samedi 31 août 2013

TRAFIC DE BEBES

" « Vends bébé contre 8000 € et une voiture d’occasion. » C’est, presque, la petite annonce qu’aurait pu passer un ressortissant roumain interpellé mardi en Haute-Corse, et soupçonné d’être le principal instigateur d’un trafic de nourrissons. La transaction semble irréelle et en tout point sordide mais elle a pourtant bel et bien eu lieu à Marseille (Bouches-du-Rhône) à la fin juillet.

Ilie I., 33 ans, a été écroué en compagnie de Valeriu R., 40 ans, également de nationalité roumaine et père biologique d’un petit garçon, prénommé Tony, né le 21 juillet à l’hôpital Nord de Marseille. Ce bébé, dont la mère pourrait être la sœur du principal commanditaire, a ensuite été revendu à un jeune couple appartenant à la communauté des gens du voyage, implanté dans un camp situé en lisière de la commune de Penne-sur-Huveaune, entre Marseille et Aubagne. Les deux trafiquants d’enfants présumés, arrêtés mardi soir dans un squat à Furiani au sud de Bastia, en compagnie de trois autres compatriotes qui les hébergeaient pour une nuit, attendent désormais d’être transférés à Marseille. « Ils s’apprêtaient, peut-être, à effectuer une nouvelle vente d’enfant en Corse, relate une source judiciaire. Ils semblaient aussi vouloir prendre la fuite en bateau, à destination de l’Italie avant probablement de regagner la Roumanie. » Ces deux hommes encourent jusqu’à dix ans de prison.

Hier, en fin d’après-midi, les parents « acheteurs » ou « adoptants », — Mike G., 25 ans, et son épouse, Carmen, 27 ans —, ont été mis en examen par un juge d’instruction marseillais en charge de ce dossier exceptionnel, et placés sous contrôle judiciaire. Selon nos informations, Mike et sa femme ont pris possession du petit Tony en échange de 8000 € et d’une BMW Série 3 de seconde main…
Après l’interpellation, mercredi, de ses « parents » par les enquêteurs de la brigade de répression du proxénétisme (BRP) de la police judiciaire de Marseille, l’enfant, trouvé en « bonne santé », a été provisoirement confié aux services de la Ddass. Il pourrait prochainement être placé dans une famille d’accueil.

Par ailleurs, Ilie I., surnommé Tarzan, est suspecté d’avoir déjà procédé de la même manière, à plusieurs reprises, notamment au printemps dernier, avec trois autres jeunes femmes, de nationalité roumaine. Ces dernières ont accouché, sous des noms d’emprunt, à l’hôpital d’Ajaccio avant de rapidement quitter les lieux. Selon les premiers éléments de l’enquête, au moins un enfant a ainsi été vendu à une famille de la communauté des gens du voyage, sédentarisée sur l’Ile de Beauté.

« Nous sommes face à un homme qui semble avoir organisé les naissances de plusieurs enfants, destinés à être vendus en France, relate une source proche de l’affaire. Les investigations se poursuivent. Le nombre de bambins acquis via ce réseau pourrait avoisiner la dizaine. Une troisième vente d’un bébé devait intervenir à la mi-septembre, encore à Marseille. La future maman, arrivée en France début juillet, alors qu’elle était déjà enceinte, a été identifiée mais pas les parents qui s’étaient portés acquéreurs de l’enfant à venir. » Au cours de leurs auditions, les époux G., mariés depuis plusieurs années, ont indiqué avoir voulu assouvir leur désir d’avoir un enfant alors qu’ils étaient stériles. « Dans la communauté des gens du voyage, le fait d’avoir des enfants revêt une importance toute particulière, poursuit la même source. Ils semblent ne pas avoir été choqués par la possibilité de pouvoir ainsi monnayer un bébé… » « Je ne peux avoir d’enfant, j’étais prête à tout pour avoir un gosse », a insisté Carmen, à sa sortie du tribunal, hier. « Avec nous, il était heureux, il serait allé à l’école, et n’aurait pas fait la manche comme avec les Roumains », ont également soutenu plusieurs membres de la famille de la mère stérile.

Selon nos informations, Daniela, 32 ans, la maman biologique du petit Tony, prise en charge à l’hôpital Nord de Marseille pour son accouchement, était hostile à voir ainsi son bébé lui être arraché. « Plusieurs témoins ont indiqué que cette maman, qui avait déjà accouché à cinq reprises et qui vivait depuis plusieurs mois en France, avait reçu la visite de la future mère à l’hôpital, révèle un proche de l’affaire.
Les mêmes témoins ont aussi précisé que Daniela était malheureuse d’une telle issue. Mais elle n’a pas eu le temps de se signaler à la police puisque dès la remise de son petit garçon elle a été rapatriée en Roumanie. Elle devrait être prochainement entendue par les enquêteurs. »

Toujours selon nos informations, Ilie I. et les époux G. auraient noué connaissance, début juillet, au cours d’une fête religieuse réunissant des membres de la communauté des gens du voyage à Marseille. « Il semble aussi que les connexions entre les différents protagonistes de ce dossier se sont également faites à travers des modes de vie communs et des petits trafics, ajoute la même source. Les investigations menées notamment en Corse par l’antenne de la PJ de Bastia doivent permettre de retrouver la famille du premier enfant vendu. » "

SCIENCE FICTION : FRANCE 2025

" Joël est inquiet. En ce soir de juin, il se demande si les 350 litres du réservoir de son tracteur n’auront pas été siphonnés durant la nuit. C’est la troisième fois que son exploitation est visitée en deux mois. Mais ce qui le préoccupe davantage, c’est sa production. La semaine dernière, dans le canton voisin, un exploitant a vu sa récolte de pêches intégralement dévalisée en une nuit. Les voleurs avaient tout prévu, les camions, les caisses, la main d’œuvre. Agriculteurs et gendarmerie sont démunis : comment surveiller des centaines d’hectares ? Ce week-end, une réunion est prévue à la coopérative pour étudier le financement d’équipements de sécurité.

Comme tous les mercredis, Ingrid se rend sur l’aire de repos de la D1, un peu à l’écart de Château-Thierry. Elle y achète ses fruits et légumes moins chers de 15% qu’aux supermarchés du coin. « Prix producteurs », est-il indiqué sur la pancarte. Elle s’étonne parfois que des pêches soient produites dans l’Aisne, mais comme celles-ci sont vraiment bon marché, et plutôt bonnes, elle les achète quand même.

Eddy est content, il vient d’acheter son canapé sur le « Bon Coin ». Il a réalisé une excellente affaire en le payant près de 70% moins cher qu’en magasin. Ce n’est pas du neuf évidemment, mais la qualité reste acceptable. Au chômage depuis un peu plus d’un an, Eddy aime encore consommer. Il a décidé d’arrondir ses allocations en se lançant dans le e-commerce. Il a ouvert une boutique sur e-bay sur laquelle il vend des objets, achetés sur Internet ou récupérés dans la rue. Il les retape à peu de frais puis les vend à un prix raisonnable. Aussi trouve-t-il souvent des acheteurs. Pas mal de transactions se font en espèces si bien qu’Eddy arrive largement à joindre les deux bouts, d’autant qu’il utilise ses produits en attendant de les revendre. Comme son affaire tourne assez bien, il envisage de continuer ainsi une fois qu’il touchera le RSA.

Garance peut souffler, elle vient de boucler son article « Système D, nous aussi on veut des bons plans ! » pour le numéro du mois de septembre de 30 ans. Après une rapide enquête sur le web, elle a trouvé plusieurs sites alternatifs à l’économie « classique » qui raviront ses lectrices, puisqu’elles sont de plus en plus nombreuses, d’après les enquêtes sur son lectorat, à vouloir donner du sens à leur acte d’achat. En vrac : sites de récup’, bourses d’échanges de services, moteurs de recherche pour trouver les boutiques de destock’ des marques de luxe, voyages à prix cassés, échanges d’appart’, collectifs de partage de « hot spots Internet », coopératives parentales pour gardes d’enfants assurées par les mamans, elle a même trouvé à Nantes une fille qui brade les invendus des supermarchés pour lutter contre le consumérisme et le gaspillage. Elle n’a pas trop creusé la question des normes sanitaires de l’assoc’, mais bon, maintenant, elle peut enfin partir en vacances.

Frédéric se frotte les mains. Il vient de réaliser avec ImmoBiens une superbe affaire en revendant à l’entreprise des bureaux qu’il possède à Montrouge. L’affaire a été facilitée dès lors qu’il a annoncé sa candidature à la mairie. Sur son terrain, ImmoBiens va construire le nouveau « Centre des Rapports et de l’Aide à la Prospective Stratégique (CRAPS) » annoncé il y a un an par François Hollande qui souhaite réunir sous un même toit toutes les commissions au service de l’Etat. Il sera organisé autour d’une vaste bibliothèque où seront compilés tous les rapports réalisés sous la Ve République. Le Président a affirmé que le regroupement des spécialistes permettrait de mettre en commun les idées et de proposer des synthèses plus innovantes. Frédéric a reçu d’ImmoBiens 75 000 euros en cash. De quoi préparer sa campagne et, pour ImmoBiens, une manière simple de conclure la vente et de réduire ses frais de transaction.

France 2015
Depuis que la fiscalité environnementale a fait grimper le prix du gasoil de 30% (en deux fois) au prétexte de favoriser la transition énergétique promise par le gouvernement, Joël ne cesse de lutter contre les pilleurs. Tout y passe : tracteurs, camions, citernes, même les réservoirs de ses pompes d’irrigation sont fracturés pour voler le diesel. L’exaspération est à son comble dans les campagnes. On évite de le crier sur les toits mais des milices agricoles se créent un peu partout pour protéger les exploitations. La gendarmerie, impuissante à identifier les voleurs et souvent occupée à d’autres affaires, ne regarde pas de trop près. Pour l’instant, on a surtout entendu des coups de fusils tirés en l’air. Tant qu’il n’y a pas mort d’homme…

De toute façon, les forces de sécurité nationales sont davantage préoccupées à résoudre les violences urbaines. Depuis deux ans déjà, la pègre marseillaise s’étripe à coups de règlements de compte. Pendant longtemps l’opinion publique ne s’est pas trop alarmée de ces meurtres à répétition. Après tout, c’était toujours autant de voyous en moins. Hier soir cependant, une fusillade dans les quartiers nord de la ville a impliqué pas moins de 50 délinquants. La police a relevé 3500 impacts de balles sur le parking du centre commercial où la fusillade s’est produite. Mais tout a changé. Parmi les victimes, on a relevé les cadavres de neufs passants dont ceux de trois enfants – sans compter les blessés. Le ministre de l’Intérieur s’est rendu aussitôt sur place pour annoncer une batterie de mesures : tolérance zéro, effectifs de police judiciaire en hausse et renfort de trois compagnies de CRS. Dans le contexte actuel de prostration, personne dans la presse n’a jugé bon de rappeler que ces mesures étaient presque identiques à celles de 2013. Pour satisfaire une opinion alarmée, le ministre a aussi annoncé la signature d’une « convention sécurité » avec le collectif « Paix civique », qui revendique depuis deux ans l’officialisation de ses « milices citoyennes ».

À Matignon, le Premier ministre reçoit le ministre des Finances et le ministre de l’Emploi et des Solidarités. Les chiffres de la croissance ne sont toujours pas réjouissants et paraissent de plus en plus ingérables. Le déficit extérieur continue son repli depuis deux ans en raison de la baisse des importations de biens de consommation. En 2013, on s’en réjouissait. Mais à présent que la consommation intérieure diminue également, on s’inquiète des rentrées de TVA. La hausse de 0,5 points l’année dernière ne va pas compenser les pertes à venir de 2015 et il va sans doute falloir relever le taux une nouvelle fois. Un conseiller souligne qu’une bonne partie des pertes est liée à l’économie souterraine et qu’il faudrait envisager de taxer toutes les activités de « Système D ». Mais depuis que le Président a annoncé aux Français le 14 juillet dernier que l’économie de l’avenir était celle de la récup’, plus écologique, plus responsable, plus nationale aussi, difficile de mettre une trop forte pression fiscale sur ce marché qui semble profiter aux plus modestes. En attendant, les chiffres du chômage sont en hausse. Aux Finances et à l’Emploi, on sait bien que cette « économie de la débrouille » fonctionne en parallèle des allocations, mais depuis qu’elle a été officialisée, comment supprimer les aides publiques ?

En attendant, pour la quatrième année consécutive, le barème de l’IR restera désindexé. C’est un coup dur pour les 40% de Français qui continuent de le payer mais comme les dépenses publiques, en particulier sociales, ont été sanctuarisées pour protéger les plus modestes, cette décision est rendue nécessaire.  Pour combler les déficits, on envisage aussi de relever de 0,1 point l’intégralité de tous les impôts existants, y compris les contributions sociales. Un pis-aller dont on sait déjà qu’il sera insuffisant. A la gauche de la gauche, on continue de clamer qu’il faut taxer d’abord les revenus du capital et les entreprises, mais c’est pour la bonne bouche. On sait que la partie est bientôt gagnée puisque le nombre de salariés « déclarés » est en baisse constante. Comment imposer des travailleurs invisibles ? L’ancien monde est en train de craquer.

France 2025
Depuis plusieurs années maintenant, la société française s’est durcie. Pour vivoter, on a de plus en plus recours aux bons plans, à la solidarité communautaire, aux petits larcins que la police et la gendarmerie, pas plus que la justice, ne peuvent traiter, car il faut d’abord poursuivre les filières organisées du marché noir qui ont proliféré.

Le fils de Joël, qui a repris l’exploitation de son père, s’est équipé de drones et de robots-chiens pour empêcher les intrusions et les vols. Pour cela, il a passé un examen et a obtenu sa licence « d’exploitant labellisé auto-défense », un statut inventé par la droite forte sous la présidence de NKM après un intense lobbying. Désormais, s’il peut faire la preuve qu’un vol se déroulait sur son exploitation, il a permis de tuer et dispose de l’impunité pénale. Il est en quelque sorte devenu un auxiliaire de police.

Ingrid continue d’acheter sa nourriture au producteur. Aujourd’hui, grâce à une application cryptée par un collectif de cyber-activistes qui défendent le droit à la nourriture gratuite, elle géolocalise les lieux de distribution de produits volés signalés à la dernière minute pour déjouer les autorités. Il faut certes encore payer les coûts de l’organisation mais les prix sont tellement dérisoires que la nourriture est vraiment presque donnée. Garance suit attentivement l’évolution de cette organisation. Après son premier article de 2013, les courriers de lectrices ont tellement fait part de leur satisfaction qu’elle a obtenu la rédaction d’un papier mensuel et est rapidement devenue la spécialiste de « l’économie D », comme elle l’appelle, en référence à sa chronique « D’Eco-D ». Dès qu’elle le peut, elle fait la promotion des structures qui permettent de contourner l’économie de marché capitaliste « dont les valeurs ont implosé lors de la crise de 2008. Les gens ont alors aspiré à une nouvelle quête de sens », se plaît-elle à rappeler souvent.

Frédéric se frotte les mains. Sa carrière ministérielle s’arrête cette année, mais il a bien su négocier sa reconversion. En gardant de bonnes relations avec ImmoBiens lorsqu’il était ministre du Logement et des Solidarités locales sous le second gouvernement de la présidence NKM, il part dans deux mois diriger le pôle « prospective et marchés » du groupe en Afrique. Certes, il lui faut s’expatrier, mais vu la situation actuelle en France, il ne lui déplaît pas de prendre un peu l’air. De toute façon, il ne doute pas qu’il saura rendre son nouveau poste suffisamment rémunérateur, malgré un salaire officiellement assez bas.

Sylvain regarde ses valises posées dans l’entrée et attend que sa femme ait fini d’habiller les enfants. Ce soir, il sera à Londres, et pour longtemps. Il patiente en feuilletant avec nostalgie le rapport « France 2025 » remis à François Hollande à l’été 2013 qu’il a retrouvé dans un carton resté ouvert. « Que c’était bon de faire semblant d’y croire », soupire-t-il.

Marine Le Pen est depuis deux semaines la nouvelle Présidente de la République. Sylvain n’a pas attendu le deuxième tour pour préparer son départ. Ses anciennes relations politiques lui avaient laissé entendre très tôt que la partie était pliée. Il faut dire que cinq ans de présidence NKM après cinq ans de hollandisme avaient bien préparé le terrain. Oscillant entre étatisme, solidarisme, écologisme, « libéralisme dirigé » (le concept de la campagne de NKM), la droite n’avait su, une fois de plus, ni défaire les mesures désastreuses prises par la gauche à l’époque de Hollande, ni définir une ligne politique claire avant les élections de 2017. On avait donc navigué à vue tout le long du quinquennat en essayant de réaliser la quadrature du cercle : à savoir baisser la fiscalité sur le travail et les entreprises sans réduire les dépenses de l’Etat, puisque le pouvoir n’avait cessé de promettre d’intervenir à chaque nouvelle actualité. Les dépenses avaient donc continué de croître au niveau de l’inflation, un « succès historique » selon les mots de la Présidente lors de la campagne pour sa réélection (mais ses chiffres ne prenaient pas en compte le service de la dette).

En regardant son appartement, Sylvain a quand même le cœur gros. Il l’aimait bien et lui avait coûté très cher au début mine de rien. Il part sans le vendre et sait qu’après son départ, il sera immédiatement squatté. Certes, depuis dix ans, comme tout le monde, il ne rembourse plus le prêt à sa banque. Quand Cécile Duflot prit la décision en 2014 d’empêcher toutes les exclusions au nom du droit opposable au logement, les locataires arrêtèrent de payer. Alors les propriétaires en firent autant, au nom de l’égalité de traitement. D’abord ceux qui louaient, puisqu’ils ne pouvaient plus compter sur les loyers ni expulser les mauvais payeurs, et puis ensuite tous les autres. Aujourd’hui, chaque Français reste accroché à son logement car il n’y a plus de marché. L’absence de mobilité salariale a fini de ruiner un peu plus la reprise de la croissance, mais comme c’est un phénomène difficilement traduisible par des chiffres, tout le monde a préféré profiter de l’aubaine immédiate de posséder un logement gratuit. Bien sûr, au nom de la défense du pouvoir d’achat, la droite n’a pas été capable ensuite de renverser la situation.

Ancien haut fonctionnaire de Bercy sous la présidence de Hollande, Sylvain avait bien vu, avec ses collègues, que l’Etat perdait pied dès 2015. Il avait alors commencé à mettre de côté tout ce qu’il pouvait de son salaire qui était alors confortable. Il n’avait rien placé bien sûr puisque le capital avait été la cible privilégiée du fisc et qu’il avait lui-même un temps été chargé de « l’innovation fiscale ». Lorsque le gouvernement avait annoncé le gel des salaires des fonctionnaires, il était devenu conseiller d’un parlementaire européen. Il avait commencé à acheter des livres sterlings et les avait déposées sur un compte ouvert au Luxembourg qu’il approvisionnait régulièrement lorsqu’il se rendait en Belgique. Lorsque la France avait dû quitter l’euro en 2023, et sortir de l’UE, il avait perdu son emploi à Bruxelles.  Depuis deux ans, il était retourné à Bercy mais le cœur n’y était plus d’autant que le statut des fonctionnaires avait été modifié en « contrat d’avenir pérenne », garantissant l’emploi mais pas le niveau des salaires. Heureusement, la livre était restée au plus haut. Maintenant que la plupart des Français se retrouvaient avec des francs dépréciés, lui pouvait partir et continuer sa vie ailleurs. En Angleterre, il ne serait certes pas riche, mais au moins là-bas, il pourrait vivre à l’aise avec son pécule de départ et retrouver un travail, un vrai. "

jeudi 29 août 2013

PERPIGNAN : PRIERE DE RUE

" Avant-hier dans le quartier de Saint-Mathieu à Perpignan. une patrouille de la Police a assisté sans pouvoir intervenir, à une prière de rue en contradiction flagrante avec la loi républicaine.
Ces personnes, suivant les préceptes d’un islamisme radical (car nous ne pratiquons pas l’amalgame avec des français de confession musulmane parfaitement intégrés et respectueux), en toute connaissance de cause et malgré la présence de nombreux lieux de culte dans notre cité, ont décidé d’occuper le terrain en tentant d’imposer leur modèle de valeurs politico-religieuses. Ce qui est parfaitement inadmissible ici comme partout en France.¢

La police, nous a-t-on rapporté, n’a pu intervenir en raison d’un sous-effectif chronique (car les policiers à Perpignan sont très sollicités sans avoir les moyens adéquats) et en raison aussi de la volonté d’étouffer cette affaire gênante pour le pouvoir local.

Nous rappelons notre attachement à la laïcité et au respect de la république, notre refus de tout communautarisme et demandons aux pouvoirs publics de prendre leurs responsabilités en mettant fin à ces pratiques illégales qui défient notre modèle républicain et portent atteinte à nos valeurs. "

ATTENTION A VOS ANIMAUX

" Histoire peu banale que celle survenue à un Carcassonnais habitant dans le quartier Paul-Lacombe. Mardi soir, son chien s'enfuit du domicile. Quelques minutes après, vers 19 h 30, le propriétaire du Beagle âgé de sept ans reçoit un coup de téléphone. Le numéro figure en effet sur le collier du chien. Quelqu'un l'a retrouvé et lui propose de le récupérer à proximité du tabac de La Conte.

"J'y suis allé, raconte-t-il. Là, il y avait une trentaine de jeunes. Ils m'ont demandé de l'argent. Sinon, on tue ton chien ! J'ai refusé et je suis parti". Le Carcassonnais a immédiatement prévenu le commissariat. "Des policiers sont ensuite passés à la maison, mais ils m'ont dit qu'ils ne pouvaient rien faire...''

Heureusement, l'histoire s'est bien terminée. C'est une patrouille de police qui a repéré le chien, dans le quartier La Conte, vers 23 h. L'animal a été ramené à son propriétaire, heureux d'avoir retrouvé son animal préféré mais très déçu par le comportement de certains... "

REFORME DES RETRAITES : C'EST LOIN D'ETRE FINI

" Des syndicats au Medef, la réforme des retraites proposée par le gouvernement fait beaucoup de mécontents. François Hollande assure pourtant qu'elle "garantit l'avenir". Le premier ministre Jean-Marc Ayrault la présente comme "juste, équilibrée et structurelle". Elle met effectivement à contribution salariés, entreprises et même retraités, et devrait permettre de combler le déficit du régime général d'ici 2020. Est-ce enfin la réforme définitive des retraites que l'on attend depuis 20 ans? Lexpansion.com a demandé son avis à l'économiste Antoine Bozio, directeur de l'Institut des politiques publiques.

La réforme des retraites de Jean-Marc Ayrault règle-t-elle tous les problèmes?
Non, ce n'est pas le cas. Mais il faut reconnaître qu'elle devrait permettre au système des retraites de retrouver un équilibre financier à moyen terme, grâce à la hausse des cotisations et à l'allongement de leur durée. Ces deux mesures, qui étaient préconisées par le Conseil d'orientation des retraites et le rapport Moreau, étaient attendues et ne prêtent guère à controverse. Restait à savoir à quel rythme elles seraient proposées. Les choix qui ont été faits pour des augmentations modérées, dès 2014 pour le niveau et à partir de 2020 pour la durée, permettent de faire une réforme à petits pas, ce qui se comprend très bien d'un point de vue politique. Pourtant, il faudra sûrement refaire une réforme dans quelques années.

Pourquoi ne pourrait-ce pas être la dernière réforme des retraites?
Il n'y a qu'à voir le rythme auquel les réformes se succèdent: 1993 avec celle de Balladur, 2003 avec celle de Fillon, puis 2010 avec Woerth et maintenant 2013 avec Ayrault. Le financement de nos retraites dépend en dernier lieu de la croissance, et les prévisions sont toujours trop optimistes, alors que celle-ci fléchit et qu'elle est même devenue quasiment nulle. Le problème vient précisément de la réforme Balladur, qui a indexé les pensions sur les prix et non plus sur les salaires. Depuis, les prix montent, pas les salaires. Les pensions augmentent donc plus vite qu'eux en période de faible croissance. Alors que cette réforme devait faire baisser les taux de remplacement, ils sont restés stables, rendant les déficits inévitables. C'est pour cela que le rapport Moreau proposait de sous-indexer les pensions par rapport à l'inflation.
Il faudrait au moins 1,5% de croissance pour rendre le système viable. Une hypothèse bien optimiste. Il y a donc fort à parier que dans quelques années les déficits soient plus importants que prévus, et qu'il faudra à nouveau faire bouger les paramètres.

Que peut-on faire pour rendre le système plus stable?
Pour faire face au choc démographique et financier que représente l'arrivée à la retraite de la génération du baby-boom, il faudra probablement en passer par une désindexation des pensions par rapport à l'inflation. Et il faudra aussi allonger encore la durée de cotisation, voire reculer l'âge légal de la retraite en tenant compte de l'espérance de vie. Après 2030, par contre, il y aura moins de retraités, et le niveau de leurs pensions devrait baisser par rapport au salaire des actifs, car nous serons, normalement, sortis de la crise.
En attendant, il serait vraiment important de rendre notre système plus lisible en limitant les incohérences entre les différents régimes. La piste d'un compte retraite unique pour chaque Français, évoquée par le gouvernement, est vraiment intéressante, car elle ouvre le chemin vers un régime universel des retraites.

Cette réforme vous déçoit-elle?
Le plus décevant de cette réforme, en fait, ce ne sont pas les mesures prises en elles-mêmes, car elles ne sont pas mauvaises. Ce serait qu'on s'arrête là. " "

CAZENEUVE PROMET UNE STABILISATION DES PRELEVEMENTS FISCAUX

Comme par hasard, ce cher CAZENEUVE prétend qu'il y aura une stabilisation des prélèvements obligatoires pour 2014 ( sous toutes réserves quand même ). Il rajoute quand même qu'il y en aura une, mais inférieure à 0.3 % ( Ca change tout ! il y aura effectivement augmentation. C'est fou ce que ce gouvernement peut se contredire en deux phrases ! ). Le cap fatidique de 2014 laisse surtout apparaître qu'avec la déculottée qui attend la gauche pour les prochaines élections, il vaut mieux marquer une pose dans les augmentations d'impôts, des fois que les gens soient assez cons pour revoter pour le PS.

On nous prend vraiment pour des andouilles ! Je pari même que d'ici la fin de l'année il n'y aura plus d'insécurité, les immigrés auront sauvés la France, que le chômage sera un vague souvenir et que les citoyens épargneront à millions. 2014 risque bien d'être l'année d'or du pays... On en reparlera en 2015...

VALLS AUGMENTE LES NATURALISATIONS : LA CHANCE !

" Le nombre d'étrangers ayant acquis la nationalité française est reparti à la hausse avec une augmentation de 14% des naturalisations sur un an, selon le ministère de l'Intérieur, qui a présenté mercredi en Conseil des ministres un décret sur le sujet.
Manuel Valls, attaqué à gauche cet été pour des propos controversés sur le regroupement familial, avait défendu samedi lors des universités d'été du Parti socialiste ses réformes en matière de naturalisation, "un beau combat pour la France".
Il s'agit, selon lui, de revenir sur les pratiques du gouvernement précédent, qui avait durci l'accès à la nationalité. Les naturalisations avaient été divisées par deux entre 2010 et 2012 (près de 95.000 décrets en 2010, 46.000 en 2012).

Pour les "relancer", Manuel Valls, né en Espagne et naturalisé Français à 20 ans en 1981, avait publié dès octobre 2012 une circulaire assouplissant les critères pour les précaires, les jeunes et les talents, notamment.
Ses consignes ont eu leur effet: sur l'ensemble des demandes, 40% obtenaient un avis favorable des préfets en 2011, ce taux est remonté à 61% aujourd'hui, a indiqué à l'AFP l'entourage du ministre.
En conséquence, le nombre d'adultes naturalisés a augmenté de 14% entre juillet 2012 et juillet 2013, selon cette source qui prévoit une hausse finale plus forte compte tenu des délais de traitement des dossiers (18 mois légalement).

Pour "parachever" le dispositif, Manuel Valls a présenté mercredi à ses collègues un décret visant à harmoniser les pratiques des préfectures, un rapport de l'inspection générale de l'administration ayant fait état de taux de refus pouvant varier de 10 points d'un site à l'autre.

En vue de créer des "pôles de compétence", le décret prévoit d'expérimenter trois "plateformes régionales" pour l'instruction des dossiers: à Nancy pour la Lorraine, Besançon pour la Franche-Comté (dès le 1er septembre) et Beauvais pour la Picardie (au 1er janvier).

Nancy testera également une "commission citoyenne d'assimilation": il s'agit d'ouvrir à des tiers les entretiens d'assimilation, au cours desquels les candidats à la nationalité doivent démontrer leur connaissance du français, de la culture et des valeurs françaises. Outre le préfet ou un de ses représentants, l'entretien sera désormais mené avec deux "personnalités qualifiées".

Un autre décret, qui sera publié vendredi au Journal officiel, entérine l'abandon du questionnaire à choix multiples (QCM) de culture générale, prévu dans une loi du 1er janvier 2012 mais jamais appliquée.
Ce second décret dispense par ailleurs les personnes âgées de plus de 60 ans (contre 65 dans la dernière circulaire) et les diplômés d'établissements francophones, des tests de langues menés par des organismes extérieurs pour vérifier la connaissance du français.

Surtout, il prévoit que ce test ne soit plus éliminatoire en lui-même: l'étranger pourra toujours se rattraper s'il parle bien lors de l'entretien.

La naturalisation comme Français, ouverte selon des critères liés au séjour régulier, à l'intégration et à l'absence de condamnations pénales, n'est pas un droit : elle est soumise à la décision discrétionnaire de l'administration qui peut la refuser même si les conditions sont réunies.

Environ 44% des immigrés vivant en France ont été naturalisés en moyenne après 14 ans de résidence sur le sol français, selon l'association France Terre d'Asile (FTA). "


C'est pas une bonne nouvelle ça ?

mercredi 28 août 2013

SUIVEZ LA FLECHE


PAS-DE-CALAIS : JUGEMENT RENDU CONTRE LES CASSEURS

" Ce mardi, le tribunal correctionnel d'Arras jugeait trois individus interpellés lors de heurts avec la police à Avion (Pas-de-Calais) qui ont eu lieu du 13 au 16 août après un accident où un jeune pilote de scooter avait été grièvement blessé. Les prévenus devront effectuer des travaux d'intérêt général.

Ce ne sont «pas des incendiaires, ni des émeutiers», comme le souligne la procureur Élise Bozzolo, qui étaient jugés, ce mardi soir, par le tribunal correctionnel d'Arras (Pas-de-Calais). Les trois prévenus sont plutôt des individus lambda qui, par effet d'entraînement ou par défi, ont participé aux heurts qui ont agité la ville d'Avion durant trois nuits de la mi-août. C'est lors de la deuxième que Johnny B., 20 ans, Johnny C., 30 ans, et Dimitri S., 19 ans, ont été interpellés par les forces de l'ordre, au cœur de «faits qui ont fait grand bruit», estime encore la procureur.
Incendie d'une friterie, caillassage, pillage d'un supermarché, les trois individus n'ont pas été les meneurs des débordements, mais ils étaient présents presque «par hasard», disent-ils, alors qu'ils nient les faits qui leur sont reprochés. Aux deux premiers, dont les casiers sont vierges, c'est la «participation armée à un attroupement après sommation de se disperser». Pour le troisième, c'est «sans arme» qu'il a refusé de se disperser, mais avec un laser bleu pointé vers les forces de l'ordre pour les aveugler.
«On a été curieux»

Johnny C., repéré à son pantacourt blanc et sa veste de sport rouge, explique qu'il était sorti faire un tour avec sa femme, enceinte, qui ne se sentait pas bien. «On a été curieux, mais juste spectateurs», admet-il. Johnny B., lui, raconte qu'il était dehors lorsqu'il a vu des fumigènes et qu'il est allé voir. De la curiosité, encore. «Tout ce que je constate, c'est que je n'aurais jamais dû sortir ce soir-là», regrette-t-il. Mais les rapports sont formels, les deux hommes ont été repérés pour avoir jeté des cailloux en direction des CRS, BAC et autres policiers présents en nombre dans cette nuit du 14 au 15 août.
Même son de cloche pour Dimitri S., déjà condamné une fois pour vol avec violence en 2009, qui dit qu'il «discutait avec des copains» lorsque la police est venue l'interpeller. Pour la procureur, il a sans doute voulu «faire le malin». Pour cette participation, il devra effectuer 70 heures de travaux d'intérêt général. Les deux autres écopent de 105 heures chacun. Tous sont reconnus coupables des faits qui leur sont reprochés. Pour Maître Isabelle Bion, qui défendait Johnny C. et Johnny B., le jugement est intervenu «trop tôt» alors que «l'affaire est encore chaude». "


Que la racaille ne s’inquiète pas, elle a encore d beaux jours devant elle....

HAUSSE D'IMPOT POUR LES RETRAITES PARENTS DE 3 ENFANTS OU PLUS

" Dans le cadre de la nouvelle réforme des retraites présentée mardi 27 août au soir, le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a annoncé que les retraités seraient mis à contribution sous deux formes.
D'abord, au lieu de prendre effet au 1er avril, la révalorisation annuelle des pensions sera décalée au 1er octobre. Ensuite, mesure plus ciblée présentée par M. Ayrault comme "une mesure de justice", la majoration de pension pour les parents ayant élevé au moins trois enfants sera désormais fiscalisée.

"Les parents de trois enfants et plus bénéficient, lorsqu'ils liquident leur pension, d'une majoration de cette pension de 10 %, a ainsi rappelé le premier ministre. Cette majoration est aujourd'hui exonérée de l'impôt sur le revenu, contrairement au reste de la pension. Elle y sera désormais soumise. Cette mesure sera bien entendu applicable à tous les régimes."

Cette fiscalisation engendrera donc une hausse d'impôt pour les intéressés. Voici une simulation de l'impact que cela pourrait avoir selon la situation des retraités :

- Pour un retraité qui était salarié au smic (revenu annuel brut de 17 163 euros, tranche d'imposition à 5,5 %), le montant de l'impôt sur le revenu après la réforme s'élèvera à 551 euros, soit une hausse de 53 euros.
- Pour un retraité qui était un salarié touchant le salaire médian (revenu annuel brut de 25 000 euros, tranche d'imposition à 14 %), le montant de l'impôt sur le revenu après la réforme s'élèvera à 2 032 euros, soit une hausse de 197 euros.
- Pour un retraité qui était cadre (revenu annuel brut de 52 000 euros, tranche d'imposition à 30 %), le montant de l'impôt sur le revenu après la réforme s'élèvera à 6 879 euros, soit une hausse de 673 euros.
- Pour un retraité qui était cadre supérieur (revenu annuel brut de 104 000 euros, tranche d'imposition à 41 %), le montant de l'impôt sur le revenu après la réforme s'élèvera à 14 104 euros, soit une hausse de 1 078 euros. "

PAS-DE-CALAIS : LE PS ENCORE DANS LE COLLIMATEUR DE LA JUSTICE

" Le parquet de Lille a ouvert une information judiciaire contre X sur des faits de corruption présumée au sein de la fédération socialiste.

Après le procès de Jean-Pierre Kucheida, ancien maire de Liévin, en avril, et celui de Gérard Dalongeville, ancien maire d'Hénin-Beaumont, en mai-juin à Béthune, une nouvelle information judiciaire a été ouverte par le parquet de Lille le 28 juin. Ce dernier a annoncé que cette information judiciaire contre X vise des faits de corruption passive et active et d'abus de biens sociaux (et recel) au sein de la fédération socialiste du Pas-de-Calais, confirmant une information du quotidien régional La Voix du Nord. La Jirs (juridiction interrégionale spécialisée) a été saisie.

Le procès de Gérard Dalongeville a beau avoir fait «pschitt», comme ironise Cécile Bourdon, l'une des têtes de la direction collégiale actuelle de la fédération socialiste du Pas-de-Calais, ses révélations ont pourtant bien des conséquences visibles aujourd'hui. Car c'est suite aux dénonciations de Dalongeville auprès de la juge Véronique Pair en décembre 2010 qu'une enquête préliminaire a été ouverte à Lille. Elle débouche aujourd'hui, après de longs mois, sur une information judiciaire. À l'époque, l'ancien maire d'Hénin-Beaumont écrit plusieurs courriers au juge, et lui promet des révélations sur un système occulte pour financer le PS local: «Je souhaiterais vous expliquer le financement du parti. Je vous parlerai des rouages et des personnes permettant le financement par détournement de l'argent public et, à travers quelques témoins clés, obtenir “le haut” de la machine régionale», écrit-il dans son livre Rose Mafia.
Gérard Dalongeville avait juré qu'il ne tomberait pas seul

Gérard Dalongeville, dont le sort sera connu en août ,avait juré qu'il ne tomberait pas seul, cette nouvelle affaire pourrait lui donner raison. Son avocat, Me Francis Terquem, en est convaincu. Au tribunal correctionnel de Béthune, le premier jour d'audience du procès où comparaissait son client, l'avocat avait demandé l'annulation de l'ordonnance de renvoi de son client. Pour lui, «cette information judiciaire confirme cette requête» dans laquelle il voulait que l'affaire soit jugée à travers le «prisme général de l'ensemble des affaires de corruption». Me Terquem y voit là l'occasion de réhabiliter les dires de Gérard Dalongeville, lequel n'a cessé pendant tout le procès, de promettre des révélations sur un présumé financement occulte du PS 62.

Pour Cécile Bourdon, également vice-présidente au conseil régional Nord- Pas-de-Calais, au contraire, cette information judiciaire permettra de démontrer «qu'il n'y a rien à redire sur la fédération socialiste du Pas-de-Calais». Mise partiellement sous tutelle depuis juin 2012, la fédération du PS 62 - une des plus importantes de France avec quelque 10.000 adhérents - est actuellement dirigée collégialement à travers un contrat de gouvernance. Cécile Bourdon fait «confiance au travail judiciaire». «Je dis ouvertement que les allégations de Gérard Dalongeville suffisent», tranche-t-elle, avant de rappeler que le rapport du sénateur PS Alain Richard indiquait qu'il n'y avait «pas d'irrégularités constatées».

Le juge d'instruction a en tout cas été saisi et reviendra sur les 278.000 euros trouvés à la fédération lors de perquisitions au cours de l'enquête préliminaire. Laquelle enquête a déjà permis d'entendre plusieurs élus socialistes: le député Serge Janquin, l'ancienne première secrétaire PS du Pas-de-Calais et sénatrice Catherine Génisson, ou encore le président de la région Nord-Pas-de-Calais Daniel Percheron. Ce dernier ne souhaitait pas, jeudi, s'exprimer.

Pour l'instant, l'information judiciaire est bien contre X, même si elle pourrait, à terme, se resserrer sur certains noms en particulier. Dans les dénonciations de Gérard Dalongeville, Jean-Pierre Kucheida était souvent visé, mais d'autres membres du Parti socialiste pourraient être mis en cause dans cette affaire. "

mardi 27 août 2013

LE NOUVEAU LOGO DU PS



François Hollande a choisi le nouveau logo du PS...
 Le préservatif ! En effet le préservatif :
 - Tolère une forte inflation
 - Lubrifie les rapports sociaux
 - Vide les bourses
 - Stoppe la production
 - Détruit la prochaine génération
 - Protège les glands
 - Convient parfaitement aux trous du cul
 - Vous donne un sentiment de sécurité quand vous vous faites baiser !

SYRIE : HOLLANDE VOUDRAIT REFAIRE LE COUP DU MALI

Hollande se dit prêt à intervenir militairement en Syrie. Peut-être compte t-il nous refaire le coup du Mali en pensant redorer son blason et faire remonter sa côté de popularité, avant des élections en 2014 qui s'annoncent catastrophiques pour le gouvernement socialiste.

Au lieu de s'occuper de ce qui se passe dans son propre pays, Hollande est prêt à dépenser quelques milliards de plus dans une intervention à la légitimité plus que douteuse. Incapable d'instaurer un semblant de sécurité et de justice en France, il se dit prêt à le faire à l'étranger. Le chômage, la baisse du pouvoir d'achat et l'augmentation des taxes semblent moins préoccupants.

On a vu les résultats des interventions de l'Europe et des Etats-Unis dans les pays arabes tels que l'Egypte, l'Irak, La Tunisie... Un chaos s'est installé. Les attentats rythmes la vie quotidienne des peuples de ces pays que l'on a laissé à l'abandon. Il semble même que ces pays étaient plus stables avant l'élimination de ses dictateurs. Loin d'en prendre leçon, on veut encore réitérer nos exploits en frappant sans gloire ceux qu'on oubliera demain. 

On apprendra surement dans quelques décennies que les fameux gaz chimiques avaient autant d'existence que les armes de destruction massive d'Irak et on fera notre mea culpa.

J'ai bien peur qu'à part ruiner un peu plus le pays, l'intervention de la France en Syrie n'ait que peu d'impact sur votre popularité. Je crois même que ça finirai par vous enfoncer définitivement. Ce qui me désole, c'est que vous êtes prêt à sacrifier quelques milliards supplémentaires pour espérer deux points hypothétiques dans des sondages... Lamentable !


lundi 26 août 2013

UN BON RESUME DE LA SITUATION


LA BAC FUIT DEVANT LES DEALERS


LE COURAGE DES RACAILLES

SYNDICAT DE LA MAGISTRATURE

" Le Parti socialiste est depuis toujours riche de ses diversités. Chapelles, écuries présidentielles, courants forment en son sein de bouillonnants tourbillons qui ont néanmoins la détestable habitude de tourbillonner en rond. Mais cela ne suffisait pas car plus on est de fous, plus on rit. C’est ainsi qu’à bien d’autres est venue se joindre à La Rochelle la tendance SM. Elle a été acclamée, plébiscitée, ovationnée aux Journée d’été du PS en la personne de Christiane Taubira. Cette dernière passe pour courageuse, une qualité qui fait singulièrement défaut à la plupart des ministres du gouvernement Ayrault. 

Qui d’autre qu’elle en effet aurait su résister à la meute déchaînée et droitière qui réclamait des sanctions contre le Syndicat de la magistrature (SM) ? Ce syndicat s’était illustré en placardant dans ses locaux un Mur des cons (révélé par Atlantico.fr, ndlr) où figuraient des photos d’hommes politiques de droite et de financiers à abattre, avec aussi (un peu d’ignoble, ça ne fait pas de mal) la photo du père d’une jeune fille sauvagement violée et assassinée. La garde des Sceaux a estimé pourtant qu’"il n’y avait pas lieu à poursuites". 

On comprend qu’elle est été sensible aux arguments de son amie Françoise Martres, numéro 1 du Syndicat de la magistrature, qui a été conviée par elle aux Journées de La Rochelle où elle a été follement applaudie et qui a vu dans ce Mur "une simple blague de potaches". En quelque sorte à peu près la même chose que les graffitis de chiottes où de sombres imbéciles écrivent toutes les insanités qui passent par leur cerveau malade. Pas de quoi, paraît-il, sanctionner un membre du Syndicat de la magistrature. 

Le problème est que ces juges sortent des chiottes pour rendre la justice avec une sérénité et une objectivité dont il est fortement permis de douter… Laissons maintenant Mme Taubira. Il est parfaitement inutile de dire du mal d’elle. Son collègue de l’Intérieur, Manuel Valls, le fait très bien. Mais le Syndicat de la magistrature mérite quelques lignes de plus. Ses initiales, SM, veulent dire aussi et depuis toujours, donc bien avant la création de cette officine syndicale, sado-masochisme. 

Un jeu de mots facile ? A y regarder de plus près, pas tant que ça. Dans ce domaine torride, le syndicat de Mme Martres a innové. Normalement (si l’on peut dire), dans l’exercice du SM, les victimes (masochistes) sont consentantes. Tel n’est pas le cas avec celles du Syndicat de la magistrature : il choisit ses victimes sans leur demander leur avis. Pas question pour ces magistrats de taquiner le goujon, de s’acharner sur le menu fretin des assassins et violeurs, des braqueurs et des trafiquants. Ce qu’ils veulent, c’est du gros, du riche, du puissant, du célèbre. Ah, lacérer le dos de l'infâme Sarkozy. Que du bonheur (n’est-ce pas, monsieur le juge Gentil ?). Ah, fouetter Hortefeux ! Ça c’est bon ! Ah, enchaîner Bernard Tapie ! Jouissance garantie ! Ah, crever la bedaine du gros Depardieu ! Promesse de nirvana. Planter quelques clous dans les joues grasses d’un banquier ! Et là, c’est l’extase ! Ainsi jouit-on au Syndicat de la magistrature. 

Chacun ses plaisirs... Ceux du sado-masochisme passent pour marginaux. Mais au ministère de la Justice le SM (là, il s’agit du syndicat) est tout sauf marginal. Et c’est ça que les militants socialistes ont ovationné à La Rochelle. En raison de ces débordements bruyants et enthousiastes, un sondage paru dimanche a eu relativement peu de retentissement. Il dit que seuls 30 % des Français jugent le PS proche de leurs préoccupations. Et ils ne sont que 28 % à penser qu’il a un projet pour la France. Des scores fidèlement proches de ceux de François Hollande. Si vous voulez savoir le pourquoi de ces résultats calamiteux, il suffisait de faire un tour à La Rochelle. " "

dimanche 25 août 2013

A PARTIR DE JANVIER 2014, ENCORE PLUS DE ROMS EN FRANCE. SUPER !!!

" Un an après une circulaire qui devait rompre avec les expulsions, l’intégration des Roms se fait toujours dans un climat délétère en France. Paru le 26 août 2012, ce texte signé par sept ministres devait mieux encadrer les évacuations grâce notamment à un “diagnostic social” des camps illégaux que doivent dresser les préfets avant les expulsions.

"Une véritable situation de nomadisme forcé" selon le Défenseur des droits

Un an plus tard, le Défenseur des droits, Dominique Baudis, souligne dans un rapport la non-application fréquente de la circulaire, en particulier l’absence de mesures pour assurer l’hébergement d’urgence, le suivi de la scolarisation et des soins des Roms expulsés.

L’auteur note que "l’utilisation de la répression est mise en œuvre de manière systématique" pour les évacuations. Un recours à la force qui place les Roms "dans une véritable situation de nomadisme forcé".

De véritables bidonvilles

Une enveloppe de 4 M€ a été consacrée à cette question par le gouvernement qui a par ailleurs réduit l’aide au retour dans le pays d’origine. 50 projets de diagnostic et d’intégration présentés par des associations ont été retenus, ciblant 16 500 Roms, sur une estimation de 20 000 personnes vivant dans des bidonvilles.

À titre d’exemple, l’un de ces diagnostics a synthétisé le parcours d’une quarantaine de Roms. Certains déclarent avoir habité jusqu’à cinquante camps successifs en sept ans, plusieurs sont malades.

En préfecture, on confirme, en privé, que ces diagnostics sont loin d’atteindre leur but. La priorité reste aux évacuations souvent réclamées par riverains ou mairies. "Les diagnostics sont faits pour se donner bonne conscience juste avant l’évacuation", déplore Umberto Guerra, de l’association Romeurope. Les soutiens des Roms dénoncent un manque de volonté politique et un climat délétère, à sept mois des municipales.

Quel alternative pour les Roms ?

Mercredi, l’hebdomadaire Valeurs actuelles a titré sur une "overdose" de Roms, et plusieurs responsables politiques les ont visés au cours de l’été, entretenant l’amalgame avec les gens du voyage. "Il n’y a pas eu d’alternance politique pour les Roms et les communes ne jouent pas le jeu", juge Jean-François Corty, directeur des missions France de Médecins du Monde, qui dénonce une intensification des expulsions depuis l’été.

En Seine-Saint-Denis par exemple, où se concentrent plus de 3 000 Roms sur des terrains vagues ou sous des bretelles d’autoroute, les expulsions se succèdent, souvent en vain : chassés d’un site, les Roms se dispersent dans les campements des environs et les communes voisines.

Refus de s'intégrer ?

Si Médecins du Monde s’indigne que des populations soient "jetées dans l’errance, ce qui constitue une barrière importante à leur intégration sociale et à leur suivi sanitaire", de nombreux responsables mettent en doute la volonté des Roms de s’intégrer.

"Ils refusent les solutions de relogement qui leur sont proposées", souvent des nuits d’hôtel réservées en urgence faute de places pérennes dans un parc HLM saturé, se défend-on ainsi dans une préfecture d’Ile-de-France.

Du côté des services de l’État, on espère que les programmes pour l’accès au marché du travail porteront leurs fruits. Plusieurs projets sont en gestation, notamment pour offrir aux Roms des emplois agricoles non pourvus en zone rurale.

LA LOI VA CHANGER
Citoyens européens depuis 2007, les Bulgares et les Roumains peuvent entrer librement en France, mais seulement pour des séjours de moins de trois mois. La France, comme d’autres pays membres, leur a imposé des mesures transitoires restreignant leur droit au travail : ils doivent détenir titre de séjour et autorisation de travail.

Le 1er janvier 2014, les mesures transitoires doivent tomber : Roms bulgares et roumains bénéficieront alors des mêmes droits que les ressortissants des pays de l’UE. Leur droit au séjour ne pourra être limité que s’ils représentent une menace grave pour l’ordre public, ou s’ils ne disposent pas de ressources suffisantes et constituent une charge déraisonnable pour le système d’assistance sociale français, selon la loi. "

BEZIERS : LES ROMS LAISSENT UNE DECHETTERIE A CIEL OUVERT APRES LEUR DEPART

" Que reste-t-il du camp de Roms de Bayssan, prés d’un mois après son évacuation ? Vendredi matin, le site situé juste derrière sortie Ouest était encore jonché de tonnes de détritus. Des canapés, armoires, réfrigérateurs, chaussures, vêtements, jouets pour enfants et autre bris de verre ou porcelaine ou pneus de voiture assurent un paysage digne d’un bidonville. Ce qu’il était certainement avant son abandon, le 1er août.

Les Biterrois se servent et pillent

Le domaine ressemble à une véritable déchetterie à ciel ouvert. Depuis trois semaines, les allers et venus sont fréquents, certains Biterrois se servent de tout et de rien, pilleraient tous les objets métallique pour se livrer à des trafics, ou viendraient dénicher la perle rare. Un parasol aurait ainsi été pris la nuit précédent notre visite.

Des cadavres de chatons tapissaient le site

Au milieu de cette poubelle géante, il y a de la vie. Élodie, qui travaille dans les potagers voisins, nourrit depuis trois mois deux chiens et a récupéré un chiot pour lui permettre de trouver une famille d’accueil. 

Des cadavres de chatons tapissaient le site  
Il y a quelques jours, elle s’est même aventurée à l’intérieur du camp, un peu par hasard. À sa grande surprise, elle a découvert une centaine de chats affamés, certains âgés de quelques jours à peine. De nombreux cadavres de chatons tapissaient le site. 

Un appel au don est lancé

Impuissante, Élodie a pris contact avec des associations de défense animalière. Nathalie Chartrain, des “Chats libres de Béziers” lui a répondu. "Nous, on lance un appel au don pour les nourrir, les stériliser et les placer", s’indigne-t-elle. Vendredi matin, elle a envoyé un courrier électronique à 500 adresses. En quelques dizaines de minutes à peine, elle a reçu des dizaines d’appels.

Les chats malades

Entre deux coups de fil, elle a tenté, tant bien que mal, d’ouvrir quelques boites de conserve de thon pour nourrir les félins. Certains sont malades, victimes du coryza, une sorte de rhume qui peut être fatal aux plus faibles. D’autres ont les yeux collés.

Nathalie Chartrain juge qu’il est urgent de s’occuper de leur sort avant le début du déblaiement. Elle a peur que les animaux sauvages, ceux qui ne viennent manger qu’après le départ des humains, soient mis à la fourrière puis euthanasiés.

Le jour de l’arrivée des bulldozers, Élodie est même prête à faire un sit-in.

DES CHATS MANGÉS ?
La question était sur toutes les lèvres hier matin. Même Brigitte Piquetpellorce, de la cellule anti-trafic de la SPA, basée à Vichy, s’interroge. "C’est troublant. Ces chats, qu’est-ce qu’ils font là ? Est-ce à des fins culinaires ou pour des trafics ? En tout cas, je n’ai aucune preuve."

Elle a tout de même demander à Nathalie Chartrain d’enquêter, de regarder l’éventuelle présence de puces ou de tatouages, mais aussi de regarder dans les poubelles s’il n’y a pas de restes de félins qui auraient pu être cuisinés.

"DANS L’ANNÉE CIVILE, NOUS AURONS TOUT NETTOYÉ"
Les 150 ha du domaine de Bayssan appartiennent à la Ville de Béziers et au Département (20 ha). L’institution chargée de déblayer le site est le syndicat mixte de Bayssan, présidé par le conseiller général Francis Boutes. Le coût n’est pas estimé mais il est financé grâce aux subventions de la Ville et du Département.

Rapidement, le syndicat a fait enlever les carcasses de voitures. "Dans l’année civile, nous aurons tout nettoyé." Le président avoue n’avoir "pas réfléchi aux chats et a été pris de court". Le comité syndical doit se tenir début septembre. 

Le Département est également chargé d’assurer le transport des enfants scolarisés. Une trentaine l’étaient l’an dernier. Il doit voir si certains d’entres eux seront de nouveau à prendre en charge. Car les familles parties le 1er août ont, pour certaines, trouvées une solution à proximité de Béziers, sur des terrains privés. Leur localisation est difficile car ils sont dispersés, sans doute un peu partout dans le grand Biterrois. "


Un an de déchets à nettoyer aux frais du citoyen, splendide ! Je ne parle même pas des animaux... ça me révolte !

MORT DU SEXAGENAIRE DE MARIGNANE : ELLE EST OU LA MERE TAUBIRA ?

" Les recherches se poursuivent vendredi pour retrouver le meurtrier présumé d'un sexagénaire tué alors qu'il avait tenté de s'opposer à un vol à main armée dans un bar-tabac à Marignane (Bouches-du-Rhône), a-t-on appris de source proche de l'enquête.
Son complice de 18 ans a été interpellé et placé en garde à vue. Il était déjà connu des services de police.
Agé de 61 ans, la victime est décédée jeudi soir à l'Hôpital nord de Marseille où elle avait été transportée dans un état critique.
Selon les premiers éléments de l'enquête, le sexagénaire a tenté d'intercepter à l'aide d'une bombe lacrymogène deux malfaiteurs à scooter qui venaient de commettre un vol à main armée dans un café de Marignane, non loin de Marseille.
L'un des malfaiteurs a fait feu sur la victime, la blessant mortellement notamment au niveau de l'abdomen.
Au terme d'une course poursuite, l'un des deux malfrats a été arrêté dans une cité de Vitrolles, à une quinzaine de kilomètres du lieu de l'agression.
"C'est un acte de très grande bravoure que (cet homme de 61 ans) a malheureusement payé de sa vie", a réagi le ministre de l'Intérieur Manuel Valls qui a appelé au réveil "des esprits et des consciences face à cette violence".
"Il faut se lever, dire que ça suffit, que tout cela est insupportable", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à Paris. "Cette violence ne peut pas être banalisée, elle est présente dans notre société depuis trop longtemps."
Les responsables doivent être sanctionnés "à la hauteur du crime lâche et intolérable qu'ils ont commis", a-t-il ajouté.

"INSÉCURITÉ PERMANENTE"
Sur RTL, le chef de file des députés PS Bruno Le Roux a appelé à poursuivre les efforts menés par le gouvernement dans les Bouches-du-Rhône.
"Il y a une situation qui a dégénéré depuis plusieurs mois, plusieurs années", a-t-il dit. "Alors que le crime, la drogue, les trafics prenaient de l'ampleur il y avait pourtant une diminution de l'offre de sécurité sur Marseille, de l'investissement de l'Etat, ces dernières années c'était 175 policiers en moins quand nous en avons mis 230 en plus depuis octobre dernier", a-t-il ajouté.
Dans un communiqué, la confédération des buralistes dénonce le "climat d'insécurité permanente" auquel est confronté son réseau.
"Combien de drames devrons-nous vivre encore avant qu'un plan d'action ne soit lancé pour lutter contre ces braquages et ces vols ?", s'interroge Pascal Montredon, le président de la confédération.
Le Front national a souhaité de son côté que les auteurs du braquage soient châtiés "impitoyablement".
"Cette agression préparée et ce meurtre de sang-froid ont été commis par de jeunes monstres qui font maintenant régner la terreur dans tout le pays", écrit le parti dans un communiqué. "Il faudrait pouvoir les châtier impitoyablement." "


On n'a pas vu TAUBIRA réconforter les proches et la famille de la victime ! Elle aurait pu expliquer à ces braves gens sa vision de la justice ! 

CONGRES DU PS VU PAR LE NOUVEL OBS

" "La traditionnelle université d’été des socialistes à La Rochelle" - comme on dit au journal de 20 heures - peut avoir un aspect intimidant pour les novices et tous ceux qui confondent le congrès de Rennes et les mutuelles du Mans. 

Dans un souci didactique, "le Nouvel Observateur" vous livre l’essentiel du programme et des réjouissances. Ou comment parler de La Rochelle sans forcément y mettre les pieds !

Royal en ouverture

Les solférinologues exigeants ne sauraient rater sous aucun prétexte la prestation de la présidente de la région Poitou-Charentes. Son adresse à la séance d’ouverture, vendredi à 14h30, après sa douloureuse absence qui avait désenchanté l’édition 2012, s’annonce comme une résurrection.

Pas de Falorni à l’horizon ? La sécurité sera sur ses gardes. Ségolène, l’hôtesse parfaite, a sans doute préparé quelques petites blagues qui la feront délicieusement pouffer et détendront l’atmosphère.

La vraie égérie de La Rochelle qui a visité hier une ferme sans OGM en compagnie de Stéphane Le Foll, fixera le cap jusqu’en 2025. Espérons que François Hollande sera devant La Chaîne Parlementaire et prendra quelques notes.

Elle veut un moratoire sur la fiscalité. Cela ne se refuse pas.

Valls dans la fosse aux lions

Si Manuel Valls n’existait pas, il faudrait l’inventer. Voici un homme qui sillonne la France pour combattre le crime et la délinquance par 35 degrés à l’ombre, qui anime les séminaires de rentrée du gouvernement en jetant des boules puantes aux écolos ramollos et qui trouve encore le temps de sauver l’université d’été du PS à La Rochelle de l’ennui profond auquel elle semblait être condamnée.

Samedi matin, sur le coup de 11 heures, Valls, le dresseur de caïds marseillais, sera la vedette d’une session plénière consacré à la lutte contre le Front National.

Sujet de sa causerie, qui sera guettée par les pros comme par les anti-Valls : " Faire gagner la démocratie contre l’extrême droite." Pour se réconforter, les mélenchonistes s’amusent déjà à inverser les groupes nominaux de la phrase.

Les amis du ministre de l’Intérieur seront ensuite conviés à une "cocktail" où ils pourront acclamer le champion des sondages. Mais comment se reconnaîtront-ils ?

Un test de vallsisme s’impose pour sélectionner les convives… Première question : un musicien Rom joue pour vous la valse de Chostakovitch au bandonéon diatonique…

1/ Vous lui donnez 50 centimes pour sa peine

2/ Vous le suivez pour noter son adresse et la rapporter au commissariat

3/ Vous vérifiez qu’il ne vous a pas subtilisé vos boots camarguaises

Gavés de petits fours, les universitaires socialistes fileront tout droit à la présentation de Christiane Taubira. A 16 heures, elle planchera au sujet du "Sarkozysme judiciaire". Merveilleux intitulé ! Qui a dit que l’équipe d’Harlem Désir était constituée d’amateurs ?

Notre conseil à Manuel Valls : s’installer au deuxième rang accompagné d’une trentaine de journalistes pour faire la démonstration de sa complicité avec la garde des Sceaux.

"T’as pas vu Aubry ?"

Elle sera présente pendant toute la durée de l’université d’été mais ne parlera qu’à ses amis. Et certainement pas aux journalistes.

Du coup, la horde médiatique a déjà organisé une grande partie de "t’as pas vu Aubry ?" dans le sublime décor de la cité rochelaise. Espérons que la maire de Lille a prévu quelques déguisements (tout, sauf une panoplie de Manuel Valls !) pour échapper à ses dizaines de poursuivants.

Vendredi, la réunion de ses anciens partisans aura tout de la messe noire. Martine ne sera pas présente. Comment être aubryste aujourd’hui alors que la cheffe a fait vœu de silence et brille par son absence ?

Les "reconstructeurs"des années 2008-2011 feront tourner les guéridons. BFMTV a déjà entrepris le creusement d’un tunnel depuis le réseau d’égout pour tenter de capter cette étrange séance d’occultisme. Les DVD s’échangeront sous le manteau.

Désir en trait d’union

Harlem Désir sera à l’université d’été ce que Michel Drucker est à la variété française : un fédérateur. "L’unité", voilà le mot d’ordre du premier secrétaire que ses camarades, toujours taquins, ont surnommé "SOS charisme".

C’est un bon début si l’on songe que l’actuel président de la République était brocardé du temps où il pilotait d’une main parfois chancelante le navire rose. Désormais les vocables "Flamby", "Guimauve le conquérant" ou "fraise des bois" sont  proscrits.

Le grand timonier dont l'esprit flottera sur la ville a déjà redonné 0,5% de croissance à notre cher et vieux pays. Et il s’apprête à tordre la courbe du chômage comme un spaghetti trop cuit. Courage Harlem !

Vendredi à l’heure de l’apéro, en marge du programme officiel, le grand pot réunissant toutes les tendances de l’an II de la Hollandie organisé par le premier secrétaire à la demande de Matignon sera l’occasion de découvrir une flopée de captivants spécimens : des "hollando-taubiristes" aux "Mosco-hamonistes" en passant par les "ayrault-vallsistes", espèce hélas menacée d'extinction.

A vos épuisettes ! "

MARIAGE HOMO : DES MAIRES RESISTENT

" Au nom de sa "conscience", la maire de Bollène (Vaucluse), Marie-Claude Bompard (Ligue du Sud), opposée au mariage pour tous, refuse que l'union de deux jeunes femmes soit célébrée, par elle comme par un conseiller municipal. 

Mme Bompard refuse en effet d'accorder une délégation à un conseiller municipal pour célébrer le mariage et demande au préfet de désigner lui-même l'élu qui procédera à l'union civile.
"Il s'agit d'un viol de conscience, les maires sont sous la contrainte, sous la menace de sanctions disproportionnées et illégitimes", a indiqué le directeur de communication de la mairie de Bollène, Jean Vallier, confirmant une information de Vaucluse matin.

"A l'automne dernier François Hollande, président de la République, avait reconnu la conscience des maires sur ce sujet au congrès des maires, c'est une preuve que c'est une affaire de conscience", a-t-il ajouté.

REFUS DE DÉLÉGATION

La maire a reçu les deux jeunes femmes, vendredi 23 août, en mairie pour "échanger, discuter, rappeler son opposition au mariage de personnes de même sexe et souligner qu'elle n'est pas opposée aux personnes mais opposée à la loi", a précisé M. Vallier.

Dans les colonnes de Vaucluse matin, les deux jeunes femmes, les premières personnes de même sexe à déposer une demande de mariage à la mairie de Bollène, se disent déterminées à célébrer leur union le 10 septembre.

Mme Bompard refuse également d'accorder une délégation à un conseiller municipal pour célébrer le mariage et demande au préfet de désigner lui-même l'élu qui procédera à l'union civile.

Son mari, Jacques Bompard, maire (Ligue du Sud) d'Orange, a aussi refusé de marier deux personnes de même sexe mais a délégué son pouvoir à un conseiller municipal. "

LE PS AUX OUBLIETTES

" Un an après sa double victoire de la présidentielle et des législatives, le Parti socialiste voit son image se dégrader auprès des Français et dans une moindre mesure auprès de ses sympathisants, selon un sondage Ifop pour Dimanche Ouest-France.
Au lendemain du scrutin présidentiel, 55% des interviewés jugeaient que le parti de la Rue de Solférino était proche de leurs préoccupations. Ils ne sont plus que 30% aujourd'hui, soit le plus bas niveau depuis 2005.
Et ils ne sont plus que 28% à estimer que le PS a un projet pour la France, soit une baisse de 25 points par rapport à août dernier.
Alors que le PS tient son université d'été à La Rochelle, seules 44% des personnes interrogées jugent que le mouvement soutient suffisamment le gouvernement, soit une baisse de 23 points en un an.
Seul un quart des personnes interrogées (24%) reconnaît la qualité des personnalités à la tête du parti dirigé par Harlem Désir, soit une proportion en baisse de 30 points par rapport à août 2012.
La dégradation de l'image du Parti Socialiste est moins brutale auprès de ses sympathisants, 78% jugeant le parti proche des préoccupations des Français.
Si les deux tiers des sympathisants jugent que les dirigeants du parti sont de qualité, le recul est tout de même de 17 points en un an, note l'Ifop.
Ce sondage a été effectué du 6 au 8 août auprès d'un échantillon de 1.005 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. "


A savoir qu'à l'étranger les sondages montrent qu' HOLLANDE n'aurait que 15% de bonnes intentions...

IMPOTS : LE PS NE S'ENTEND PLUS

" Moment de flottement sur le Vieux-Port. L'annonce par le ministre de l'Écologie, Philippe Martin, de la création d'une «contribution climat-énergie» a pris de court les socialistes. Et jeté un froid à La Rochelle, à l'université d'été du PS. Vendredi matin, au petit déjeuner, deux ministres, Benoît Hamon et Stéphane Le Foll, ne cachaient pas leur surprise devant cette annonce marseillaise, après l'évocation par Pierre Moscovici puis Laurent Fabius du «ras-le-bol fiscal» des Français.

«Il faut rapidement communiquer sur le contenu d'une mesure qui stresse les classes moyennes et populaires», commentait Hamon. «Verdir la fiscalité ne doit pas revenir à une hausse des prélèvements.» Même gêne de Stéphane Le Foll: «Je ne suis pas au courant. Philippe Martin arrive ce soir, je vais aller le voir!» Sans se prononcer sur le fond de la mesure, le mi­nistre de l'Agriculture a lui aussi mis en garde contre un alourdissement de la pression fiscale: «Il faut être vigilant à ne pas passer d'un effort compris par les Français à quelque chose qui ne serait pas accepté.» Pour ce proche du président, la «fiscalité comportementale» ne fait «pas avancer la cause écologique».

Alors que le gouvernement s'apprête à dévoiler le contenu d'une douloureuse réforme des retraites - avec probable hausse de la CSG -, l'annonce de cette nouvelle «contribution» ne pouvait pas tomber plus mal. À la mi-journée, les socialistes ramaient pour déminer, répétant en boucle qu'il ne s'agissait pas d'un impôt supplémentaire mais d'un moyen de «verdir des taxes déjà existantes».
«C'est une décision du premier ministre. Point barre!»

Mais dans les allées de l'espace Encan, les socialistes ne cachaient pas leur agacement devant cette annonce surprise, jugée mal venue sur fond de couacs gouvernementaux et alors que certains plaident pour revenir sur la fiscalisation des heures supplémentaires. «Je n'ai pas l'impression que beaucoup étaient au courant», s'étrangle un élu PS. «C'est une vraie connerie de com', s'agace un conseiller ministériel. Martin s'est pris les pieds dans le tapis.» À Matignon, on as­sume: «C'est une décision du premier ministre. Point barre!»
Arrivé dans l'après-midi, le ministre de l'Écologie, un brin fébrile, a tenté de dégonfler la polémique: «Si c'était une taxe nouvelle, moi-même je serais contre, comme j'étais contre la taxe carbone de Nicolas Sarkozy.» Martin explique que cette mesure, «dispositif de verdissement de la fiscalité», n'aura «aucune incidence en termes de pression fiscale pour les Français». Avant lui, Pierre Moscovici avait expliqué que l'objectif du projet de loi de finances 2014 était «le redressement économique, tout en redressant les comptes publics». «Notre objectif, c'est de faire le moins de prélèvements possibles en 2014. Puis en 2015, arriver à une stabilisation des prélèvements obligatoires», a dit le mi­nistre de l'Économie.

Ces précisions tardives ont-elles été utiles? Pas vraiment. François Rebsamen, patron des sénateurs socialistes, juge qu'une «nouvelle taxe» écologique serait «punitive». «Attention aux foyers modestes», prévient la ministre de la Famille, Dominique Bertinotti. Quant à Ségolène Royal, qui se veut la porte-parole du terrain, elle a multiplié les mises en garde. La présidente de Poitou-Charentes propose un «moratoire pour ne pas augmenter les impôts» et ne pas plomber davantage le pouvoir d'achat et la timide reprise. «L'écologie ne doit pas être une punition. La fiscalité écologique, ça peut être baisser les impôts sur les produits propres. Pourquoi toujours augmenter? (…) Ça n'est pas le moment de mettre des impôts supplémentaires.»

«Attention au trop-plein, prévient à son tour le conseiller régional d'Ile-de-France François Kalfon. Pour les Français la coupe est pleine. Ne leur donnons pas de signaux anxiogènes.» Quant à l'aile gauche, elle ironise sur ce nouveau raté. «On est dans le yaourt», soupire Emmanuel Maurel, leader de Maintenant la gauche.
Sous le soleil rochelais, qui s'assombrissait en fin de journée, les militants n'étaient pas plus rassurés: «On a différentes taxes qui s'accumulent sans cohérence et donnent une impression de matraquage», se désole Frédérique, militante de l'aile gauche du PS, qui plaide pour «une grande réforme fiscale». Rebsamen, en vieux sage, résume: «Elle va être ­compliquée, la rentrée!» "


Même l'Europe s’inquiète de la montée des prélèvements fiscaux en France. Ca n’empêchera pas le gouvernement d'augmenter ou de créer de nouvelles taxes ( CSG, taxe éco... ). Celles qui sont déjà en place ne disparaîtront pas ( on a jamais vu une taxe disparaître ) et il suffira de jouer avec les taux ou les plafonds pour faire croire qu'on n'en crée pas d'autres. Le résultat sera des prélèvements toujours plus lourds pour ceux qui travaillent pour favoriser et entretenir le reste de la population. Mais je vous rassure, la qualité de vie de nos élus ne diminuera pas pour autant...

LES JOURNALISTES REMETTENT LEUR TROPHEE

" Tous les ans, les journalistes remettent leur trophée aux universités d’été de la Rochelle…

Le patron. Tel un Rafael Nadal de La Rochelle, Harlem Désir a réussi la passe de cinq. Pour la cinquième fois consécutive le premier secrétaire du PS a été élu «Langue de bois d'or», catégorie la plus prestigieuse des «PS d'or» pour lesquels ont voté lors de cette cinquième édition pas moins de 48 journalistes présents à l'université d'été du PS à La Rochelle, selon le nouvelobs.com à l’initiative de ce vote humoristique.

Valls a le melon

Le «Couac d'or» est attribué à Arnaud Montebourg, auteur d’un tonitruant «tu fais chier avec ton aéroport» à l’adresse de Jean-Marc Ayrault. Le «Melon d'or 2013» est logiquement décerné à Manuel Valls, «pour son oeuvre et celle à venir» alors que le «planqué de l’année» est Benoît Hamon, l’ancien porte-parole du PS qui s’est totalement noyé dans le gouvernement.

Le «lèche-cul» d’or revient à Bruno Le Roux, patron des députés PS, toujours le premier à défendre son cher président François Holllande et la «langue de vipère d’or» est attribuée à l’expérimenté Laurent Fabius qui s’était par exemple demandé s’il ne fallait pas un «patron» à Bercy. Pierre Moscovici avait apprécié.

La meilleure blague de François Hollande a été également choisie par la presse. Elle a eu lieu le 21 juin, au salon du Bourget. Le président donne le bras à Serge Dassault pour monter des marches: «C'est l'Etat qui soutient Dassault... comme d'habitude.» "

vendredi 23 août 2013

LA CONNERIE DE METTRE EN VENTE LIBRE LE CANNABIS

Nos intellos gauchos croient stopper la violence grâce à la légalisation du cannabis ( et peut-être ainsi désengorger les prisons ). Le cheminement de leur pensée est tellement sommaire qu'il en est ridicule. Les seuls qui sont pour, sont par évidence les consommateurs et l'Etat qui voit déjà les impôts qui pourraient en découler. Mais pour ce qui est de régler le problème de la violence, que nenni !

Pensez-vous franchement que des trafiquants de cannabis actuels, qui gagnent plus de 100 euros par jour rien que pour faire le guet, vont gentiment se ranger et se lever à 4h du matin pour aller bosser pour 1200 euros par mois ?! Il faut être bien naïf pour y croire. La seule solution qui restera à ce genre d'organisations sera de se reconvertir dans des trafics plus dangereux comme la coke ou l'Héroïne. De facto, la violence n'en sera que plus terrible avec l'arrivée massive de nouveaux gangs dans des business déjà saturés.

Mais on peut se demander aussi ce qui va advenir de la violence routière ? Légaliser ce type de consommation risque d'augmenter les accidents liés au cannabis. Puis, à partir de quel âge pourront nous consommer ces stupéfiants et les acheter au bureau de tabac du coin ? Sans compter que d'autres trafics apparaîtront sous forme d'économie souterraine, comme avec l'alcool par exemple ou le tabac. Si le cannabis est vendu moins cher en Belgique ou en Espagne, on verra des files de voitures se lancer à l'assaut des frontières pour faire le plein de dope à prix réduit et repartiront le coffre bien garni pour revendre le tout à moindre coût tout en faisant des bénéfices. Mais bon, il paraît que le tabac et l'alcool c'est plus dangereux que le cannabis ( faudra qu'on m'explique quand même ! ) !

Quelque soit la manière dont on aborde le sujet, la légalisation du cannabis ne résoudra en rien les problèmes de sécurité et de trafics. Il faut enfin ajouter le risque que les consommateurs de cannabis se trouvent attirés plus rapidement vers les drogues dures et là, on fera quoi ? On légalisera les drogues dures ? A force de vouloir faire tout et n'importe quoi, un jour on se trouvera à légaliser le vol, la pédophilie et le meurtre... Ca sera une belle anarchie ! Mais n'est-ce pas ce que veulent les extrêmes gauchistes ?




jeudi 22 août 2013

SEGOLENE ROYALE ANNULE SON REPAS A LA ROCHELLE FAUTE DE PARTICIPANTS

" Après une absence très remarquée l'année dernière lors de l’université d’été du PS, Ségolène Royal a souhaité revenir parmi les siens pour faire le deuil de sa sévère défaite aux législatives face à Olivier Falorni.

Pour son come-back, l'ancienne candidate à la présidentielle avait prévu d'organiser un déjeuner et un point presse avec d’autres présidents PS de région, en prélude à la réunion annuelle du PS.

Mais à quelques heures du rendez-vous, l’entourage de Ségolène Royal a annoncé l’annulation du déjeuner et de la conférence de presse. En cause : un nombre trop important de défections.

Pour minimiser le couac et ce retour raté, la présidente de Poitou-Charentes visitera à la mi-journée une exploitation agricole de la Vienne, avec le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll.

Une réunion "reportée"

Sur son compte Twitter, Ségolène Royal s'est défendue en précisant que "la réunion des présidents de région [n'avait] pas été annulée mais reportée de quelques jours" afin de "préparer la rencontre du 11 à Matignon". "

EFFARANT !

" Il était 2 heures du matin. Deux hommes ont agressé Edith*, un travesti qui déambulait boulevard de Clichy. Ils lui ont arraché le sac qu'il portait, comme certaines stars, au creux du coude. Par chance, la clameur publique est entrée en action et a pourchassé le voleur, rattrapé et interpellé quelques minutes plus tard. Il était en état d'ébriété.

- J'avais bu deux Heineken, reconnaît le prévenu, un SDF ivoirien qui possédait 8 barrettes de cannabis, soit en tout 7,3 grammes.

- La police vous a vu en train d'arracher le sac sur le bras de la victime, note le président.

- Non, c'est mon ami qui l'a volé et qui me l'a passé...

- Pourquoi alors avoir accepté de le faire ?

- Parce que je le connaissais, répond naïvement l'homme en s'essuyant le front.

Ce "réfugié politique" indique avoir été scolarisé jusqu'à l'âge de 8 ans. N'ayant ni famille ni ami, il dit dormir dans le métro et travailler dans le bâtiment de façon non déclarée. Il gagne, assure-t-il, 50 euros pas jour ( soit 1500 euros par mois, c'est à souligner et net d'impôts SVP )), ce qui lui permet d'acheter du cannabis pour sa "consommation personnelle". Prenant acte de l'absence d'antécédents judiciaires, le procureur requiert à son encontre cinq mois de prison avec sursis.

"Il n'avait qu'un seul ami et celui-ci a eu une mauvaise emprise sur lui, justifie l'avocat de la défense. Le sac a été restitué et sa situation sur le territoire français est en cours de régularisation (...). Un TIG me semble être une peine adaptée..." souffle-t-il au tribunal.

Et son client d'exprimer ses regrets : "C'est la première fois de ma vie que je vole... je suis désolé de ce que j'ai fait..." s'excuse l'homme avant que le tribunal ne lève la séance pour aller délibérer. Il sera condamné à trois mois avec sursis. "Vous n'effectuerez pas cette peine si vous n'êtes pas condamné dans les cinq ans. Ceci est un avertissement solennel", sermonne le président.

"Un parcours judiciaire marqué par la violence"

Les deux jeunes hommes jugés dans l'affaire suivante, vêtus du même tee-shirt comme deux frères jumeaux, se renvoient la balle de la culpabilité. Le premier, poursuivi pour avoir volé deux téléphones portables, justifie son acte par l'urgence à rembourser sa dette de 50 euros au second, poursuivi pour recel desdits téléphones.

Mais ce dernier assure qu'il n'a jamais fait pression sur le premier pour l'inciter à voler : "Je lui ai dit : Si tu dois faire la manche je m'en fous. De toute façon, je n'ai pas que ça à faire, je suis déjà bien connu des services de police..." déclare sans vergogne ce récidiviste assumé de 19 ans qui collectionne cinq mentions sur son casier judiciaire. Mais il se veut tout aussi maladroitement rassurant : "Je me suis calmé depuis mes 18 ans : je n'ai fait que trois gardes à vue." Ce jeune père vit chez sa mère et est pris en charge par l'ASE qui lui verse environ 400 euros par mois. L'autre prévenu vit de mendicité et loge dans un squat. Il n'a aucune mention sur son casier judiciaire.

"Monsieur S récupère le produit de l'infraction comme si c'était normal", relève le procureur, qui déplore par ailleurs un "parcours judiciaire marqué par la violence". N'étant plus accessible au sursis simple, le représentant du parquet demande quatre mois de prison, dont deux assortis d'un SME pendant vingt-quatre mois, avec maintien en détention. Une peine de quatre mois avec sursis est requise pour le voleur.

L'avocate pointe la "maladresse" du discours de ses clients, trahissant leur grande "fragilité". D. est orphelin, SDF, errant, et primo délinquant. Quant à S., malgré son lourd fardeau familial, il témoigne de sa volonté de se soigner en consultant un psychologue. Il envisage d'aller travailler dans un zoo dans le sud de la France, affirme-t-elle.

Le voleur sera condamné à un travail d'intérêt général d'une durée de 105 heures à exécuter pendant 18 mois, et le receleur écopera de 60 jours amende** à 3 euros et 50 euros de dommages et intérêts.

* le prénom a été modifié

** Le condamné devra payer 3,50 euros par jour pendant 60 jours "