vendredi 31 janvier 2014

MANIF POUR TOUS DANS 72 HEURES

" Manif pour tous dans moins de 72 heures et le parcours parisien n’est toujours pas fixé. L’organisation s’est vu refuser par cinq fois ses propositions par une préfecture de police qui n’en démord pas : la manifestation devra se terminer aux Invalides, un point c’est tout. Pour les spécialistes, l’explication est simple : c’est un piège, comme l’ont vu les manifestants de Jour de colère dimanche dernier, faits comme des rats, toutes les issues ayant été bloquées moins de dix minutes après la dissolution officielle.

On lit dans la presse que l’objectif serait de « réaliser un maximum d’interpellations ». En effet, nous explique-t-on sérieusement, « mis en difficulté sur ses résultats dans la lutte contre la délinquance, Manuel Valls a à cœur de démontrer qu’il sait maintenir l’ordre lors des mouvements de rue ». Autrement dit, pour se faire pardonner ces 13.000 vols, 2.000 agressions, 200 viols quotidiens contre lesquels il est impuissant, ces banlieues où les flics ne peuvent plus aller, il va aller faire un peu de bilan chez les braves gens. Comme ces contrôleurs de train de banlieue qui verbalisent avec des airs graves la petite dame dont la carte de réduction famille nombreuse est périmée depuis un mois, en évitant les échalas à capuche qui prennent le tourniquet d’entrée pour un cheval d’arçon. Il est des métiers où l’on doit mettre au point des stratégies pour survivre.

Mais il va falloir quand même ramer pour remplir le tableau de chasse : car si l’on part du postulat que Jour de colère a drainé les radicaux des opposants au mariage gay, la France des salauds, selon le journaliste Frédéric Haziza, « une nébuleuse de la haine […], des antisémites, des intégristes, des négationnistes, des fanatiques, des anti-IVG, des racistes, des homophobes, l’ultra-droite, des adeptes de la quenelle, des esprits buissonisés », comme l’a délicatement dit à l’Assemblée nationale le député Matthias Fekl, la moisson, après 260 interpellations, est assez maigre : un Aymeric, un Barthélémy, un Loïc et un Louis-Marie (étudiant en 2e année de médecine à 18 ans, on sent la racaille, hein ?) condamnés à deux mois de sursis pour avoir, « sans les atteindre », projeté une barrière de chantier en direction d’un cordon de gendarmes mobiles ; un Hugues condamné à la même sanction pour avoir lancé des pétards vers les forces de l’ordre. Une Sybille de terminale ES soupçonnée d’avoir jeté une cannette vers les gendarmes dont la procédure a été finalement annulée. Même en étant très, très craintif, on a quand même du mal à se faire peur avec ça.

Si, donc, dimanche, défile cette fois la frange modérée, qui donc va-t-on trouver à faire passer devant le juge ? Un élève de CE2, pour avoir jeté son papier de Malabar vers un CRS ?

Mais ce qui compte, bien sûr, n’est pas le résultat, c’est l’effet d’annonce. L’effet d’annonce à chaud. La masse d’interpellations en vrac dont on pourra livrer le chiffre à l’AFP assorti d’assertions invérifiables, et que — l’AFP étant parole d’évangile — toute la presse reprendra. Mais où se cache donc ce policier grièvement blessé dont lefigaro.fr parlait dimanche soir, avant de préciser deux jours plus tard qu’aucun des dix-neuf policiers blessés n’avait été hospitalisé ? C’est grave, ça ! Ils l’ont donc laissé crever sur le trottoir, ce pauvre garçon ? Ou bien il n’a jamais existé ? Et d’ailleurs, ces policiers blessés mais non hospitalisés, de quoi souffrent-ils, au juste ?

Alors les organisateurs de La Manif pour tous tentent de prévenir. Des avocats clairement identifiables, des huissiers pour constater. Cela suffira-t-il ? Pas certain. Car la seule parade que Valls ait trouvée pour dissimuler le nombre des manifestants est de mettre en avant celui des interpellés. "

jeudi 30 janvier 2014

JOUR DE LA COLERE

" À force de décevoir les uns, d’indigner les autres, François Hollande a réussi l’exploit de coaguler les mécontentements dans un désir de chasser l’intrus. C’était le sentiment qui animait, dimanche dernier, le long défilé hérissé de drapeaux et de banderoles, martelant des slogans vengeurs et soulevé parfois par de vibrantes Marseillaise. Ce qui parcourait la foule avant tout et lui donnait son unité était un besoin de France, d’une France respectée dans le monde parce qu’elle aura réussi à redonner à ses forces vives le goût du travail et la fierté de leurs valeurs.

Une manipulation de l’information a visé à mettre l’accent sur les incidents qui ont marqué la fin de la manifestation. Il est clair que le ministère de l’Intérieur, récidiviste en la matière, n’a rien négligé pour permettre aux médias de donner une image extrémiste et violente d’une manifestation qui s’était déroulée dans le calme et la ferveur. La fin du cortège avait été imposée sur la place Vauban – une demi-lune –, barrée par les Invalides, et dont toutes les issues étaient bloquées par des forces de police en surnombre. Il s’agissait d’installer une nasse, d’y augmenter la pression et sans doute d’y commettre des provocations et des incidents afin de pouvoir brandir la « preuve » des 250 interpellations répétées en boucle pour ternir l’image de l’événement.

Vers 17 h 30, j’ai tenté de quitter le périmètre pour regagner ma province. Un cordon de gendarmes mobiles fermait le boulevard des Invalides sauf sur le trottoir opposé à l’édifice. Un officier m’a empêché de sortir par cette issue. J’ai découvert avec stupeur que le barrage refoulait les piétons vers l’intérieur. Deux observations : on ne comprend pas la logique qui consiste à interdire à un piéton isolé de quitter une manifestation sauf à vouloir augmenter la température du chaudron. La seule solution résidait dans la station de métro Saint-François-Xavier où la foule, filtrée par la police, passait par vagues. Dans les escaliers, aux portillons, c’était la bousculade dans l’affolement des agents de la RATP dépassés par la situation.

Là encore, paradoxalement, les forces de l’ordre créaient donc du désordre et de l’insécurité. Mais la seconde remarque ne porte plus sur la cohérence, mais sur le droit. Entraver sans discernement la libre circulation d’un piéton sans arme, qui présente une pièce d’identité avant même qu’on lui demande, et qui cherche à quitter l’espace où se situe le risque de trouble à l’ordre public, est à l’évidence une atteinte à la liberté constitutionnelle d’aller et de venir. Les provocations policières et les échauffourées qui ont suivi n’ont fait que souligner l’usage peu républicain que le ministre de l’Intérieur fait de ses pouvoirs. Le slogan de « dictature socialiste » avait pris tout son sens.

Lorsqu’on compare le déploiement considérable des forces de l’ordre et leur étrange utilisation aux résultats du ministre dans la lutte contre la délinquance, on se dit que les sondages qui lui sont encore favorables n’ont aucun fondement. C’est le même ministre qui porte atteinte à des libertés fondamentales et qui affiche après 18 mois de règne une augmentation de la délinquance, notamment des cambriolages (+ 4,7 % en zone police et 6,4 % en zone gendarmerie), des vols à la tire (+ 12 % partout) souvent accompagnés de violences. Les Français seront ravis d’apprendre que les cambriolages et les homicides se font davantage à la campagne… « Les résultats sont là », a osé le ministre. Le vrai problème, pour les Français, c’est que lui soit encore là. "

THEORIE DU GENRE : UN PAS DE PLUS VERS LA DICTATURE

" « Théorie du genre : des élèves absents du fait d’une étrange rumeur », titrait mardi Le Figaro. Le phénomène toucherait les quatre coins de la France. Le 24 janvier, 86 élèves turcs, gitans et maghrébins sur 240 étaient ainsi absents de certaine école strasbourgeoise de zone prioritaire. La rumeur viendrait de Farida Belghoul, personnage haut en couleur et initiatrice en son temps de la Marche des beurs, qui a fait de la théorie du genre à l’école son cheval de bataille. Depuis le début de l’année, elle appelle les parents à montrer leur désaccord par un boycott de l’école une fois par mois.

Au gouvernement, dans les rectorats, chez les syndicats de professeurs, on ouvre de grands yeux indignés : Quooooiiii ? Mais quelle « étrange rumeur » ! Najat Belkacem affirme sans ciller que la théorie du genre n’existe pas, Vincent Peillon soutient, lui, qu’il la refuse (penser, à l’avenir, à accorder ses violons : elle n’existe pas ou on la refuse ?), et Anne-Marie Haller, secrétaire départementale de l’UNSA dans le Bas-Rhin, remarque quant à elle que « cette campagne a touché un public crédule et peu éduqué ». Ben merci pour lui, ça lui ira droit au cœur. Il faut le savoir, les Turcs, les Gitans, les Maghrébins deviennent « un public crédule et peu éduqué » dès lors qu’ils ne sont plus LA chose des socialistes et qu’ils ne gobent plus leur bonne parole.

Puis on sort la grosse artillerie : Vincent Peillon a demandé aux responsables d’établissement de convoquer les parents boycotteurs, parce que l’absentéisme à l’école, on veut bien le tolérer s’il est le fruit de la négligence, de l’indifférence ou du laxisme des parents, mais certainement pas de leur vigilance en matière d’éducation. On répand sur toutes les ondes que Farida Belghoul est une « proche » d’Alain Soral, désherbant très efficace qui évite en général toute repousse. Enfin, on explique à l’Assemblée, comme l’a fait Vincent Peillon, que cette rumeur vient de « ceux qui veulent semer la division et la haine dans les écoles », quand on ne fait que « promouvoir les valeurs de la République et l’égalité entre les hommes et les femmes », par ce dispositif « ABCD de l’égalité » mis en place dans plusieurs écoles depuis la rentrée. Le saint homme. Qui oublie, hélas, un détail : Internet. Cet outil, qui archive, conserve et permet de retrouver très vite tout document et rend le mensonge moins commode. C’est agaçant, je le conçois.

Cette « étrange rumeur » n’est pas tombée de la planète Mars, ni sortie du cerveau diabolique d’un clone d’Alain Soral. En août 2011, Najat Belkacem répondait à 20 Minutes qui lui demandait en quoi la « théorie du genre » pouvait aider à changer la société…

La théorie du genre, qui explique “l’identité sexuelle” des individus autant par le contexte socio-culturel que par la biologie, a pour vertu d’aborder la question des inadmissibles inégalités persistantes entre les hommes et les femmes ou encore de l’homosexualité, et de faire œuvre de pédagogie sur ces sujets.

Aujourd’hui, elle veut donc sans doute dire que la théorie du genre n’existe « plus » ? Plus en l’état, disons, depuis que l’on a pensé, eu égard aux remous provoqués par le mariage gay, qu’il valait mieux y aller mollo ? Step by step. D’abord, l’ABCD de l’égalité, puis après, on verra ?

Et quand, dans le rapport du Syndicat de profs SNUipp, commandé par Vincent Peillon et remis en mai dernier, intitulé Éduquer contre l’homophobie dès l’école primaire, on trouve, dans la bibliographie pour enfants, Mademoiselle Zazie a-t-elle un zizi ?, Mehdi met du rouge à lèvres ou encore, dans le chapitre « Chausser les lunettes du genre », Papa porte une robe…, on peut se demander, sans être exagérément paranoïaque, si l’étude du port de la robe par les petits garçons au XIXe prévue par l’« ABCD de l’égalité » est tout à fait innocente, et si l’enjeu de tout cela se borne au louable partage des tâches ménagères ou à la légitime accession des femmes au monde du travail… "

COMBIEN A COÛTE LA VISITE DE HOLLANDE A GAYET ?

" Le 3 août 2013, François Hollande a rendu visite à Julie Gayet et à ses parents en hélicoptère. A Tulle ce jour-là, il a tenu à faire une halte dans leur château gersois. Aujourd'hui, certains membres de la classe politique demandent des comptes sur cette histoire. Un député UMP veut savoir qui a payé l'hélicoptère.

Le 10 janvier votre magazine Closer vous révélait que François Hollande entretenait une liaison avec l'actrice de 41 ans Julie Gayet. Valérie Trierweiler, la compagne du président de la République à l'époque, a appris la nouvelle de la bouche de François Hollande, la veille. Bien qu'elle n'ait pas été au courant avant, de l'aventure de son compagnon, la rumeur courait depuis de nombreux mois dans Paris.

D'ailleurs, François Hollande n'a pas toujours été discret pour rendre visite à l'actrice. En effet, le Journal du Dimanche a révélé que le président a rendu visite aux parents de Julie Gayet, le 3 août 2013, dans leur château gersois, le Château Cadreil. Et c'est à bord d'un hélicoptère que le président s'est rendu dans la résidence secondaire de l'actrice. Une halte qui a un coût et qui soulève certaines questions au sein de la classe politique.

Un député UMP a d'ailleurs déposé une question publiée au Journal officiel, hier, à ce sujet. Il aimerait que toute la lumière soit faite sur cette histoire. Selon Le Parisien, ce député a interpellé le ministre de la Défense, "sur les différents moyens aériens de la flotte présidentielle" utilisés ce jour-là. Le but est de savoir si ce petit tour d'hélico a été imputé aux contribuables ou si Monsieur Hollande a payé avec ses propres deniers. Attendons de voir, ce que répond l’Élysée sur ce point. "


mercredi 29 janvier 2014

CA FAIT FRÉMIR !

" C'est une affaire qui avait grandement choqué l'opinion publique... Le 19 janvier dernier, au petit matin, trois individus pénètrent avec violence au domicile d'une femme de 77 ans, boulevard Baille, dans le 6e arrondissement de Marseille. Les malfaiteurs surprennent la septuagénaire dans son sommeil et la neutralisent en la ligotant avec des câbles électriques. Sous la menace d'un couteau, ils lui extorquent le code confidentiel de sa carte bleue, dérobent un téléviseur, un ordinateur portable, une bague et une montre. Pendant que ses complices saccagent l'appartement de la vieille dame, l'un des agresseurs viole la victime alors qu'il était chargé de la surveiller. Enfin, les trois individus quittent les lieux, après avoir dégusté une bouteille de champagne... 

Après l'identification ADN du principal suspect, un mineur de 16 ans arrêté la semaine dernière, les services de police ont procédé à des recoupements qui ont permis aux enquêteurs de la sûreté départementale d'interpeller, lundi, sans heurt, les deux complices présumés impliqués dans ce crime sordide.

Sans gants et à visage découvert

En effet, la sûreté départementale des Bouches-du-Rhône établit, dès le début de ses recherches, un parallèle avec une autre affaire concernant un octogénaire violemment agressé et cambriolé dans la nuit du 15 janvier. Elle oriente ses investigations dans cette direction, confortée par de troublantes ressemblances entre les deux dossiers : le vieil homme avait lui aussi été menacé par trois individus armés d'un couteau très tôt le matin, aux alentours de 4 h 30, puis ligoté avec une ceinture trouvée sur place. 

Un mode opératoire presque identique au cambriolage du 19 janvier. C'est finalement l'ADN, plus précisément des traces d'empreintes papillaires trouvées sur les lieux du crime, qui va confondre et permettre l'interpellation du principal suspect. Peu précautionneux, les malfaiteurs ne portaient pas de gants et ont agi à visage découvert.

Le suspect d'à peine 16 ans soupçonné de meurtre

Le mineur est arrêté dans le calme par le Service interdépartemental de sécurisation des transports en commun (SISTC) dans la nuit du 21 janvier. Dès les premiers recoupements, les services de police avaient pris soin de diffuser son signalement afin de l'appréhender au plus vite. D'autant que l'adolescent est jugé "dangereux" et "violent". À à peine 16 ans, il est en effet déjà bien connu des services de police pour plusieurs affaires de casses et de vols. Pis, il était sous le coup d'un mandat de recherche de la DIPJ de Marseille pour une autre affaire criminelle, impliquant elle aussi une personne âgée de 69 ans, retrouvée morte dans le 7e arrondissement, le 20 décembre dernier, après un violent cambriolage. Les enquêteurs n'ont plus une mais trois affaires entre les mains, dont un meurtre et un viol. 

Lors de son audition dans les locaux de la PJ la semaine dernière, les enquêteurs s'aperçoivent que le mineur a subi la veille avec sa bande de copains un contrôle d'identité. Une aubaine. Cette piste va rapidement accélérer l'identification de ses deux comparses. Les noms tombent : l'un des complices présumés a 26 ans, l'autre 18. Des caméras de surveillance vont conforter les enquêteurs dans leurs intuitions. En effet, les deux suspects sont aperçus sur les bandes vidéo d'une boulangerie en compagnie du mineur peu de temps après l'agression de la septuagénaire. Les deux hommes ont été placés en garde à vue tandis que les investigations se poursuivent. "

LES DANGEREUX FASCISTES DU JOUR DE LA COLÈRE AU TRIBUNAL

" Une petite brune s’avance dans le box des prévenus, s’assoit, regarde la salle, se met à pleurer puis se frotte les yeux. Sybille D., 18 ans, capuche en fourrure et ongles vernis, était jugée ce mardi au tribunal correctionnel de Paris pour « violences volontaires sur fonctionnaire de police ». Elle a été arrêtée à l’issue de la manif fourre-tout de ce dimanche, baptisée Jour de colère.

Pendant sa garde à vue, Sybille a admis avoir jeté une cannette de bière vide, « bue par un de ses amis », en direction des forces de l’ordre, sans les atteindre. La lycéenne ne reconnaît pas les faits devant la présidente :

« On m’a dit que je serai libérée si j’avoue. »

Dans la salle, il y a ses parents qui habitent près du Mans (Sarthe) : elle est mère au foyer, lui est militaire retraité. Sybille D. est la quatrième d’une fratrie de sept enfants. Famille catholique. « On ne lâchera rien. On n’est pas des extrémistes », dit la mère aux journalistes.

« Voici la terreur de la place Vauban », ironise son avocat pendant l’audience.

« Une crevette qui terrorise la police. »

La procureure a requis un mois de prison avec sursis. Mais la procédure a été annulée pour vice de forme.

Assise sur le banc, elle tripote sa croix dorée

Dimanche, la manifestation a rassemblé quelques milliers de personnes dans la capitale, de la place de la Bastille à la place Vauban : des familles, des cathos intégristes, des identitaires ou des partisans de Dieudonné... 250 personnes ont été arrêtées et placées en garde à vue après les incidents survenus lors de la dispersion du rassemblement. La plupart ont été libérées lundi. Dix-neuf policiers ont été blessés.

Sybille D., qui dit n’appartenir à « aucun groupe particulier », fait partie des huit personnes – dont deux mineurs – déférées devant la justice. Les quatre jeunes qui comparaissaient mardi, comme Sybille, dans cette section du tribunal correctionnel de Paris, sont inconnus des services de police et de justice. Les faits reprochés ne sont pas bien lourds.

Dans la salle d’audience, une proche d’un prévenu, cheveux relevés et perles aux oreilles, tient une image du christ contre un petit carnet. Une jeune fille, assise sur un autre banc, tripote la croix dorée qu’elle porte autour du cou.

Il y a aussi Hélène, une femme qui se présente comme « l’une des déclarantes anonymes » du collectif Jour de colère et qui couvre des feuilles blanches dans la salle. Enseignante au chômage, elle n’avait jamais organisé de manif auparavant.

Louis-Marie M., 18 ans : « J’ai trébuché »

C’est au tour d’Aymeric B., 20 ans, Louis-Marie M. et Loïc R., tous deux 18 ans, de s’avancer dans le box des prévenus pour avoir jeté, à la dispersion de la manif, une barrière de chantier contre un cordon de gendarmes mobiles, sans les atteindre. A nouveau, le profil de fils de bonne famille, sans histoires.

« Je ne me contrôlais plus trop », a dit Aymeric B., qui reconnaît le jet de barrière, « en colère contre les forces de l’ordre ». Etudiant en BTS de transport et logistique, il a déjà manifesté plusieurs fois, notamment contre le mariage gay. « Dangereux ? » Son avocat lève la voix :

« En le regardant, je vois plutôt un Gavroche avec sa mèche rebelle. »

Louis-Marie M., cinq frères et sœurs, un père cadre et une mère au foyer, est étudiant en licence de médecine. Il admet lui aussi avoir jeté une barrière, mais sans l’intention de le faire :

« J’ai trébuché, j’ai été entraîné en avant et ça a entraîné la barrière. »

La procureure lui fait remarquer que pendant ses auditions, il a dit avoir trébuché au moment de jeter les grilles. L’avocat de Louis-Marie M. a plaidé la relaxe : « Il n’y a pas d’éléments à charge contre mon client. »

« Ses parents étaient catastrophés »

Pour sa première manif, Loïc R., en bac pro mécanique auto, était « en colère » aussi. Il reconnaît avoir soulevé deux barrières pour construire un barrage de protection. Il avait aussi sept pétards dans son sac, « pour faire du bruit ». « J’ai été appelé par la maman de monsieur R. », déclare son avocat. « Ses parents étaient catastrophés. »

« Je me demande s’il n’y a pas un peu de politique derrière ces interpellations », ajoute-t-il. Plus tôt dans l’après-midi, l’avocat de Sybille avait lui aussi pointé le nombre d’interpellations :

« Je ne peux pas m’empêcher de penser qu’il y a eu des excès. A force, on favorise les thèses complotistes. »

Dans son réquisitoire, la procureure, pour qui le jet de barrière aurait pu représenter « une vrai dangerosité », parle de trois jeunes « certainement immatures ». Elle requiert des peines de deux mois ferme.

Les trois ont reçu des peines de prison, mais assorties du sursis. "

lundi 27 janvier 2014

AUGMENTATION DU CHÔMAGE EN DÉCEMBRE COMME PRÉVU


" Le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté de 0,3% en décembre en France, signant l'échec de François Hollande, qui avait fixé pour objectif d'inverser la courbe du chômage à la fin 2013.
Selon les chiffres publiés lundi par le ministère du Travail, les demandeurs de catégories A, sans la moindre activité, recensés le mois dernier ont atteint ainsi 3.303.200, un nouveau record, soit 10.200 de plus qu'en novembre.
En ajoutant les catégories B et C, les personnes qui ont exercé une activité réduite, le nombre d'inscrits à Pôle emploi a progressé de 0,5% pour s'élever à 4.898.100 en France métropolitaine et 5.194.100 en incluant les départements d'Outre-mer.
Sur l'ensemble de 2013, le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A s'est accru de 177.800, ou 5,7%, alors que la croissance moyenne de l'économie française sur l'année ne devrait pas avoir dépassé 0,1% à 0,2%.
Par comparaison, il avait augmenté de 283.800 en 2012, une année de croissance économique nulle.
Dans un communiqué, le ministère du Travail reconnaît que l'inversion de la courbe du chômage n'est pas encore là mais parle néanmoins d'une "quasi-stabilisation" fin 2013. "


JOUR DE LA COLERE

" Environ 17.000 personnes, selon les chiffres de la préfecture de police, ont manifesté dimanche à Paris à l'appel du collectif "Jour de colère" pour s'opposer pêle-mêle au mariage homosexuel, à l'écotaxe ou encore pour soutenir l'humoriste Dieudonné.

Aux côtés des militants de la "Manif pour Tous" et des "bonnets rouges", une cinquantaine d'associations parfois inconnues et aux revendications hétéroclites ont apporté leur soutien au collectif, parmi lesquelles "le Camping pour tous", "Hollande m'a tué" et "Les vaches à lait", peut-on lire sur son site.
Le collectif a revendiqué 160.000 manifestants à l'issue du défilé.
"Le caractère exceptionnel de cette manifestation, c'est justement de réussir à unir des colères différentes avec un respect de la colère de l'autre même si ce n'est pas sa propre colère", a déclaré à BFM-TV Béatrice Bourges, porte-parole du Printemps français, frange radicale des opposants au mariage gay, promulgué en mai dernier.

L'Assemblée nationale a adopté mardi un amendement qui assouplit le droit à l'interruption volontaire de grossesse (IVG), suscitant la colère des associations anti-avortement.
"Je sature de toutes les lois qui sont faites ou qui sont envisagées pour nier et détruire la famille et je suis indignée que le gouvernement ne nous entende pas. Il y a un mépris affiché à l'égard des attentes légitimes des familles", a déclaré à Reuters l'une des manifestantes.
D'autres manifestants se sont dit mobilisés contre le "changement de peuple et de civilisation".

UN PRÉSIDENT IMPOPULAIRE
La manifestation rassemblait également des "bonnets rouges", opposés à l'écotaxe poids lourd, dont l'application prévue pour le début de l'année 2014 a été suspendue par le gouvernement.

Le mouvement breton s'est par la suite mobilisé pour l'emploi en Bretagne, où les principaux secteurs de l'économie régionale, l'agriculture et l'agroalimentaire, sont particulièrement touchés par la crise.

"Hollande est en train de mettre des taxes partout, on en a marre. Je pense qu'il faut que cela cesse donc c'est le peuple français qui va se révolter, Hollande si tu m'écoutes, c'est la révolution", a dit un manifestant coiffé d'un bonnet rouge sur lequel on pouvait lire "Hollande démission".

Après une nette hausse cette année, le gouvernement prévoit de stabiliser le niveau des prélèvements obligatoires à 46,1% du PIB pendant trois ans, puis de les baisser à 45,8% la dernière année du quinquennat de François Hollande.

Les autorités françaises envisagent d'accélérer le mouvement de baisse des prélèvements obligatoires, dont les impôts des ménages, pour consolider le choc de confiance qu'elles espèrent créer avec le "pacte de responsabilité" avec les entreprises.

Selon un récent sondage, la popularité de François Hollande est restée stable en janvier, à 22%, après sa conférence de presse et les révélations sur sa vie privée.

Les chiffres du chômage pour le mois de décembre 2013, année au cours de laquelle le président s'était engagé à inverser la courbe du chômage, sont attendus lundi. "

LE FN EN TÊTE AUX EUROPÉENNES

" Le Front national devance l'UMP et le Parti socialiste dans les intentions de vote pour les élections européennes de mai, selon un sondage Ifop publié par le Journal du Dimanche.
Sur 1.894 personnes inscrites sur les listes électorales et interrogés du 14 au 17 janvier, 23% se disent prêtes à voter pour une liste FN, soit un point de moins qu'en octobre 2013, 21% pour l'UMP (-1) et 18% pour le PS (-1).

En mai 2013, ces trois partis étaient à égalité, avec 21% d'intentions de vote pour chacun d'eux.
Les centristes du Modem et de l'Union des démocrates et indépendants (UDI), s'ils font liste commune, recueilleraient 11% des suffrages et restent stables par rapport à octobre.
Les Verts sont crédités de 7% des intentions de vote. "

samedi 25 janvier 2014

EL SHENNAWY LE PARCOURS DU HERO DES MEDIAS


" Commençons par le commencement : Philippe El Shennawy est une racaille. C’est un voyou, un truand, un ennemi de la société, et si l’on songe à ses victimes, c’est un être répugnant :

1970 : premier holdup. Il a 16 ans.
1972 : 3 ans de prison pour vol avec violence.
1975 : braquage à main armée avec prise d’otages. Avec un complice, il séquestre les employés d’une banque pendant plusieurs heures, et exige 6 millions de francs. La rançon est payée et ne sera jamais retrouvée.
1977 : il est condamné à la perpétuité car les juges craignent qu’il jouisse des 6 millions qui n’ont pas été retrouvés.
1986 : sa peine de perpétuité est réduite à 20 ans.
1990 : libération conditionnelle. Il viole ses obligations, et exploite sa libération pour se rendre coupable d’un trafic de cartes bleues volées.
1990-1997 : il commet de nombreuses violences en prison qui conduisent à lui retirer une partie de ses remises de peine.
1997 : il profite d’une permission de sortie pour disparaître dans la nature – c’est une évasion. Il est arrêté au bout de 5 mois, pendant lesquels il a :

braqué une banque,
fait du trafic de fausse monnaie,
fait un trafic de faux documents,
commis des violences contre des fonctionnaires des douanes,
et il s’est rendu coupable de port d’arme,

2004 : nouvelle évasion. Il ligote des infirmiers, les menace d’une arme (factice) et prend des otages.
2004 : pendant cette nouvelle évasion, il commet trois braquages de banques en menaçant de son arme clients et employés.
2005 : il est arrêté alors qu’il repère une banque avec une voiture volée. Chez lui, on trouve des armes, des fausses cartes de police, et des fausses pièces d’identité.
2008 : il est condamné à 13 ans pour vol à main armée, enlèvement et séquestration.

Une de ses victimes, un employé de banque, Jean-Michel Bonis, qui a vu une arme pointée sur lui déclare : «  Aujourd’hui, j’ai peur tout le temps. Je vis avec un stress permanent. Je ne tournerai jamais la page ». Mais apparemment, les médias, trop nihilistes pour s’intéresser aux victimes et trop idéologues pour cacher leur tendresse pour le voleur de banques, ces symboles du capitalisme exécré, préfèrent évoquer les retrouvailles du voyou avec sa famille que les douleurs des victimes.

Mais vous ne savez pas la meilleure…

Statuant sur sa demande de libération conditionnelle en octobre 2013, le parquet a souhaité connaître l’avis de la Commission pluridisciplinaire des mesures de sûreté (CPMS) dont la fonction consiste à dire si un prisonnier présente encore un danger pour la société.

Tenez vous bien :

le CMPS a émis un avis défavorable, expliquant que El Shennawy est « paranoïaque » et « dangereux ».

Donc le parquet l’a …libéré, je répète li-bé-ré. "


Encore un peu de patience et grâce à TAUBIRA ce sont les gens honnête qui iront en prison pour se protéger de la racaille en liberté.

LA FRANCE CONVOQUE L'AMBASSADEUR D'UKRAINE

" Laurent Fabius se dit "inquiet et indigné" face au durcissement de la crise politique en Ukraine. Le ministre des Affaires étrangères annonce qu'il a "donné instruction au Quai d'Orsay de convoquer, aujourd'hui, l'ambassadeur d'Ukraine en France". Il était interrogé par i-Télé, vendredi 24 janvier au matin, en direct de Davos (Suisse), où il participe au Forum économique mondial. 

Le chef de la diplomatie française entend faire ainsi "un geste pour montrer que, vraiment, il y a une condamnation de la part de la France". "Il y a eu des ordres de tirer sur la foule, ce qui est évidemment inadmissible", fustige-t-il. Il dénonce en particulier les "lois extrêmement répressives" prises à l'encontre des manifestants. Il "espère" qu'elles seront "modifiées". 

Laurent Fabius reconnaît qu'à Kiev la situation est "très difficile". Il appelle cependant "au dialogue" entre le pouvoir et les opposants. Pas sûr que son appel soit entendu. Un peu plus tôt, les manifestants pro-européens sont passés à l'offensive. Ils occupent désormais un ministère et ont dressé une nouvelle barricade dans le centre de Kiev après des négociations entre le président et les chefs de l'opposition jugées décevantes par ces derniers. "


On manque pas d'air quand même. On s'en va donner des leçons aux Ukrainiens après avoir gazer des femmes et des enfants aux manifs contre le mariage homo. On s'en va donner des leçons après avoir arrêter arbitrairement des gens pour le port d'un tee-shirt rose et d'un bonnet rouge. On fait intervenir les CRS contre les Mères Veilleuses. On interdit des spectacles ou des associations au nom de la morale en oubliant le mot " Liberté ". On s'en va donner des leçons alors que notre président fricote aux frais du contribuable avec la moindre greluche en mal de pouvoir. Si on nous écoute encore, c'est qu'on est très fort !

LA JUSTICE INVALIDE LA SUSPENSION D'UN MUSULMAN RADICAL

" Le tribunal administratif de Nice a invalidé vendredi un arrêté pris par le préfet des Alpes-Maritimes qui suspendait l'habilitation d'un agent de sûreté aéroportuaire de l'aéroport de Nice soupçonné de "radicalisation religieuse", a-t-on appris de sources concordantes. "Le tribunal administratif a suspendu, pour la deuxième fois, la décision préfectorale", s'est réjoui dans un courriel à la presse Me Sefen Guez Guez, l'avocat du jeune homme, qui doit tenir une conférence de presse dans l'après-midi. 

L'employé travaillant pour la société sous-traitante ICTS au service de contrôle des bagages en soute, avait contesté mardi devant le juge des référés la suspension par la préfecture de son habilitation à circuler en zone réservée de l'aéroport. Tout avait débuté le 13 novembre par un arrêté du préfet Adolphe Colrat, suspendant pour deux mois l'habilitation de cet employé âgé de 25 ans à cause d'un "certain nombre de présomptions". Ce premier arrêté, mal étayé, avait été suspendu par le tribunal administratif le 12 décembre. Mais le préfet en avait pris un second allant dans le même sens le 17 décembre.

"Il répondait en arabe"

"Nous avons agi à titre conservatoire", la police aux frontières (PAF) ayant été "avisée d'un comportement particulier de l'intéressé", avait indiqué le directeur de cabinet du préfet Jehan-Éric Winckler à l'audience mardi : le fait qu'il ne faisait pas la bise à ses collègues féminines ou encore qu'il "répondait en arabe" à certains interlocuteurs. Le jeune homme n'aurait également, selon lui, "pas montré de répulsion" à l'évocation de certains "actes terroristes".

Français d'origine algérienne, l'agent de sûreté incriminé est père de famille, délégué syndical CGT et élu au CHSCT de son entreprise. C'est "quelqu'un de très intégré" dans l'entreprise, de "très bien perçu" et qui n'a "jamais posé problème", avait assuré en marge de l'audience Laury Bouhachi, délégué CGT. Pour Me Sefen Guez Guez, le dossier contre lui était vide. "Il n'y a aucun élément" corroborant les accusations de prosélytisme et de radicalisation contre son client et des "jalousies" au sein de la société pourraient être à l'origine de l'affaire, avait-il indiqué. "


En serait-il de même pour un Chrétien qui répondrait en Latin, ferait la messe au boulot ou afficherait des tendances radicales ?

CONFIRMATION DES BONS RESULTATS DE VALLS : LES COMMERCANTS DE PLUS EN PLUS NOMBREUX A SE DEFENDRE

" Face à la recrudescence de braquages, les commerçants sont de plus en plus nombreux à se défendre eux-mêmes, parfois avec l'aide de témoins.

Dernier exemple en date hier soir à Blanc, une petite commune de l'Indre. Trois malfaiteurs, dont l'un est armé, visent une bijouterie . Ils parviennent à prélever des bijoux se trouvant sur des présentoirs, neutralisant les propriétaires avec du gaz lacrymogène. Alertés par les cris et l'agitation, passants et commerçants des alentours interviennent. Deux des braqueurs, âgés d'une vingtaine d'années, sont maîtrisés ; le troisième homme parvient lui à prendre la fuite, en voiture.

Le 15 janvier dernier, un braqueur déjà connu des services de police s'est retrouvé ligoté avec de la ficelle par les gérants d'un bar-tabac de Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime). Interrogée par Le Figaro, Christine, la gérante, louait l'intervention d'un client présent au moment de l'incident: «S'il n'avait pas réagi, on se serait sans doute laissé faire». Un mois et demi plus tôt, à Maromme, dans l'agglomération rouennaise, un couple de commerçants quadragénaires ne s'est pas non plus démonté. A quelques minutes de la fermeture, deux individus entrent dans le commerce. Les enfants du couple, âgés de 12 et 15 ans, sont présents. Avec insistance, les malfrats demandent la caisse. Mais les gérants, déterminés, résistent, même lorsqu'une arme de poing menace le plus jeune de leurs enfants. La commerçante, à ce moment-là, tente de faire diversion: «J'ai chargé celui qui avait un couteau avec mon balai». Le gérant est blessé par ce dernier, mais les braqueurs prennent la fuite.

Un commerçant marseillais a lui aussi évité le pire, et a eu le bon réflexe. En tirant des balles en caoutchouc dans le véhicule de ses quatre agresseurs présumés, il n'a blessé personne et évité le braquage de son commerce.

Mais ce genre de tentatives peuvent parfois tourner au drame. Le 11 septembre dernier, un bijoutier niçois, victime pour la deuxième fois d'un cambriolage, avait abattu l'un de ses agresseurs. L'affaire avait suscité une vive émotion et relancé le débat sur la légitime défense. Alors que le bijoutier avait été mis en examen pour homicide volontaire, une vaste vague de soutien avait déferlé. A Sézanne (Marne), un bijoutier a été placé en garde à vue pour homicide volontaire sur un autre braqueur. Le juge doit déterminer si le bijoutier a agi dans le cadre de la légitime défense. "


Au lieu de se poser la question de la légitime défense, on aimerai avoir droit à plus de sécurité et moins d'impunité de la part de l'Etat et de la Justice !

RAMA YADE CONDAMNÉE


" L'ancienne secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme Rama Yade a été condamnée ce vendredi à 800 euros d'amende pour avoir injurié la présidente du FN Marine Le Pen et son père Jean-Marie Le Pen. 

Rama Yade avait publié sur son blog le 30 janvier 2011 un article intitulé L'imposture Marine Le Pen. Le tribunal correctionnel de Paris a estimé que les expressions "famille de profiteurs", "qui ne font de la politique que pour s'enrichir sur le dos des gens", et "s'en met plein les poches" sont injurieuses. 
Rama Yade a en revanche été relaxée pour la phrase "leur seule obsession, c'est l'argent". 
En plus d'une amence, elle a devra verser un euro de dommages et intérêts à chacun et 1000 euros pour les frais de justice. Le tribunal a également ordonné la diffusion d'un communiqué judiciaire. "


Pour une fois que la justice a fait son boulot...

MARINE LEPEN CONDAMNEE POUR AVOIR PORTER PLAINTE


" La plainte pour diffamation n'avait pas lieu d'être. Le tribunal correctionnel de Paris a condamné ce vendredi la présidente du Front national à verser 1500 euros de dommages et intérêts à Georges Tron et à l'AFP. Marine Le Pen les avait poursuivi en diffamation.

Ce dossier trouve son origine dans l'affaire d'accusations de viols et agressions sexuelles, dans laquelle le maire UMP de Draveil (Essonne) a récemment bénéficié d'un non-lieu. Le 25 mai 2011, l'ancien secrétaire d'Etat à la fonction publique Georges Tron avait déclaré à l'AFP observer "que cela vient de Me Gilbert Collard, qui est un proche de Marine Le Pen, avec laquelle je suis en conflit depuis des mois". Il réagissait à la plainte déposée par deux anciennes employées municipales de sa ville de Draveil, dans l'Essonne. 

Relaxe et condamnation
Le tribunal correctionnel de Paris a estimé que "c'est par le fruit d'extrapolations" que Marine Le Pen "prétend qu'il lui serait imputé d'être à l'origine de dénonciations calomnieuses". Pour les juges, Georges Tron n'indique ni ne laisse entendre qu'elle "serait personnellement intervenue pour persuader les deux anciennes employées municipales de porter plainte mensongèrement et sans évoquer, même par insinuation, le moindre fait précis qui lui serait imputable". 

Ainsi, le tribunal a non seulement relaxé l'ancien secrétaire d'Etat et le PDG de l'Agence France-Presse Emmanuel Hoog, mais a jugé abusives les poursuites engagées par la présidente du Front national, car "l'allégation diffamatoire prétendue relevait d'une interprétation manifestement tendancieuse et exagérée du texte". 

Marine Le Pen, qui demandait un euro de dommages et intérêts, va faire appel, selon son avocat dans ce dossier, Me David Dassa Le Deist. 

Lors de l'audience, l'avocat de Georges Tron, Me Olivier Schnerb, avait demandé 10 000 euros de dommages et intérêts pour procédure abusive. Rappelant la profession d'avocate de Marine Le Pen, le conseil de l'AFP Me Yves Baudelot avait souligné que le FN sait "parfaitement" qu'il engage des plaintes qui n'ont "aucune chance d'aboutir". Il avait quant à lui demandé 5000 euros de dommages et intérêts. "


Ce qui veut dire qu'à l'heure actuelle on peut être condamné si on porte plainte. C'est un comble ! Mais non, mais non, on est en démocratie...

vendredi 24 janvier 2014

120 DÉMISSIONS AU PS

" Au moins 120 militants socialistes, dont 10 élus, ont annoncé vendredi leur démission du PS, à la suite de l'exclusion de Pierre Bourguignon, maire de Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime) qui va conduire aux municipales une liste dissidente.

Parmi les démissionnaires figurent une vice-présidente au Conseil régional de Haute-Normandie, un adjoint et huit conseillers municipaux de Sotteville.

Selon ces militants, le bureau national du PS a commis "l'irréparable" en excluant M. Bourguignon, maire depuis 1989, alors que "depuis trop longtemps la section socialiste ne vit plus démocratiquement".
Depuis plusieurs années, les relations sont tendues entre le maire sortant, 72 ans, et Luce Pane, 60 ans, députée de la circonscription depuis 2012, et qui avait été désignée comme candidate par la section contre M. Bourguignon, détenteur du siège depuis 1981.

Mme Pane a été désignée à nouveau par la section comme tête de liste pour les municipales.
N'acceptant pas le vote de la section et mettant en avant une décision favorable à son encontre du tribunal administratif, dont il reproche à la rue de Solférino de ne pas avoir tenu compte, M. Bourguignon a décidé de conduire une liste concurrente, à laquelle s'est rallié le Parti communiste.

De son côté Europe Ecologie-Les Verts (EELV) s'est rangé du côté de la liste du PS. "


Au moins une bonne nouvelle !

ET ILS EN SONT FIERS EN PLUS

" Moody's a maintenu vendredi la note souveraine de la France à Aa1, avec une perspective négative, invoquant la baisse continue de la compétitivité de l'économie française et les risques d'un nouvel affaiblissement de la solidité financière du pays.

L'agence de notation souligne dans un communiqué que cette faiblesse se reflète dans la hausse de l'endettement public de la France rapporté à son produit intérieur brut (PIB), un ratio qu'elle anticipe à 93,6% en 2013, contre 90,2% en 2012, puis supérieur à 95% en 2014.

Cette confirmation intervient au moment où François Hollande a annoncé une accélération de l'effort d'économies sur 2015-2017 pour financer une nouvelle baisse du coût du travail visant à soutenir l'emploi et l'activité économique.

Moody's estime que la mise en oeuvre et l'efficacité du "pacte de responsabilité" proposé par le chef de l'Etat sera rendue compliquée par la persistance de rigidités sur les marchés du travail, des biens et des services et les tensions sociales que doit affronter, selon elle, le gouvernement.

Si l'on ajoute que la flexibilité budgétaire de la France reste limitée, cela laisse présager que ses objectifs budgétaires risquent à nouveau de ne pas être atteints, indique encore l'agence de notation.

Après Standard & Poor's début 2012, Moody's avait privé la France sa note maximale Aaa en l'abaissant d'un cran, avant d'être suivie par la troisième plus grande agence, Fitch Ratings.

En novembre dernier, Standard & Poor's a de nouveau baissé la note française d'un cran, à AA avec perspective stable alors que Fitch a confirmé en décembre la note AA+ avec perspective stable.

Aucune de ces décisions n'a eu d'impact négatif sur les taux d'emprunt de la France sur les marchés, qui ont au contraire établi un nouveau record à la baisse l'an dernier.

L'Agence France Trésor a annoncé fin décembre qu'elle s'est financée en 2013 à un taux moyen toutes maturités confondues de 1,54% contre un précédent point bas de 1,86% en 2012 et une moyenne de 4,15% sur 1998-2007. "


Ben ça va, il y a de quoi être fier et envisager l'avenir sereinement...

LE POINT CONDAMNE POUR RACISME CONTRE LES CHINOIS

" Le directeur de la publication de l'hebdomadaire Le Point, Franz-Olivier Giesbert, a été condamné vendredi 24 janvier à 1 500 euros d'amende pour diffamation envers les immigrants chinois en France, en raison d'un article publié en août 2012. Il a été déclaré coupable de « diffamation publique envers un groupe de personnes à raison de leur origine ou nationalité chinoise ».

« A notre connaissance, il s'agit d'une première en France », a déclaré Me Alexandre-M Braun, avocat de SOS Racisme, qui avait porté l'affaire devant la justice. Intitulé « L'intrigante réussite des Chinois de France », l'article litigieux dépeint le parcours décrit comme typique de l'immigrant chinois, de la clandestinité à la réussite.

Si le tribunal correctionnel de Paris a relaxé le prévenu pour les propos contenus dans l'article principal, il a jugé trois des cinq « Commandements de l'entrepreneur chinois en France », qui figuraient dans une infographie, diffamatoires : « Tu ne rémunèreras pas tes employés car ce sont des membres de ta famille », « Tu ne cotiseras pas et donc tu ne toucheras pas d'aides » et « Tu ne paieras pas d'impôts ».

« C'ÉTAIT DE L'HUMOUR »

Le tribunal, qui a également condamné M. Giesbert à verser à SOS Racisme 1 500 euros de dommages et intérêts et la même somme pour les frais de justice, a écarté le droit à l'humour invoqué par l'avocat du Point, Me Renaud Le Gunehec. A l'époque où la polémique avait éclaté, Franz-Olivier Giesbert avait déploré « que cette histoire ait été prise au premier degré, alors que c'était de l'humour, une forme d'humour qui n'est pas passée ».

Le jugement rendu vendredi « vient rappeler qu'il n'y a pas de divisibilité du racisme », a souligné Me Braun, qui a dénoncé des « poncifs discriminatoires ». Il est temps de marquer un coup d'arrêt à « ce racisme anti-chinois qui est devenu trop banalisé », a-t-il ajouté.

Maryline Zheng, vice-présidente de l'Association des jeunes chinois de France (AJCF), a salué une décision « historique, symbolique ». Les limites de la liberté d'expression n'ont pas été respectées par cet article, « qui n'a fait que véhiculer des fantasmes, des suspicions sur les Français d'origine chinoise ». « C'est vraiment une belle décision », a renchéri David Li, président de l'AJCF, confiant avoir été « ému » en entendant le délibéré. "


Il a été condamné à combien le Maire de Cholet ?

L'AUTODEFENSE C'EST PAS BIEN : RENDEZ VOS FUSILS

" Une commune rurale de Charente, dont un habitant s'est fait agresser dimanche à son domicile, a décidé vendredi 24 janvier d'équiper ses quelque 300 foyers en petites bombes lacrymogènes afin, selon le maire, d'éviter que ne « ressortent les fusils ».

« Tout le monde a des fusils ici », hérités de parents ou grand-parents chasseurs, a assuré Didier Jobit, maire de Magnac-Lavalette-Villars (450 habitants), auquel la population, choquée par l'agression, aurait dit son intention de se défendre.

Dimanche, un retraité de 72 ans a reçu un coup sans trop de gravité dans la mâchoire, après s'être débattu avec un homme cagoulé et armé qui a sonné à sa porte en lui demandant « de l'argent ». « On n'était pas loin de la carotide », a soufflé la victime, Lucien Sénillout, dit « Lulu », une large entaille sous la mâchoire.

« Lulu a bien fait de résister, s'il ne l'avait pas fait, on ne sait pas où ça se serait arrêté », a soutenu le maire, estimant cependant qu'« une arme chargée chez soi, ce n'est pas normal, on peut commettre l'irréparable, agression à domicile ou pas ».

LA PRÉFECTURE CONTRE L'INITIATIVE

C'est pour éviter « des drames » similaires à ceux qu'il a vécus durant sa carrière de pompier « avec des enfants touchés en manipulant des armes », qu'il a proposé au conseil municipal de « répondre à la problématique des fusils dans les maisons » en dotant les habitants de bombes lacrymogènes et de dispositifs de sécurité aux portes.

Le conseil réuni à huis clos vendredi soir a voté pour la mesure et a contourné le veto dont le menaçait la préfecture en optant pour une formule d'achat groupé. Ainsi, le coût sera non pas à la charge de la commune mais des foyers volontaires, ceux-ci devant signer une charte d'utilisation à bon escient « à domicile ou à proximité en cas d'agression physique. »

L'achat groupé pourra être étendu à d'autres équipements de sécurité domestiques, tels que des œilletons ou entrebâilleurs de portes à chaîne. Le principe du dispositif « Voisins vigilants », qui incite les riverains à signaler tout comportement suspect à la gendarmerie, a par ailleurs été adopté par le conseil.

Avant ce conseil municipal, le directeur de cabinet du préfet de la Charente, Ludovic Pacaud, avait estimé qu'une telle initiative sortait des prérogatives du maire et l'avait invité « à explorer avec la gendarmerie d'autres moyens conventionnels ».

Le maire et conseiller général divers-droite, qui se défend de promouvoir l'autodéfense, s'était dit prêt s'il le fallait à puiser sur ses propres deniers pour équiper ses administrés. « J'ai sauvé des vies en tant que pompier, si je peux en épargner en tant que maire, ce n'est pas 2 000 euros qui vont m'en empêcher », avait-il dit. "


Vous laisserez-vous tuer ?

TRIERWEILER REFAIT SURFACE AVEC SON CARACTÈRE LÉGENDAIRE


" Dur, dur de s'imposer face à une femme qui ne souhaite pas céder sa place de Première dame. En tout cas, c'est ce que serait en train de se dire François Hollande qui serait en train de "céder" face à l'acharnement de Valérie Trierweiler si l'on en croit un proche du chef de l'Etat !

Hier, le Figaro a publié une interview de l'avocate de Valérie Trierweiler. Quelques heures après, la principale concernée a souhaité utiliser son droit de réponse pour décrédibiliser les propos de son avocate au micro d'Europe 1. Elle a notamment informé qu'elle " a parlé sans savoir, sans être mandatée et n'est plus mon conseil". Et bim, quand Valérie Trierweiler n'est pas contente, elle le fait savoir ! 

Tout aussi déterminée en amour , la Première dame serait bel et bien en train de faire "céder" François Hollande qui ne songerait plus à se séparer d'elle : "Jusqu'ici il pensait pouvoir acter une séparation mais il vient de comprendre que ce ne serait pas si simple. Valérie compte s'accrocher. Je le connais. Il est en train de céder." a déclaré une source à nos confrères de VSD. A mesure d'exemple, la journaliste aurait insisté plusieurs fois pour pouvoir participer aux voeux du président le 14 janvier dernier ainsi que ceux communiqués quatre jours plus tard en Corrèze... en vain ! 

"Valérie souhaite un retour alors que Hollande désirait une rupture car la situation de son couple s'était dégradée depuis longtemps. Il y avait de réels différends et il espérait une sortie vers le haut" "Entre les équipes du chef de l'État et de la première dame, la guerre fait rage. Celui qui maîtrisera la com gagnera la partie" a continué à communiquer la source avant de conclure : "En un an et demi passé aux côtés du chef de l'État, elle a été témoin de petits et grands secrets de la République".


" Quiproquo entre Valérie Trierweiler et Frédérique Giffard, présentée par Le Figaro comme son avocate. Dans un entretien au quotidien, jeudi 23 janvier, l'avocate donne des détails sur la gestion, notamment d'un point de vue matériel, de la probable rupture entre le président François Hollande et sa compagne. Mais quelques minutes plus tard, Valérie Trierweiler a fait une "mise au point" auprès d'Europe 1. Elle dément catégoriquement.

Que dit l'avocate ?
"Le président de la République et ma cliente réfléchissent, indique Me Giffard dans l'entretien au Figaro. La décision n'appartient qu'à eux. Il est très difficile pour Valérie Trierweiler d'être sereine face à cette pression médiatique et politique. Mais elle est consciente qu'une clarification s'impose."

Confirmant que la Première dame n'a pas été à l'origine d'une scène de ménage fracassante dans les locaux de l'Elysée, son entourage assure qu'elle "ne joue pas la comédie, pas plus qu'elle ne se livre à un quelconque chantage". "Imaginer qu'elle puisse vouloir instrumentaliser sa détresse est totalement contraire à sa personnalité et à sa façon de concevoir les rapports humains, basées sur la franchise", affirme son avocate.

Concrètement, rien ne serait encore fait, dit-elle, mais plusieurs proches affirment que Valérie Trierweiler et François Hollande veulent s'en sortir "par le haut". "Elle souhaite réellement que toute cette affaire puisse se résoudre pour en sortir le plus dignement possible", dit encore l'avocate. Le couple, qui ne possède aucun bien en commun, a vécu environ huit ans ensemble, sous le régime du concubinage. "Aucun formalisme juridique ne doit être respecté", précise Le Figaro, même si "Valérie Trier­weiler est aussi préoccupée par sa situation matérielle".

Que rétorque Valérie Trierweiler ?
La Première dame n'a pas tardé à réagir. Dans sa mise au point auprès d'Europe 1, la compagne du président est très brève : "Elle [Frédérique Giffard] a parlé sans savoir et sans être mandatée". Pire, "elle n'est plus mon conseil", assure Valérie Trierweiler, qui se repose actuellement à la résidence présidentielle de la Lanterne, à Versailles. "


PETITION AUPRES DU PAPE FRANCOIS

" Nous souhaitons qu'à l'occasion de la visite de François Hollande au Pape François le 24 janvier prochain, celui-ci puisse officiellement lui faire état du profond malaise et de l'inquiétude grandissante de nombreux catholiques de France face à la promotion par son gouvernement d'atteintes majeures aux droits fondamentaux de la personne humaine (Loi Taubira, PMA-GPA, recherches sur l'embryon humain, euthanasie, Gender, etc.) et face aux attaques dont ils sont l'objet quotidiennement (campagne médiatique de dénigrement, profanations d'églises, etc.) "

Vous pouvez signer ici :

MAIRE DE CHOLET : ENCORE DEUX POIDS DEUX MESURES ?

" Il avait dit devant témoins qu'Hitler n'a "peut-être pas tué assez" de tziganes. Gilles Bourdouleix, député-maire de Cholet (ex-UDI), a été condamné jeudi à Angers à 3000 euros d'amende avec sursis pour apologie de crime contre l'Humanité. 

Le procureur de la République, Yves Gambert, avait requis 6 mois de prison avec sursis et 5000 euros d'amende à l'encontre de l'élu, qui n'était pas présent devant le tribunal correctionnel.  
Le ministère public avait estimé que la phrase, prononcée en marge d'une altercation et qui avait fait scandale après avoir été rapportée par la presse, "est clairement apologétique" et "exalte le crime commis" à l'encontre des gens du voyage durant le IIIe Reich, en exprimant "le regret qu'on n'en ait pas tué assez".  

Contraint de quitter l'UDI
Le 21 juillet 2013, intervenant sur un terrain agricole de sa commune occupé illégalement par plus d'une centaine de caravanes de gens du voyage, le maire s'était vivement opposé à leurs occupants. Il avait glissé à un journaliste "qu'Hitler n'en avait peut-être pas tué assez".  

Gilles Bourdouleix, maire de Cholet depuis 1995 et député depuis 2002, avait été contraint de quitter l'UDI en raison de ses propos. Il encourait cinq ans d'emprisonnement et 45000 euros d'amende. 

Réagissant aux jugements, Michel Cartron, président de la Ligue des droits de l'Homme du Maine-et-Loire, partie civile avec la Licra, le Mrap, la Fondation pour la mémoire de la déportation et la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes, a exprimé sa "satisfaction que les délits aient été reconnus, et la déception que la sanction ne soit pas à la hauteur".  

"On alimente les populisme par des décisions de justice légères. Que faut-il faire et que faut-il dire pour écoper des 45000 d'amendes prévus par la loi ?", a-t-il demandé. Gilles Bourdouleix a de nombreuses fois fait parler de lui pour son hostilité à l'égard des tziganes.  

Dans un communiqué publié jeudi, la Ligue des droits de l'homme avait dit espérer "que ces poursuites mettront enfin un terme à cette escalade". "


Bizarrement, lorsqu'il s'agit de représentants du FN, la justice est beaucoup moins clémente !

mercredi 22 janvier 2014

RENNES : COLÈRE DES POLICIERS

" La colère monte chez les policiers rennais et la visite récente de Manuel Valls au Blosne n'a visiblement rien changé. Le passage du quartier en zone de sécurité prioritaire laissait pourtant présager des renforts. En vain. « On se doutait bien que c'était un effet d'annonce », dénonce Stéphane Chabot, secrétaire départemental Unité SGP Police. Les seuls renforts attendus viendront... du centre national de traitement des infractions routières. Quatre policiers devront quitter le CNT pour assurer des missions de proximité au Blosne. « Ce sont des postes administratifs. Cela fait sept ans qu'ils travaillent là-bas et qu'ils n'ont pas mis les pieds sur le terrain. Il faudrait au moins un stage de remise à niveau », s'agace un policier.

« Prioriser selon l'urgence »

Mercredi midi, ils étaient une cinquantaine devant le commissariat de la Tour d'Auvergne pour protester contre le manque d'effectifs. A les écouter, la situation s'est détériorée depuis le passage de Cesson-Sévigné en zone police en septembre. « Pour nous, c'est un tiers du territoire en plus, sans aucun effectif supplémentaire. Du coup, on doit faire des choix entre les interventions, les prioriser selon l'urgence. Ce n'est pas ça le service public et les habitants nous le font savoir », dénonce Stéphane Chabot. Réquisitionnés pour surveiller les radars et les portiques, les policiers rennais ont également vécu des soirées difficiles ces derniers mois. « Certains soirs, on n'avait même pas une voiture disponible pour partir en intervention », conclut un fonctionnaire de police. "

AUGMENTATION DES VOLS ET CAMBRIOLAGES EN 2013

" Le nombre de cambriolages, de résidences secondaires notamment, et de vols a continué d'augmenter en France en 2013 comme en 2012.  

Celui des homicides a varié selon les endroits, a relevé ce jeudi l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP).  

Ce bilan chiffré de la délinquance doit être commenté ce jeudi après-midi par le ministre de l'Intérieur Manuel Valls qui dressera par ailleurs ses perspectives pour 2014.  

En 2013, par rapport à 2012, selon le bilan annuel de l'ONDRP - l'organisme livrant les statistiques de la police et de la gendarmerie - il y a eu une hausse de 6,4% des cambriolages en zone (urbaine) de la police et + 4,7% en zone (rurale) de la gendarmerie. Ceux ayant visé les habitations principales ont respectivement augmenté, dans ces mêmes zones, de 7% et de 1,3%. Ceux des résidences secondaires de 10% et 17,7%. 
La hausse des cambriolages était déjà très importante en 2012 et était une priorité de Manuel Valls en 2013. Il avait lancé un vaste plan afin de lutter contre ce phénomène perpétré, selon les forces de l'ordre, par des gangs organisés venus souvent des pays de l'Est. Les hausses sont cependant parfois moins importantes qu'en 2012, selon ces chiffres. 

Les homicides volontaires, qui avaient diminué en 2012, sont toujours orientés à la baisse en zone police (- 4,2%) mais en hausse en zone gendarmerie (+ 14,9%). Le taux d'homicide est "le plus élevé" en France métropolitaine dans le département des Bouches-du-Rhône avec chaque année, entre 2008 et 2013, une moyenne de 50 homicides dont 18 règlements de comptes entre malfaiteurs. 

Les violences aux personnes stagnent
En 2013, il y a eu 51 règlements de comptes en France contre 63 en 2012, selon ce même bilan.  
Les violences aux personnes, point noir de la délinquance il y a quelques années, sont en stagnation ( +0,9% en zone police, +5,7% en zone gendarmerie, beaucoup moins qu'en 2012). 

Les vols à main armée sont en diminution pour la quatrième année consécutive (-0,3% pour la police, -6% pour la gendarmerie) dans des taux moindres qu'en 2012. 

Les vols sans violence en revanche sont en hausse de 4%. Dans cette catégorie ceux dits "à la tire" augmentent entre +11% à +12% que ce soit dans les villes ou les campagnes. 

L'ONDRP distingue depuis plus d'un an les chiffres de la gendarmerie de ceux de la police en raison d'un recueil et de traitement des statistiques qu'il juge faussé, la gendarmerie ayant mis en oeuvre un nouveau logiciel. "

BAISSE DES CHIFFRES DU RENVOI DE CLANDESTINS

" Quelques 21.000 étrangers en situation irrégulière ont été visés par un "éloignement contraint" en 2013, a répété mercredi 22 janvier dans la soirée, le ministère de l'Intérieur, infirmant à nouveau des chiffres du "Figaro".

"Le chiffre des retours dits contraints en métropole en 2013 sera supérieur au chiffre constaté en 2007, 2008, 2009, 2010, 2011" lorsque la droite était au pouvoir, selon un communiqué du ministère. Le cabinet a précisé que le nombre d'éloignements contraints devrait s'établir autour de 21.000, comme il l'avait déjà dit à l'AFP en novembre.

Citant le logiciel de la police aux frontières, le "Figaro" assure, dans son édition à paraître jeudi, que la France a procédé à 1.850 éloignements forcés en moyenne chaque mois en 2012, contre 1.750 en 2013, soit un écart annuel d'un millier.

En 2012, le nombre total des expulsions avait atteint un record de plus de 36.000. Mais ce chiffre englobait les "éloignements contraints" mais aussi les "éloignements aidés" essentiellement de Roms roumains et bulgares. "

mardi 21 janvier 2014

LA DISPUTE ENTRE HOLLANDE ET TRIERWEILER AURAIT COUTE 3 MILLIONS D'EUROS AU CONTRIBUABLE



" Jean-Baptiste Le Roux, journaliste à Economie matin, annonce que, je le cite : « La scène de ménage de Valérie Trierweiler aurait coûté 3 millions d’euros à l’Elysée… A moins que ce ne soit le contribuable qui ne paye. » (comment douter : le contribuable paye toujours)

Il semble que soit passée sur l’Elysée la tornade Valérie, véritable scène de ménage de théâtre de boulevard : pots et vases cassés (et à l’Elysée, les vases ne viennent pas de chez Ikea), rixe, cheveux tirés, cris et pleurs, veste de Hollande déchirée, et tout le tintouin, lorsque Valérie Trierweiler a eu la confirmation que François Hollande la trompait.

« Une dispute qui ne se serait pas déroulée sans casse » dit Le Roux, citant un témoignage anonyme, selon lequel « Valérie Trierweiler, dans une colère folle, aurait saccagé le bureau présidentiel ».

Le témoin anonyme cité par Economie matin et un autre blog dit tenir ses confidences « d’un haut fonctionnaire du Mobilier National-condisciple d’un ami », car « le Mobilier National aurait été appelé en urgence dans la matinée du 10 janvier dernier, afin de procéder à quelques aménagements de la déco présidentielle, qui aurait subi, quelques dégradations. »

Jean-Baptiste Le Roux : « Des dégradations, qui selon le fonctionnaire… auraient été causées par Valérie Trierweiler, qui, emportée dans une colère folle … aurait fait volé en éclat quelques vases de la manufacture de Sèvres, des pendules précieuses, ainsi quelques « objets d’arts de très grande valeur artistique et historique ». »

Jean-Baptiste Le Roux : « L’ex-concubine du président aurait même cherché à se jeter sur le président de la République, avant d’être écartée par le service de sécurité de François Hollande, et aurait terminé sa crise de nerf dans le Boudoir d’Argent, la pièce adjacente au bureau présidentiel, où elle aurait continué « son oeuvre destructrice ». »

Jean-Baptiste Le Roux : « le Mobilier National aurait estimé le coût des dégâts à trois millions d’euros ».

Jean-Baptiste Le Roux : « On attend avec impatience de savoir si l’opposition se saisira d’un tel sujet… ou pas. »

C’est terrible mais possible. Terrible parce que nous écrivions avec humour espérer que la vaisselle de l’Elysée avait été mise sous clefs avant que le président ne révèle à la délaissée qu’il a remplacé une plus vieille par une plus jeune.

Possible parce que nous avons publié voilà quelques mois une vidéo où l’on voit une Valérie Trierweiler très agressive attraper une journaliste caméraman par la capuche et la tirer en arrière après que les services d’ordre lui avaient demandé de ne pas filmer .

Sacré Valérie. Mon petit doigt me dit qu’on n’a pas fini de se marrer, à regarder de loin la France jouer les précieuses ridicules. "

L'UMP S'ALLIE AVEC BAYROU QUI A VOTE HOLLANDE



" Jean-François Copé est fort mécontent de l'accord conclu à Pau entre l'UMP et François Bayrou pour les élections municipales, un rapprochement auquel il a été contraint, dit-il, alors même qu'il "n'oublie rien du passé".

L'accord entre le dirigeant centriste, qui tente ses chances pour la troisième fois dans la capitale du Béarn, et l'UMP Eric Saubatte, son adversaire aux élections législatives de juin 2012, passe mal au sein du parti d'opposition.

Nombreux sont les élus et cadres de l'UMP qui ne pardonnent pas à François Bayrou d'avoir voté pour François Hollande au second tour de l'élection présidentielle en mai 2012 et d'avoir vivement attaqué Nicolas Sarkozy durant son quinquennat.

A contrario, les anciens Premiers ministres François Fillon, Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé plaidaient pour une pacification.

"Je me suis trouvé dans une situation que je déteste mais que j'assume : celle du fait accompli", déclare Jean-François Copé pour expliquer son revirement dans une interview à paraître jeudi dans Valeurs actuelles.
"Notre candidat UMP et ses militants m'ont informé qu'ils se rangeaient finalement derrière la bannière de François Bayrou dans l'espoir de battre la gauche qui dirige Pau depuis plus de 40 ans. J'en ai pris acte. Pour autant, j'en suis fort mécontent", poursuit-il.

"Parce que François Bayrou a été l'un des artisans de la défaite de Nicolas Sarkozy. Si j'ai bel et bien été contraint de valider cet accord, en revanche, je n'oublie rien du passé", souligne le président de l'UMP. "


Aucune fierté chez l'UMPS... comme disait quelqu'un de controversé, pour faire de la politique il ne faut pas avoir d'honneur. C'est même un handicap !

LE GOUVERNEMENT A FALSIFIE LA LISTE DES ÉVADÉS FISCAUX

" Le quotidien financier Agefi affirme sur son site que les autorités françaises ont falsifié en 2009 les listes d'évadés fiscaux en Suisse livrées par l'ex-informaticien de la banque HSBC Hervé Falciani, ce qu'un rapport parlementaire infirmait en juillet.

L'Agefi dit être "en mesure d'affirmer sans conditionnel que le contenu des listes a bien été modifié", "après avoir pu consulter un rapport de l'Office fédéral de la police".

Interrogé par l'AFP, un porte-parole de Bercy a renvoyé au rapport présenté en juillet 2013 par le rapporteur du budget à l'Assemblée nationale, Christian Eckert, infirmant toute disparition de contribuable.
"L'élaboration des listes de contribuables établies par l'administration fiscale a donné lieu à de nombreux commentaires dans les médias. Le Rapporteur général ne peut qu'infirmer l'affirmation que des contribuables auraient "disparu"", selon un extrait de ce rapport parlementaire.

"Environ 3.300 noms de clients français de HSBC Private Bank ont été éliminés", selon le site d'actualités financières qui rappelle que le 23 juillet 2012, le quotidien Le Monde avait déjà suggéré que "la liste des évadés fiscaux de HSBC en Suisse aurait été falsifiée".

L'Agefi précise que "la liste comprenait 8.993 noms. En retirant les doublons, il restait (selon Le Monde) 6.313 personnes physiques ou morales".

Or, souligne l'Agefi, "pendant l'été 2009, l'ancien ministre du Budget, Eric Woerth n'évoquait plus qu'une liste de 3.000 noms d'exilés fiscaux".

"Le calcul est vite fait: environ 3.300 noms de clients français de HSBC Private Bank ont été éliminés", estime le quotidien spécialisé qui évoque des "incohérences" mentionnées dans le rapport de l'Office fédéral de la police sur les copies des fichiers remises par la France à la Suisse début 2010.

L'ancien informaticien de la banque HSBC à Genève Hervé Falciani a révélé en 2008 des fichiers permettant de découvrir des milliers d'évadés fiscaux dans le monde, ce qui lui vaut d'être poursuivi en Suisse.

Deux premières condamnations, à huit et dix mois de prison avec sursis, ont été prononcées en France à la mi-décembre dans un dossier de fraude fiscale ouvert sur la foi des fichiers HSBC remis à la justice par Hervé Falciani. "