mercredi 30 octobre 2013

PARIS : 60 INTERPELLATIONS PAR JOUR DANS LES TRANSPORTS EN COMMUN

" Les vols à la tire et les vols simples représentent plus de la moitié des faits de délinquance dans les transports en commun.

Près de 60 personnes sont interpellées chaque jour par la police dans les transports en commun en région parisienne. Les vols à la tire et les vols simples représentent "plus de la moitié des faits de délinquance dans les transports en commun", a écrit la préfecture de Paris dans sa lettre hebdomadaire PPrama.

Près de 80% de ces vols sont commis à Paris intra-muros, même si "l'ensemble du réseau est concerné par ce phénomène", a précisé la préfecture, assurant que les vols de smartphones constituent la majorité des vols commis avec violence.

Cette problématique des vols à la tire dans les transports a conduit la préfet de police de Paris à mettre en place au début de l'année un plan d'action spécifique. "Ce plan commence à porter ses fruits", a assuré une source policière.

Chaque jour, près de 6 millions de personnes utilisent les transports en commun en Ile-de-France. "

MONTBELIARD : DES TUNISIENS TABASSENT LEUR FILLE ET SOEUR POUR UN MMS

" Un père de famille turc et deux de ses fils ont été mis en examen à Montbéliard pour avoir battu au nom de «l’honneur de la famille» leur fille et soeur de 17 ans, surprise en train d’envoyer un MMS amoureux.

Le père de 55 ans et les fils de 19 et 21 ans seront jugés le 21 novembre pour «violences en réunion», a précisé Tiffany Gamain, substitut du procureur de Montbéliard. Le père devra en outre répondre de «menace de mort».

Les faits ont eu lieu dans la soirée du 21 octobre, au domicile familial de Valentigney, dans l’agglomération de Sochaux-Montbéliard (Doubs). Le père et les deux frères de la lycéenne se seraient mis en colère après avoir constaté que la jeune fille s’apprêtait à envoyer à son petit ami, par MMS, une photo d’elle en soutien-gorge.

Le lendemain, l’adolescente s’est présentée dans un hôpital, où elle a été vue par une assistante sociale qui l’a placée en foyer. Elle présentait de nombreuses traces de coups, notamment des hématomes au visage, et s’est vu délivrer 15 jours d’Interruption temporaire de travail (ITT).

«Le père et l’un des frères reconnaissent les violences, tout en les minimisant. Ils disent que c’était pour eux le seul moyen de préserver l’honneur de la famille», a expliqué Mme Gamain. L’autre frère, en revanche, nie toute violence.

Les trois hommes ont été interpellés quatre jours après les faits, et placés en garde à vue. Ils en sont ressortis sous contrôle judiciaire, avec interdiction d’entrer en contact avec la lycéenne. "

QUIMPER : JUGEMENT D'UN VIOLEUR RECIDIVISTE ALGERIEN

" Un Algérien âgé de 35 ans est jugé à huis clos, depuis ce matin, par la cour d’assises du Finistère. L’homme - déjà condamné à deux reprises pour des faits similaires survenus avant et après les faits visés - est soupçonné du viol d’une jeune femme âgée de 20 ans, en juin  2008, dans un squat, à Quimper. Il nie les faits. 

Le verdict sera rendu demain, dans la soirée. "

LYON : UN TUNISIEN POIGNARDE UNE FEMME POUR LA VOLER

" Une jeune femme a été blessée d’un coup de couteau à l’abdomen alors qu’elle voulait résister à un voleur qui tentait d’arracher le sac à main de son amie.

L’auteur présumé des coups a été interpellé

Ses blessures restent superficielles mais l’affaire aurait pu tourner au drame dans le feu de l’action. Les faits se sont produits dans la nuit de samedi à dimanche, vers 3 h 30 du matin, rue René-Leynaud dans le 1er arrondissement de Lyon. Trois jeunes femmes rentraient d’une soirée sur les pentes de la Croix Rousse, lorsqu’un individu les a menacées et a tenté de voler un sac. Une première victime a résisté et a pris des coups.

La seconde a voulu s’interposer et a été touchée par le couteau. L’auteur présumé a été rapidement interpellé par un équipage de police. Âgé de 23 ans, il se dit sans domicile fixe, venu de Tunisie.

Il devrait être présenté aujourd’hui au parquet, en vue d’un probable procès à l’audience des comparutions immédiates du tribunal correctionnel. "

ALES : YAZID VIGILE DE CORA ET VOLEUR

" L’ancien employé indélicat avait volé pour 5 332 € dans une grande surface alésienne.

C’est un véritable inventaire à la Prévert qu’énumère la présidente de l’audience Chantal Jacquot-Perrin : 24 bouteilles de rosé, 48 canettes de cola, une manette de jeu vidéo, 3 consoles de jeu avec 28 jeux vidéo dont certains en double, 2 appareils photo numériques, 6 tablettes, un ordinateur portable, une caméra vidéo et même du matériel de camping… au total 5 332 € de matériels volés au préjudice de l’hypermarché Cora à Alès par un vigile.

Yazid travaillait pourtant dans la sécurité depuis douze ans. Bien que licencié par Cora depuis l’affaire, il opère encore dans ce secteur d’activité.

Dispositif de surveillance

À son casier, une seule condamnation déjà ancienne pour consommation de stupéfiants. Le matin des faits, il assure "avoir été tenté. C’est la première fois que je vole dans l’établissement." La direction le suspecte depuis quelque temps de prendre du matériel dans les réserves, et décide de mettre un dispositif de surveillance en place pour le confondre.

Dès le premier matin de surveillance, les agents surprennent Yazid en train d’effectuer des allers-retours entre le magasin et son véhicule BMW avec de gros sacs. Les policiers du commissariat d’Alès l’interpellent sur le parking. Ils retrouvent l’ensemble du butin dans le véhicule.

"Un acte isolé"

Me Olivier Massal avocat de la défense, souligne dans sa plaidoirie "l’acte isolé. La perquisition à son domicile n’a rien donné. Ce n’est pas un voleur organisé, professionnel. Il ne fait partie d’aucun réseau de revente."

Et de demander l’exclusion de la peine de son casier judiciaire. "Cette inscription l’empêcherait de retrouver du travail." L’avocat demande donc au tribunal de ne pas prononcer "un verdict de mort sociale."

Yazid est finalement condamné à 5 mois de prison avec sursis, et à verser 600 € à Cora pour les frais de surveillance engagés. La demande d’exclusion de la condamnation de son casier judiciaire est rejetée. "

LYON : PLUSIEURS ROUMAINS ARRETES POUR VOLS ET CAMBRIOLAGES

" À quelques heures d’intervalle, huit ressortissants roumains, tous SDF, ont été interpellés mercredi soir dans l’agglomération lyonnaise. La plupart des arrestations sont intervenues à Saint-Fons, non loin du camp de Roms du boulevard Lucien-Sampaix. Ainsi, la brigade anticriminalité a-t-elle interpellé devant l’entrée de ce camp un homme de 30 ans qui conduisait sans permis.

Vers 20 heures, la police est intervenue à l’intérieur du camp, où le propriétaire d’une caravane volée dans l’après-midi à Villeurbanne avait repéré son bien. La caravane a été récupérée sans heurts. Vers 22 heures 45, non loin de là, sur le quai Louis-Aulagne, quatre hommes qui venaient de s’introduire sur le site de BASF pour y voler des câbles électriques et des matériaux ont été arrêtés. Agés de 27 à 43 ans, ces quatre SDF roumains ont été placés en garde à vue. Outre ces flagrants délits, trois Roumains recherchés par la justice ont été interpellés mercredi soir.

Le premier, âgé de 29 ans et interpellé quai Perrache à Lyon (2e) était recherché pour purger une peine de trois mois de prison pour vols et dégradation, prononcée par le tribunal de Lyon. Un autre, condamné à deux mois de prison pour cambriolages par le tribunal de Bonneville (74) a été arrêté quai Aulagne à Saint-Fons. Enfin, un homme de 37 ans a été interpellé place Jean-Macé à Lyon (2e ). Il était recherché par la justice roumaine pour purger une peine de trois ans de prison pour des faits commis en Roumanie.
Depuis le début de l’année, plus de 4 % des personnes interpellées par la police dans le Rhône, sont des Roumains, qui représentent moins de 0,3 % de la population. "

ABDELALI HASSAN : VIOLEUR ET AGRESSEUR DE FEMMES

" Entre septembre et décembre 2010, les agressions se sont multipliées, la nuit, dans le centre de Clermont-Ferrand. Avec, comme victimes, des jeunes femmes. Frappées comme si on voulait les détruire. 

Le procès de l'agresseur, Abdelali Hassan, s'est tenu toute la semaine à Riom. Le verdict est tombé ce vendredi en fin de journée. L'homme a été condamné à quinze ans de réclusion criminelle, conformément aux réquisitions de l'avocat général.

Sa peine est assortie d'une période de sûreté de dix ans et d'un suivi socio-judiciaire pendant cinq ans.

L'autre accusé du procès, témoin d'un viol, était poursuivi pour non assistance à personne en péril. Il a été condamné à un an de prison avec sursis. L'avocat général avait requis deux ans ferme. "

UN CABINET NOIR POUR SARKOZY ?

" L’Élysée dispose-t-elle d'un "cabinet noir" pour enquêter illégalement sur Nicolas Sarkozy et les affaires qui l'ont touché de près ? Selon Valeurs Actuelles, qui révèle l'information dans son numéro du 1er novembre, une cellule serait chargée de fouiller dans les archives de l'ancien président de la République. Une procédure totalement hors-la-loi. C'est Bernard Muenkel, l'ancien chef du service des télécommunications et de l'informatique de l'Élysée, qui détaille l'affaire.

Il raconte comment il a été convoqué dans le bureau d'Eric Bio-Farina, commandant militaire de l'Élysée, afin d'effectuer des recherches dans les archives de Nicolas Sarkozy pour retrouver trace, entre autres, de documents ayant trait à Bernard Tapie et de l'arbitrage dont il a bénéficié. Les noms de Jean-Louis Borloo, Christine Lagarde et des juges Bredin, Mazeaud et Estoup sont notamment cités. Or, comme le raconte Bernard Muenkel, seul l'ancien chef de l'Etat a accès à de tels documents, censés être remis au service des archives de l'Élysée.

Muenkel, qui ira remettre le disque dur aux archives afin que personne n'y ait accès, recevra, selon lui, à plusieurs reprises l'ordre de violer la loi mais signifiera son désaccord. Une situation qui l'amènera à perdre son emploi et à être rétrogradé pour devenir "adjoint de lui-même". Il explique : "Au début, j’avais proposé une transaction de trois mois plus mes congés pour partir et trouver un autre travail. Ils ont laissé traîner les choses et n’ont pas voulu me licencier parce que l’affaire était trop proche de la punition. Ils m’ont alors donné un petit bureau et une fausse mission : répertorier l’ensemble des prises réseau dans tous les bureaux de la présidence et faire des propositions de travaux…"

Son remplaçant se verra confier la même mission à propos d'autres affaires tandis qu'il finira par démissionner - il y a une semaine. L'Élysée n'a, pour le moment, pas réagi à la divulgation de cette information. C'est la deuxième fois que Valeurs Actuelles publie une enquête sur le sujet. C'est la diffusion du premier article, paru le 4 juillet dernier, qui a amené Bernard Muenkel à témoigner pour le journal.

Ce mercredi midi, la présidence française a démenti les informations de Valeurs actuelles qui affirme donc qu'une cellule a été créée à l'Elysée pour fouiller les archives de Nicolas Sarkozy. "La présidence de la République n'a fait qu'exécuter les réquisitions adressées par les juges d'instruction et par le Conseil constitutionnel. En aucun cas elle n'est allée au-delà des demandes des juges" dit le communiqué. "