samedi 10 août 2013

REGLEMENT DE COMPTE A PANTIN

" Un jeune homme était en garde à vue samedi, soupçonné d'avoir participé la veille à l'exécution d'un jeune homme tué d'une balle dans la tête dans une rue de Pantin (Seine-Saint-Denis), a-t-on appris de source judiciaire. 
Le suspect a été interpellé dans la nuit de vendredi à samedi et placé en garde à vue dans les locaux du Service départemental de police judiciaire (SDPJ) de Seine-Saint-Denis, chargé d'une enquête pour assassinat en bande organisée, a précisé cette source. 
Le jeune homme de 20 ans était mort rapidement après avoir reçu une balle dans la tête vendredi vers 17h00 dans la cité des Pommiers à Pantin, commune limitrophe de Paris. La balle avait été tirée avec une arme longue, faisant penser à un fusil à pompe, par deux individus montés sur un scooter qui avaient immédiatement pris la fuite. La victime était très défavorablement connue des services de police, notamment pour trafic de drogue, vol et agression. 
Ce "règlement de comptes", selon une source policière, intervient après un autre assassinat la semaine dernière à Sevran, ville durement touchée par le trafic de drogue. Alors qu'il attendait devant un feu rouge, assis en voiture à la place du passager, un jeune homme de 27 ans s'était en effet fait tirer dessus depuis une autre voiture qui s'était portée à la hauteur du véhicule dans lequel il se trouvait. Touché au cou, il avait succombé dans la nuit du 1er au 2 août, tandis qu'un autre passager de la voiture était blessé à l'épaule où la balle était venue se loger. "

MAIS QUE FAIT TAUBIRA AU GOUVERNEMENT ?

" "Je ne supporte pas d'avoir un patron", confie la ministre de la Justice, Christiane Taubira, dans un portrait publié par le "New York Times" le vendredi 9 août.

Christiane Taubira y aborde notamment le rapport qu'elle entretient avec la hiérarchie, mais revient également sur son indépendance, sa vision de la justice et sur le vote de la loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe.

"Mon patron, c'est ma conscience. Et ma conscience me dicte des règles qui sont vraiment... je dirais, grandioses - elles sont rudes mais belles", explique Christiane Taubira au quotidien américain.

"J'ai toujours fait mes choix", confie encore la ministre, qui explique avoir accepté d'en payer "le prix". "Je suis où j'ai toujours été. Je n'ai jamais été membre du PS. Et depuis 2006, je ne suis plus au PRG." Encartée dans aucun parti politique, la ministre du gouvernement de François Hollande cultive cette notion de liberté :

J'ai toujours eu une grand liberté. J'ai toujours eu du mal avec l'endoctrinement, avec l'encartement."

"Les partis politiques ne lui ont jamais vraiment correspondu", rappelle à ses lecteurs le "New York Times". "Dans le sérail politique, elle est connue pour avoir des accès d'autorité et d'orgueil."

"Les sociétés ont leurs résistances"

Christiane Taubira développe également, dans les colonnes du quotidien, sa conception de la justice, face au journaliste qui décrit son projet de développer les alternatives à l'incarcération comme "dangereux politiquement" :

Nous allons chercher au fond des gens leur capacité à rejeter une série de platitudes, de stéréotypes, et de clichés, pour qu'ils comprennent que la justice n'est pas la vengeance."

"Les sociétés ont leurs résistances", lâche par ailleurs Christiane Taubira à propos des manifestations contre le mariage homosexuel. "Il y a des gens qui [...] ont choisi de s'accrocher à de vieilles images", poursuit la ministre, qui semble avoir été marquée par certains slogans des manifestants, qu'elle juge racistes.

Elle revient ainsi sur le passage du slogan "Taubira t'es foutue, les familles sont dans la rue" à celui "Taubira t'es foutue, les Français sont dans la rue", qui portent selon elle "un message d'exclusion" à son égard. "

UN ETUDIANT POIGNARDE EN PLEIN CENTRE VILLE

" Plusieurs élus s'émeuvent de cette nouvelle agression et s'inquiètent des problèmes de sécurité récurrents que connaît la ville.

L'agression relance la polémique sur la sécurité à Marseille. Un étudiant de 22 ans a été gravement poignardé à la gorge, vendredi, dans une rue du centre-ville. Admis à l'hôpital Nord, l'homme se trouve dans un «état grave mais stationnaire», affirme le procureur-adjoint de la ville, Jean-Jacques Fagni. «Un épanchement sanguin très important» a causé «beaucoup d'inquiétude» aux médecins, précise le magistrat.
Vendredi soir, après avoir passé la soirée chez lui avec des proches, Jérémie reçoit le coup de fil d'une amie arrivée à la gare Saint-Charles. L'étudiant, inscrit à l'école de management Euromed, décide alors de s'y rendre pour aller la chercher. Sur le chemin, boulevard d'Athènes, une bagarre éclate. Le jeune homme originaire des Vosges est retrouvé vers 23h30, baignant dans son sang, la gorge touchée par une arme blanche. Son téléphone portable n'a pas été retrouvé sur les lieux de l'agression.
«Toutes les hypothèses sont ouvertes, le vol étant l'une des pistes sérieuses», affirme Jean-Jacques Fagni, qui précise que l'enquête «n'en était qu'aux prémisses». Peu d'éléments sont disponibles sur le déroulement précis des fais. Jérémie a pu dire «quelques mots à des riverains venus lui porter secours et décliner son identité» avant d'être transporté à l'hôpital, révèle une source policière. Ces témoins ont été entendus par les enquêteurs. Ces derniers tentent également de localiser le téléphone de l'étudiant. Les caméras de vidéosurveillance, présentes à cet endroit, n'ont pas enregistré la rixe, mais la fuite de l'agresseur présumé du jeune étudiant est visible. «On en est au début de l'exploitation des images sur les lieux mais aussi en périphérie de la zone de l'agression», confirme le procureur-adjoint de Marseille.

Pour le maire UMP de Marseille Jean-Claude Gaudin, «cet acte de violence démontre la nécessité absolue pour l'État d'augmenter les effectifs et la présence policière dans les rues de la deuxième ville de France». «Le centre-ville, comme les quartiers placés en Zone de sécurité prioritaire, doit faire l'objet de toutes les attentions de la police nationale, notamment en cette période estivale», réagit-il. Selon Eugène Caselli, président socialiste de la communauté urbaine, «cet événement tragique est une preuve supplémentaire que la délinquance meurtrière n'a pas de limite géographique à Marseille». Le ville «vit une situation exceptionnelle en matière de sécurité. La solution à ce problème ne peut être trouvée que dans la mise en place de mesures exceptionnelles», affirme-t-il sur son blog.

Un autre candidat aux primaires socialistes à Marseille, le député-maire du secteur, Patrick Mennucci, qui s'est rendu sur place samedi après-midi, a quant à lui déploré la «polémique policière lancé par la droite». «Où sont les équipes de prévention qui dépendent de la municipalité», a-t-il interrogé, ajoutant: «la sécurité, ce n'est pas que des policiers supplémentaires - je vous rappelle que le commissariat central n'est qu'à 50 mètres -, c'est également le rétablissement d'une autorité générale et plus de développement pour la ville».
La conseillère régionale (UDI) et adjointe au maire de Marseille Arlette Fructus a quant à elle de nouveau demandé la mise en zone de sécurité priorité l'ensemble de la ville, comme le maire UMP Jean-Claude Gaudin il y a un an et Eugène Caselli plus récemment.

L'enquête a été confiée par le parquet à la brigade criminelle de la Sûreté départementale des Bouches-du-Rhône. "

VALLS FAIT-IL ESPIONNER LE PATRON DE " VALEUR ACTUELLE " ?

" Dans un tweet, Yves de Kerdrel pense avoir été mis sur écoutes téléphoniques depuis un édito très critique à l'égard de Manuel Valls. Il affirme également que des agents rôdent autour de son journal. Un petit tweet mais de grosses accusations. Dans un message publié sur le réseau Twitter, le directeur général de Valeurs actuelles, Yves de Kerdrel, affirme être l'objet d'espionnage téléphonique et de piratage informatique depuis qu'il a critiqué Manuel Valls. Dans un édito daté du 8 août, le patron de l'hebdomadaire conservateur compare en effet le ministre de l'Intérieur à "un matamore" qui "cache son incapacité à agir derrière des effets de manche". Selon Yves de Kerdrel, Manuel Valls "a abandonné la lutte contre la délinquance" et "prend un malin plaisir à aller fêter la fin du ramadan avec des musulmans de France, dont il cherche à faire des électeurs". 

Un petit tweet mais de grosses accusations. Dans un message publié sur le réseau Twitter, le directeur général de Valeurs actuelles, Yves de Kerdrel, affirme être l'objet d'espionnage téléphonique et de piratage informatique depuis qu'il a critiqué Manuel Valls.  
Dans un édito daté du 8 août, le patron de l'hebdomadaire conservateur compare en effet le ministre de l'Intérieur à "un matamore" qui "cache son incapacité à agir derrière des effets de manche". Selon Yves de Kerdrel, Manuel Valls "a abandonné la lutte contre la délinquance" et "prend un malin plaisir à aller fêter la fin du ramadan avec des musulmans de France, dont il cherche à faire des électeurs". 
Contacté par Le Figaro, Yves de Kerdrel assure que "le système informatique de Valeurs actuelles a subi des tentatives d'attaques" et dit avoir aperçu "des agents en civil à plusieurs reprises au bas du journal". Ce que confirme un rédacteur en chef adjoint de l'hebdomadaire, qui jure sur Twitter avoir observé une "voiture banalisée" rôder autour du journal. 
Également contacté par Le Figaro, l'entourage de Manuel Valls juge que les allégations de Valeurs actuelles sont des "accusations sans fondement qui relèvent de l'imagination et du pure fantasme".