lundi 9 décembre 2013

LA VOIE DE LA RUSSIE : LES CANCRES D'HIER DEVENUS LES PROFS D'AUJOURD'HUI

CEREMONIE DU 11 NOVEMBRE

" Réponse au Général Bruno Dary (par Christian Sébenne)

7 décembre 2013 | Classé dans: LA UNE,SOCIETE | Publié par: L'administration 241 vues

Réponse au Général Bruno Dary

Les agissements d’un groupe d’individus aurait conspué le Président de la République et tenté de perturber la cérémonie du 11 Novembre 2013. Il déclarait que :Ce n’était ni le lieu, ni le jour, ni l’heure et encore moins la manière !

http://www.armee-media.com/2013/11/28/reaction-du-general-dary/

Mon Général,

Je partage votre opinion stipulant que ce n’était ni le lieu, ni le jour, ni l’heure et encore moins la manière, mais dans notre société où certains remettent inlassablement tout en cause jusqu’au fondement même des valeurs de ce pays, il faudrait être aveugle pour ne pas voir cette situation de chaos qui s’est amorcée depuis longtemps.

Dans le contexte effroyable que traverse la France et qui ne prend pas l’allure d’un arrangement aux vues des faillites d’entreprises, de la catastrophe endurée par le monde agricole, des délocalisations, des complicités de spéculations pour torpiller notre industrie, du démantèlement de l’Armée, de la destruction de la cellule familiale, du système scolaire, de la langue Française et de la sécurité sociale, des suicides en masse, de l’endettement abyssal, d’une monnaie à valeur de peau de chagrin, et de l’insécurité record… vous oubliez un paramètre de taille et qui est le suivant ; « à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles ».

Vous devez savoir mon Général par expérience et au regard de l’Histoire de ce pays qui a montré que rien n’est écrit ni acquit d’avance. Les 1.400.000 morts dont vous faites état au cours de cette période de 1914 méritent notre respect, or, combien de leurs camarades tirés au sort furent fusillés pour l’exemple, dont mes deux grands-pères mutilé de guerre furent des témoins pétrifiés par l’horreur de subir la vindicte de généraux aveugles s’abattant pour condamner à mort sans raison de pauvres bougres dans la fleur de leur jeunesse pour avoir eu le tort d’être broyés par tant de boucheries, d’autant que c’était quasiment toujours les mêmes régiments qui montaient à l’assaut.

Où était le recueillement, l’humanité à ce moment là. Conspué vous dites ?

Si mes grands-pères dont l’un d’eux fit les Dardanelles et Verdun et deux années d’occupation en Allemagne puis rappelé en 1939 pour encadrer une usine de Char à Saint-Chamond alors que les ouvriers communistes sabotaient le matériel. Si mon père (X 1939) qui fut déporté en Pologne et en Autriche dont l’Oflag XVIIA et qui voua sa vie à la Défense Nationale, si ma grand-mère qui contribua plus que largement à sauver la ville d’Aubusson le 10 juin 1944 contre la Division SS ‘’Das Reich’’ en provenance directe d’Oradour-sur-Glane, tout comme mes oncles résistants dans les maquis et tant d’autres, ces gens là n’ont jamais choisi le lieu, ni le jour, ni l’heure et encore moins la manière pour savoir où se trouvait leur devoir et s’ils voyaient aujourd’hui le prix de leurs sacrifices et de leurs blessurespour un pays trahi, sous tutelle et à l’agonie… Conspué vous dites ?

S’ils voyaient aujourd’hui le chaos de cette société où l’on manipule le verbe et l’opinion du fait d’une Presse aux ordres par laquelle on inverse l’échelle des valeurs dans laquelle l’on fait passer le mal pour le bien et inversement, où la seule idée ‘’maitresse’’ présentée comme la panacée d’une avancée sociale en est le mariage pour tous qui n’est que la curée dont le but est la destruction du Peuple Français, alors que ceux qui prônent ces théories fumeuses sont tous à la double allégeance d’un pays qui à contrario de ce fait, opte pour une politique familiale allant jusqu’à 14 enfants par famille, interdit le mariage pour tous à fortiori en dehors de son ethnocratie, pratique la ségrégation raciale à outrance et maintient un service militaire obligatoire de 3 ans tout en réarmant dans le même temps et j’en passe… sans oublier la dépossession des avoirs des petits épargnants, la dépénalisation de la délinquance… et le quitus pour une Europe passoire. Là est l’insulte ! Conspué dites vous ?

Mes propos ne sont pas antisémites, mais reflètent hélas une situation bien réelle.

Dans ce pays de faux semblants ‘’Droits de l’Homme’’ où la censure est omniprésente, les revendications ne sont jamais prises en compte et le droit du citoyen violé quotidiennement, la face de ce pays a tellement changé que l’on ne s’y reconnaît même plus. Vous dites que des gens manifestaient pour des intérêts personnels… qu’est-ce qui est bassement personnel lorsqu’une majorité de Français est à la mendicité, et où il n’y a droit de citer que pour l’étranger en situation irrégulière, car l’on relègue le français dans une inlassable culpabilité nauséeuse en lui faisant sentir jour après jour qu’il n’est rien, alors qu’il devrait êtreMaître chez lui et en cela, vous devriez y faire corps.

Qu’il me soit permis de vous rappeler mon Général que les choses ne sont pas aussi simples que vous voulez bien le dire et pour avoir vécu un épisode peu glorieux que je veux vous remettre en mémoire. Des militaires agents de la DGSE sur ordre du gouvernement Français ont en 1985 à Auckland coulé le Rainbow-Warrior et tué. Ce qu’il advint fut passé sous silence, car cette sinistre affaire permit à la Nouvelle-Zélande de sortir avec les honneurs, et des négociations honteuses qui s’en suivirent pour exfiltrer les agents français mirent en faillite et ruinèrent des milliers d’agriculteurs éleveurs de moutons qui seuls firent les frais de cet exploit remarquable, ‘’exploit’’ qui n’aurait jamais eu lieu si Pierre Marion (X 1939) avait dirigé la DGSE à l’époque. Mais c’étaient assurément là, pour les intérêts personnels de ces ploucs… Conspué vous dites ?

Alors du haut de sa tour d’ivoire et sur son quant à soi, on peut se sentir insulter par des manants qui viennent déranger l’ordre de façade supposé établi en de telles circonstances de recueillements, mais qui en réalité cachent un magma de désordres et de dégénération morale pour rester dans la convenance… Ayant servi la France, lorsque je vois autour de moi la masse de réformés ou d’exemptés, je n’ai pas honte de me faire l’avocat du petit peuple et donner raison à la vérité et à ceux qui du fait du Prince sont considérés tels des parias reclus, voués au silence et à une mort dans l’indifférence.

En substance selon vos propos, cette démonstration salirait l’image du pays. Nous autres Français de l’étranger depuis mes grands parents pionniers en Afrique, nous avons défendu les couleurs de la France et je suppose que nous sommes habilités à dire que ce qui salit l’image de celle-ci ce sont les affaires Coral, les débauches de tripatouillages politico-financières sans aucune retenues et tant d’autres… Conspué avez vous dit…?

Jean Cocteau disait ; Qui s’affecte d’une insulte, s’infecte. Je ne voudrais pas vous blesser, mais je vous recommande du fond du cœur de lire, relire et méditer la Déclaration testamentaire d’un camarade de mon père le Colonel Jean-Marie BASTIEN-THIRY (X 1947), vous verrez qu’après cela les considérations de chapelles n’auront plus du tout la même consonance. Si bien des pays connurent des crises d’adolescences mouvementées, il serait vain de suivre aveuglément l’un d’eux qui se cherche dans sa mue très controversée et dont les orthodoxies de sa crise de foi talmudique sont très loin de réunir les suffrages de ses ouailles, dont la quête devrait être axée sur la soif de Sagesse.

On peut débattre, mais de grâce ne vous retranchez pas derrière de tels arguments, si ceux qui ont donné leur vie pour la France sont vénérables, est-il blasphématoire de dire qu’ils sont les dindons d’une farce dont les ficelles sont tirées par des réseaux aux allégeances diaboliques violant les droits des peuples et du citoyen en continu, font que ces agissements mènent à des débordements dont le fait d’avoir conspué le chef de l’Etat n’est qu’un épiphénomène certes inopportun, mais font augurer sur cette déclaration de la reine Marie-Antoinette qui s’étonnait en 1789 de voir le peuple famélique réclamer du pain, et d’elle de rétorquer « s’ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent des brioches »…

« La dépossession de notre identité, de notre droit n’est pas une fatalité » Richard Le Hir Sincèrement vôtre

Christian Sébenne "

LA FRANCE QUI SOMBRE




" Le gouvernement joue avec les chiffres du chômage, et la grande majorité des journalistes lui emboitent le pas.

Comme on le sait, le chômage n’a pas baissé le mois dernier, non : il a au contraire monté. Les « communicants » payés pour cela ont mis l’accent sur un chiffre en occultant l’autre aussi soigneusement que possible. Et en oubliant, ou presque, de parler des « emplois aidés », largement payés par le gouvernement, donc par les impôts, et qui sont, donc, des emplois artificiels ne contribuant pas à la production et à la moindre croissance.

Or, c’est un fait : l’économie française a une croissance nulle (et même négative si on soustrait de la croissance les chiffres de la « croissance » administrative), et elle ne crée pas d’emplois. Si on prend en compte toutes les données, il apparaît au contraire qu’elle en supprime.

Le nombre de pauvres classés comme tels parce que leurs revenus sont équivalents à la moitié du revenu médian ne cesse d’augmenter, et frôle, voire dépasse, la barre des dix millions de personnes.

Le pourcentage des « demandeurs d’emploi » comme tel reste nettement au dessus de la barre des dix pour cent, et si on réintroduit le nombre de ceux qui ne sont plus demandeurs d’emploi parce qu’ils ont renoncé, ou touchent ce qui s’appelait le RMI et s’appelle désormais le RSA, le pourcentage explose. Si on déduit du nombre de gens qui travaillent les vingt six pour cent qui travaillent dans la fonction publique, et qu’on calcule le pourcentage de chômeurs en proportion de ceux qui travaillent dans des activités où l’on risque effectivement de se trouver au chômage, le pourcentage prend des allures de cataclysme.

C’est pire en Grèce, en Espagne, au Portugal et en Italie, je sais. Mais la France étant l’une des principales économies d’Europe, c’est plus grave. Et c’est le signe d’une déchéance que d’autres signes viennent indiquer.

L’endettement ne cesse de croître, dépasse quatre vingt dix pour cent du PIB, et augmente tous les ans, puisque les prélèvements obligatoires représentent quarante six pour cent de la richesse nationale, et que les dépenses publiques en représentent environ cinquante sept pour cent. La différence ? Il faut l’emprunter, bien sûr. Le simple remboursement de la dette déjà existante consomme autant aujourd’hui que l’impôt sur le revenu, et c’est sans compter sur les dettes qui s’ajoutent à chaque seconde.

Le nombre d’entreprises qui ferment est supérieur au nombre d’entreprises qui se créent, et cela depuis des années. Il ne se passe pas une semaine sans qu’une usine soit en faillite ou délocalise vers des pays où les charges sont moins écrasantes.

Comme l’a écrit Jean Patrick Grumberg voici peu, les jeunes qui sont au chômage aujourd’hui le resteront une bonne partie de leur vie, et finiront déclassés. Et les jeunes qui sortent aujourd’hui de l’université, pour une bonne partie d’entre eux, eux aussi, connaîtront le même sort, sauf s’ils quittent le pays.

Mes amis de l’excellente organisation Contribuables associés viennent de publier un numéro des Enquêtes du contribuable appelé Ces Français qui fuient le socialisme, que je recommande vivement (contribuables.org/ces-francais-qui-fuient-le-socialisme), et l’enquête montre que ce ne sont pas seulement les gens qui ont de l’argent qui partent, mais tous ceux qui le peuvent. Deux cent quatre vingt cinq mille personnes quittent la France chaque année.

Dans les instituts économiques internationaux, on parle désormais de la France comme de « l’homme malade de l’Europe ». Et il y a des explications à cela. Elles ne sont pas toutes économiques.

L’université continue à former des gens à des métiers qui n’existent pas
Elles tiennent à l’existence d’un appareil d’enseignement totalement sclérosé où l’université continue à former des gens à des métiers qui n’existent pas et, très largement, ne forme pas aux métiers qui existent, et où dès le lycée, l’anticapitaliste règne en maître (quand je consulte le manuel scolaire de ma fille la plus jeune, qui est en quatrième, j’ai l’impression de lire le Programme des Verts, voire parfois des textes rédigés par Olivier Besancenot).

Elles tiennent à ce que les médias continuent le travail mené par le système d’éducation et achèvent de lessiver les cerveaux  (je ne dénoncerai pas les journalistes compétents, il en reste, je les compte sur les doigts d’une seule main, et je ne veux pas qu’ils perdent leur place).

Elles tiennent à l’absence d’offre politique à même de présenter une offre à même de sortir le pays de la spirale qui l’entraîne. François Hollande et le gouvernement socialiste font du socialisme, ce qui est logique et normal, après tout. Et le socialisme mène à la faillite, ce qu’on sait ailleurs qu’en France. Mais le malheur est (dois-je le répéter?) que Marine Le Pen fait aussi des propositions socialistes (et protectionnistes de surcroît!), que les propositions de l’UMP, pour l’heure se situent sur la gauche de celles du parti travailliste britannique (ou proposent, au mieux, des mesures homéopathiques) et que Nicolas Sarkozy n’a peu ou prou rien fait pendant cinq ans, sinon gesticuler de manière incohérente.

Le malheur est que le seul mouvement libéral qui subsiste en France est groupusculaire, teinté d’idées utopiques libertariennes, et désormais phagocyté par l’UDI, qui n’est à peu près rien.

Le malheur est qu’il n’y a pas un seul livre d’économie digne de ce nom dans les livres qui sont en tête des ventes en économie et que l’ « Introduction à l’économie » la plus diffusée est signée d’un membre du Front de gauche. Des commentateurs sur amazon mettent cinq étoiles au livre avant de retourner vers leur bureau de bureaucrate payé aux frais du contribuable, à moins qu’ils ne chantent l’Internationale après avoir reçu leur lettre de licenciement.

Je vois la révolte qui gronde ici ou là dans le pays. Je sais que des gens désespèrent. Je discerne la colère.

Mais je discerne aussi que la révolte n’est porteuse d’aucune réponse parce qu’il n’y a aucune offre politique ou intellectuelle audible qui soit porteuse de réponses.

La part de la France dans les exportations mondiales a diminué de moitié au cours des dix dernières années, et il faut quasiment lire l’anglais ou aller chercher les détails statistiques à la loupe pour le découvrir.

Le capital de demain est le capital intellectuel, et celui-ci s’en va d’un pays où il y a encore un Ministre du redressement productif qui parle de « démondialisation ».

Le ministre concerné n’est pas seul. Sur internet, j’ai vu un livre que je préfère ne pas lire, car mon temps est précieux : il s’appelle La fin de la mondialisation. C’est sans doute la fin de la mondialisation pour la France, oui, hélas : mais ailleurs dans le monde, celle-ci se poursuit. Tout simplement parce que nous sommes à l’heure d’internet, du capital intellectuel, de la dématérialisation de la valeur.

Dois-je dire que je suis consterné ?

J’écris moins sur l’économie, car j’ai parfois le sentiment que c’est peine perdue en ce pays. Mais qu’est-ce qui, désormais, n’est pas peine perdue dans ce pays ? Je n’aimerais pas avoir vingt ans aujourd’hui en France. Ou alors, j’épargnerais pour m’acheter un aller simple.

J’ai déjà dit tout cela. Je vais consacrer un livre au sujet pour expliquer à quel point c’est grave, infiniment plus grave que cela ne se dit.

J’aimerais encore aimer la France. Ce qui se passe ne m’aide pas beaucoup. "

MANIF POUR TOUS : ILS NE LACHENT RIEN !



" Environ cent cinquante voitures ont circulé ce dimanche dans Paris pour fustiger le matraquage fiscal et la libéralisation de la PMA (procréation médicalement assistée)…

Un concert de klaxons et de sifflets. Environ cent cinquante voitures ornées de ballons roses, blancs et bleus se sont réunies ce dimanche à Paris place de la Porte de Saint-Cloud à l'appel de la Manif pour tous. Mot d’ordre du jour: dénoncer  la «familiphobie» du gouvernement. Arborant un sweet rose et des boucles d’oreilles représentant un homme en bleu et une femme en rose, Ludovine de La Rochère présidente de la Manif pour tous, annonce tout de suite la couleur: «Ce gouvernement n’aime pas les familles, il fait tout pour les mettre dans l’embarras». Avant de monter sur une estrade pour haranguer la foule, accompagnée de deux jeunes filles déguisées en Marianne.

«Ce gouvernement cherche à remettre en cause l’identité sexuelle, à introduire la théorie du genre à l’école. Et l’on sait que la libéralisation de la PMA (procréation médicalement assistée) est à l’ordre du jour», clame-t-elle sous les huées des manifestants, qui agitent leurs drapeaux de la Manif pour tous. Un discours qui rappelle ceux tenus lors des manifestations pendant le débat parlementaire sur le mariage pour tous. Mais le mouvement veut aussi fédérer ses sympathisants autour de nouvelles thématiques. «Nous dénonçons le matraquage fiscal que subissent les familles, avec la modification du quotient familial, l’augmentation de la TVA, la fiscalisation des heures supplémentaires», poursuit Ludovine de La Rochère, suscitant à chaque attaque l’adhésion de la foule. Le projet de loi sur la famille est aussi évoqué «car il vise à donner un statut aux beaux parents et à remettre en cause l’adoption plénière», affirme la présidente de la Manif pour tous, bien décidée à tacler le gouvernement tous azimuts.

«Notre mouvement est pérenne»

Au volant de sa voiture, Paul, venu avec sa famille, fulmine: «Je suis conscient qu’il faut faire un effort pour redresser le pays, mais pénaliser les familles c’est dangereux. Car la natalité était jusqu’ici une force française». Avant de poursuivre : «A force de dire qu’il n’y a différentes formes de famille, Hollande finit par tout dénaturer. Avec la PMA qui se profile à l’horizon, on voit que l’enfant n’est pas au centre de sa réflexion». Un avis partagé par Marie, mère de cinq enfants, qui agitent des drapeaux à la fenêtre d’un break Volvo: «On croit toujours qu’un enfant a besoin d’un papa et d’une maman. Donc je veux continuer à manifester contre une ouverture plus large du droit à la PME et toute légalisation de la GPA (gestation pour autrui)».

A côté des familles et des personnes âgées, de nombreux jeunes participent aussi à l’événement, à l’instar d’Haude, 19 ans: «On est là pour donner un nouveau coup de semonce au gouvernement afin qu’il nous écoute. On a peur qu’avec la PMA et la GPA, les enfants deviennent des produits de laboratoire. J’ai participé au mouvement des veilleurs cet été et je continuerai à me battre tant que notre parole ne sera pas écoutée», lance-t-elle, en placardant une affiche sur la voiture de son père. Car malgré la faible mobilisation du jour, les manifestants tiennent à garder la tête haute: «Ce n’est pas une mobilisation nationale donc il est normal qu’il y ait moins de monde», tempère ainsi Marie. «Notre mouvement est pérenne», renchérit Ludovine de La Rochère, «d’ailleurs après notre Grenelle sur la famille, nous allons élaborer une proposition de loi sur le sujet pour mars», explique-t’elle, avant de donner le feu vert au cortège de véhicules pour entamer leur «grande traversée de Paris», au son de Papaoutai,  la chanson de Stromae. "