dimanche 28 juillet 2013

ARMEE : RADICALISATION ISLAMISTE DE CERTAINS MILITAIRES

" Honnêtement, l’on a du mal à y croire. Et pourtant, c’est une réalité que n’a pas masqué le colonel  Pascal Rolez, adjoint au sous-directeur Contre-ingérence à la Direction de la protection et de la Sécurité de la Défense (DPSD), lors d’une table ronde organisée lors des 5e rencontres parlementaires de la sécurité nationale et dont un compte-rendu vient d’être publié par Défense&Stratégie.

Après avoir évoqué la surveillance des réseaux jihadistes sur Internet, le débat s’est porté sur le phénomène de radicalisation de certains individus. Mais ce dernier ne passe pas nécessairement par ce mode de communication.

Et “c’est d’ailleurs devenu l’un des axes de travail majeur de la Direction de la Protection et de la Sécurité de la Défense”, peut-on lire dans le compte-rendu. Et le colonel Rolez d’expliquer : “Notre focus aujourd’hui est devenu la lutte contre le terrorisme islamiste. Nous constatons une augmentation de la radicalisation parmi les militaires français, notamment après l’affaire Merah”. Pour rappel, le tueur au scooter de Toulouse avait assassiné, de sang froid, trois militaires, dont deux de confession musulmane.

Pour identifier ces militaires en voie de radicalisation, la DPSD prend en compte les changements vestimentaires, les arrêts maladie à répétition, les voyages ou encore les vols de matériels.

Reste à voir quelle est l’ampleur de ce phénomène. En 2009, le Sirpa Terre avait confirmé une information selon laquelle 5 engagés volontaires de l’armée de terre avaient refusé de partir en Afghanistan pour des “raisons confessionnelles.” Ce qui, rapporté aux effectifs de l’époque, était quasiment un non-évènement.

Le Sirpa Terre avait alors expliqué que ces cas traduisaient “une erreur de compréhension du sens de leur engagement qui consiste à porter les armes de la France pour défendre ses intérêts et ses valeurs en tous temps et en tous lieux.”

Quoi qu’il en soit, cette tendance ne manque pas d’inquiéter la DPSD. “Nous intervenons régulièrement en assistance de la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur, ndlr) lors d’opérations contre des cellules terroristes car trop souvent, hélas, dans ces cellules, ou autour d’elles, l’on trouve des militaires français”, a indiqué le colonel Rolez. "


Le vert est dans le fruit...

PRISONS : QUAND LA CGT FAIT APPEL A L'ARMEE

" En France, et même s’il existe des dispositions législatives (voir les articles  articles D1321 du Code de la Défense) prévues à cet effet, les militaires n’ont pas vocation à faire du maintien de l’ordre étant donné que c’est un travail de police et que la plupart des responsables politiques ne sont pas chaud devant cette idée. Et ni à se substituer aux gardiens de prison…

Pourtant, cela n’a pas empêché la CGT Pénitentiaire de demander, dans une lettre ouverte adressée au parlementaires isérois, l’intervention de l’armée pour soutenir les surveillants de la maison d’arrêt de Varces, lesquels doivent faire face à de “graves difficultés”.

“A ce jour la maison d’arrêt de Varces connaît de graves difficultés en matière de ressources humaines. (…) Cette situation n’est plus tenable, il manque 15 agents de tous grades et de tous corps dans un établissement qui accueille près de 350 détenus pour 233 places”, a expliqué le syndicat, qui estime que “la sécurité n’est plus assurée dans de telles conditions, ni celle des personnels, ni celle des personnes.”

Aussi, la CGT Pénitentiaire réclame aux parlementaires “une intervention rapide auprès du gouvernement pour l’alerter sur la situation actuelle et aboutir à des solutions concrètes avant la fin de l’année” ainsi qu’une “intervention de l’armée”, en particulier celle des militaires du 93e Régiment d’Artillerie de Montagne (RAM) de Varces” afin de “protéger nos concitoyens” étant donné que la situation “se dégrade”. "

HOLLANDE ET SES EMPLOIS VACANTS

" La mission des gouvernants socialistes est... de produire du socialisme. De réduire les pouvoirs des individus et de les octroyer à l’Etat, c’est à dire à une classe dominante. Après s’être attaqué au logement, le gouvernement français s’attaque, comme prévu, à l’emploi. Le but n’est pas social, humain ou économique, non le but est politique. Il s’agit de rester en place, de s’installer, de s’incruster et, pour ce faire, de tenir le plus longtemps possible en faisant semblant, en apparence, de tenir des promesses. 

La possibilité de loger décemment et sans pénurie les Français « breadearner », les Français qui gagnent leur pain, a été détruite par le découragement de l’offre de logements. Aucun propriétaire n’envisage sans appréhension de donner son logement en location, tant les risques de dégradation, non-paiement des loyers, contrôle des loyers, maintien forcé dans les lieux, normes tatillonnes, etc. sont importants. Résultat, on s’oriente vers la réquisition des locaux vacants, après avoir tenté de leurrer les propriétaires par des aides empoisonnées. Le schéma est le suivant: on décourage et on spolie la propriété destinée à la location, puis on fait semblant de faire machine arrière et on la subventionne, bien sûr, tout en la normant et en la contrôlant, et finalement, on franchit le pas, on réquisitionne, on nationalise. On vide le droit de propriété de tout contenu. On retrouve ce schéma, dont le patronat est complice, dans la mise en coupe des entreprises. On les saigne, on menace d’interdire les licenciements, on réduit comme peau de chagrin la liberté de gérer, puis on balance 20 milliards, cadeaux scandaleux selon Mélenchon, dont nous partageons l’avis, par le biais du CICE. Bien entendu, au passage, on s’octroie un droit de regard supplémentaire sur la gestion des entreprises, on se donne le droit d’enquêter et de contrôler, comme vient juste de le dire Moscovici, pour détecter les fraudeurs. 

Et des fraudeurs, il y en aura, car tout cadeau tombé du ciel produit ses profiteurs, ses délinquants, c’est incontournable et on le sait. Tout le monde le sait, les socialistes, le MEDEF, mais dans le régime pseudo capitaliste façon corporatiste social-national, finalement, tout le monde est complice, d’accord pour réduire la liberté des chefs d’entreprises. Tout cela a des relents que vous avez, bien entendu, décelé, vous sentez d’ici, n’est-ce pas, la nostalgie honteuse. Nous ne qualifierons pas plus précisément, la suggestion est plus efficace… Ce schéma, on vient encore de le voir s’ébaucher avec les déclarations de Hollande en campagne dans le nord de la France. Le constat, qui dénote la même pensée, nous devrions dire, la même fausseté de pensée, que dans le cas du logement et de l’investissement, s’applique cette fois à l’emploi. Le vocabulaire utilisé est le même, la tournure d’esprit semblable et, bien entendu, les remèdes proposés sont de la même veine. 

Hollande, Nanette Vitamine, vient de découvrir qu’il y avait 100.000 emplois vacants ; comme les logements, ils sont vides, non occupés. Est-ce un économiste qui l’a conseillé, ou bien est-ce un rhéteur Enarque faiseur de discours, on ne sait, mais à partir de cette analogie, on va pourvoir au remplissage des emplois vacants. Il suffisait d’y penser, Nanette. Les uns sont sans emploi, les autres ont des emplois vacants, qu’à cela ne tienne, on va boucher les trous. Remplir ce qui est vide. Et on sort la tarte à la crème de la formation. Ah la tarte à la crème de la formation, cette manne pourrie dont tout le monde sait, mais silence, on se goinfre, qu’elle est gaspillage et détournement institutionnalisés au profit des escrocs, des syndicats, des organismes bidons et des partis politiques en mal de reclassement de permanents. Ah, cette formation qui multiplie les inscriptions à des cours d’anglais dont même Maurice Chevallier sourirait. Tout le monde s’inscrit à des cours d’anglais, cela ne nécessite aucun effort, hélas, personne n’est simplement capable d’aligner deux mots sans faire sourire.

Le « miracle » de la formation est l’un des plus grands scandales de notre époque. On a fait croire aux jeunes que s’ils avaient des diplômes, ils auraient du travail ; maintenant, ils sont chômeurs diplômés inclassables parce qu’avec leur diplôme, ils refusent de déchoir ! Les diplômés, aux USA, prennent des emplois de fast-food, vendeurs de voitures, livreurs de pizzas, voilà la réalité. Et les imbéciles qui se font avoir par la publicité des organismes de formation paient, perdent leur temps, deviennent frustrés de promesses non tenues, avant de se résigner à abandonner leurs prétentions. Prétention, le mot est à prendre au sens plein. C’est un mythe que de croire qu’en se qualifiant, on échappe au chômage. C’est un mythe honteux, on devient chômeur qualifié. Et encore plus avec des formations au rabais, subventionnes, politisées, syndicalisées. La concurrence des pays neufs a depuis longtemps grimpé dans l’échelle de la valeur ajoutée, ce n’est pas la main d’œuvre non qualifiée qui est évincée du marché du travail, non, ce sont ceux qui sont juste qualifiés, ceux qui sont qualifiés, mais ne peuvent prétendre à l’excellence. Ce sont les gens moyennement qualifiés qui sont mis hors du circuit, voilà la vérité. Et ce ne sont pas les formations socialistes, à faible compétence et médiocre motivation, qui vont reconquérir le marché. Et l’excellence, créatrice d’emploi, à la fois pour soi et pour les autres, est bannie, tuée par les socialistes. 

Pourquoi rechercher l’excellence si on postule, à longueur de journée et d’ondes, à l’égalité ? L’excellence, c’est la recherche de ce qui vaut plus, de ce qui distingue ; l’excellence, c’est la discrimination; honnie des socialistes et de leurs alliés et complices. On ne peut ne vouloir voir qu’une seule tête, tout raboter et s’étonner du nivellement qui accompagne le chômage. L’excellence, ressort de la création, de l’innovation et donc de l’emploi dans un monde de compétition est dépouillé de tout sens par une culture, une fiscalité, qui bannissent l’effort et sa récompense. Si les postes offerts, à vérifier qu’ils existent vraiment, ne sont pas pourvus, c’est parce que, au prix où ils sont offerts, il n’y a pas de demandeur. 

Voilà la réalité incontournable. Et l’entreprise ne paie pas plus cher, parce que au-delà, cela n’est pas rentable d’employer. Et le demandeur ne prend pas l’emploi parce que, à ce niveau de salaire, il a tout intérêt à refuser et préférer vivre aux dépens de ses proches ou de la collectivité. Le marché du travail, comme celui du logement, est désajusté, bloqué. La solution est-elle de multiplier les emplois bidon, non productifs, garage ou parkings à chômeurs, par les subventions -et les contrôles qui en découlent- les aides, les niches -que l’on supprimera plus tard- non bien sûr. Celui qui subventionne prend le pouvoir, messieurs les chefs d’entreprise, sachez-le, être chef d’entreprise c’est, au moins, conserver un peu de liberté et de dignité. La solution est de débloquer, de rétablir l’ajustement du marché du travail, de fluidifier. Nous entendons parler d’aide à la mobilité, au déménagement, mais, hier, on a augmenté la taxation sur les reventes de logements -gel du marché- et demain, on parle d’augmenter les droits de mutation, dus en cas de cession. Gribouille est parmi nous, il loge dans les Palais! 

La France a perdu sa compétitivité internationale ; de tous temps, la France, faute de courage, a été dévaluationniste, c’est une tradition française due à l’absence de consensus social, due à la persistance d’une lutte des classes larvée. La dévaluation dans un monde de changes flottants est une arme, un outil qui permet de faire en douceur ce que l’on ne peut imposer. Visiblement, cet outil n’est pas dans la trousse de notre plombier national. Que fait-on, on refuse la dévaluation externe, celle du change, celle de cet euro maudit qui met au rencart et condamne à la misère et à l’affrontement. On préfère faire ami-ami avec Merkel et faire de la dévaluation interne, casser la demande, amputer les revenus, plutôt que déplaire au souverain. On n’a même pas l’estomac de mettre à l’épreuve le bluff allemand. Ce faisant, on se prive de la seconde arme, le second outil, le budgétaire. Faute d’oser affronter ses rivaux stratégiques, cela toujours été le comportement socialiste, on se retourne contre son peuple, comme la police qui, incapable de lutter contre les délinquants, harcèle les honnêtes gens. 

Quand on a renoncé à tout, quand on s’est trompé sur tout, il ne reste plus qu’une chose, celle que l’on fait, faire violence à son propre peuple. On abaisse le peuple, on le condamne à quémander, à vivre rampant ou à genoux. On se sert de son peuple comme marchepied, dans la dérisoire ascension vers le socialisme. "

L'ISLAM EST-IL COMPATIBLE AVEC LA REPUBLIQUE ?

" Les musulmans français pratiquant leur religion dans notre pays peuvent-ils être des citoyens comme les autres? Les assassinats commis au nom de l’islam par Mohamed Merah en mars 2012 ont remis la question au cœur du débat public.

Déjà pour ces seuls derniers mois, avant même que ne commence la campagne électorale, plusieurs «affaires» ont illustré les relations compliquées qu’entretiennent islam et république française: refus aux mères d’élèves portant le voile de participer aux sorties scolaires (mars 2011); interdiction des prières de rue par Claude Guéant (septembre 2011); adoption par le Sénat d’une loi controversée dont l’article 3 dispose que les assistantes maternelles accueillant des enfants à domicile ne doivent pas être voilées (janvier 2012). Enfin, en février 2012, c’est Marine Le Pen qui lance une nouvelle offensive en avançant que «l'ensemble de la viande qui est distribuée en Ile-de-France, à l'insu du consommateur, est exclusivement de la viande halal».

Ces «affaires» posent chacune à leur manière la question de la compatibilité de l’islam, ou de ses pratiques, avec la République française. L’islam menacerait-il la république?

1. Porter le voile, faire la prière dans la rue, réclamer des cantines halal, des jours fériés musulmans, des horaires de piscine séparés pour les femmes vont à l’encontre du socle républicain

FAUX. En France, les principes constitutionnels et la laïcité garantissent la liberté individuelle, la liberté de conscience, mais aussi la liberté de culte, aussi longtemps que ses manifestations ne troublent pas l’ordre public. Dans ces affaires, le clignotant s’allume si des musulmans exigent que des interdits ou des préceptes religieux musulmans s’appliquent à l’ensemble de la population, voire à la seule partie qui relève de la religion musulmane. Cela ressortit alors du communautarisme, c'est-à-dire de l'existence de communautés vivant selon des règles particulières, différentes de celles applicables à tous.

Rien n’interdit que l’on serve des menus sans porc dans les cantines et, à l’exception de l’école (parce qu’il s’agit d’enfants et d’adolescents), le port du foulard est autorisé dans l’espace public. 

Ces comportements ne sont pas traditionnels dans la société française, c’est pourquoi ils peuvent être irritants pour certains. Mais ils ne sont pas illégaux. «Les prières de rue» quant à elles, résultent d'abord de l'insuffisance d’une quinzaine de mosquées dans toute la France (sur un total de 2.000 environ) mais elles constituent une entrave à la circulation.

Ce qui peut poser problème, c’est que certains de ces comportements traduisent souvent une exacerbation de la volonté d'affirmer sa différence, une revendication identitaire parallèlement à la poussée démographique des «musulmans sociologiques» qui seraient 5 millions en France (1).

2. La construction des mosquées est illégale et les autorités qui y consentent cèdent devant la pression communautariste, voire les menaces

FAUX. La construction de mosquées n’a rien d’illégal aux termes de la loi de 1905. Ce qui est interdit, c’est d’accorder des subventions publiques pour la construction d’édifices cultuels.

Le problème, c’est que la loi de 1905 interdit les subventions postérieures à la loi, mais met gracieusement à la disposition des cultes les édifices antérieurs qui sont propriété publique. Ce qui crée une inégalité de fait en faveur des cultes catholique et protestant, dans une moindre mesure juif, implantés en France depuis plusieurs siècles.

Or pour des raisons d’équité, de dignité et parfois aussi de clientélisme, les institutions publiques ont voulu que les musulmans puissent se doter de lieux de culte. Et il existe des moyens d’aider sans transgresser la loi: baux emphytéotiques, subventions à des associations à but social ou culturel, etc.

En outre, les musulmans arrivent assez aisément à se passer d’argent public. De fait, le financement des lieux de culte est déjà dans une large part le fait des communautés musulmanes elles-mêmes, par des contributions directes, par le commerce de la viande halal (il y aurait plus de 5.000 boucheries halal en France), par le recours à des donateurs français ou étrangers.

3. Les pays étrangers  ont la main sur de nombreuses institutions musulmanes au sein de la République française

VRAI. L’islam de France est encore pour une grande part un islam en France, où les pays d’origine de communautés immigrées jouent un rôle prépondérant. Le gouvernement algérien finance le recteur de la Grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, ainsi que certains des imams qui y officient. Le roi du Maroc subventionne le rassemblement des Marocains de France, créé en 2006, et membre du Conseil français du culte musulman (CFCM). Ces deux pays contrôlent donc directement ou indirectement de nombreux imams et mosquées en France.

De Turquie, c’est le ministère des Affaires religieuses à Ankara qui sélectionne des imams, les paye et les envoie en France pour répandre une pratique religieuse «à la turque». Ceux-ci ne maîtrisent souvent pas le français et peuvent être en conflit ouvert avec les Franco-Turcs de la seconde génération vivant en France. C’est encore Ankara qui finance le représentant turc au sein du CCFM.

Les Frères musulmans égyptiens ont la main sur l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) dont l’orientation politique est donc décidée à l’extérieur de la France.

Les pays du Golfe, en particulier le Qatar tente une percée dans le contrôle de certains lieux de culte. Les soufis ont leurs confréries à l’étranger et pas en France. D’ailleurs, le gouvernement français a souvent la tentation d’utiliser ces relais pour contrôler les communautés immigrées.

Mais les musulmans de la deuxième ou de la troisième génération, ou les convertis,  ont moins de raisons d’entretenir de tels liens et peuvent être exaspérés par ces tutelles.

4. Les musulmans français constituent un vivier potentiel pour les islamistes qui prônent la charia et le djihad

VRAI ET FAUX. Les musulmans de France sont aussi divers que possible et la majorité d’entre eux sont bien intégrés dans la société française. L’islamologue Olivier Roy note qu’en prenant pour cible des militaires français musulmans, Mohamed Merah «a tué son double»:

«L'armée française compte désormais de 10% à 20% de jeunes musulmans de seconde génération dans ses rangs; ils se comptent donc en milliers, voire dizaines de milliers; le décalage est énorme avec le nombre de djihadistes, et pourtant c'est à travers l'évolution de ces derniers qu'on veut lire l'évolution de l'islam en France, et pas au travers de ceux qui trouvent leur chemin, parfois cahin-caha, vers l'intégration.»

Pacifique, l’islam peut être instrumentalisé dans un certain contexte et prêter à des lectures extrêmes.  Même si, comme Jean Daniel le rappelle dans Le Nouvel Observateur, toute religion comporte une face cachée, un aspect sombre, nocturne, comportant intolérance et violence, qui surgit à un moment ou à un autre dans l'histoire.

Signe inquiétant cependant: un sondage sur l’islam et la citoyenneté (août 2008) du CSA pour Le Monde des religions montre que les jeunes Français musulmans de moins de 30 ans sont plus nombreux que les plus âgés à penser que la charia peut être appliquée (60% contre 33%). Ce qui incite à en conclure, écrivent Bernard Godard et Sylvie Taussig dans Les musulmans en France, «soit d’une incompréhension du terme même de charia, soit d’une volonté d’en découdre avec la laïcité». Or si un groupe minoritaire veut imposer la charia en France, il est anti-républicain dans la mesure où il s'agit de règles qui ne sont pas l'expression de la volonté générale du peuple souverain, mais qui trouvent leur source dans des textes révélés, imposée de l'extérieur, et interprétés par les grands prêtres et non les juges républicains.

5. L’islam est hostile à l’égalité entre les femmes et les hommes, fondement de la République

VRAI. S’il existe bien une lecture féministe du Coran, c’est l’interprétation misogyne qui l’a emporté. En matière d’émancipation sexuelle, l’islam est plus sexiste que prude. Le Coran s’est inscrit culturellement dans des sociétés méditerranéennes profondément sexistes, qui ont fini par imposer un statut dominé des femmes comme résultant de la règle religieuse (interdiction du divorce mais répudiation, polygamie, etc.). Les femmes sont souvent élevées dans une culture de la soumission tandis que les garçons sont habitués à jouer les premiers rôles.

En France, de tels comportements perdurent au sein des familles issues de l’immigration, mais sont aussi sérieusement concurrencés par l’attraction de la société française. L’égalité à l’école (et même la sensible supériorité des filles en matière de réussite scolaire), le travail des femmes, et plus généralement l’ambiance individualiste porte à l’émancipation des femmes musulmanes autant que des autres. Paradoxalement, le port du foulard est parfois pour certaines un moyen d’émancipation (comme l’était pour les femmes du XIXe siècle le fait d’entrer dans les ordres).

6. Culturellement, l’islam est d’essence étrangère, et ne peut donc pas s’acclimater en République française

VRAI (pour l’instant). Il n’y a pas de tradition de séparation du politique et du religieux, comme le veut la laïcité française, dans la tradition de l’Oumma. Mais précisément, la situation des musulmans d’Europe et en particulier de France est tout à fait singulière et inédite: première implantation durable de communautés musulmanes minoritaires, dans des pays pluralistes. Cela explique sans doute le repli sur le noyau dur du religieux identitaire. Mais cela offre aussi une opportunité pour un réexamen doctrinal.

«Certains musulmans français ont bien tenté de couper le cordon ombilical avec l’arabité, de faire les sermons du vendredi en français. Mais la formation des imams de France en France est encore marginale», explique Abdelaziz Chaambi, membre fondateur du Collectif des musulmans de France. Egalement président de la Coordination contre le racisme et l’islamophobie, Abdelaziz Chaambi reconnaît que, «dès qu’on commence à critiquer les responsables ou représentants de la communauté, on est menacé de fitna. “Tu vas aller en enfer, tu va perdre tes bonnes actions” se voit-on répondre», explique-t-il. Ce qui est en jeu, selon lui, c’est d’arriver à fournir une interprétation de l’islam adapté au contexte français, aux réalités françaises sans mettre en cause le dogme et les croyances. «A Lyon, par exemple, nous nous sommes appuyés sur des fatwas qui ont permis d’adapter l’islam à la vie quotidienne française, afin par exemple de partager la table avec des gens qui boivent de l’alcool ou qui fument du cannabis en gardant nos distances.»   

Il faudrait que les musulmans en France acceptent de mener une «adaptation», dit Abdelaziz Chaambi. Le philosophe Abdennour Bidar va, lui, beaucoup plus loin et appelle à une «autocritique» radicale. Malheureusement, écrit-il, «la culture islamique est incapable d’autocritique. Elle considère de façon paranoïaque que toute remise en cause de ses dogmes est un sacrilège. Coran, prophète, ramadan, halal, etc.: même chez des individus éduqués, cultivés, par ailleurs prêts au dialogue sur tout le reste, la moindre tentative de remise en cause sur ces totems de l'islam se heurte à une fin de non-recevoir».

La tentative d’instituer un «islam de France», avec des imams de culture française, formés en France et qui puissent adapter la pratique de l’islam au contexte culturel français a plutôt échoué pour l’instant. Elle constitue pourtant la clé de l’intégration des musulmans pratiquants au sein de la République française.

Ariane Bonzon "

Ce qui peut se résumer par : " L'islam n'est pas et ne sera jamais compatible avec notre société " !

DES CAMBRIOLEURS DE 11, 13 ET 14 ANS

" Trois garçons de 11, 13 et 14 ans ont été arrêtés par la police alors qu'ils venaient de briser la vitre d'un pavillon de Romainville (Seine-Saint-Denis) pour le cambrioler, jeudi 25 juillet. Les forces de l'ordre ont été alertées par un voisin qui avait vu un groupe de jeunes briser la vitre de la maison avec un marteau brise glace, a expliqué la préfecture. Une fois sur place, les policiers ont interpellé trois jeunes garçons. Les deux plus âgés ont alors été placés en garde à vue et le troisième a été mis en retenue judiciaire.

Les trois garçons sont d'origine roumaine, selon une source judiciaire. La police ajoute qu'un autre marteau et des gants ont été retrouvés sur les suspects. L'enfant de 13 ans est déjà impliqué dans 25 affaires, dont sept vols avec effraction. Quant à celui de 11 ans, il est déjà cité dans douze autres affaires, dont une pour cambriolage.

Les deux plus âgés ont été déférés vendredi après-midi devant un juge pour enfants en vue de leur mise en examen pour tentative de vol par effraction en réunion. Le parquet demande leur libération assortie d'un contrôle judiciaire. Le garçon de 11 ans, lui, doit être convoqué ultérieurement devant un juge des enfants. "

BRIVE : LES MILITAIRES EN ONT MARRE

" Bonsoir,

Des militaires obligés de se défendre alors qu'un des leurs de retour de permission s'est fait agressé au cutter, que leurs résidences sont investies, certains ont été placés en garde à vue pour avoir défendu leur honneur et assuré la sécurité des camarades ! Une femme de militaire enceinte de 7 mois a été tabassée à tel point qu’elle perdra son enfant. C’est en France ?

" Je pense que ce boxon, devenu quotidien, ne va pas durer... C’est urgent !

Voici le témoignage édifiant d’un ami d’un militaire du 126ème régiment d’infanterie de Brive qui raconte comment des « chances pour la France » agressent des familles de militaire, tabassent une femme enceinte de 7 mois à tel point qu’elle perdra son enfant et poignardent dans le dos un jeune engagé. La police ne fait rien pour protéger les familles et met les militaires qui se défendent en garde à vue. Quant à la réaction de la hiérarchie militaire, ça se passe de commentaire…

Bonjour,
Je tiens à informer que des évènements graves se déroulent actuellement sur Brive, garnison du 126ème Ri!
L’histoire commence dans une résidence privée ou des familles avec enfants profitent de ce qui paie! Des gens de la cité voisine, viennent squatter,seulement ils commencent a mettre le souk donc une invitation à sortir leur est faite car leur dérive commence a devenir dangereuse, pour les enfants notamment! 
Un militaire étant avec sa compagne sur les lieux, leur demande de quitter les lieux, le ton monte car ces messieurs sont accompagnés et sont en bande!
ça dégénère, un autre militaire arrive et la situation dégénère, le second militaire accompagné de sa compagne enceinte tente d’arrêter ça car son compagnon se fait passer à tabac! Elle se fait à son tour prendre à partie alors qu’elle est enceinte et que cela se voit!!!
Bilan, elle finit à l’hôpital et perd son petit garçon à la suite des coups reçu!!! Il nous semble que cet acte porte un nom et fait partie d’une certaine catégorie!
Le lendemain, des militaires se réunissent et vont dans le quartier concernés! Ils y vont non armés comme certains pourraient le prétendre! Le ton monte parce que « eh les militaires vous faites quoi chez nous!!! » je ne cite que les débuts des propos qui sont soft car la suite, vous pourrez l’imaginer amplement ! Ca commence à courir, forcément ça galope bien en face donc aucun coup aura été donné de la part des militaires ! Seulement en face, les gens du quartier ont tiré sur les militaires à coups de feu ! 
A l’arrivée des forces de l’ordre et afin de ne pas trop envenimer les choses les militaires décident de quitter les lieux sans heurt avec les forces de l’ordre que nous respectons !!! 
Les jeunes eux, par la suite s’en prendront à eux et aux pompiers venus pour éteindre les différents feux !
Le lendemain, 3 militaires isolés en ville dont un gars des îles se sont fait prendre en embuscade par les gens du même quartier, un militaire prendra un coup de couteau et finira à l’hôpital ! Les gens de ce quartier n’en resteront pas là, ils iront aux abords de la résidence et donnent des coups de feu sur les appartements des militaires !
Le soir même,tard, après ces événements, le régiment est rassemblé par le chef de corps, annonce faite de la mort du bébé et des incidents, appel au calme fait par le chef de corps et les hautes autorités ! Seulement la décision d’interdire la sortie aux militaires, notamment à tous les tahitiens !
Renfort de CRS arrivé sur Brive, car peur que d’autres garnisons ne s’en mêlent, il faut dire et surtout avouer que Brive n’est pas la seule garnison à avoir des soucis avec les quartiers !
Seulement impunité des gens du quartiers des Chapélies qui viennent provoquer aux abords direct de la caserne et menacent entre autre tous militaires rentrant du dimanche, trajet gare/caserne qui passe par chez eux !
Aucune interpellation des gens concernés par la mort de ce bébé,par contre le papa et 2 autres militaires sont placés en garde à vue !!!
Dimanche soir un jeune engagé, rentrant de ses perms et n’étant pas au courant des événements a été attaqué par derrière et à subi des coups de cutter dans le dos ! 
A savoir que lors de la venue des militaires dans ce quartier pour voir les auteurs ! les militaires n’étaient pas constitués de casseurs, voleurs ou autres types d’individus malsains et sans valeurs !
Ce matin 2 autres étaient appelés pour soi-disant témoigner ce matin à 9 heures du matin, en fait ce n’était pas pour prendre des témoignages mais pour placer des militaires en garde à vue ! 
Là, je parle pour l’un d’eux, qui est mon ami, mon frère d’arme et je peux garantir les yeux fermés, qu’il n’y a pas plus « CLEAN » que lui car ce CCH est d’une valeur inestimable, toute personne le connaissant pourrait se porter garant de crédibilité !
A notre plus grande surprise (Mauvaise), les médias ne relatent que très peu les faits, laissant même entendre que les fauteurs de trouble seraient les militaires ! Les commentaires de certains compatriotes sont tout simplement insultants pour rester au premier degré !
Nous nous demandons ou est la justice ?
Pourquoi les policiers ne sont-ils pas avec nous alors qu’ils ont tous les éléments ?
Pourquoi les médias nous salissent-ils comme ça ??
Pourquoi ? et de qui viennent les ordres ?
Je crois que si nous nous posons les bonnes questions, les réponses font peur…………! "