mercredi 4 septembre 2013

LES ASSUREURS CONTRE DUFLOT

" Pourquoi êtes-vous opposé à la Garantie universelle des loyers proposée par la ministre du Logement Cécile Duflot ? Quels sont les risques d’un tel dispositif ? 

Alain Ledemay : Je suis opposé à la GUL pour une raison simple. Nous sommes assureurs depuis plus de dix ans sur des systèmes de garanties des loyers, de la garantie des loyers impayés classiques et de la garantie des risques locatifs mise en place par Jean-Louis Borloo confirmée par Mme Boutin et Benoist Apparu. Le dispositif actuellement mis en place va conduire à éradiquer du paysage de l’assurance les mécanismes de loyers impayés. Une quinzaine d’assureurs font cela en France et on nous dit que le public fera demain ce que le privé sait faire et fait bien. Cela résulte d’une volonté politique très forte de Cécile Duflot. Que la politique en la matière évolue et que la ministre veuille laisser sa marque, pourquoi pas mais qu’on en arrive à supprimer une partie de l’industrie de l’assurance pour des raisons politiques et idéologiques est inacceptable. 

Ce dispositif peut-il être dangereux ? 

Oui, la conséquence de ce mécanisme va être des dérapages budgétaires considérables. On supprime quelque chose qui fonctionne bien pour mettre en place un dispositif qui va générer des pertes colossales pour l’Etat. Il y a une contradiction du système, c’est une aberration totale. 

Quelle alternative proposez-vous à la GUL ? 

Si le gouvernement doit apporter des solutions plus larges que celles existantes, qu’il le fasse en concertation avec les assureurs qui savent faire. Or, le gouvernement est en train de créer son usine à gaz seul dans son coin en donnant l’illusion qu’il consulte les assureurs. Aujourd’hui, avec mon président, nous avons rencontré le conseiller en logement Alexis Masse, qui se moquait de ce que les assureurs peuvent dire sur le sujet. Cela  a montré que le projet de GUL contenu dans l’article 8 serait confirmé dans un mécanisme public. Il y a un mépris total des acteurs des assurances de la part des gouvernants. Ce que nous disons c’est « si vous voulez élargir le dispositif pourquoi pas mais faites-le avec nous ». On propose de raisonner dans un système dans lequel on couvrirait des locataires, tel que Cécile Duflot le souhaite, de manière élargie mais en restreignant le taux d’effort (rapport entre le prix du loyer et vos ressources). On donne l’illusion aux locataires qu’ils ont la possibilité de se loger mais on les pousse vers le surendettement. Les efforts de financement doivent prendre en compte le risque. Nous proposons deux branches de financement : 

- La branche 1 est la branche de public sensible et doit faire l’objet d’une aide, comme la ministre l’envisage. - La branche 2 correspondrait aux locataires dans des situations de solvabilité standard qui consacrent 30 à 33% de leur revenu à leur loyer. 

Nous préconisons une limitation du taux d’effort à  40% contre 50% actuellement, d’aider les locataires qui se trouvent dans une situation où ils consacrent une part significative de leurs ressources et pour ceux qui sont à moins de 30% de leurs efforts, nous proposons un mode assurantiel classique comme il en existe aujourd’hui. Nous proposons également la branche 2 qui est une branche non-aidée égale des résultats. Nous sommes très ouverts et nous souhaitons discuter avec la ministre pour trouver un système simple et parfaitement équilibré. 

Nous voulons que la ministre du Logement écoute les assureurs, qu’elle ne s’engage pas dans un dispositif tel que celui qu’elle imagine aujourd’hui sous couvert d’un rapport de l’inspection générale des finances qu’elle n’a jamais communiqué à personne sous prétexte qu’il est confidentiel. Nous trouvons cela scandaleux car nous avons fourni des informations avec la FFA (fédération française des assureurs) et nous n’avons jamais eu de retour. Cela va à l’encontre des règles de gestion et d’entente avec une profession aussi importante que celle des assureurs qui assurent 1 200 000 logements en France. Nous ne renoncerons pas à toutes les actions ouvertes en terme de lobbying politique et nous initierons toutes les actions qui permettent à la ministre de lui faire comprendre qu’elle est sur la mauvaise voie et qu’elle va générer des déficits colossaux pour l’Etat tout en créant des situations compliquées pour les compagnies d’assurance car nous n’aurons plus de primes et nous continuerons à payer des sinistres. C’est inimaginable d’éliminer du paysage des sociétés qui contribuent fiscalement au budget de l’Etat. " "

LE FLOP DES CONTRATS EMPLOIS AVENIR A MARSEILLE

" Près de 4 000 contrats ont été conclus en région Paca, soit 52 % de l'objectif fixé par le gouvernement. Un résultat «correct» selon le représentant de l'Etat. En revanche, dans les Bouches-du-Rhône, on est loin du compte puisque 1 800 emplois d'avenir ont été créés, soit 44 % de l'objectif. «On a, dans le département, une population sous-qualifiée, et en face, des collectivités dont les capacités financières sont très limitées», explique Nicolas Garnier, directeur territorial de Pôle emploi. Pour remplir ses «objectifs», le préfet est donc obligé de se tourner vers le secteur privé. «Le plan d'action que nous mettons en place vise à multiplier les contacts avec l'ensemble du secteur marchand, des grands donneurs d'ordre aux très petites entreprises», précise Michel Cadot. Pôle emploi a programmé 20 000 contacts d'ici fin octobre. Le hic, c'est que les entreprises ne semblent pas toutes emballées. «Pour qu'une entreprise embauche, il faut de la croissance, c'est-à-dire un carnet de commande rempli, souligne Maurice Wolff, vice-président de l'UPE 13. Ensuite, il faut de la confiance. On peut inventer tout ce que l'on veut : une entreprise n'embauche pas par réflexe fiscal mais parce qu'elle en a besoin.» "

LES VEILLEURS NE LACHENT RIEN

" Un important dispositif policier a été mis en place samedi soir pour interdire une nouvelle fois  une manifestation pacifique des Veilleurs anti loi Taubira. Avec des « consignes strictes » qui ne sont même pas données lors des saccages commis par la racaille.
Malgré tout cela, plusieurs centaines d'opposants au mariage homosexuel ont néanmoins veillé place de la Concorde à Paris, avant de se disperser progressivement et dans le calme en début de nuit. La dispersion de cette foule d'environ un millier de personnes était totale vers 1h45.
Ces Veilleurs s'étaient réunis sur la place située en face de l'Assemblée nationale en début de soirée, après avoir marché par petits groupes depuis La Défense en dépit d'une interdiction de manifester. Vers 21H30, ils s'étaient installés près des Tuileries, surveillés de près par les CRS présents en nombre qui les avaient encerclés sur la place un peu plus tôt. Des fourgons de police prêts à embarquer les éventuels interpellés étaient stationnés autour de la place. Les socialistes continueront pourtant de se gargariser avec les mots de « liberté » et « démocratie » !¢

Assis par terre, certains avec des bougies, au son de la cornemuse ou entonnant le chant scout "l'Espérance", la foule se composait principalement de familles et de jeunes venus entre amis, mais aussi de prêtres en col romain. Prises de parole et lectures étaient entrecoupées de musique, la foule levant régulièrement les bras en silence, en guise d'applaudissements.

Ludovine de la Rochère, présidente de La Manif pour tous, a déclaré que son mouvement et les Veilleurs étaient "les deux faces d'une même médaille". "Nous sommes décidés tous à poursuivre notre chemin avec détermination", a-t-elle ajouté.

En fin d'après-midi, sans signes distinctifs ni slogans, quelque 200 Veilleurs, réfutant le terme de manifestation, s'étaient donné rendez-vous à La Défense pour marcher vers la Concorde.

La veille, la préfecture de police leur avait interdit cette marche prévue via les Champs-Élysées, pour "préserver l'ordre public". Les manifestations sont toujours interdites sur les Champs-Élysées, notamment en raison de la proximité de l'Élysée.

"Pris pour prévenir la constitution d’un cortège de manifestants sur l’axe La-Défense-Concorde, l'arrêté interdisant la marche des veilleurs a atteint ses objectifs", a estimé Nicolas Lerner, directeur adjoint du cabinet du préfet de police, dans un communiqué diffusé dans la nuit.

"Dans un premier temps, à l’invitation ferme de la police sur l’esplanade de la Défense, les manifestants ont accepté de se disperser. Aucun cortège n’a ainsi été détecté sur les sites concernés par l'interdiction, et notamment sur la place de l’Étoile et l’avenue des Champs-Élysées. Aucun rassemblement sur la chaussée n’a été accepté", a-t-il précisé.

En fin de journée, un cordon de CRS a empêché la circulation, trottoirs compris, entre la porte Maillot et l'Arc-de-Triomphe, et plusieurs stations de métro dans ce quartier avaient été fermées.

Gaultier Bès, l'un des animateurs de la veillée, a estimé "délirant que la préfecture ait voulu interdire un mouvement qui n'a pas besoin d'être autorisé". "On ne trouble pas l'ordre public. Il n'y a aucun incident à aucune veillée. Qu'est-ce qui légitime autant de policiers?", a-t-il déclaré.

La préfecture de police a estimé de son côté que le dispositif était "adapté", notamment au vu de la "proximité de sites sensibles" mais aussi de la médiatisation de l'événement.

À la Concorde, le "rassemblement de quelques centaines de personnes" s'est déroulé "dans le strict respect des conditions fixées par la préfecture de police, un dispositif policier adapté étant mis en place pour prévenir tout risque de trouble à l’ordre public", selon M. Lerner.

Une trentaine de Veilleurs étaient partis le 11 août de Rochefort (Charente-Maritime) pour rejoindre Paris, un périple destiné à "rencontrer les Français". "

L'AFP TENTE DE CENSURER UNE PHOTO DE HOLLANDE


" Une photographie de François Hollande, prise ce mardi à l'occasion de la visite du président de la République dans une école de Denain, dans le Nord, a été retirée par l'AFP.

En effet sur le site de l'agence de presse, le cliché est barré d'une croix rouge et accompagné d'une mention s'adressant à toutes les rédactions : "pour des raisons éditoriales, cette photo a été retirée. Par conséquent, veuillez supprimer cette photo de vos supports". Interrogé par le journal 20 minutes, l'AFP a précisé qu'il ne s'agissait ni d'une censure ni d'une demande de l'Elysée. ( Ben tiens ! )

La photographiée s'est cependant répandu sur les réseaux sociaux et internet. 
Et, en voyant la photo, on comprend mieux pourquoi cette dernière a été retirée... "


PENDANT QU'ON S'OCCUPE DE LA SYRIE ( 2 )

04.09.2013 : HEM

" Ce mercredi matin vers 10 h à Hem, un ouvrier commençait à peine à manier son marteau-piqueur lorsqu’il a été visé par des coups de feu, vraisemblablement tirés depuis un immeuble voisin. Ses jours ne sont a priori pas en danger.A-t-il été victime d’un voisin excédé par les nuisances sonores du chantier ? Cet ouvrier d’une trentaine d’années avait à peine commencé à activer son marteau-piqueur, sur un chantier de voirie de la rue Dominique Larrey, dans le quartier sensible de Longchamp à Hem, qu’il a été fauché net des coups de feu. Blessé au bras, l’homme, un Béthunois de 34 ans, a réussi à alerter ses collègues qui lui ont porté secours : < Il a avancé dans la rue pour nous rejoindre. On l’a immédiatement aidé et nous avons appelé les secours », explique un de ses collègues. Les coups de feu ont probablement été tirés avec une carabine de type 22 Long Rifle. Sur place, les premiers éléments recueillis par la police et les premières analyses balistiques laissent à penser que le mystérieux tireur se trouvait dans l’un des immeubles environnants. Une barre et une tour HLM se trouvent à proximité. Au moins quatre impacts de plombs ont été retrouvés dans la rue.
Pour l’heure, le ou les tireurs n’ont pas encore été identifiés mais la police s’est déployée dans le secteur afin de l’identifier. Une enquête de voisinage est actuellement menée. Le ou les tireurs sont activement recherchés.


04.09.2013 : LAVAUR

" Quatorze voitures ont été brûlées dans la nuit de mardi à mercredi dans le centre historique de Lavaur. Une enquête a été ouverte mais la piste criminelle ne fait aucun doute. Selon un témoin, ces faits auraient été commis cette nuit entre 2h et 2h30 du matin par une dizaine d’individus dont certains étaient en scooter et d’autres en vélo. Le feu a rapidement gagné les bâtiments voisins brûlant le rez-de-chaussée de l’un d’eux et des portes d’entrées. Une partie du centre historique est interdit d’accès afin de permettre le nettoyage et l’évacuation des véhicules mais aussi pour que le service de police scientifique qui est sur place puisse relever les indices. « Ces incendies criminels sont d'une exceptionnelle gravité par le nombre de véhicules incendiés et par la propagation ou les risques de propagation à certaines habitations de centre-ville, comme le local d'une association vauréenne » a déclaré le maire de Lavaur, Bernard Carayon, dans un communiqué relayé par France 3 Midi-Pyrénées. « La Préfète du Tarn et le Colonel de Gendarmerie du département se sont engagés auprès de moi, ajoute-t-il, à mobiliser tous les moyens humains et scientifiques de la gendarmerie afin d'assurer la sécurité des habitants, la protection de leur bien et identifier les auteurs criminels de ces faits ». « J'appelle chacun au calme : force restera à la loi » a-t-il conclu.


04.09.2013 : LILLE

" Un homme d'une quarantaine d'années a été abattu de trois balles en plein jour mardi après-midi à Lomme, dans une courée de l'avenue de Dunkerque. La victime a été touchée vers 14h25 à l'épaule et au thorax. Deux individus au visage partiellement dissimulé auraient pris la fuite après les coups de feu. Leur victime est décédée sur place vers 15h20 malgré l'intervention des services de secours.
D'après une source policière, l'arme utilisée serait une carabine ou un pistolet automatique. La Direction départementale de la sécurité publique du Nord (DDSP) indique en tout cas «qu'il n'y a pas eu d'échange de coups de feu». Selon diverses sources policières, l'enquête s'orienterait vers un règlement de compte, sur fond de trafic de stupéfiants, impliquant «une bande qui vient de Tourcoing». L'homme aurait été abattu pour une histoire de dette qu'il n'aurait pas réglée. Roger Vicot, le maire (PS) de Lomme et ancien adjoint à la Sécurité à Lille, s'est dit «extrêmement inquiet de l'aggravation de ce type de violences. On voit que l'utilisation d'armes à feu est de plus en plus fréquente.» La maire de Lille doit tenir une conférence de presse sur la sécurité ce mercredi. "


04.09.2013 : COLOMBES

" Deux fusillades en moins de 24 heures. Face à cette recrudescence des règlements de comptes entre bandes rivales à Colombes (Hauts-de-Seine), soixante-dix policiers ont été déployés en renfort dans la nuit de mardi à mercredi, a annoncé le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, mercredi 4 septembre. Une nouvelle fusillade a éclaté en fin d'après-midi. Un groupe de jeunes hommes a tiré sur le conducteur d'un véhicule. "Ce dernier a pris la fuite et n'a pas été retrouvé par la police. Il n'a pas été admis dans un hôpital et on ignore s'il est blessé. Les agresseurs n'ont pas pu être identifiés", détaille une source policière à l'AFP. Déjà, dans la nuit de lundi à mardi, un homme d'une trentaine d'années avait été blessé par balles. Il souffre de plusieurs fractures aux jambes, mais ses jours ne sont pas en danger. "Les règlements de compte entre bandes rivales de la cité Gabriel-Péri et de la cité des Côtes-d'Auty, à Petit-Colombes, repartent de plus belle sur fond de trafic de stupéfiants", a déploré la source. "


03.09.2013 : BESANCON

" Excédés par une série d'agressions cet été, des chauffeurs de bus ont choisi le jour de la rentrée des classes pour faire grève à Besançon, a-t-on appris auprès de la direction et de la CGT.
Le trafic est assuré à 60% et le retour à la normale est prévu mercredi, a précisé la direction.
La CGT réclame davantage de moyens et de personnels pour assurer la sécurité des conducteurs.
Outre "deux agressions assez graves en août, il y a aussi toutes les agressions verbales au quotidien, notamment de personnes excédées par les travaux du tramway de Besançon", a expliqué à l'AFP Didier Gautier, délégué CGT. Mi-août, un chauffeur de bus qui avait demandé leur titre de transport à des passagers avait reçu des coups de poing, et fin août, un autre chauffeur avait été aspergé de gaz lacrymogène et s'était fait dérober une sacoche contenant la caisse alors qu'il se rendait au travail. "Ce n'est pas un hasard si on a appelé à la grève le jour de la rentrée. Si on ne choisit pas des jours importants pour l'entreprise, la force de négociation est moindre", a estimé M. Gautier. Tout en reconnaissant comprendre "que personne ne va au travail pour se faire taper dessus", le directeur du réseau de bus bisontin, Pascal Lemaître, a critiqué le choix du jour de rentrée des classes pour faire grève, ce qui "embête tout le monde et ne sert pas à grand chose".


03.09.2013 : MARSEILLE

" Un homme de 54 ans a été blessé par balle lundi soir à Marseille (Bouches-du-Rhône) par un homme avec lequel il s'était disputé. Vers 18 h 15, rue Félix Pyat, dans le 3 ème arrondissement de la ville, cet automobiliste se rend dans un garage automobile pour gonfler les pneus de son véhicule. Le quinquagénaire voit alors le pilote d'un scooter arriver à vive allure et lui reproche son comportement dangereux. 
Les insultes fusent et le pilote du deux roues part. Il revient armé d'un pistolet de calibre 7,65 mm et ouvre le feu, blessant l'automobiliste à la cuisse droite, avant de prendre la fuite. Les pompiers et les policiers sont arrivés vers 18 h35 sur les lieux. Le blessé, dont les jours ne sont pas en danger, a été conduit à l’hôpital nord de la ville. Les médecins lui ont accordé huit jours d'incapacité totale de travail (ITT). La sûreté départementale des Bouches-du-Rhône chargée de l’enquête a retrouvé une douille sur place. La victime assure ne pas connaître son agresseur. L'enquête se poursuit... "