mardi 11 mars 2014

LA VOIX DE LA RUSSIE : JOURNALISTES COLLABOS

FACEBOOK ASSIGNE EN JUSTICE PAR LES MUSULMANS

" La Ligue de Défense Judiciaire des Musulmans considère que ceux qui craignent l’islamisation de la France doivent être sanctionnés par la justice.

Elle pense que ceux qui refusent que la France devienne musulmane sont des islamophobes. A ce titre ils doivent être lourdement condamnés par la justice.

La Ligue de Défense Judiciaire des Musulmans (LDJM) a donc assigné Facebook France devant le juge des référés à Paris pour lui ordonner de retirer de son site, sous astreinte judiciaire, et vu l’urgence, la page « Contre l’islamisation de la France et de l’Europe » et d’autres pages et groupes sur le même thème. "


GEL DES RETRAITES COMPLÉMENTAIRES DANS LE PRIVE

" Les pensions de retraite complémentaires Arrco et Agirc, versées aux retraités du secteur privé, ne seront pas revalorisées le 1er avril, selon l'édition de mardi des Echos.

Cette mesure s'ajoute à celle prévoyant que les pensions de base ne seront pas augmentées, comme d’habitude, le 1er avril, mais le 1er octobre, souligne le quotidien.

Ce gel de six mois, décidé par le gouvernement dans le cadre de la réforme des retraites, permettra d’économiser 800 millions d’euros.

Les conseils d’administration de l'Arrco et de l'Agirc, qui se réunissent cette semaine, décideront d’une revalorisation nulle au 1er avril, pour la première fois depuis le milieu des années 1990.

Selon Les Echos, ce dispositif est la conséquence conjuguée de la faiblesse de l’inflation et d’un accord signé il y a un an par les organisations patronales et syndicales gestionnaires de l’Agirc-Arrco.

Le texte prévoit que les pensions seront revalorisées de 1 point de moins que l’inflation en 2014 et 2015. Or, la hausse des prix prévue cette année par le gouvernement est de 1,3 %. "

MENACES ISLAMISTES CONTRE HOLLANDE

" Un site internet islamiste a diffusé des avis appelant à des attentats contre des intérêts français et à assassiner François Hollande en représailles aux interventions françaises au Mali et en République centrafricaine, rapporte SITE, service qui surveille l'activisme fondamentalisme sur le Web.

La présidence française s'est dite "extrêmement vigilante" face à des menaces "qui ne sont pas nouvelles".
"Ce n’est pas la première fois qu’il y a des menaces. Il y a en a déjà eu au moment de l’intervention au Mali, et même avant. Donc on avait été amenés à prendre des mesures de précaution", a-t-on expliqué dans l'entourage de François Hollande.

"Ce n’est pas parce qu’elles sont exprimées qu’elles sont nouvelles et c’est parfois quand elles ne sont pas exprimées qu’elles sont les plus dangereuses", a-t-on ajouté. "Ce n’est pas parce qu’il y a une communication faite par des groupes que nous y attachons plus de prix. Même quand il n’y a pas de communication, nous sommes extrêmement vigilants".

Al Minbar Jihadi Media Network, site internet islamiste bien connu, a ainsi mis en ligne six bannières dans le cadre d'une campagne intitulée "France, nous ne demeurerons pas silencieux".

"A nos loups solitaires en France, nous disons: assassinez le président(...), terrifiez son gouvernement maudit, et faites exploser des bombes, effrayez-les, en signe de soutien à ceux qui sont vulnérables en République centrafricaine!", peut-on lire.

Al Minbar Jihadi Media Network publie des informations à destination de la mouvance Al Qaïda et des autres djihadistes, et dispose d'un magazine en ligne depuis juillet dernier.

L'opération Serval lancée par la France en janvier 2013 a permis de repousser les islamistes qui avaient pris le contrôle du nord du Mali. Des groupuscules de combattants affiliés au Mujao (Mouvement pour l'unité et le Jihad en Afrique de l'Ouest) et à Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) sont toujours actifs dans la région, où ils lancent périodiquement des attaques.

En plus de son intervention au Mali, la France a dépêché début décembre des troupes en Centrafrique, dans le cadre de l'opération Sangaris, pour tenter de rétablir la sécurité dans un pays plongé en plein chaos. Les troupes françaises, au nombre d'environ 2.000 hommes, sont déployées aux côtés des 6.000 soldats de la force africaine Misca. Depuis le début de l'intervention, des combats ont opposé les rebelles musulmans de la Séléka, qui avaient pris le pouvoir à Bangui l'an dernier, aux milices chrétienne "anti-balaka".

Moins d'un millier de musulmans résident encore à Bangui en raison des violences commises par les milices chrétiennes dans la capitale centrafricaine qui abritait autrefois plus de 100.000 adeptes de l'islam, a dit voici quelques jours Valerie Amos, secrétaire générale adjointe de l'Onu chargée des affaires humanitaires. "


Dire que ceux dont vous courtisez les votes risquent de vous faire sauter... quelle ironie !


LA RÉPUBLIQUE DES CENSEURS CONTRE INTERNET

" Le gouvernement actuel bénéficie des faveurs d’une grande partie de la presse, mais son contrôle de l’information n’est pas absolu. Il lui reste à mettre la main sur la « bête immonde » nommée Internet. Ce contre-pouvoir à l’idéologie dominante est, en effet, gênant pour un système en panique : il lui faut, par conséquent, tenter de le réguler, voire de le restreindre.

Les déclarations de guerre contre la Toile ne datent pas d’hier : on a tous en tête Sarkozy et sa loi HADOPI. Durant son mandat, des politiques de tous bords ont multiplié les déclarations en faveur d’un encadrement rigoureux d’Internet, qui n’est plus perçu comme un outil de libre communication mais comme un lieu de non-droit et de pensées dissidentes.

Récemment, Alain Finkielkraut s’est exprimé sur ce qu’il appelle « la malédiction Internet » en déclarant : « C’est quand même un monde sans foi ni loi. » Christophe Barbier, l’inénarrable écharpe rouge de L’Express, en vient même à déclarer sans sourciller : « Internet, ça se régule ! Les Chinois y arrivent bien ! » Dans la droite ligne de Jacques Myard, qui proposait de nationaliser Internet pour mieux le maîtriser… comme en Chine !

Concrètement, on apprend depuis peu qu’un projet de censure d’Internet nommé le PHEME est financé par l’Union européenne. Ce projet a pour but de faire la part entre les mensonges et la vérité. Il doit en outre repérer quatre types d’informations peu fiables : les spéculations, la controverse, la fausse information et la désinformation.

Manuel Valls a profité de l’affaire Dieudonné pour attaquer les libertés fondamentales, notamment celle d’Internet. En effet, dans le rapport Lescure demandé par le gouvernement, il est soumis l’idée de mettre YouTube et Dailymotion sous tutelle du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). Rien que cela !

Et puis, n’oublions pas les demandes de retrait de tweets. 87 % d’entre elles — dans le monde ! — proviennent de l’État français. La France a en effet obtenu le retrait de 145 tweets en 2013 : un record mondial.

La dictature de la pensée n’en est qu’à ses débuts. Et c’est avec un certain amusement que l’on constate que c’est sous un régime socialiste que les libertés sont les plus menacées ! "

LA POSTE FAIT SA CAMPAGNE MUNICIPALE

" On savait les postiers délicats. Entre chatons câlins à la pelote de laine et jolis paysages alpestres, leurs calendriers gentiment proposés chaque année nous rappellent que le facteur est un interlocuteur quotidien dont nous aurions du mal à nous passer. Dans le style des histoires illustrées de Pierre Probst, où le facteur (uniforme et casquette) déambule à bicyclette de foyer en foyer et distribue lettres, mandats et colis : quel beau métier !

Certes, la tenue de nos facteurs contemporains n’a plus grand-chose à voir avec celle d’autrefois. Et leur sourire est de plus en plus rare ; il faut les comprendre : de moins en moins de courrier – merci l’informatique ! —, des colis distribués par des concurrents privés plus rapides et moins chers – merci Bruxelles ! —, des recommandés qu’on va systématiquement chercher au guichet – merci la sonnette toujours en panne ! Bref, nos facteurs ont le moral en berne, et n’étaient la petite grève trimestrielle et la grosse grève annuelle, on en viendrait presque à les oublier…

Pour se changer les idées, ils inventent des trucs auxquels personne n’avait pensé avant eux. Dans le VIIe arrondissement de Paris, nos truculents syndicalistes et cégétistes chevronnés s’insurgent contre la distribution de tracts du Front national dans le cadre des élections municipales. Quand ils ne refusent pas la distribution, ils retirent le tract du lot de publicité inséré dans les boîtes au format réglementaire. Ces gens sont décidément délicats !

Nos amis postiers invoquent des arguments irréfutables : jugez-en ! Pour SUD, « ordonner aux facteurs de distribuer ces tracts place La Poste dans l’illégalité quant au devoir de réserve et de neutralité du service public ». Pour son camarade de la CGT, « que La Poste distribue ainsi de la propagande politique pose un réel souci. Notre règlement intérieur stipule que nous n’avons pas le droit de faire de la propagande. » Comme disait la mère Denis, c’est ben vrai, ça ! Nos syndicats sont tellement légalistes qu’ils en oublieraient presque, si on les laissait faire, de bloquer le pays à chaque « mouvement social », de refuser aux entreprises un courrier souvent vital pour elles, de bloquer des millions de chèques en souffrance entre deux machines à tri sabotées ; ils en oublieraient presque de défiler dans les rues pour protester contre la politique du gouvernement, de s’opposer aux réformes de toute nature, de déléguer des militants à la Fête de l’Huma, au NPA du facteur Besancenot, au moribond PS et au défunt PCF.

En revanche, ces zélés défenseurs de la démocratie municipale ne voient aucun inconvénient à distribuer la propagande des partis « républicains » : ceux, par exemple, qui sont favorables à une libéralisation totale du marché, à la suppression des avantages exorbitants des agents des PTT et assimilés, ou qui souhaitent privatiser purement et simplement La Poste. Toutes opinions parfaitement respectables que tout un chacun pourrait exprimer calmement dans une manif du 1er mai…

Autrefois, les facteurs craignaient les morsures de chien. De nos jours, ils craignent le regard des autochtones de la rive gauche. Quand on vous dit que le métier se perd ! "