient déjà
- Destruction des initiatives compétitives mais annonce du contraire chaque jour
- Destruction d'Heuliez au prix de la prétention séculaire socialiste et d'un côut non communiqué
- Ouverture des frontieres à la misere du monde
- Augmentation légalisée de la délinquance ( loi TAUBIRA )
- Invasion islamiste
- Prise en charge des ROMS ( malgré les belles paroles de VALLS )
- Populations prises en otage par les gens du voyage
- Flambard humilie la France dans le monde et décrète l'emploi et la croissance en faisant le contraire
- Objectifs de 100 000 emplois sans avenir qui retourneront au chômage dans 2 ou 3 ans s'ils ne sont pas virés avant
- Suppression du jour humiliant de carence pour les fonctionnaires
- Création de 70 000 postes dans l'éducation Nationale qui servent à rien
- Soutien financier au Mali
- Affaire CAHUZAC
- Affaire du Trocadero
- Arrestations arbitraires des opposants au mariage gay
- Déclarations de patrimoines incohérentes et falsifiées.
- Plusieurs condamnés aux ministères pour un gouvernement exemplaire ( AYRAULT, TAUBIRA, CAHUZAC.... )
- Le mari de DUFLOT qui insulte la France
- L'arnaque de la retraite à 60 ans
- Le scandale de la SCI d'HOLLANDE
- Mise en place de la taxe éco
- Mise en place en 2016 des nouveaux compteurs EDF/ERDF
- Projet de jours fériés islamiques et juifs
- Condamnations de plusieurs enfants de ministres ( FABIUS, TRIERWEILER, TOURAINE,... )
- Projet de droit de vote aux étrangers
- Fuite des grosses fortunes du pays
- Le CDII
- TVA
- Soutien à l’extrême gauche
- La repentance ( Algérie )
- Quotient familial
- Inflation de conseillers
- Matignon paye un conseiller à Mme AYRAULT
- Vente du parc immobilier Français
- Nourriture Halal dans l'armée, les écoles et les hôpitaux
- Projet de légalisation du cannabis
- Cumul des mandats
- Baisse des taux d'intérêts de l'épargne
- Mur des cons
- Déficit supérieur à 3.5%
- Augmentation des dépenses de l'assemblée Nationale
- Hausse des taxes sur les billets d'avion
- Augmentation des naturalisations
- Projet de loyer pour les propriétaires
- Salles de shoot


Si vous en trouvez d'autre n'hésitez pas à les rajouter à la liste


UN PRESIDENT DECOURAGEANT POUR UNE FRANCE DECOURAGEE

" "François Hollande, un président de plus en plus décourageant dans un pays découragé…" La formule est de Valéry Giscard d’Estaing qui participait cette semaine a une remise de prix dans les salons du Sénat. A 87 ans, l’ancien président de la République n’a rien perdu de son humour dévastateur.

Faut dire que la semaine politique a battu tous les records de maladresse, de malentendus, de bugs, d’allers et retours. Si l’incohérence et l’indécision du gouvernement n’affectaient que sa majorité, ça limiterait les dégâts. Que Cécile Duflot veuille tacler Manuel Valls pour affirmer son autorité a l’intérieur de sa propre famille, ça fait désordre mais après tout ça n’est que de la politique politicienne. La pharmacienne de Carpentras, elle s'en f… Pour le président, c’est plus grave. S’il  n’ose pas trancher, entre son ministre de l’Intérieur qui essaie courageusement de traiter le dossier empoisonné des Roms, et sa ministre du Logement qui ne sait que faire avancer ses pions, c’est  assez décourageant.

La cacophonie fiscale à laquelle on a assistée toute cette semaine l’est encore bien davantage. Parce qu'à ne pas savoir exactement si les impôts vont baisser ou pas et pour qui, alors qu'ils progressent mécaniquement partout. C'est désespérant.  A prétendre que les dépenses publiques ont diminué, alors que dans la réalité elles ne feront qu’augmenter, mais moins vite. Chacun sait hélas que ce n’est pas parce qu’on ne prend qu’un kilo cette année après en avoir pris cinq l’année dernière, qu’on a commencé à maigrir.

Aucun chef d’entreprise ne sort de la séquence budgétaire très rassuré sur l’avenir et quand un chef d’entreprise n’a pas de visibilité, il se met aux abris. D’où la stagnation à moins de 1%de croissance. On ne créera pas d’emploi (hormis les emplois d’avenir), on ne créera pas de pouvoir d’achat, d’où le reflux des encours sur les livrets de caisse d’épargne. Ce qui est étonnant d’ailleurs c’est que le ministre de l’Economie s’en étonne. "Et bien monsieur le ministre, la France puise dans l’épargne du livret A  pour compenser l’augmentation de la fiscalité".

Décourageant pour les chefs d’entreprises. Décourageant pour les particuliers.

Cacophonie encore sur fond de trahison sociale à Florange. Le président de la République s’en va affronter la grogne des ouvriers déçus d’Arcelor, très bien mais pourquoi faire ? D’autant qu'il laisse au vestiaire le joueur chargé du Redressement productif. Si encore à la sortie on nous avait dessiné un projet industriel mais rien. Décourageant face à des ouvriers découragés et fatigués.

Pour couronner le tout,  on a eu droit cette semaine à un psychodrame sur les horaires d’ouverture du commerce. Et ce psychodrame s’est soldé par des magasins sommés de fermer le soir à 21 heures y compris dans les zones les plus fréquentée la nuit comme les champs Elysées (Sephora) et d’autres très nombreux obligés de fermer le dimanche. Bref le soir, il va falloir se coucher tôt, et le dimanche rester en famille et regarder Michel Drucker à la télé.  Certes la droite au pouvoir si longtemps n’a jamais été d’un courage déterminant pour moderniser le Code du travail, mais la gauche aujourd'hui ignore complètement le problème. Sur ce dossier, la droite était bête. La gauche n’est pas plus intelligente.

Dans ce pays, on ne peut donc toujours pas travailler quand on veut, le temps qu'on veut, un client ne peut pas espérer faire des affaires quand il en a la possibilité. Puisque les magasins sont fermés. Reste l’Internet. On voudrait faire la fortune des sites de e-commerce qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Amazon et PriceMinister se frottent les mains. Décourageant.

Dans cette semaine, chargée en déconvenues, la claque qui nous a été administrée par le triomphe électoral de Mme Merkel a été un peu occultée. Et pourtant quelle leçon, infligée à tous nos germanophobes de droite (anti-euro, anti-Europe…) et de gauche (anti-allemand anti-modelé allemand) !!! L’Allemagne est non seulement le pays d'Europe le plus puissant, le plus dynamique et le mieux adapté à la mondialisation mais en plus, le peuple allemand en redemande pour un troisième mandat.

Ça devrait nous faire réfléchir sur le fameux modèle allemand. Il ne doit pas avoir que des défauts. Pour avoir réussi, de grandes et douloureuses mutations : la fin du nazisme, le mur de Berlin, la réunification à marche forcée, la performance économique mondiale et le leadership pour faire une Europe politique.

Et bien en dépit de ces bouleversements réussis, il y  avait encore, lundi dernier, dans la classe politique française des responsables  pour s’inquiéter de la puissance allemande, pour douter des forces démocratiques qui sont à la manœuvre. Ce n’est pas de la puissance allemande qu'il faut  s’inquiéter mais de la faiblesse et du laxisme français qui se nourrissent de démagogie et alimentent les relents de populisme.

Ce n’est pas la politique qui est décourageante, elle est parfois décevante ou violente mais c’est l’incompétence managériale des gouvernants qui est incompréhensible et fatigante. L’ambassadeur de Grande Bretagne à Paris, Sir Peter Ricketts avait réuni cette semaine quelques experts et observateurs pour essayer de comprendre pourquoi et comment la France  s’enfermait ainsi et se paralysait de la sorte. De l’autre côté de la Manche comme ailleurs, on ne comprend pas.

La gouvernance française est encore aujourd'hui piégée par les rapports idéologiques. Le mouvement écologiste et l’extrême gauche ont réussi ce tour de force de faire croire que leur influence dépassait et de loin leur poids électoral réel qui est dérisoire.

La gouvernance française est encore aujourd'hui piégée par les discours de la campagne présidentielle. Les outrances et les promesses empêchent  tout pragmatisme.

Enfin, la gouvernance française ne réussit pas à faire confiance aux chefs d’entreprise. Ce n’est pourtant pas faute d’essayer. Pour que François Hollande aille en Bretagne visiter une usine de batteries assez révolutionnaires initiée par Vincent Bolloré, il a fallu tordre le bras de bien des conseillers, ceux même qui avaient, peut-être rédigé les discours contre les riches, les yachts et la droite bling-bling.

Quand, sous la contrainte des faits et des chiffres, le gouvernement met en place des plans de compétitivité avec à la clef un effort important d’aide à la création d’emploi (le crédit d’impôt), et bien il s’arrange pour faire gérer le dispositif par une usine à gaz propre à décourager la majorité de ceux qui devraient en bénéficier.

La semaine a  été tellement compliquée que les milieux d’affaires n’échappent plus au découragement ("en fiscal et en social, on n’y voit plus rien", disent-ils). Pierre Gattaz, le nouveau président du Medef,  gère au mieux la grogne et la rogne afin qu' elle ne se transforme pas en grève de l’impôt (un risque important dans les PME). Les grands patrons du Cac 40 en ont pris leurs partis. Ils n’attendent rien de la gouvernance française mais ils se partagent en deux catégories quant à leur rapport au marché français.

Beaucoup sont principalement préoccupés par leur développement international. Le marché français est donc secondaire. Ce qui se passe en France aussi. C’est le cas dans l’automobile, dans l’aéronautique, dans la pharmacie, dans l'industrie du luxe  et dans l'agroalimentaire. Ils maintiennent en France les services de recherche, de marketing et les directions générales, mais les directions financières sont très souvent à Amsterdam, à Londres, à Singapour ou à Hong-Kong.

Certains, par conviction ou intérêt ont décidé de miser sur la France. C’est le cas de Bolloré (très africain par ailleurs) qui met le paquet sur la voiture électrique et la fabrication de batteries à grande autonomie. C’est le cas des entreprises de la nouvelle technologie. Les étrangers comme Facebook, Google, Amazon, IBM, n’ont pas abandonné l’idée de renforcer leurs implantations industrielles, logistiques et commerciales en France où ils attendent des facilités fiscales (ils parient sur un retour du balancier). "Après l’overdose fiscale, explique-t-on chez Google, le gouvernement sera obligé de desserrer l’étau pour attirer des activités à haute valeur ajoutée." La France concurrente de l’Irlande, on peut rêver.

C’est le cas de LVMH, qui renforce son tissu d’artisans fournisseurs locaux de made in France pour consolider sa position de leader mondial. C’est le cas des opérateurs de téléphone qui investissent beaucoup dans les start up françaises. Orange, SFR, ont plein de projets en gestation. Le chantier le plus spectaculaire est celui de Free. Son fondateur Xavier Niel vient d’annoncer cette semaine la création d’un incubateur géant à Paris dans La halle Freyssinet où il pourra héberger plus de 1000 entreprises en création. Histoire d’offrir en Europe une alternative crédible à tous les incubateurs installés à Berlin par les fondateurs de Groupon ou de Google. Tous ces projets se multiplient en dehors de la sphère étatique.

Tout se passe aujourd'hui comme si l’économie française était partagée en deux. Une économie officielle, très macroéconomique,  managée par l’Etat, le gouvernement, les collectivités locales mais une économie dominée par les mécanismes de redistributions et les règlementations. Une économie très impactée par la politique.

Puis, en marge de cette économie de redistribution, il existe une économie de production et d’innovation, très micro-économique, dont personne ne semble se préoccuper et qui se tient le plus possible à l’écart de la politique. Seul moyen d’échapper au découragement.

La situation actuelle française rappelle étrangement l’histoire que raconte Spielberg dans son film "catch me if you can". L’histoire de deux petites souris qui tombent dans un seau plein de crème. La première petite souris  se désespère et se noie très vite. La seconde petite souris, refuse ce destin, elle se débat. Et elle se débat tant et tant qu'elle transforme la crème en beurre.

La majorité des acteurs économiques sont découragés. Une petite minorité de créateurs et d’inventeurs résistent. Ils appartiennent sans doute à la famille de la deuxième petite souris. "

CA PROMET UN AVENIR RADIEUX...

Encore une semaine chargée en faits divers, on peut se demander quels vont être les lendemains avec la loi TAUBIRA... Et ce n'est que le sommet de l'iceberg.

27/09: Narbonne (11) Trois voitures incendiés dans la matinée
27/09: (51) Une voleuse de bijoux Rom rattrapée dans un buisson
27/09: 2000 euros par jour pour le drive-in du deal à Creil (Oise)
27/09: Moutiers (44) 5 cambriolages de commerces par 2 individus
27/09: Vol de lingots d’or à Roissy: 6 suspects arrêtés (92) (77)
27/09: Avignon: Un couteau sous la gorge en plein centre-ville
27/09: St-Herblain: un élève de 4e met un coup de tête au prof
27/09: (25) Frappée à coups de poing par un enfant de 6 ans
27/09: Violences conjugales dans un appartement de Grenoble

26/09: Paris/Le Marais: Un homme tue le SDF qu’il hébergeait
26/09: Drôme (26) Six bureaux de tabac attaqués dans la nuit
26/09: Tué sur le périph par une camionnette qui prend la fuite
26/09: Berkane.M/Cécile.B frappent et tuent Fiona, 4 ans (63)
26/09: Thiais (94) Des dealers contrôlent une tour de 14 étages
26/09: Grenoble (38) Le voleur de voiture était âgé de 15 ans
26/09: Coup de filet chez des Roms voleurs de cuivre: 800.000€
26/09: Aix (13) Tentative de meurtre au couteau par un ‘jeune’
26/09: Sausset-les-Pins: le tabac du port attaqué à la disqueuse
26/09: Reims (51) 2,3kg de cannabis dans le sac, av d’Epernay
26/09: Valence: 2 Tunisiens clandestins dealent devant un lycée
26/09: 2 Bulgares au tribunal pour trafic de DAB/skimming (84)
26/09: (66) Trahi par l’ADN, 5 ans après deux viols d’adolescentes
26/09: Sofiane.B, chauffard arrêté, il avait déjà tué sur la route
26/09: Lille: 39e condamnation pour Ahmed.B, as de la récidive
26/09: 7 personnes interpellées après une agression à Toulouse
26/09: Paris: 2 braqueurs interpellés à la sortie d’une supérette

25/09: Gare de Nantes: les douaniers saisissent 7 kilos d’herbe
25/09: Nantes: il vole des téléphones sur une terrasse en ville
25/09: Coup de couteau au thorax place A.Bernard à Toulouse
25/09: Rixes au couteau entre Arabes et Africains à Limoges
25/09: Paris XXe: fusillade en pleine rue par individus à scooters
25/09: Vigneux (91) Deux arrestations après le braquage du Aldi 
25/09: Braquage d’une supérette à Toulon, quartier de St-Jean
25/09: 14 Africains interpellés pour escroqueries/proxénétisme
25/09: Brest (29) Deux voitures incendiées au quartier Bellevue
25/09: Paris/Nanterre: La juge antiterroriste J.Guyé cambriolée
25/09: Condé-sur-Sarthe (61) Un détenu agresse 2 surveillants
25/09: Mounir.O: 6kg d’herbe et arme, ressort libre du tribunal
25/09: Un homme grièvement blessé par balles à Port-de-Bouc
25/09: 5 individus tentent d’incendier une voiture à Limoges (87)
25/09: Montréjeau: 180 bovins meurent dans un incendie criminel
25/09: 1,5 tonne de cuivre volé près de la gare de Bollène (84)
25/09: Carhaix (29) Il asperge sa femme d’essence pour la tuer
25/09: (59) Poussé par 2 ‘jeunes’ dans l’eau pour le voler, il meurt
25/09: Brax (47) L’église vandalisée: livres brûlés, saccage autel
25/09: 2 ‘jeunes’ agressent un homme de 68 ans pour le voler
25/09: Echauffourées entre 30 ‘jeunes’ et 20 policiers à Rennes
25/09: Châlons (51) Interpellés avec de la coke et des espèces
25/09: (38) Un gérant ligoté par des voleurs dans son magasin
25/09: Prades (66) Cambriolage à l’école, de l’informatique dérobé
25/09: Pornichet: Un couple de sexagénaires menacé et cambriolé
25/09: Menaces au couteau par un couple de SDF à Narbonne
25/09: Roubaix: blessé par balle, arrosé d’essence et tabassé

24/09: Carlos.P tire et tue son épouse Valérie à Lagny/Marne (77)
24/09: Thuir (66) Il crève les pneus des voleurs et donne l’alerte
24/09: 10 ‘jeunes hommes ‘ caillassent les CRS aux Mureaux (78)
24/09: Un Tunisien tente d’égorger sa femme à Saint-Fons (69)
24/09: Gap (05) Elle promène son chien et se fait voler son sac
24/09: Vol d’un tableau de Delacroix, un Serbe interpellé à Paris
24/09: Garges (95) Prison ferme pour avoir dérobé de l’essence
24/09: Avignon: Le vigile d’une clinique frappé/laissé pour mort
24/09: Lucien Abdelrhafor: menaces de mort, ‘cousin’ de Merah
24/09: Grenoble: ils font un accident à bord d’une voiture volée
24/09: Les supérettes Carrefour city cibles des braqueurs ? (59)
24/09: Dégradations dans l’église Notre-Dame au port à Nice (06)
24/09: La PJ de Valence (26) démantèle un trafic international
24/09: Kevin/Julien/Alassane: série de braquages dans le Doubs
24/09: Sorgues (Vaucluse) 500 mètres de rails volés dans la nuit
24/09: 58 caméras de surveillance volées à Belfort/Résidences
24/09: Il insulte et agresse 2 individus sans raison à Thonon (74)
24/09: Marseille: vaste coup de filet en cours dans le banditisme
24/09: Nicolas Bedos placé en garde à vue pour ivresse et injures
24/09: (35) 2 chauffeurs de car agressés à la sortie d’un lycée
24/09: (32) Lâché par son assurance après une série de vols
24/09: À 67 ans, une femme soupçonnée de vols/agressions (31)
24/09: Tourcoing: ils aident une vieille dame et lui volent son sac

23/09: Paris IIe/XVIe: plusieurs détrousseurs du métro interpellés
23/09: Braquage d’un tabac-presse à Frotonas (38) 1 interpellé
23/09: St-Pierre-d’Oléron: le tabac-presse de La Cotinière braqué
23/09: Avignon/Place Pie: du rodéo en voiture sur la place samedi
23/09: Paris: Le groupe AEF escroqué de 460.000€ par virement
23/09: Houtaud (25) Braquage violent dans un supermarché Lidl
23/09: Drame conjugal en Haute-Loire: 2 morts, 1 blessé grave
23/09: Une bijouterie cambriolée rue de Courlancy à Reims (51)
23/09: J.H Kouider aux assises pour vol ayant entraîné la mort
23/09: Saint-Jorioz (74) Une personne âgée battue par un SDF
23/09: Lionel.V tue son ex de 2 coups de fusil à Dormans: procès
23/09: Un homme tire sur une voiture aux Arcs-sur-Argens (83)
23/09: Perpignan (66) il volait les portables aux sorties des lycées
23/09: Un policier blessé au visage à Nice dans le quartier Moulins
23/09: Mormoiron (84) 2 ‘jeunes’ font du rodéo et veulent braquer
23/09: Cambriolages dans la banlieue de Rouen (76) 2 interpellés
23/09: Un cambrioleur multirécidiviste interpellé (40 fois condamné)
23/09: Coglès (35) Braquage dans un tabac, le patron blessé
23/09: (06) Adel.B, multirécidiviste ivre, tue un policier: procès
23/09: Un Africain roue de coups sa femme en public à Rennes
23/09: Deauville: deux interpellés après une tentative de braquage
23/09: 2 joueurs de rugby de Pau violement agressés à Lyon
23/09: Un jeune de 19 ans roué de coups par 5 individus à Rouen
23/09: (92) La fille mineure d’un magistrat insulte des policiers
23/09: Piétons écrasés à Béziers: le conducteur était ivre et drogué
23/09: Un CFA évacué après la découverte d’un bidon explosif 
23/09: Nord: une automobiliste charitable menacée au couteau
23/09: Des Roms se livrent à un trafic agressif de tickets à Lyon

22/09: Marseille: rixe entre racailles à scooters/arme sur la plage
22/09: Angoulême (16) Un boulanger surprend son cambrioleur
22/09: 1,3T de cocaïne saisie dans un avion d’Air France à Roissy
22/09: Meurtre à Bordeaux: l’auteur du coup de feu meurt aussi
22/09: St-Etienne/Bois (01) Un gérant met en fuite un braqueur
22/09: Différend à coups de sabre sur 6 jeunes à Bobigny (93)
22/09: Munguntsetseg.D/Jonathan.T au tribunal pour de Chalon
22/09: Pernes/Fontaines (84) Des clandestins fuient les gendarmes
22/09: Hergnies: il vole le sac du facteur et utilise les chèques
22/09: Un SDF tente d’incendier le tribunal de Beauvais (Oise)

21/09: Nice (06) Un commerçant roué de coups par dix individus
21/09: Prostitution Africaine à Mirepeisset (11) une interpellation
21/09: (64) Un chauffeur de taxi suspecté d’agressions sexuelles
21/09: Maisons-Alfort (94) à 83 ans, le mari jaloux tue sa femme
21/09: Des Gitans volaient des cadavres et trafiquaient du marbre
21/09: Grenoble (38) Agressé au DAB, il se réfugie dans une école
21/09: Un ‘jeune’ arrêté pour violences sur police à Lyon Ier 
21/09: Paris XVIe: une femme de 89 ans agressée pour sa bague
21/09: Gaillard (74) Un cambrioleur fonce sur 2 voitures de police
21/09: (74) Un trafic de cocaïne démantelé, recels et escroqueries
21/09: 7 voitures incendiées dans la nuit à Chambéry-le-Haut (73)
21/09: Charente: Pierre.E, 83 ans, tue sa femme avec une masse
21/09: Bordeaux: trois mois de prison pour un policier voleur
21/09: Une dizaine de marbres déplacée au cimetière de Viesly 
21/09: Marseille Ier: Un mariage dégénère, trois policiers blessés
21/09: Coups de feu à la kalachnikov cité La Castellane/Marseille 
21/09: Le cortège de mariage provoque un bouchon sur la N88 
21/09: Malause (82) Un Gitan abat son propre cousin de 6 balles 
21/09: Riverains de la prison de Reims: insultes, menaces, drogue 
21/09: Bernard.D, agressions sexuelles sur sa belle-fille à Rouen
21/09: 2 individus agressifs au commissariat de Cherbourg (50)
21/09: Braquage dans une pharmarcie à Volx (04) par un individu

Tous les liens sont disponibles vers les articles originaux sur l'excellent site : http://faitdiversfrance.wordpress.com/

ROMS : SERREE EN PLEIN CAMBRIOLAGE

" Les cambriolages d’habitations ont explosé ces dernières années en zone rurale. Rien que dans la Marne, 1503 vols par effraction en 2012, soit une hausse de 47 % (contre 6 % en ville). La délinquance itinérante originaire des pays de l’Est pèse lourd dans ce bilan, avec des raids essentiellement commis la journée, pendant l’absence des victimes. Un nouvel exemple en est donné avec ce flagrant délit réussi la semaine dernière à Champigny, commune proche de Reims.

Coursés par un voisin
Vers 11 heures, vendredi, un couple s’approche d’une maison située rue Elisabeth-Tevenas-du-Montcel. L’homme regarde par la fenêtre pour s’assurer qu’il n’y a personne. Il se dirige ensuite vers une porte-fenêtre qu’il parvient à ouvrir en la secouant.

Le couple fouille toutes les pièces, à la recherche d’argent et de bijoux en or. Le butin est conséquent : dess boucles d’oreille, un bracelet, des chaînes, des colliers ainsi qu’un billet de 50 €, une ceinture ou une bombe de gel paralysant (ça peut toujours servir…).

Grain de sable qui vient gripper la mécanique : un voisin remarque la présence des cambrioleurs. Il alerte la gendarmerie tout en poursuivant le couple qui détale à grandes enjambées. Si l’homme parvient à s’enfuir, les gendarmes retrouvent sa comparse cachée dans un bosquet, avec l’intégralité du butin sur elle.

Appartenant à la communauté des Roms, la demoiselle affirme s’appeler Gabriella Souvic, née en juillet 1991 à Marseille de « parents yougoslaves ». Aucune identité n’existe à ce nom, au motif que sa naissance n’aurait jamais été déclarée, explique la jeune femme. Après avoir longtemps vivoté en Seine-Saint-Denis, elle aurait rejoint un campement rom de Beauvais où elle aurait fait connaissance de son complice quelques jours plus tôt, un certain « David » qu’elle aurait accepté d’accompagner. Le couple aurait pris le train en gare de Beauvais, destination Reims, avant de rejoindre Champigny en stop. Scepticisme des gendarmes convaincus de l’utilisation d’une voiture.

Savoir-faire
Faute d’identité applicable, impossible d’avoir un casier judiciaire au nom de Gabriella Souvic. Elle joue de malchance car d’après ses dires, c’est la première fois qu’elle vole. Le procureur ne la croit pas lors de son procès en comparution immédiate. « La façon d’opérer dénote quand même une certaine expérience. » À la barre, n’a-t-elle pas précisé : « On a secoué la porte pour l’ouvrir. On n’a pas eu besoin de la casser. » Sous-entendu, ce n’est pas toujours le cas.

La jeune femme est condamnée à trois mois de prison ferme. Son complice court toujours. Ont-ils été surpris alors qu’ils ne faisaient que commencer leur journée de « travail » ? Aucun autre cambriolage n’a été signalé vendredi à Champigny ou dans les villages alentours. "

INCROYABLE : UN ELEVE DE 6 ANS TABASSE UNE ENSEIGNANTE

" «Parents en colère », « Non à la violence, l’école est une institution éducative, pas un lieu incertain pour nos enfants », proclamaient les banderoles déployées par une quinzaine de parents d’élèves, hier matin, à 8 h 30, devant l’école Fontaine-Écu.

Une manifestation destinée à dire halte-là aux problèmes causés depuis la rentrée par une poignée d’élèves problématiques. « Il y a peu, l’enseignante de CP a été absente une semaine après avoir été frappée à coups de poing et de pied par l’un de ses élèves », explique Michaël Baudiquey, délégué des parents d’élèves. « Et cet enfant n’est pas un cas isolé. Ils sont cinq ou six à faire le bazar, tous du CP, ce qui perturbe les élèves de leur classe mais aussi des autres dans la mesure où leur comportement pose aussi problème dans la cour. Bref, si l’année dernière s’est super bien passée, il n’en va pas de même depuis la rentrée. » Une rentrée passablement houleuse où les 56 élèves de l’école élémentaire avaient d’abord été répartis en deux classes avant que l’inspection n’accepte d’en ouvrir une troisième.

Invitée à réagir à la mobilisation des parents d’élèves, la directrice académique des services de l’Education nationale, Élisabeth Bisot, estimait hier que « les parents se sont peut-être alarmés rapidement. Ils doivent avoir conscience des efforts qu’a faits l’institution en ouvrant cette troisième classe, de sorte que chacune a moins de vingt élèves. Pour le reste, ils doivent nous faire confiance ainsi qu’à l’équipe éducative. Certes, il y a parfois des élèves très perturbés par la vie mais si ces situations sont préoccupantes, elles ne sont pas exceptionnelles et les parents d’élèves doivent nous laisser le temps de les gérer. »

« De plus en plus de difficultés avec les plus jeunes »
Au terme de leur entrevue avec l’inspectrice de circonscription, hier matin, les parents d’élèves assuraient qu’ils laissaient en effet « dix jours pour que les promesses soient mises en œuvre. » À savoir ? « Les horaires de récré vont être échelonnés de façon à ce que tous les enfants ne se retrouvent pas en même temps dans la cour, les écoliers les plus difficiles vont faire l’objet d’un suivi au cas par cas et une sensibilisation aux problèmes de violence sera effectuée dans les classes. »

Concernant cette violence de plus en plus précoce –qui n’est pas cantonnée à l’école en question– Christian Magnin-Feysot, directeur de Fontaine-Écu depuis treize ans, confirme la tendance. « Nous avons effectivement de plus en plus de difficultés avec les plus jeunes. Ça s’est décalé. Nous avons beaucoup d’enfants livrés à eux-mêmes, en manque de cadre… »

Quant à l’élève qui a agressé l’enseignante ? « Une solution va être très bientôt apportée et il devrait soit être déscolarisé soit faire l’objet d’un suivi psychologique dans une structure adaptée. En attendant, j’ai l’autorisation d’appeler ses parents pour qu’ils viennent le chercher quand il est en crise. » "

vendredi 27 septembre 2013

DEUX TUNISIENS EN SITUATION IRREGULIERE DEALENT DEVANT UN LYCEE

" Lundi, 16 heures, devant le lycée Emile-Loubet à Valence. À la vue du passage d’un équipage de la brigade anticriminalité, deux hommes se débarrassent précipitamment d’objets…

En procédant à leur contrôle, les policiers découvrent que les “objets” sont en réalité 13 barrettes de résine de cannabis.

Après les avoir interpellés et placés en garde à vue, les policiers constatent que les deux individus sont des ressortissants tunisiens en situation irrégulière. L’un est âgé de 26 ans, son complice a 29 ans et est sans domicile fixe.

Lors de la perquisition du domicile du plus jeune, les enquêteurs retrouvent encore une dizaine de barrettes de résine de cannabis. Ce dernier sera prochainement convoqué devant la justice et fait l’objet d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF) sous 30 jours.

Le plus âgé a, quant à lui, été conduit au Centre de rétention administrative (CRA) de Nîmes. "

ARRESTATION DE BULGARES PIEGEURS DE DAB

" Hier à la barre du tribunal correctionnel d’Avignon, ils ont fait profil bas. Ces deux Bulgares ont assuré n’être que les petites mains d’une organisation qui prospère un peu partout sur la planète.

Hier en tout cas, ils ont été condamnés à quatre ans de prison ferme pour avoir piégé plusieurs distributeurs de billets dans le Vaucluse. Et pas au moyen de procédés à la petite semaine, de type “collet marseillais”. Ici, on est un peu dans les hautes sphères de l’informatique et du piratage.

Des minis caméras dissimulées sur les distributeurs

Leur combine consistait à installer des “skimmers” sur les distributeurs de billets. Il s’agit de prendre la main sur les guichets automatiques de banque.

Le principal outil des malfaiteurs étant justement le “skimmer”, introduit dans les distributeurs ou positionnés à proximité. Celui-ci copie les données de la bande magnétique de la carte bancaire, et le plus souvent le code secret est également filmé par des minis caméras dissimulées sur les distributeurs.

Pour faire simple, des cartes vierges sont ensuite encodées au moyen d’un ordinateur et elles prennent alors l’apparence d’une carte presque normale. Dans l’affaire examinée hier par le tribunal correctionnel d’Avignon, des cartes contrefaites avaient même été utilisées aux États-Unis et en Bulgarie.

Les deux prévenus étaient tombés dans les mailles du filet du SRPJ d’Avignon, au terme d’une filature opérée les 25 et 26 août dernier.

Sur eux, la panoplie du parfait piégeur de distributeur de billets, cartes vierges, skimmer, ordinateurs….

Une peine de quatre de prison conforme aux réquisitions

Assistés par Me Sandy Testud, ils ont indiqué n’avoir été que les jouets d’escrocs, et n’avoir en tout est pour tout touché qu’une faible somme d’argent pour cet ensemble d’escroqueries.

Il n’en demeure pas moins que les parties civiles, le GIE des cartes bancaires et le Crédit Lyonnais ont estimé leur préjudice total, entre mai et août, à près de 20 000 euros.

La peine prononcée hier est conforme aux réquisitions du procureur, Bernard Marchal. "