mercredi 12 février 2014

MARINE LEPEN EXPLOSE MOSCOVICI

EDOUARD MARTIN TÊTE DE LISTE PS REFOULE PAR LE SERVICE DE SÉCURITÉ DE VALLS

" Lundi, Manuel Valls était en Moselle pour apporter son soutien au maire de Forbach. Le thème de la journée était, paraît-il, la « sécurité », et Manuel Valls a pu, dès le matin, faire la preuve de sa grande fermeté en la matière : pour la France, on ne sait pas, mais enfin pour le ministre de l’Intérieur – ce qui est déjà un début –, on frôle le zéro défaut. Un cordon de sécurité sans faille. Soyez rassurés, Manuel Valls ne risque rien, personne ne peut l’approcher, pas même ses amis.

Édouard Martin, l’ancien syndicaliste CFDT d’ArcelorMittal promu il y a quelques semaines tête de liste dans le Grand Est aux européennes, devait l’accueillir à Florange… il a été refoulé comme un malpropre. Faisait le pied de grue depuis huit heures du matin, criait haut et fort qu’il avait été mandaté par les élus lorrains, rien n’y a fait. Un ordre est un ordre. On l’a empêché de rejoindre le ministre.

Un peu bourrin, le service d’ordre de Manuel Valls. Ou un peu paranoïaque, comme le patron. Mais, je vous le demande, qui ne le serait pas à leur place ? Assurer la sécurité de Manuel Valls, c’est un boulot terrible. Il faut se méfier de tout et de tout le monde : il y a d’abord les jeunes filles rangées et les jeunes gens bien peignés. Vous font des sourires, se faufilent en demandant pardon de vous avoir marché sur le pied, et une fois devant Valls, sortent comme un diable de leur boîte en agitant des drapeaux roses LMPT.

Mais la France de la diversité, celle des capuches et des tchadors, ces derniers temps, ne vaut pas mieux… Jamais à l’abri d’une quenelle dans le dos ou d’une question désagréable sur la théorie du genre. Une bande d’ingrats. Qui oublient qu’on a largué pour leurs beaux yeux tout le monde ouvrier… Dont, de ce fait, ben voilà, on doit aussi se méfier. Rien de plus rancunier qu’un métallurgiste de Florange. Et puis, fort comme un turc. Alors quand on voit un plouc gouailleur, gaulé comme une armoire lorraine, entouré de deux syndicalistes en « chasuble orange », on ne peut pas deviner, non plus, qu’il est anobli de l’avant-veille, adoubé candidat PS, et qu’il fait donc partie de l’élite qui peut entrer dans le carré VIP. C’est le problème des parvenus, leur extraction continue longtemps de leur coller à la peau.

Puis le service d’ordre, lui, ne fait que le pointage à l’entrée. Si Édouard Martin n’était pas sur la liste, c’est que Manuel Valls l’avait oublié. Zappé. Le trou noir. Complètement sorti de l’esprit. Comme la femme de ménage que l’on a invitée au mariage parce qu’elle a donné un coup de main pour déplacer les chaises et finir de coudre l’ourlet du cortège, mais que l’on n’a pas marquée sur le plan de table. Pas par méchanceté mais parce qu’on n’y a pas pensé. Alors, elle reste dehors sous la pluie d’un pied sur l’autre, gênée comme Édouard Martin qui répétait lundi : « Après, c’est pas grave, hein, je vais pas non plus lui courir après… » Ce héros de Zola, qui pensait pourtant qu’il suffirait de se vendre au PS pour passer de Germinal à La Conquête de Plassans, et taper dans le dos de celui qui, par-delà les Pyrénées, fut autrefois – quand il s’appelait Eduardo Martin Benitez – son compatriote.

Mais il paraît que la boulette a été réparée. Selon le cabinet du ministre, « Édouard Martin a pu s’entretenir avec Manuel Valls »… Et lui a peut-être offert son livre, Ne lâchons rien ? Un titre qui sonne comme une sage résolution, car pour qu’au PS on ne pense pas seulement à lui pour racoler les ouvriers, le métallo va devoir s’accrocher. "

THÉORIE DU GENRE : LE MENSONGE DU GOUVERNEMENT

" Hollande s’est entouré des enfants naturels des docteurs Frankenstein et Folamour. Tout y passe dans leurs délires prométhéens de destruction anthropologique : de la naissance à la mort, toutes les étapes de l’existence, dans ses plis et replis les plus intimes, sont passées au crible d’un contrôle étatique étroit, sourcilleux et dogmatique. Pire que l’« État nounou » ou « maman », c’est l’« État marâtre » ou Folcoche. Chez les sociétalistes, il est essentiel, assenait Vincent Peillon (fidèle disciple du curé laïcard Ferdinand Buisson), de commencer par « arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel ». Dernière initiative en date de cette entreprise funeste, l’ABCD de l’égalité pondu par Najat Vallaud-Belkacem et expérimenté dans 600 classes d’écoles françaises.

Certes, le gouvernement a allumé des contre-feux pour endiguer la rumeur selon laquelle la théorie du genre ne serait nullement enseignée dans les écoles, motif pris que la « théorie du genre n’existe pas » (dixit Mme Najat Vallaud-Belkacem). Or, en consultant la Convention interministérielle pour l’égalité entre les filles et les garçons [PDF], les femmes et les hommes dans le système éducatif 2013-2018 parue au Bulletin officiel n°6 du 7 février 2013 (sorte d’exposé des motifs de l’abécédaire précité), on s’aperçoit que le gouvernement ment sciemment aux Français. On y lit, par exemple, que les pouvoirs publics s’engagent à « rendre visibles les recherches sur le genre… [et à] réaliser un travail de vulgarisation et de diffusion des recherches sur le genre », ce qui implique, en conséquence, que « la formation des formateurs et formatrices ainsi que la formation des personnels se destinant à travailler auprès d’enfants, d’adolescent(e)s, de jeunes adultes, doivent comprendre une formation au genre ».

Or, vers quoi peut bien tendre un tel objectif, si ce n’est, in fine, à (dé)former nos enfants à des inepties dangereuses ? Ayant à ce point érigé le cynisme et la duplicité comme méthode de gouvernement, il n’est pas excessif de considérer que, par le projet totalitaire de déconstruction anthropologique dont il est l’instigateur, François Hollande est un véritable problème pour le pays et l’avenir de son peuple. "

SUISSE : ENFIN UN PEU DE LUCIDITÉ EN EUROPE

" Effectués sur des bases scientifiques indiscutables, les derniers recensements opérés dans l’une des plus grandes démocraties occidentales, connue dans le monde sous le nom de République française, y font ressortir l’existence de deux catégories humaines qui cohabitent tant bien que mal. Le premier type, connu des spécialistes sous le nom de democrates democrates sapiens, professe que le peuple étant la seule source légitime du pouvoir, ses décisions, quelles qu’elles soient, ont force de loi. Le deuxième, le democrates falsus raptor, malheureusement de loin le plus répandu, notamment dans les classes dominantes, soutient que les choix du peuple ne doivent être pris en considération que pour autant qu’ils vont dans le bon sens et que, dans le cas contraire, ils doivent être tenus pour nuls et non avenus. La dernière votation intervenue en Suisse est une illustration de plus de cet aristocratique mépris de la vile multitude.

On sait que le corps électoral helvétique était appelé dimanche dernier à se prononcer sur le sympathique principe de la libre circulation et de la libre installation des hommes à l’intérieur de l’espace européen. Au pays de Guillaume Tell, on a conservé la mauvaise habitude de demander au peuple de se mêler de ce qui le regarde, ce qui entraîne parfois des surprises. De fait, ignorant l’avis éclairé et l’insistante pression des banques, des patrons, des médias, des intellectuels, de l’Union européenne et de la Commission de Bruxelles, les électeurs ont exprimé l’avis qu’il fallait réguler le flux de l’immigration.

La Confédération helvétique aurait-elle cédé à un accès brutal de xénophobie galopante ? On notera simplement que, depuis l’entrée en vigueur des accords passés entre Berne et Bruxelles, en 2004, c’est au rythme annuel, inattendu et effrayant, de 80.000 primo-émigrants que s’est accrue la population de la Suisse, ce qui, à l’échelle de ce petit pays, correspond à ce que serait l’entrée en France chaque année de 640.000 étrangers.

Ce n’est pas, comme l’ont aussitôt insinué de savants exégètes des beaux quartiers français, parce qu’ils ne supportaient pas les bouchons, les embouteillages et la sur-occupation des trains que nos pacifiques mais fiers voisins ont voté « oui » au référendum, mais parce qu’ils constataient qu’à cette allure, le remplacement de la population autochtone par une population allogène serait bientôt un fait accompli et que, les étrangers constituant un quart de la population totale, il n’était que temps de marquer un coup d’arrêt. On notera également que les Suisses n’ont nullement prétendu interdire l’immigration, mais mettre fin à l’immigration de masse. On notera enfin que le « oui » ne l’a emporté que par une marge extrêmement faible et qu’il ne s’agit donc nullement d’un raz-de-marée pulsionnel mais d’un choix calme, raisonné et délibéré.

Une majorité réduite n’en est pas moins une majorité. En démocratie. Aussi bien n’est-il nullement prévu que le verdict des urnes soit bafoué, contourné et finalement invalidé, comme ce fut le cas en France après la victoire du « non » au référendum de 2005. Il n’est pas plus question, dans l’immédiat, de prier instamment le peuple suisse, comme on le demanda au peuple danois et au peuple irlandais, de revenir sur un vote qui ne peut résulter que d’une erreur de jugement ou d’une poussée de fièvre maligne. Bien au contraire, le gouvernement de la Confédération, s’inclinant devant le résultat de la votation, s’apprête-t-il à engager la renégociation des traités qui le liaient jusqu’à présent, comme l’exige le respect des principes qui fondent les institutions helvétiques.

Le déroulement paisible de la consultation populaire et la parfaite légalité de la procédure amorcée contrastent avec le déferlement de condamnations, d’injures et de menaces qui, à travers toute l’Union européenne, a suivi ce libre vote. Allant plus loin que la seule réprobation, gouvernants et médias, déposant le masque trompeur du libéralisme, promettent aux coupables malheur, ruine et surtout représailles. Le peuple a voté populiste ; il doit expier sa faute. Les scrutateurs sont formels. Au classique constat : « A voté », ils ont d’ores et déjà substitué une formule de leur cru : « A mal voté. » "

PARTI PRIS MEDIATIQUE ( UN DE PLUS )

" Et si les scandales les plus intolérables étaient ceux dont précisément on ne parle pas ? Et si celui de la mainmise de l’idéologie sur l’information était le premier ? Démonstration.

Plusieurs syndicats de journalistes ont protesté contre la publication dans Ouest-France d’une publicité en faveur de la Manif pour Tous.  «Au fil des ans, ce qui était inconcevable à Ouest-France, comme accepter des publicités émanant de partis politiques ou susceptibles de heurter la conscience de nos lecteurs, est donc devenu possible !», écrivent la CGT, la CFDT et le SNJ.

Dans le même temps, voici la présentation de la Manif Pour Tous faite sur Arte le 2 février par Leïla Kaddour-Boudadi: « En France, une semaine après la manifestation « jour de colère », qui avait regroupé, au risque de les amalgamer, des citoyens de tous bords exigeant le départ de François Hollande [...]. Cette fois des dizaines de milliers de  partisans de « la manif pour tous », vous savez ces militants, qui descendent dans la rue, non pas pour défendre leurs droits mais pour en enlever aux autres, je parle bien entendu du mariage homosexuel. […] voici le reportage sur une France qui se radicalise ».

Pendant que des syndicats de gauche s’indignent sans complexe qu’un journal privé ne devrait pas accepter, au nom d’un principe inconnu, des publicités payantes partisanes, une télévision de service public, astreinte à une stricte obligation de  neutralité, s’affranchit de toute réserve. La droite pourra se prétendre enfin décomplexée lorsqu’elle n’acceptera plus docilement cette fatalité dans l’asservissement permanent. "

CHOMAGE OUI, MAIS PAS POUR TOUT LE MONDE !

" Ces jours-ci, le service de communication du Conseil régional de Midi-Pyrénées va s’étoffer. La Région vient en effet de recruter Jérémie Martin, le fils du Ministre de l’écologie Philippe Martin comme chargé de mission.

Il aura pour collaborateur le frère du ministre délégué aux Anciens combattants, Kader Arif, siégeant aux côtés de son père sur les bancs des ministres.

Il  y a quelques jours, c’était Salomé Peillon, fille du ministre de l’Education nationale, qui était embauchée au poste de chargée de mission culturelle à l’ambassade de France en Israël.

Fin janvier, Thomas, le fils de Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, a été embauché par la Société nationale immobilière (1,3 milliard d’euros de revenus, 275.000 logements sociaux en gestion) à un poste très élevé pour cet élève moyen d’une école de commerce moyenne.

Et Clémentine, la fille de Martine Aubry est administratrice de l’auditorium du musée du Louvre… "

DISCRIMINATION POSITIVE


RENNES : LA VIOLENCE EXTRÊME GAUCHE

" Des heurts ont opposé, à Rennes (Ille-et-Vilaine) ce samedi soir, des manifestants aux forces de l'ordre en marge d'un meeting du Front National. Quatre manifestants ont été interpellés. Ce samedi soir, des heurts ont opposé 600 à 700 manifestants, hostiles au Front national, aux forces de l'ordre à proximité d'une salle municipale de Rennes où se tenait un meeting du FN. Quatre manifestants ont été interpellés. Réunis à 18h30, les manifestants ont été repoussés par les forces de l'ordre des abords de la salle La Cité où devait se tenir le meeting du candidat FN aux municipales, Gérard de Mellon. Une centaine de personnes participaient à ce meeting. Les forces de l'ordre, cibles de jets d'objets, selon le préfet, ont repoussé les manifestants avec des lances à eau et des lacrymogènes. Les manifestants ont ensuite tenté d'investir les permanences du PS et du FN mais ont été à nouveau repoussés par les forces de l'ordre. Environ 300 hommes étaient mobilisés (CRS, gendarmes mobiles et policiers) à Rennes pour contenir les manifestants et empêcher tout affrontement avec les participants au meeting. Certains manifestants, cagoulés et armés de barres de fer, arrachés aux barrières d'un chantier proche, mais aussi de pavés, se sont ensuite séparés en petits groupes et ont investi les rues du centre ville, se mêlant aux passants du samedi soir. "

PARIS : LES ETRANGERS ILLEGAUX PAYENT MOINS CHER LES TRANSPORTS

" 125 000 étrangers illégaux en Ile-de-France jouissent d’une réduction sur les transports en commun de 75%, alors que certains Franciliens ne bénéficient d’aucune réduction.

Le rapport Goasguen indique que les bénéficiaires de l’aide médicale de l’Etat (AME) c’est-à-dire les étrangers illégaux, sans papiers, ont droit à l’accès à la santé gratuite, et ils sont 167 000 bénéficiaires en Ile-de-France, explique Valérie Pécresse au Parisien.

Valérie Pécresse: Pour ces personnes et leurs familles, la région prévoit une réduction de 75% de leur abonnement sur les transports. Le conseil régional doit revoter aujourd’hui ce dispositif pour 2014. On n’imaginait pas un seul instant qu’il avait pris une telle ampleur : selon le Stif (Syndicat des transports d’Ile-de-France), les trois quarts des étrangers en situation illégale ont réclamé cette réduction, soit 125000 personnes!

Valérie Pécresse: Le coût pour la région, « probablement autour de 80-100 M€ ». C’est l’équivalent de la dernière augmentation des tarifs aux Franciliens. Ca permet d’acheter dix rames de trains neufs, c’est deux fois le plan bus prévu pour la grande couronne.

Valérie Pécresse: Je suis donc pour la suppression de cette aide et je vais la demander.

JPG: Et bien entendu, elle ne l’obtiendra pas, opposition oblige.

Valérie Pécresse: La plupart des demandeurs d’emploi et des travailleurs pauvres paient plein pot. Quelle est la logique de la région? Je ne vois pas pourquoi les étrangers en situation irrégulière auraient plus de droit que les autres Franciliens quelle que soit leur nationalité. Rien ne justifie cette aide. C’est une « injustice tarifaire ».

Un travailleur au SMIC qui gagne moins de 1 200 € paye son pass Navigo pour les zones 1-5 113,20€ par mois, et un Francilien en situation irrégulière, 28,30€ pour ces mêmes zones.

Je récapitule : les étrangers illégaux crachent à la gueule des Français en les traitant de face de craie et de sous-chiens. Ils exigent que leur culture et leurs traditions religieuses soient respectées, et que les Français renoncent à appeler Noël Noël, Pâques Pâques, et Pentecôte Pentecôte, car ce n’est pas assez laïque. Ils demandent à pouvoir porter la burqa dans les rues au nom du respect des Droits de l’homme et de la tolérance, voire même au nom de la démocratie. Ils bénéficient d’avantages exorbitants, comme l’AME qui couvre leurs soins -tous leurs soins y compris les implants dentaires – à 100%, alors que les Français ont une couverture sociale moins avantageuse. Ils sont logés, nourris, blanchis par l’Etat, mais si les appartements qu’ils exigent ne sont pas disponibles, ils sont logés à l’hôtel – tous frais payés. S’ils ont en âge de la retraite – alors que bien entendu ils n’ont jamais travaillé en France, ils reçoivent une somme coquette.

Et par dessus le marché, ils voyagent pour presque rien dans les transports en commun, où leurs enfants mettent les pieds sur les banquettes et refusent de se lever pour laisser la place aux vieilles dames.

Les socialistes sont généreux avec l’argent des autres.

Un conseil : déchirez vos passeports, devenez apatride, revenez en France comme étranger illégal, et l’Etat vous assurera une meilleure vie. "

QUELQUES CITATIONS

" "Ce qui est cause, c'est l'hétérosexualité en tant que norme. Il nous faut essayer de penser un monde où l'hétérosexualité ne serait pas normale." 
Eric Fassin, sociologue, promoteur de la théorie du genre en France, professeur à l'Ecole Normale Supérieure.

"Les enfants n'appartiennent pas à leurs parents." 
Laurence Rossignol, sénatrice PS, 5 avril 2013, en direct sur France 2, émission Ce soir ou jamais.

"Le but de la morale laïque est de permettre à chaque élève de s'émanciper... Il faut être capable d'arracher l'élève à tous les déterminismes : familial, ethnique, social, intellectuel"
(Vincent Peillon, Le Figaro, 2/9/2012)

"Toute l'opération consiste bien, avec la foi laïque, à changer la nature même de la religion, de Dieu, du Christ, et à terrasser définitivement l'Eglise"
(Vincent Peillon, Une religion pour la République, p. 277, édition du Seuil, 2010)

"Il faut donc à la fois déraciner l'empreinte catholique qui ne s'accomode pas de la République et trouver, en dehors des formes religieuses traditionnelles, une religion de substitution qui arrive à inscrire jusque dans les moeurs, les coeurs, la chair, les valeurs et l'esprit républicain sans lesquels les institutions républicaines sont des corps sans âme qui se préparent à tous les dévoiements"
(Vincent Peillon, ibid, p. 34)

"La laïcité française, son ancrage premier dans l'école, est l'effet d'un mouvement entamé en 1789, celui de la recherche permanente, incessante, obstinée de la religion qui pourra réaliser la Révolution comme promesse politique, morale, sociale, spirituelle. Il faut pour cela une religion universelle : ce sera la laïcité. Il lui faut aussi son temple ou son église : ce sera l'école. Enfin, il lui faut son nouveau clergé : ce seront les hussards noirs de la république".
(Vincent Peillon, ibid, p. 48)

"Il faut toucher un maximum de gens avec des messages subversifs et politiques."
La réalisatrice du film Tomboy a propos de son film projeté en classes de primaire.

"Je suis pour la GPA accessible à tous les couples."
Jean Pierre Michel, sénateur PS, rapporteur du texte de loi sur le mariage pour tous au sénat.

"Des parents, un géniteur, une gestatrice peuvent permettre ensemble la venue au monde d'un enfant."
Najat Vallaud Belkacem, porte parole du gouvernement.

"Il faut en finir avec la filiation biologique."
Erwan Binet, député PS et rapporteur de la loi Taubira

"Une femme doit pouvoir avoir accès à la PMA parce qu'elle ne souhaite pas avoir de relations avec un homme."
Francois Hollande

"Il s'agit de substituer a des concepts  tels que "le sexe" ou "la différence sexuelle" le concept de "genre" qui montre que les différences entre le différences entre les hommes et les femmes ne sont pas fondées sur la nature mais socialement construites. [...] [La théorie du genre] se borne à dire que les hommes et les femmes ne se retrouvent pas dans leur état biologique et se construisent autrement."
Julie Sommaruga, député PS

« Je ne vois aucun inconvénient ni pour les unions à plusieurs, ni pour les unions polygames, ni pour l’inceste. » 
idem

"Moi je suis pour toutes les libertés. Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l'usine, quelle différence? C'est faire un distinguo qui est choquant"
Pierre Bergé au Figaro

« Admettre la différence des sexes c’est admettre la complémentarité des sexes, donc la domination patriarcale, donc l’oppression et l’aliénation de la femme » 
Judith Butler, philosophe féministe du genre

« Le droit à l’adoption pour les couples homosexuels repose sur une filiation fondée sur la volonté individuelle, et la volonté n’a pas de sexe… » 
Daniel Borillo, Sénat

« La famille est une construction sociale créée par les hommes pour dominer les femmes. » 
Roselyne Bachelot, janv 2013

« Revendiquer l’égalité de tous les individus quels que soient leur sexe et leur orientation sexuelle c’est déconstruire la complémentarité des sexes et donc reconstruire de nouveaux fondements républicains »
« Il s’agit donc de déconstruire la complémentarité des sexes pour transformer en profondeur la société. » 
Réjane Sénac, chercheure au CNRS affectée au Centre de Recherches Politiques de Sciences Po (CEVIPOF), enseignante à Sciences-Po Paris et à l’université Sorbonne Nouvelle –Paris 3, source rapport du SNUipp, page 24-25

« Je pense qu’en matière du lien de filiation, le mariage est devenu tout à fait secondaire. [...] Il me paraît évident que le groupe que je préside préconisera d’ouvrir la possibilité d’adoption aux couples non mariés, parce que, tout simplement, ça va de soi. »
Irène Théry, sociologue, directrice d’étude à l’EHESS et nommée présidente d’un groupe de travail par Dominique Bertinotti dans le cadre de la Loi Famille


« Pour pouvoir abolir le mariage, il faut d’abord que tout le monde puisse en bénéficier. Ce que vous évoquez est tout à fait envisageable [l’abolition du mariage] […] c’est l’étape suivante ».
Caroline Mécary, Avocate au barreau de Paris, festival « Mode d’emploi » à Lyon, nov 2013

« Une proposition que je vous soumets, ce serait de disjoindre la parentalité et la conjugalité – pourquoi ne pas proposer dès la naissance des enfants, disons juste après le sevrage, une disjonction des maisons, c’est-à-dire une résidence alternée dès la naissance. Au moins, les femmes anticiperaient une carrière maternelle comme les hommes anticiperaient une carrière paternelle [...]. Les hommes pourraient envisager des métiers où ils seraient bien obligés une semaine sur deux de s’occuper des enfants. Ce qui veut dire qu’au moment de la séparation, les choses seraient beaucoup plus simples : il n’y aurait plus de séparation puisqu’on serait déjà séparés.» 
Caroline Mécary, avocate au barreau de Paris, spécialiste des droits des homosexuels, Festival mode d’emploi à Lyon, novembre 2013 "