mercredi 7 août 2013

ALLONS-NOUS VERS LA LEGALISATION DU PORT DU VOILE ?

Afin de mieux faire avaler la pilule, le journal " Le Monde " à la botte gauchiste, publie cet article pour nous prouver qu'il est temps de légaliser le port du voile partout dans notre société. Un pas de plus vers l'islamisation du pays et surement un article qui fera " chialer du routier ". Au pays des bisounours, la population ne voit rien venir... Le journal titre son article " C'est une injustice de ne pas pouvoir travailler avec son voile ". A celà il faut juste répondre : " Ce n'est pas une injustice, c'est la loi ! "

" Elles le portent sombre et strict, serré sous le menton ou noué sur la nuque, en voile ou en turban, fleuri ou assorti à leur tenue du jour, un tailleur ou une longue tunique unie, agrémenté de maquillage ou en toute sobriété. Passées par des lycées publics où le port du voile est interdit depuis 2004, ou scolarisées en lycées privés catholiques où il n'était pas forcément le bienvenu, ces jeunes musulmanes voilées suivent aujourd'hui des études supérieures ou viennent de terminer leur cursus.
Pour l'instant, la loi leur permet d'étudier ainsi, même si le Haut conseil à l'intégration recommande d'interdire les signes religieux à l'université. Mais dans le monde du travail, nombre de femmes se défont de leur foulard à la porte du bureau. En dépit des "peurs" et de possibles débats à venir sur le port du voile en entreprise, les jeunes femmes que nous avons interrogées se montrent relativement "optimistes". Elles parient sur leurs diplômes et "l'évolution des mentalités" pour trouver du travail.

Saïda Ounissi, 26 ans, doctorante en sciences politiques à Paris-I
Lorsqu'elle est entrée à l'université, Saïda a pensé que "cela allait être compliqué" d'étudier avec son voile. Finalement, un seul incident a émaillé sa scolarité. "En master 1, un prof m'a virée car il estimait que je prônais un "islam politique" ; j'ai porté plainte et l'affaire s'est réglée par la médiation au sein de l'université." Saïda se savait "dans son droit".

"Ça a donné lieu à des discussions et des étudiants m'ont dit qu'eux aussi pensaient que je dépassais les bornes. Ils se sont demandé s'il ne fallait pas étendre la loi de 2004 à l'université, au nom de la neutralité. Moi je n'ai jamais rien organisé à la fac alors qu'il y a une aumônerie catholique très active et le syndicat des étudiants juifs, l'UEJF ! Comme on se sent tout juste tolérées, on ne la ramène pas !"

La jeune femme au foulard strict achèvera sa thèse dans dix-huit mois ; elle regrette de ne pouvoir donner des cours de TD avec son voile : "C'est dommage, parce que j'étais boursière et j'ai coûté de l'argent au pays." Comme beaucoup de ses amies, elle espère que les mentalités vont évoluer. "On se dit toutes que cela va finir par arriver, car c'est une injustice de ne pas pouvoir travailler avec son voile."

"Aujourd'hui, pour moi, ce serait difficile, physiquement et psychologiquement, de l'enlever. Beaucoup de femmes qui travaillent dans la finance le font ; mon luxe est de savoir que je peux bosser ailleurs qu'en France." Saïda envisage de travailler dans une organisation internationale.

Marwa, 25 ans, orthoptiste en province
Tout au long de ses études et de ses stages, Marwa a jonglé entre les bandeaux, les bonnets, les bandanas, les serre-tête, les accessoires de mode lui permettant de dissimuler ses cheveux. "Pour moi, il était important de porter le voile, tout en étant intégrée professionnellement. C'était une manière de sortir du cliché "femme voilée = femme au foyer"".

Elevée dans la campagne normande, Marwa a choisi une profession libérale "en partie à cause du voile. Je savais que cela me simplifierait la vie". Installée depuis deux ans dans le centre d'une ville de province avec une collègue non musulmane, elle porte le voile noué sur la nuque. "Tant que je fais bien mon travail, cela ne pose aucun problème aux patients, même si, vu la société dans laquelle on vit, les gens sont parfois méfiants", assure-t-elle. Elle trouve "un peu fatigant tous les débats sur le voile". "On est Françaises, on aimerait être considérées comme tout le monde, sans avoir toujours à se justifier."

Karima, 21 ans, quatrième année à Sciences Po Paris, spécialisée en ressources humaines
Pour trouver un stage, et bientôt un emploi, Karima a une stratégie : "Je ne mets pas de photo sur mon CV car je veux que l'on voie d'abord mon expérience et mes diplômes ; par contre, je me présente voilée aux entretiens. Et, jusqu'à présent, je n'ai pas eu de remarques", assure la jeune fille, qui décrit sa tenue comme "très corporate" : "Petite veste et couleur du voile assortie". "L'idée c'est de se fondre dans l'univers de l'entreprise, sauf que j'ai un foulard sur la tête !"

Karima a poursuivi ses études et passé tous ses examens voilée : "Ce serait paradoxal de devoir le retirer pour trouver un boulot. En faisant des études, j'ai plutôt montré une ouverture d'esprit, j'ai été confrontée à la mixité et au final on me renverrait chez moi. C'est du gâchis, c'est contre-productif et c'est une réaction franco-française ! Je sais que c'est possible de travailler avec le voile et ceux qui ne veulent pas de moi voilée, tant pis pour eux."

K., 22 ans, deuxième année de médecine, et Myriam, 22 ans, quatrième année, à Paris-VII
Dans sa promotion de 327 étudiants, trois filles sont voilées et K., au long voile sombre encadrant strictement son visage, n'a jamais rencontré "aucun problème ni en amphi ni en travaux dirigés". Mais elle se souvient avec amertume de son premier stage en soins infirmiers. "Je portais un bandeau et on m'a dit que c'était interdit, sans discussion. Je l'ai enlevé, car je veux poursuivre mes études, mais cela m'a brisé le coeur."

Lors de son deuxième stage, le voile "porté en turban pour ne pas qu'il tombe sur les patients" n'a posé aucun souci. S'il le faut, elle l'enlèvera de nouveau, car cette jeune fille venue de banlieue parisienne ne peut pas faire ses études ailleurs.

Les yeux soulignés de crayon noir, Myriam porte un volumineux foulard fleuri, sur une tenue fashion ; comme K., la jeune fille a récemment été convoquée par son chef de service qui lui a demandé de retirer son voile. "Il n'a même pas voulu que je garde la charlotte. J'enlève mon voile aux toilettes quand j'arrive à l'hôpital ; j'ai l'impression d'être nue. Et je ne comprends même pas pourquoi on a besoin de voir mes cheveux !"

Cette jeune fille, qui rêve d'être anesthésiste-réanimatrice, s'interroge aussi sur la logique qui lui permet d'étudier voilée à la fac mais pas d'exercer son métier. "Je comprends que le voile fasse peur et que certaines filles voilées un peu paranos, renfermées sur elles-mêmes, alimentent les clichés, mais moi le voile ne m'a pas du tout isolée."

Myriam et K. viennent de monter un groupe sur Facebook pour "partager les expériences de stages et les endroits les plus propices à l'accueil de filles voilées". Car à l'hôpital, seul le voile est potentiellement gênant. "Pour les prières, on s'arrange en dehors des heures de stage ou on va dans le lieu de prière ouvert à tous ; et pour la nourriture, on mange du poisson." "

LIBERE FAUTE DE PLACE EN PRISON : UN EVENEMENT BANAL

 " La remise en liberté, le 1er août dernier, de trois malfaiteurs censés être placés sous écrou par le parquet de Chartres au prétexte que la prison locale était pleine a suscité l'indignation politique et médiatique. Mais, cet évènement est-il vraiment un cas isolé ? Toutes les peines de prison  sont-elles exécutées en France ?   

Alexandre Giuglaris : Dreux n'est malheureusement pas une exception mais juste le révélateur d'un dysfonctionnement bien courant dans notre pays, l’inexécution des peines de prison. Chaque année entre 80 000 et 100 000 peines de prison sont inexécutées ou en attente d’exécution. C’est même plus que le nombre de personnes qui entrent en prison chaque année (88 058 en 2011). L'impunité n'est pas seulement une impression, c'est un fait statistique. Cette inexécution des peines est un scandale car c'est une rupture de l'égalité de tous devant la justice, principe fondamental de notre démocratie et c’est, par ailleurs, une attaque directe de l’autorité et de la crédibilité de la justice. On ne peut comprendre le sentiment d’impunité, si répandue dans notre société, sans avoir à l’esprit ces chiffres alarmants et malheureusement constants depuis plusieurs années. Cette impunité est dramatique dans le cadre de la prévention de la délinquance, car elle encourage récidive et réitération. L'impunité est le mal de notre justice pénale et le manque de places de prison en est l’un des principaux facteurs. 

Christiane Taubira a demandé des explications au parquet. Pourtant, la ministre a récemment émis une  circulaire dans laquelle  elle demande, de façon très explicite, aux magistrats placés sous sa tutelle de "veiller tout particulièrement à l'aménagement des peines d'emprisonnement." N'y a-t-il pas une forme d'hypocrisie dans sa réaction ?  Cette affaire peut-elle être vue comme la conséquence directe de la politique pénale de la garde des Sceaux ? La non incarcération des trois personnes condamnées n’est malheureusement pas une surprise. En effet, cela correspond tout à fait à la politique pénale que souhaite mettre en œuvre Christiane Taubira, notamment à travers sa circulaire du 19 septembre 2012 qui incite à tenir compte de la surpopulation carcérale ou lors de la conférence dite de consensus sur la récidive. 

Madame Taubira se trouve aujourd’hui confrontée à la concrétisation de la politique pénale qu'elle défend depuis plus d'un an maintenant. On en voit les résultats et les critiques légitimes. L'onde de choc de cet événement dans l'opinion démontre le décalage entre la volonté de la Garde des Sceaux et les attentes des justiciables. C’est ce que nous ne cessons de dire à tous les parlementaires que nous rencontrons, majorité et opposition confondues. François Hollande doit à présent mettre un terme a ces errements et trancher le conflit entre ses ministres. Ce qui est certain, c'est qu'il est irresponsable d'engager la réforme pénale prévue à la rentrée alors que des membres du Gouvernement ont manifesté publiquement leurs désaccords sur la politique à mener. Cette réforme doit être abandonnée. 

Peut-on parler "d'impunité institutionnellement organisée" ? Il y a dans les discours laxistes et dans les actes de la Garde des Sceaux depuis un an des éléments qui sont parfaitement compris par les délinquants et entretiennent un climat d’impunité qui n’est malheureusement pas nouveau. 

Mais la question qui se pose aujourd’hui est peut-il y avoir d’autres situations de ce type ? La réponse est évidemment oui tant que l’on n’aura pas engagé le plan de construction de 20 000 places de prison qui manquent dans notre pays. Le Ministre de l’Intérieur semble prendre conscience de l’ampleur des dysfonctionnements dans notre système judiciaire tout comme il regrettait, il y a quelques années et à juste titre dans un de ses livres, l’ampleur de l’inexécution de peines. Il est en même temps, le Ministre le plus populaire car dans l’opinion publique il n’y a pas de clivages sur ces questions comme nous le mesurons régulièrement avec l’Institut CSA. Il faut que l’idéologie laisse la place au pragmatisme et que la réforme pénale prévue par Mme Taubira soit abandonnée. "

CONDAMNATIONS : AUSSI FORT A DROITE QU'A GAUCHE !

" Des dizaines de détenus pourraient être libérés de prison sur la base d'un arrêt récent de la Cour de cassation sur les conditions d'application de la prescription, écrit Le Canard enchaîné à paraître mercredi. Le ministère de la Justice précise qu'à ce jour quatre personnes ont été libérées sur la base de cette "jurisprudence restrictive" après la vérification de 628 condamnations.

Au total, les parquets généraux doivent procéder à la vérification de 3 499 condamnations, précise-t-il dans un communiqué. L'article de l'hebdomadaire satirique est publié en pleine polémique lancée par l'opposition à l'encontre de la ministre de la Justice Christiane Taubira sur la non-incarcération de trois délinquants à Chartres. Mais l'erreur initiale de l'administration a été commise sous un gouvernement de droite.

Pas de règle entre 2004 et 2012

Dans un arrêt rendu le 26 juin, la Cour de cassation a en effet estimé qu'un décret de 2004 qui définissait les modalités d'interruption de la prescription par une série d'actes du ministère public, d'un juge de l'application des peines ou du Trésor ne pouvait s'appliquer. Les conditions dans lesquelles la prescription peut être interrompue doivent être fixées par la loi et jamais par décret, aurait tranché la plus haute juridiction française.

Cette erreur a été corrigée en 2012 par l'ancien ministre de la Justice Michel Mercier, souligne Le Canard enchaîné. Mais la nouvelle loi ne règle pas la situation antérieure, entre 2004 et la date de la rectification. La chancellerie confirme avoir en conséquence demandé aux parquets généraux "de procéder à la vérification des condamnations susceptibles d'entrer dans le champ de cette jurisprudence restrictive".

"En l'état des vérifications qui sont terminées pour 10 cours d'appel, pour un total de 628 condamnations, quatre personnes, dont les peines délictuelles (de 4 à 10 mois pour des faits de violences conjugales, vol aggravé et dégradation, abus de confiance, falsification de chèques et usage notamment) avaient été ramenées à exécution, ont donc été élargies" (remises en liberté), dit le communiqué. De nouvelles instructions ont été données pour que les vérifications se terminent sans délai, ajoute la chancellerie. "


Comme ça ils pourront recommencer tranquillement !

ACCEUIL DES MINEURS ETRANGERS : UN PRESIDENT DE CONSEIL GENERAL DIT " STOP "

" Les ministres de la Justice Christiane Taubira et de l'Intérieur Manuel Valls ont "déploré" mardi la décision "illégale" de Jean Arthuis, président du conseil général de Mayenne (UDI), de mettre fin à tout nouvel accueil de mineurs isolés étrangers dans le département. 
Un arrêté du 24 juillet signé par le sénateur et ancien ministre met fin "à tout nouvel accueil de jeunes étrangers isolés par le service de l'aide sociale à l'enfance" dans la Mayenne. 
A travers cette décision, le département se met "en contravention avec la loi", ont réagi les ministres dans un communiqué conjoint. 
Le préfet de la Mayenne a demandé le retrait de "cet acte illégal", qui, à défaut, sera contesté devant la juridiction administrative, selon le communiqué. 
Les ministres rappellent que "le département exerce une compétence obligatoire dans le domaine de la protection de l'enfance (...) de l'action sociale et des familles qu'il ne peut refuser d'exercer". 
"L'Etat ne saurait accepter de distinguer les mineurs accueillis en fonction de leur nationalité", affirment les ministres. Ils soulignent que le nouveau protocole d'accueil signé fin mai a permis "une meilleure répartition" entre les départements de "400 jeunes mineurs étrangers arrivés sans attaches familiales" sur le territoire. 
Dans un entretien avec l'AFP, M. Arthuis avait déclaré que cet arrêté était "une alerte adressée au gouvernement car nous sommes arrivés à saturation" en matière d'accueil. Cet arrêté a un "caractère provisoire, et restera valable jusqu'à ce que nous ayons de la place (...)", avait-il précisé. 
L'accueil des mineurs étrangers, "c'est la responsabilité de l'Etat, pas des départements", avait estimé M. Arthuis, assurant que "le problème, c'est le contrôle aux frontières".  "

GENS DU VOYAGE : UN MAIRE MENACE DE SE SUICIDER

" Paul Renaudat explique qu'il ne supportait plus l'installation sans autorisation de 35 familles de gens du voyage sur sa commune du Cher.
Excédé par la présence de gens du voyage dans sa commune, Paul Renaudat, maire de Chavannes (Cher), a menacé de mettre fin à ses jours. Le 29 juillet au matin, il a contacté la radio locale RDB et la gendarmerie de Saint-Amand pour les alerter sur un possible passage à l'acte, après l'installation de 35 familles de gens du voyage sur sa commune, rapporte Le Berry républicain.
Devant plusieurs personnalités politiques locales, il a expliqué les raisons de son geste, ce lundi, après le départ des caravanes. "Je n'ai pas donné d'autorisation de stationnement et j'ai été obligé de subir leur présence pendant une semaine. J'ai eu le sentiment d'avoir failli à ma mission de maire et c'est pourquoi j'ai voulu en finir avec la vie", a déclaré Paul Renaudat, selon le quotidien régional qui évoque également la pression des administrés.
Il pourrait récidiver
"À la prochaine caravane qui s'installe sur le terrain, je disparaîtrai. C'est tout ce que j'ai à dire", a-t-il par ailleurs prévenu. Le maire a déploré plusieurs dégradations dans le cimetière de Chavannes, situé à proximité du stade de la commune où les gens du voyage avaient élu provisoirement domicile la semaine dernière.
Les caravanes ont depuis rejoint Fussy, une commune, située à une quarantaine de kilomètres de Chavannes, qui a autorisé leur venue. "

QUAND HOLLANDE DONNE SES INSTRUCTIONS AUX JOURNALISTES

" Le déjeuner s'est fait discret et les participants ont promis de "ne rien dire". François Hollande a participé, lundi 5 août, à un déjeuner organisé dans les locaux du Monde en compagnie de journalistes, ont révélé Le Lab d'Europe 1 ainsi que plusieurs journalistes sur Twitter, dont Claude Askolovitch.

Le site rapporte que le chef de l'Etat, arrivé vers 13h10 avec un seul conseiller, a déjeuné avec "une petite dizaine de journalistes" pendant près de 2h30. "Il a répondu à toutes nos questions et ne semble pas être venu pour faire passer un message en particulier", témoigne un participant anonyme auprès du Lab. Le contenu des conversations était "totalement off". Autrement dit, les journalistes s'engagent à ne pas divulguer ce que François Hollande leur a dit, une pratique qui est décriée dans la profession.
Alors que Le Monde n'a pas souhaité commenter ce rendez-vous, un journaliste de L'Express a contacté l'Elysée et tweete, laconique, l'explication du palais présidentiel concernant ce déjeuner : selon l'Elysée, François Hollande a ainsi souhaité répondre à "la première invitation d'une rédaction". "


Qui est assez naïf pour croire ça !?

DES MULTIRECIDIVISTES ROMS ARRETES

" Trois hommes accusés du vol d'une bijouterie de Cambrai dans lequel la propriétaire, veuve depuis un précédent braquage, avait été blessée ont été interpellés et deux ont été mis en examen lundi. L'un d'entre eux, âgé de 24 ans et considéré comme le principal agresseur, l'a été pour tentative de meurtre "précédé, accompagné ou suivi d'un crime", "une qualification qui correspond à ce que (la bijoutière) a indiqué avoir vécu", a souligné le procureur de la ville du Nord, Eric Vaillant. 

Il est également poursuivi pour association de malfaiteurs, vol en bande organisée avec arme et violences avec arme -commises contre une cliente du commerce. 

Le deuxième, âgé de 20 ans, soupçonné d'être le chauffeur, a été mis en examen pour vol en bande organisée avec arme. 

Le troisième homme interpellé, arrêté très tôt lundi matin dans la banlieue de Bruxelles, suite à l'interpellation des deux autres suspects jeudi 1er août en début de soirée à Châtillon, dans les Hauts-de-Seine, doit encore être extradé vers la France. Il est âgé de 28 ans. 

Trois mis en examen connus pour des faits de vols dans toute la France
C'est la garde à vue des deux hommes arrêtés en France qui a mené au troisième, qui est le frère d'un des deux premiers suspects. 

Ces trois membres de la communauté Rom de Roumanie sont connus sous plusieurs identités pour des faits de vols commis dans toute la France, qu'ils écumaient pour certains d'entre eux depuis une dizaine d'années. 

Le plus jeune des trois a été arrêté par les services de police à 31 reprises depuis 2005, pour des faits commis en région parisienne, mais aussi à Marseille, Aubagne, en Bourgogne, à Orléans ou encore à Lens. 

Une enquête complexe
La police judiciaire avait effectué une centaine de prélèvements ADN dans la boutique, sur la victime, et dans un véhicule retrouvé aux abords de la bijouterie et présumé appartenant aux braqueurs. Les policiers sont rapidement tombés sur des profils ADN enregistrés, mais les multiples identités correspondantes ont rendu difficile la localisation des auteurs, a expliqué une source proche du dossier. C'est l'enquête de voisinage, notamment sur l'acquisition du véhicule, qui a mis les enquêteurs sur la voie, a précisé cette source. 

Le procureur a salué "l'excellent travail de la police judiciaire". 

L'enquête se poursuit pour retrouver un quatrième malfaiteur. 

Pour le meurtre du mari de la bijoutière, remontant à 2011, trois jeunes gens du nord de la France avaient été condamnés en mars à des peines de 7 à 20 ans de prison. "