jeudi 19 septembre 2013

JEAN ROUCAS : VICTIME DE DISCRIMINATION PROFESSIONNELLE

" L'humoriste est lâché par ses producteurs et co-auteurs après avoir participé à l'université d'été du FN à Marseille. Résultat : sa pièce est déprogrammée le 25 octobre à Gardanne dans les Bouches-du-Rhône. Jean Roucas s'estime victime de "discrimination" professionnelle et veut fonder une association pour la liberté d'expression. 

L'humoriste Jean Roucas, dont la présence à l'Université d'été du FN avait été très remarquée, s'estime victime de "discrimination" professionnelle avec la suppression d'une représentation théâtrale programmée en octobre à Gardanne (Bouches-du-Rhône) dont il veut assigner la mairie en justice. Plus largement, il veut créer avec l'avocat et député du FN Gilbert Collard, une association pour défendre la liberté d'expression.

Une suppression arbitraire selon l'humoriste

La mairie de cette ville méridionale a pour sa part expliqué que la représentation n'était plus possible vu que ses producteurs et ses autres acteurs s'étaient désolidariés de l'humoriste, un choix qu'elle "approuve". "J'étais programmé à Gardanne le 25 octobre pour jouer ma pièce Le secret de l'abbé Taillère à la Maison du peuple", a expliqué l'imitateur. "Parce que je n'ai fait qu'exprimer démocratiquement ma sympathie pour le FN à Marseille, les comédiens de ma troupe ainsi que la mairie de Gardanne se sont entendus pour supprimer arbitrairement la représentation", a accusé Jean Roucas.

Il veut fonder l'association des Hommes Libres

"Pour défendre mon droit élémentaire à la liberté d'expression, j'ai l'intention d'assigner en justice la mairie de Gardanne et les comédiens de ma troupe pour discrimination", a-t-il poursuivi. "Pour aider tous ceux que l'on essaie de bâillonner aujourd'hui, Me Collard et moi allons fonder l'association des Hommes Libres", selon lui. La ville de Gardanne, dirigée par le communiste Roger Meï, a expliqué pour sa part dans un communiqué que "les producteurs et co-acteurs de la pièce se sont désolidarisés de l'humoriste Jean Roucas du fait de son engagement en faveur du Front National. De fait, le spectacle ne peut être maintenu à l'affiche et un nouveau spectacle le remplacera".

Producteurs et co-auteurs se désolidarisent : le maire approuve

"La municipalité approuve ce choix qui correspond à sa philosophie, notamment en matière de culture et de solidarité", ajoute la mairie, en rappelant des initiatives comme Arts et festins du monde qui vise à faire se rencontrer et donc mieux se connaître des gens de cultures différentes" ou "Musiques à Gardanne qui a proposé en juin dernier un spectacle intégrant des chansons du pourtour méditerranéen". "

SEVRAN : DES ISLAMISTES VOULAIENT VOLER L'ARGENT DE DEALERS

" L'explosion a une explication. Les enquêteurs ont découvert l'origine d'une explosion survenue fin juin dans un immeuble HLM de Sevran, en Seine-Saint-Denis, rapporte Le Parisien. C'est pour ouvrir la porte d'un appartement situé au deuxième étage de ce bâtiment que des malfaiteurs ont utilisé quelques grammes d'explosifs, le 29 juin dernier. Après s'être introduits dans l'appartement, trois hommes, qui pourraient faire partie de la mouvance islamiste, ont pris la fuite à bord d'un véhicule volé, retrouvé incendié à quelques kilomètres de là.

Les enquêteurs pensent qu'ils pensaient trouver dans cet appartement une "forte somme d'argent", issue du trafic de drogue. Une information judiciaire devrait être ouverte par le parquet de Bobigny. "

NON CUMUL DES MANDATS : ET UN MENSONGE DE PLUS...

" Les sénateurs ont refusé de se voir appliquer le projet de non-cumul des mandats en adoptant, dans la nuit de mercredi à jeudi, des amendements leur laissant la possibilité de garder un mandat local, contrairement à l'avis du ministre de l'Intérieur Manuel Valls qui s'était montré intraitable pour défendre cette promesse de campagne de François Hollande. "

Et pourquoi ne pas demander l'avis au peuple par un référendum ?

CONTRATS GENERATION : ON EST LOIN DU COMPTE

" Le ministère du Travail reconnaît un "problème de notoriété". A la mi-septembre, seuls 10 624 contrats de génération ont été signés dans des entreprises. Opérationnel depuis six mois, le dispositif prévoit une aide financière (4 000 euros par an pendant trois ans) pour les entreprises de moins de 300 salariés qui embauchent un jeune de moins de 26 ans en CDI, à condition de maintenir en emploi un salarié de plus de 57 ans.

L'objectif est fixé à 100 000 signatures en année pleine. Le gouvernement espère ainsi 500 000 embauches de jeunes en CDI en cinq ans et autant de seniors maintenus dans l'emploi grâce à ce nouvel outil, ardemment défendu par François Hollande pendant sa campagne. "Le ministre [Michel Sapin] l'a dit, ça va trop lentement", admet-on au ministère du Travail.

Les entreprises de 300 salariés et plus n'ont, elles, pas accès à cette aide. Elles seront a contrario soumises à une pénalité financière (allant jusqu'à 10% des allègements généraux de cotisations sur les bas salaires ou jusqu'à 1% de la masse salariale) si elles ne mettent pas en place de nouvelles mesures pour l'emploi des seniors et l'intégration des jeunes, sous la forme d'accords collectifs ou, à défaut, d'un plan unilatéral de la direction. Le 12 septembre, le ministère a accordé à ces grandes entreprises "quelques semaines" supplémentaires au-delà de la date butoir du 30 septembre, pour leur laisser le temps, dit-il, de terminer les négociations engagées. "


Pour embaucher, il faudrait qu'il y ait du travail !