vendredi 31 mai 2013

LETTRE OUVERTE

" Je n'ai jamais fréquenté de paradis fiscaux. On chercherait en vain la plus petite niche chez moi depuis que j'ai cessé d'avoir des chiens !

Une seule fois, je me suis délocalisé dans le cadre la loi Pons à la coûteuse faveur d'un investissement hôtelier dans les Dom - Tom qui m'a fait perdre 100 % de ma mise.

A la distribution des bonus, des stocks options et des dividendes, j'ai toujours été oublié !

Mon casier judiciaire est vierge.
Mon courage est intact.

Je ne suis pas un damné de la terre. Mais je ne suis pas non plus un profiteur ou un esclavagiste.

Je ne suis protégé de personne, sauf du public auquel je dois la longueur de mon parcours.

J'ai mes opinions mais je n'ai jamais adhéré qu'au parti des amoureux de la France.
J'ai versé à la collectivité davantage que je n'ai reçu : pas un jour de chômage et une seule nuit d'hospitalisation en six décennies.

Je me situe sans honte mais sans fierté excessive dans cette classe moyenne qu'on souhaite faire disparaître en nivelant notre société par le bas.

Je refuse autant d'être culpabilisé par un politicien (qui voudrait que l'on prenne son inexpérience pour une normalité) que la France accorde sa confiance à un homme que l'Europe prive de la sienne et qui, bien qu'ambitionnant de devenir le gardien de la constitution ne paraît pas s'être préoccupé de la constitutionnalité de ses propositions.

Quant à moi, j'aurais nourri mes enfants, bâti des maisons, planté des arbres.
Mission accomplie.

Et vous Monsieur Hollande qu'avez vous fait ?
Sinon d'augmenter les impôts d'une classe moyenne pour favoriser les fénéants et les assistés de notre pays.

Et vous Monsieur Hollande, qu'avez vous fait si ce n'est des enfants dont vous n'avez jamais épousé les  deux mamans, même si l'une d'entre elles étaient Ministre de la famille ?, Etes vous un "homme normal"  Monsieur Hollande ?

Vous qui, du même coup, avez évité de payer l'IGF devenu par votre mentor l'ISF, en ne convolant pas, et ce malgré tous vos biens immobiliers et mobiliers....

Vous qui avez permis à vos compagnes de toucher les allocs pour "femmes filles mères"  5 fois ,.... êtes vous un "bon français" Monsieur Hollande ?
Vous qui installez une maîtresse sur le trône,

Vous qui bafouez un homme dont les médias ne parlent jamais ni ne publient jamais la tête, et qui pourtant a donné son nom qui perdure , à votre maîtresse,

Vous qui ignorez les 3 enfants de ce même couple que vous avez brisé,.... êtes vous un "homme d'honneur" Monsieur Hollande?

Vous qui n'aviez jamais mis les pieds dans une entreprise, dans une usine, ni dans un ministère et qui en bravez tout le savoir faire et la pérennité....avez vous conscience que ce sont les Français qui paient votre formation professionnelle ?
..... Etes vous " un chef d'Etat" Monsieur Hollande ? "

Propos attribué à Philippe BOUVARD. C'est peut-être un HOAX, mais c'est si joliment dit....

REJET DES FRERES MUSULMANS D'UN DOCUMENT DE L'ONU CONTRE LA VIOLENCE FAITE AUX FEMMES



" Les Frères musulmans d’Egypte ont vivement critiqué une résolution de l’ONU sur la lutte contre la violence faite aux femmes, publie al Arabiya ce jeudi 14 mars, en affirmant qu’il est « trompeur », et qu’il « heurte les principes islamiques et les valeurs familiales. »

Nos lecteurs musulmans vont-il encore nous dire que l’islam, ce n’est pas ça, ou resteront-ils cachés dans les bois ?

Le texte et les détails du document n’ont pas encore été publiés, mais il est attendu à l’issue d’une réunion de la Commission des Nations Unies sur la condition de la femme, à New York, cette semaine.

Les Frères musulmans, qui ont émergé comme la faction politique la plus puissante en Egypte depuis les soulèvements de 2011, affirment que le projet prône la liberté sexuelle pour les femmes et le droit à l’avortement, « sous couvert des droits à la sexualité et à la reproduction. »

Dans une déclaration violente, Pakinam el-Sharqawi, un collaborateur du président Mohammed Morsi, et parlant au nom des Frères musulmans, dénonce la partie du document qui prend la défense des droits des homosexuels – qui ne sont pas reconnus dans l’Islam – et l’égalité entre les enfants nés dans et hors mariage.

Et il ajoute que le sujet traitant de la violence est « trompeur » car « il contient des paragraphes qui entrent en conflit avec les principes islamiques et ses bases mentionnées dans le Coran et dans les traditions islamiques ».

« Il (le document de l’ONU) élimine les valeurs islamiques, et cherche à détruire la famille … ce qui conduirait à la désintégration sociale. » ajoute el-Sharqawi.

Les Frères musulmans ont appelé les autres nations musulmanes, des groupes de femmes et des organisations islamiques à rejeter le document de l’ONU. Ils l’ont qualifié « d’atteinte à la pensée, la culture et l’unicité des sociétés islamiques. »

De plus, ils ont exhorté les organisations de droits des femmes à ne pas se laisser « attirer par des appels bidons à se comporter de façon civilisée et par des processus trompeurs et destructeurs ».

Les instances religieuses de Libye ont également fait part de préoccupations similaires, rejetant le document pour violation des enseignements de l’islam.

En particulier, la Libye rejette l’égalité entre les hommes et les femmes en matière d’héritage, ce que la jurisprudence islamique n’accepte pas, et critique la partie sur les libertés sexuelles et les droits des enfants nés hors mariage.La réunion de la Commission, qui a ouvert le 4 Mars, a mis l’accent sur la lutte contre la violence faite aux femmes. Les ministres et ambassadeurs ainsi que des représentants de la société civile de 193 Etats membres des Nations Unies sont présents.

La chef de l’agence des femmes de l’ONU, Michelle Bachelet, a déclaré qu’elle espérait que la réunion produirait un document qui deviendra un outil pour améliorer la lutte contre la violence faite aux femmes.

Les débats sont toujours en cours à New York, en particulier en matière de droit sur la reproduction et la sexualité, les droits des lesbiennes, des homosexuels, des bisexuels et des transsexuels.

Un Diplomate de l’ONU, parlant sous condition d’anonymat parce que les négociations sont privées, a déclaré que l’Egypte a proposé un amendement stipulant que chaque pays est souverain et peut mettre en œuvre le document conformément à ses propres lois et coutumes, une clause à laquelle l’Occident s’oppose fermement.

Un tel document était impossible il y a dix ans, lorsque la commission a abordé la question, parce que les gouvernements étaient incapables de parvenir à un accord. Les divergences sur l’éducation sexuelle, le droit des femmes à la santé, la reproduction, et les demandes d’exceptions pour les pratiques sexuelles, culturelles et religieuses avaient envoyés les négociations dans une impasse. "

LETTRE OUVERTE D'UN RETRAITE

Monsieur le Président ,
J'espère que votre secrétariat va être submergé par le courrier des retraités !!
Ceux qui sont en retraite de nos jours n'ont pas travaillé 35h00 par semaine, n'ont pas eu 5 semaines de congés payés, 20 jours de RTT, n'ont pas commencé à travailler entre 22 et 25 ans, et pour beaucoup, les retraités du privé, ont travaillé après 60 ans, en ayant commencé à 16 ans voir moins !

Et, aujourd’hui ils devraient être pénalisés, quelle honte. Ils ont  largement cotisé.
Les retraités aident leurs enfants, petits enfants, le chômage touche tout le monde, les études sont de plus en plus chères, et les grands-parents sont continuellement sollicités.

Alors STOP ! Il y a des économies à faire dans ce pays, mais les énarques, sont tellement loin des réalités quotidiennes... Des amies à moi, ouvrières en couture, touchent aujourd'hui 900 € / mois et les cas comme celui-là ne manquent pas. Ces femmes dont il est question, vont devoir sauver la sécurité sociale, dont profitent certains qui n'ont jamais cotisé ? Des vieux retraités habitant de vieux logements mal isolés vont devoir payer plus cher leur électricité pendant que des étrangers en situation irrégulière vont être logés et chauffés aux frais du contribuable.

Honte à vous, gens de gauche, près du peuple soit disant. Je n'ai pas fait de grandes études, mais je peux vous donner quelques solutions pour faire des économies :
- Supprimer le SENAT qui ne sert à rien, et que vous avez tant décrié quand vous n'en aviez pas le contrôle ! 80% de ces gens ont largement dépassé l'âge de la retraite, et continuent de percevoir des revenus indécents pour dormir dans des sièges confortables ! Diviser par 2 le nombre des députés, cela suffirait. 
- Supprimer les budgets alloués par l'Etat à la presse quotidienne, aux journaux télévisés, aux radios, qu'ils se financent avec la publicité.
- Supprimer la gratuité totale de l'ENA, pour ceux qui accèdent à des postes de cadres dirigeants dans le privé, ils devraient rembourser...
- Supprimer les avantages donnés aux fonctionnaires en poste outre-mer, et aux investisseurs tous les départements français devraient être égaux. Aligner le système de retraite des fonctionnaires sur le système des privés, vous qui parlez toujours de supprimer les privilèges.
- Rétablir les 39 heures/semaine dans la fonction publique.
- Supprimer  les subventions aux multiples associations, dont beaucoup sont, comme SOS racisme, des officines de la gauche.. On peut aussi supprimer les abattements d'impôts octroyés aux journalistes ! C'est un avantage injuste, mais c’est vrai qu'ils ont largement contribué à l'arrivée au pouvoir de la gauche, et qu'il faut donc les récompenser...mais : motus !..

Cet argent gaspillé sont NOS impôts, alors STOP !

- Un peu plus de contrôles pour éviter les arrêts maladie de complaisance, et réduire un peu le trou de la CPAM. STOP aux primes allouées aux médecins qui ne prescrivent pas trop de médicaments ! Ils font tout simplement leur travail consciencieusement, en évitant d'engraisser les grands laboratoires pharmaceutiques, si  bien défendus par Mme Bachelot, HONTE à elle, prête à tout pour exister.

- Passer des accords avec les dirigeants des pays du MAGREB, pour que  les Voyous étrangers, soient emprisonnés dans leur pays pour la durée de leur peine, et ne soient pas à la charge de notre Pays. Les prisons chez eux sont de vraies prisons et non des centres de loisirs qui nous coûtent très cher.

- STOP à l'AME véritable pompe aspirante !!

- STOP aux voyages à l'étranger avec autant de ministres, ces déplacements sont simplement des "remerciements" des vacances offertes gracieusement...

Les Retraités ont le temps d'aller en vacances, en week-end, au cinéma, au restaurant, au club de sport (pour certains) et alors ? ce n'est pas gratuit pour eux, et ils contribuent à l'économie du Pays, et c'est encore sur cette population que l'on veut frapper ! les retraités propriétaires sont montrés du doigt !!
Mais ils se sont privés toute leur vie pour ne plus avoir de loyer à payer pendant leur retraite, ils payent déjà sur leur logement, qu'ils ont remboursé en 15 ou 20 ans, des impôts fonciers de plus en plus lourds...
Il faut donc pénaliser les gens économes et travailleurs, pour aider ceux qui ont profité des largesses de la société toute leur vie ?
Et maintenant il est question de les imposer sur  un « loyer fictif » mais n'est ce pas déjà cela l'impôt foncier ?
Vous n'ignorez pas les tarifs d’hébergement des maisons de retraite, 2200 euros et plus par mois,
Qui peut financer cela ?
Celles et ceux qui n'en n’ont pas les moyens se  retrouvent dans des mouroirs, alors que les prisons sont de plus en plus luxueuses et gratuites ! La fameuse «relance» dont vous aviez le secret se traduit aujourd'hui par une croissance zéro en 2012 et aussi en 2013.
Diminuer le coût du travail ne coûterait rien si l'on revenait à 3 semaines de congés, mais ce sont les syndicats qui vous ont fait roi et aujourd'hui ils vous tiennent, alors vous amusez la galerie avec le mariage des homos et le vote des étrangers....
Le remue-ménage autour d'une bande de petits voyous islamistes est bien venu pour faire oublier que dans les sondages votre côte est en chute libre.
Les français ne sont peut être pas aussi cons que vous le pensiez !
Ne méprisez pas ce message et agréez, Monsieur le Président, mes salutations.
Cette lettre exprime ce qu’un très grand nombre de personnes découvrent, pensent, et veulent dire haut et fort ! Hélas … je suis sûr que son destinataire, principal intéressé, s’en moquera, enfermé dans sa « normalitude », entouré de son gouvernement de pieds nickelés et imbu de sa haute fonction de Président élu !

CHOMAGE : COMME PREVU, CA CONTINUE



Malgré les précautions pour en dire le moins possible pour très vite passer à autre chose, le chômage continue à grimper. Faut surtout pas le dire trop fort des fois qu'il y ait quelqu'un qui entende. Difficile d'ailleurs de trouver les chiffres en question sur un journal quelconque et à la télé, c'est plutôt succin. On préfère donner la parole aux uns et aux autres pour nous expliquer que c'est la faute de l'un ou de l'autre tout en occultant les chiffres eux-mêmes. Donc, voilà ce qu'on peut trouver :

 " Sur fond de récession, un nouveau record absolu de chômeurs a été atteint fin avril avec 3.264.400 demandeurs d'emploi sans activité, une nouvelle hausse qui se prolongera dans les prochains mois, a prévenu jeudi le gouvernement, mais François Hollande a une nouvelle fois promis une inversion en fin d'année.Le mois d'avril a compté 1.326 chômeurs de plus par jour en catégorie A (n'ayant pas travaillé au cours du mois), soit au total 39.800 en métropole.

Le pic historique de 1997 avait été dépassé fin mars. En un an, l'augmentation est de 12,5%. Les régions Pays-de-la-Loire, Champagne-Ardenne et Bretagne enregistrent des hausses supérieures à 15,5%.

Au total, en tenant compte aussi des chômeurs ayant eu une activité réduite et de l'Outre-mer, Pôle emploi recense désormais 5,09 millions de demandeurs d'emploi, 62.100 de plus qu'en mars, la plus forte augmentation depuis avril 2009. "

jeudi 30 mai 2013

UN PEU D'HUMOUR POUR FINIR LA JOURNEE









LETTRE OUVERTE : INTEGRATION

Certains disent qu'il s'agit d'un HOAX, d'autres que non. Ce qui est plus intéressant, c'est le contenu même de ce texte. La pertinence de certaines réflexions sont à méditer longuement.



" Ancien ingénieur d'affaires et de recrutement de cadres de PME, aujourd'hui membre du Haut Conseil à l'intégration, Malika Sorel a passé ses dix premières années en France, avant de suivre ses parents en Algérie où elle suit sa scolarité. Après avoir terminé l'école polytechnique d'Alger, elle revient en France, où elle suit le troisième cycle de Sciences po.

En 2007, elle publie le Puzzle de l'intégration et les Pièces qui vous manquent (Mille et une nuits). Elle y explique que la question de l'immigration-intégration doit être traitée globalement et non plus de façon sectorielle, qu'il faut cesser d'octroyer la nationalité française à des personnes qui ne sont pas prêtes, psychologiquement et moralement, à l'assumer, et s'appliquer, en revanche, à faire respecter la loi française par tous, sans exception.

Pourquoi avez-vous écrit ce livre ? 
Les émeutes de 2005 m'ont poussée à écrire ce livre parce que je me sentais responsable de n'avoir, alors, rien dit. Moralement, mais aussi sur le plan affectif, je ne supportais plus cette injustice vis-à-vis du peuple français :les Français sont bâillonnés ; et quand ils osent s'exprimer, on leur fait un procès en racisme ou en xénophobie alors qu'ils veulent simplement préserver leur identité.

Mes origines me permettaient, peut-être, de dire que la véritable victime de l'immigration est le peuple français.
Vous parlez beaucoup du rôle délétère de la « repentance ». Non seulement pour les Français, mais pour les immigrés eux-mêmes.  Le rôle des élites françaises a toujours été déterminant dans l'instrumentalisation de l'histoire.

La décolonisation a traumatisé tout le monde, soit ! Mais il devrait tout de même être possible, cinquante ans après des drames partagés, de traiter sereinement du passé, avec ses ombres et ses lumières, au lieu de renier son histoire en se laissant enfermer dans la dialectique culpabilisation-victimisation.

Or, c'est malheureusement ce qui se passe. Le discours dominant ne parle que des « horreurs » de la colonisation, et plus personne n'écoute le peuple français, qui est pourtant le plus légitime pour parler objectivement des problèmes engendrés par l'immigration.
De surcroît, transformer les Français de souche en bourreaux n'a fait qu'injecter le poison de la haine dans le cœur des enfants issus de l'immigration.

La France s'autodétruit sans rendre service aux immigrés, puisqu'on attribue leurs erreurs, ou encore leur manque d'investissement, à la société. Une excuse facile qu'ils reprennent pour ne pas assumer leurs responsabilités. A partir du moment où l'on enferme des gens dans le rôle de victimes, on leur envoie le signal que tout leur est dû. Or, cela n'est pas vrai.

La France fait beaucoup pour les immigrés et leurs descendants, et ceux-ci ont encore énormément à faire pour se rapprocher des Français de souche européenne, en particulier les Maghrébins et les Africains dont la culture reste très éloignée de celle de leur pays d'accueil. Il fallait d'emblée être ferme et affirmer que nos valeurs fondamentales ne changeraient pas. On a fait l'inverse. Dans ces conditions, il est naturel qu'ils développent de moins en moins d'efforts pour respecter les normes collectives françaises. Ils sont convaincus que celles-ci vont changer pour s'adapter à eux.

Il faut aussi dire aux populations d'origine étrangère tout ce que l'Etat fait pour elles, l'argent qui est injecté dans tous les domaines : c'est ainsi qu'on aidera les enfants de l'immigration à se construire le socle de reconnaissance sans lequel rien d'harmonieux ne sera jamais possible. Ce n'est pas en se flagellant qu'on fera aimer la France aux enfants et aux adolescents des banlieues.
Bien au contraire. Notre comportement relève parfois de la psychiatrie !

Pourquoi l'idée de « discrimination positive » est-elle dangereuse à vos yeux ? 
Parce que c'est une escroquerie. L'intégration n'est pas un ascenseur automatique, mais un parcours semé d'obstacles ! L'idée que l'on puisse progresser dans la société de manière passive est absurde. C'est un engagement sur plusieurs générations, la famille entière doit s'engager autour du projet éducatif. Aujourd'hui, beaucoup d'élèves ne font plus rien. Il faut arrêter de les bercer de mensonges :pour réussir, il faut se prendre en main.

Et puis la « discrimination positive » est injurieuse pour les immigrés eux-mêmes : on part du principe que les gens issus de l'immigration n'y arriveront pas seuls parce que les Français les détesteraient. C'est zéro pointé sur toute la ligne. Quand vous travaillez dans une équipe, il faut acquérir sa légitimité auprès des autres. Si vous n'avez pas respecté le même processus de sélection, c'est impossible. Pour devenir légitimes, les personnes issues de l'immigration doivent se plier aux mêmes exigences que les autres.

Vous êtes également très sévère avec la Halde !
Elle joue un rôle d'exaspération et de crispation entre les groupes. Elle passe le plus clair de son temps à exacerber les tensions en disant que les gens issus de l'immigration sont victimes de notre société, alors que c'est l'ignorance des codes sociaux et culturels qui empêche les jeunes d'être recrutés. Cela avait été parfaitement mis en évidence par l'analyse d'entretiens d'embauche auxquels la sociologue Jacqueline Costa-Lascoux avait assisté. Le fait qu'on accepte d'eux ce qu'on n'accepterait jamais des autres ne fait que les enfermer dans leurs propres codes culturels.

J'ajoute que je prends comme une bonne nouvelle la mise sous tutelle de la Halde. Mais il faut, à terme, qu'elle disparaisse. Le système judiciaire français est là pour traiter des vraies affaires de discrimination. On n'a nul besoin d'une institution qui participe, vraisemblablement sans le vouloir, à dresser les gens les uns contre les autres.

Qu'opposer, alors, aux doctrines que vous dénoncez ? 
Rien d'autre que le modèle d'intégration républicain qui fonctionnait très bien ! On doit accueillir les gens dans la communauté française et non l'inverse. Ils doivent respecter le système français. Si on avait fait ça, on aurait suscité le désir d'intégration. Mais comment y parvenir quand on injecte 200 000 nouveaux entrants par an dans une société déjà en proie à des difficultés majeures ? C'est irresponsable, grave et fondamentalement dangereux.

Il est évident que là réside le défi des prochaines années : si l'on continue comme aujourd'hui, nous irons vers des troubles majeurs. Trop de gens arrivés récemment n'éprouvent plus le besoin de respecter la loi de la République, et reconstituent leurs sociétés d'origine sur le territoire français. Si rien n'est fait pour y mettre un terme, la pression va devenir rapidement intenable.

Quelles pressions, justement, exercent ces sociétés reconstituées ? 
Dans les cultures maghrébines et africaines, le groupe prend possession de l'individu. Or, plus la société est déstructurée et permet des accommodements, plus les membres des groupes mieux structurés sont tentés de bafouer les règles françaises, qu'on peut défier à moindre risque. La culture de l'école de la République que les enfants ramènent à la maison est aussitôt rejetée parce qu'elle ne correspond pas aux normes culturelles d'origine.

 Le racisme anti-blanc est une réalité. L'insulte suprême utilisée, c'est «céfranc ». Les professeurs nous le disent : être sérieux en cours, c'est déjà, pour certains, vouloir devenir français : une honte, car assimilé à une traîtrise. Les bons élèves sont, de ce fait, de plus en plus soumis à des pressions par les enfants issus de la même origine culturelle. Le fait que les institutions françaises, la police et l'école soient attaquées n'est évidemment pas anodin. Or, on continue à excuser les auteurs de ces attaques, à les déresponsabiliser en invoquant leurs conditions sociales.

Ces mêmes populations, avec des conditions sociales nettement inférieures, ne se comportent pas ainsi dans leur pays d'origine. C'est bien la preuve que l'attitude de notre société a joué un rôle déterminant dans l'apparition des problèmes que nous connaissons.

Vous accusez le droit du sol. Pourquoi ? 
Devenir français est un processus qui doit être personnel, car il faut être prêt à assumer d'inscrire ses propres descendants dans un nouvel arbre généalogique qui n'est pas celui de ses ascendants biologiques et culturels. Il y a là une véritable rupture, très difficile à assumer. C'est pourquoi, aujourd'hui, pour une multitude de raisons, peu de gens ont le désir de devenir français. Ils prennent les papiers parce qu'ils savent que c'est le sésame avec lequel ils n'auront plus jamais faim. Ils sont honnêtes et l'avouent : je ne suis pas français, j'ai juste les papiers. C'est la classe politique, dans son ensemble, qui ment et occulte ce que signifie l'identité française.

La communauté française reste pour l'instant silencieuse car elle est bâillonnée mais, comme dans tous les pays du monde, elle n'est pas prête à accepter comme françaises des populations étrangères à son identité. Il y a aujourd'hui, en France, une négation fondamentale du droit des Français à être français. 

Quelle distinction faites-vous entre insertion et intégration ? 
L'intégration, c'est le fait d'assumer l'héritage du peuple français, de porter soi-même les valeurs et les principes des Français, de les transmettre à ses propres enfants. Il y a une forte dimension affective et morale. On ne peut pas exiger cette étape, elle est trop personnelle, trop intime. En revanche, l'insertion est absolument non négociable, c'est le respect des règles et lois de la société. Nombre de ces règles sont tacites. Elles ne sont pas nécessairement inscrites dans des lois. L'insertion dans la société française constitue une étape indispensable avant l'intégration dans la communauté nationale française. C'est ce que ne respecte pas le droit du sol.

L'une des plus grandes erreurs a été, selon vous, de dégrader l'apprentissage de la langue et de la culture française. Pourquoi ? 
L'école de la République a un savoir à transmettre, qui crée un référentiel commun à tous les enfants. La langue est un passeport culturel pour naviguer dans la société française. On les a empêchés de pouvoir le faire en revoyant nos exigences sans cesse à la baisse. Pis, l'école s'est mise à verser dans le relativisme culturel, et même à leur transmettre des éléments de leur référentiel culturel alors que c'est bien la seule chose que leurs familles leur transmettent.

 Aimer une langue est un tremplin pour aimer un peuple. Au travers de la langue, des textes de littérature et aussi des contes et des chansons enfantines, c'est bien la culture qui est transmise. Aujourd'hui, dans les rues, dans les cours d'école, on ne parle plus français. C'est un signe sans équivoque du réel refus d'intégration. Sans compter qu'un enfant qui ne peut s'exprimer et se faire comprendre du fait de la pauvreté de son langage a une plus grande propension à devenir violent. Commençons donc par accentuer l'effort sur la maternelle et sur les premières classes de l'école primaire, en réduisant les effectifs par classe et en mettant l'accent sur la transmission de la langue. Revoyons aussi le circuit des allocations. Il faut impérativement que cet argent aille en priorité au projet éducatif, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. A chaque rentrée scolaire, au lieu de remettre aux parents un chèque qui, souvent, sera envoyé dans le pays d'origine, donnons un cartable, des cahiers et des livres directement à l'enfant.

Que pensez-vous de la déchéance de nationalité ? 
Il faut la mettre en place. Et il faut cesser de donner la nationalité à tout le monde. Les gens qui risquent aujourd'hui la déchéance de nationalité n'auraient jamais dû l'obtenir. Il faut vraiment que les politiques s'occupent de toutes ces questions très rapidement. Beaucoup, parmi eux, sont habités par la peur car les populations de l'immigration leur apparaissent comme ayant facilement recours à la violence. Il va pourtant falloir avoir le courage de traiter toutes les dimensions de ce sujet. C'est dans l'intérêt de tous. Notre société est chaque jour plus déstabilisée. C'est la cohésion nationale qui est désormais en jeu ! "

SOCIALISTE ? OUI MAIS PAS TROP !

" Le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, n'a visiblement pas apprécié l'article du Canard Enchaîné cette semaine consacré à son domicile en Seine-Saint-Denis. Invité sur Europe 1 ce mercredi matin, il s'est insurgé contre "la démocratie paparazzi" : "Voir ma maison dans le Canard enchaîné ? A qui le tour ? Si c'est ça la démocratie paparazzi, j'en suis pas," a-t-il lancé. 

L'hebdomadaire satirique paru ce mercredi décrit une construction de 380 m2 sur les hauteurs des Lilas. "La modeste construction se fait conquérante avec ses trois étages, ses larges baies vitrées et sa vaste terrasse", peut-on lire. Selon le Canard Enchaîné, le coût de cette "villa" avoisine les 2 millions d'euros, d'où la réticence de Claude Bartolone à publier le patrimoine des parlementaires dont le sien, conclut l'hebdomadaire. "

C'est facile de donner des leçons et critiquer les autres. C'est moins facile d'adhérer à ses propres principes !




CHRONIQUE DE LA CRUAUTE ORDINAIRE

C'est une histoire qui en dit long sur ce qu'est capable de faire l'être humain, même dans notre société dite civilisée. C'est un témoin de Perpignan qui m'a rapporté les faits. Ce dernier, entendant des chocs retentissants non loin de chez lui, décide de vérifier d'où proviennent ces bruits. C'est alors qu'il assiste au manège effectué par un groupe de jeunes gens issus de la communauté des gens du voyage. Ils les trouvent en train de jeter un objet du haut d'un parking vers le mur d'une rivière située en contre-bas. Il se décide à intervenir et récupère l'objet en question et s'aperçoit avec stupeur qu'il s'agit d'une tortue. Celle-ci, horriblement mutilée, la carapace fracturée en plusieurs endroits, est recueillie par le témoin et finie malheureusement par mourir quelques jours plus tard. Ce qui me choque le plus dans cette histoire, c'est cette cruauté gratuite vis-à-vis d'un animal inoffensif et sans défense. Et encore plus lorsqu'il s'agit de jeunes gens qui se livrent à ce genre de pratique. Un manque de respect de la vie et du monde qui les entoure qui ne laisse rien présager de bon.


Mur de la rivière où le pauvre animal a été fracassé


Si vous aussi vous êtes témoins d’événements dans ce style qui vous révoltent n'hésitez pas à nous contacter.

LE PRINTEMPS ARABE



L'expression "  printemps arabe " est censée faire référence au " Printemps des peuples " de 1848. Depuis la révolte de Sidi Bouzid, le 17 décembre 2010, la contagion s'est étendue de la Tunisie successivement à l'Egypte, à la Libye, à Bahrein, au Yémen et enfin en Syrie.

Contrairement à ce qui a pu être dit, ces contestations populaires, d'une ampleur et d'une intensité très variables, n'ont pas été le fait des "réseaux sociaux ", dans des pays où l'accès à Internet est réduit à une minorité de personnes " branchées " et où les moyens de blocage du Net sont très développés. Même si les aspirations de ces divers peuples visaient à chasser des dirigeants corrompus pour favoriser l'instauration d'une démocratie, les manifestants en reprenant le slogan " Dégage ! " ( "Erhal " en arabe ) entendaient réclamer un meilleur partage des richesses pour améliorer leurs conditions de vie, obtenir des emplois et retrouver une certaine dignité ( " Karama " en arabe ). En fait, ces révoltes, révolutions ou encore " réveil arabe " ont en commun d'avoir été financées par le Qatar et d'autres monarchies du Golfe et d'avoir été encadrées par les Frères Musulmans. Le résultat ne s'est pas fait attendre : on en voit déjà les effets en Tunisie, en Libye et bientôt en Egypte. La question que l'on est en droit de se poser est par quel miracle, les européens ont-ils pu soutenir à ce point des mouvements qui vont à la fois à l'encontre des intérêts m^mes de ces populations et aussi des nôtres. Si la démocratisation de ces pays ne nous laisse pas indifférents, les voir retomber dans une nouvelle forme de soumission plus insidieuse n'augure rien de bon pour l'avenir.

Depuis plus d'un an, ce printemps arabe n'en finit pas. La Syrie est le dernier pays à avoir été pris dans une tourmente qui a mis le pays à feu et à sang.

Les pires conjectures formulées au premier semestre 2011 concernant les mouvements de révolte arabes deviennent aujourd'hui réalité. Je les avais largement exposées dans divers ouvrages et revues à contre courant d'une opinion occidentale généralement enthousiaste et surtout naïve. Car il fallait tout de même être naïf pour croire que, dans des pays soumis depuis un demi-siècle à des dictatures qui avaient éliminé toute forme d'opposition libérale et pluraliste, la démocratie et la liberté allaient jaillir comme le génie de la lampe par la seule vertu d'un Internet auquel n'a accès qu'une infime minorité de privilégiés de ces sociétés.

Une fois passé le bouillonnement libertaire et l'agitation des adeptes de Facebook, il a bien fallu se rendre à l'évidence. Le pouvoir est tombé dans les mains des seules forces politiques structurées qui avaient survécu aux dictatures nationalistes parce que soutenues financièrement par les pétromonarchies théocratiques dont elles partagent les valeurs et politiquement par les Occidentaux parce qu'elles constituaient un bouclier contre l'influence du bloc de l'Est : les forces religieuses fondamentalistes. Et le "printemps arabe " n'a mis que six mois à se transformer en " hiver islamiste ".

En Tunisie et en Egypte, les partis islamistes, Frères musulmans et extrémistes salafistes se partagent de confortables majorités dans les Parlements issus des révoltes populaires. Ils cogèrent la situations avec les commandements de militaires dont ils sont bien contraints de respecter le rôle d'acteurs économiques dominants mais s'éloignent insidieusement des revendications populaires qui les ont amenés au pouvoir. Constants dans leur pratique du double langage, ils font exactement le contraire de ce qu'ils proclament. En Egypte, après avoir affirmé sur la place Tahrir au printemps 2011 qu'ils n'aspiraient nullement au pouvoir, ils revendiquent aujourd'hui la présidence de la République, la majorité parlementaire et l'intégralité du pouvoir politique.

En Tunisie, et après avoir officiellement renoncé à inclure la charia dans la constitution, ils organisent dans les provinces et les villes de moyenne importance, loin de l'attention des médias occidentaux, des comités de vigilance religieux pour faire appliquer les règlements inspirés de la charia. Ce mouvement gagne progressivement les villes de plus grande importance et même les capitales où se multiplient les mesures d'interdiction en tous genres, la censure des spectacles et de la presse, ma mise sous le boisseau des libertés fondamentales et, bien sûr, des droits des femmes et des minorités non sunnites. Et ces forces politiques réactionnaires n'ont rien à craindre des prochaines échéances électorales. Largement financées par l'Arabie et le Qatar pour lesquels elles constituent un gage de soumission dans le monde arabe, elles ont tous les moyens d'acheter les consciences et de se constituer la clientèle qui perpétuera leur domination face à un paysage politique démocratique morcelé, sans moyens, dont il sera facile de dénoncer l'inspiration étrangère et donc impie.

La Libye et le Yémen ont sombré dans la confusion. Après que les forces de l'OTAN, outrepassant largement le mandat qui leur avait été confié par l'ONU, ont détruit le régime du peu recommandable Colonel Kadhafi, le pays se retrouve livré aux appétits de bandes et tribus rivales bien décidées à défendre par les armes leur pré carré local et leur accès à la rente. L'éphémère " Conseil National de transition " porté aux nues par l'ineffable Bernard Henry Lévy est en train de se dissoudre sous les coups de boutoir de chefs de gangs islamistes, dont plusieurs anciens adeptes d'Al-Qaïda, soutenus et financés par le Qatar qui entend bien avoir son mot à dire dans tout règlement de la question et prendre sa part dans l'exploitation des ressources du pays en hydrocarbures. Au Yémen, le départ sans gloire du président Ali Abdallah Saleh rouvre la porte aux forces centrifuges qui n'ont pas cessé d'agiter ce pays dont l'unité proclamée en 1990 entre le nord et le sud n'a jamais été bien digérée, surtout par l'Arabie Saoudite qui s'inquiétait des foucades de ce turbulent voisin et n'a eu de cesse d'y alimenter la subversion fondamentaliste. Aujourd'hui, les chefs de tribus sunnites du sud et de l'est du pays, dont certains se réclament d'Al-Qaïda et tous du salafisme, entretiennent un désordre sans fin aux portes de la capitale, Sanaa, fief d'une classe politique traditionnelle zaydite - branche dissidente du chiisme - insupportable pour la légitimité de la famille saoudienne. Seul le régime syrien résiste à ce mouvement généralisé d'islamisation au prix d'une incompréhension généralisée et de l’opprobre internationale.

Avant de développer ce sujet, je crois devoir faire une mise au point puisque d'aucuns croient déceler dans mes propos et prises de positions des relents d'extrême droite et de complaisance pour les dictatures.

Je me rends régulièrement en Syrie depuis 45 ans et y ai résidé pendant plusieurs années. Je ne prétends pas connaître intimement ce pays mais je pense quand même mieux le connaître que certains de ces journalistes qui en reviennent pleins de certitudes après un voyage de trois ou quatre jours. Mes activités m'ont amené à devoir fréquenter à divers titres les responsables des services de sécurité civils et militaires syriens depuis la fin des années 70. J'ai pu constater qu'ils ne font ni dans la dentelle ni dans la poésie et se comportent avec une absolue sauvagerie. Ce n'est pas qu'ils ont une conception différente des droits de l'homme de la nôtre. C'est qu'ils n'ont aucune conception des droits de l'homme...

Leur histoire explique en grande partie cette absence. D'abord, ils puisent leur manière d'être dans quatre siècles d'occupation par les Turcs ottomans, grands experts du pal, de l'écorchage vif et du découpage raffiné. Ensuite, ils ont été créés sous la houlette des troupes coloniales françaises pendant le mandat de 1920 à 1943 et, dès l'indépendance du pays, conseillés techniquement par d'anciens nazis réfugiés, de 1945 jusqu'au milieu des années 50, et ensuite par des experts du KGB jusqu'en 1990. Tout ceci n'a guère contribué à développer chez eux le sens de la douceur, de la tolérance et du respect humain.

Quant au régime syrien lui-même, il ne fait aucun doute dans mon esprit que c'est un régime autoritaire, brutal et fermé. Mais le régime syrien n'est pas la dictature d'un homme seul, ni même d'une famille, comme l'étaient les régimes tunisien, égyptien, libyen ou irakien. Tout comme son père, Bashar El-Assad n'est que la partie visible d'un iceberg communautaire complexe et son éventuel départ ne changerait strictement rien à la réalité des rapports de pouvoir et de force dans le pays.

Il ya derrière lui 2 millions d'Alaouites encore plus résolus que lui à se battre pour leur survie et plusieurs millions de minoritaires qui ont tout à perdre d'une mainmise islamiste sur le pouvoir, seule évolution politique que l'Occident semble encourager et promouvoir dans la région.

Quand je suis allé pour la première fois en Syrie en 1996, le pays était encore politiquement dominé par sa majorité musulmane sunnite qui en détenait tous les leviers économiques et sociaux. Et les bourgeois sunnites achetaient encore - parfois par contrat notarié - des jeunes gens et de jeunes filles de la communauté alaouite dont ils faisaient de véritables esclaves à vie, manœuvres agricoles ou du bâtiment pour les garçons, bonnes à tout faire pour les filles.

Les Alaouites sont une communauté sociale et religieuse persécutée depuis plus de mille ans. Je vous en donne ici une description rapide et schématique qui ferait sans doute hurler les experts, mais le temps nous manque pour en faire un exposé exhaustif.

Issus au Xième siècle aux frontières de l'empire arabe et de l'empire byzantin d'une lointaine scission du chiisme, ils pratiquent une sorte de syncrétisme mystique compliqué entre des éléments du chiisme, des éléments de panthéisme hellénistique, de mazdéisme persan et de christianisme byzantin. Ils se désignent eux-mêmes sous le nom de  Alaouites - c'est-à-dire de partisans d'Ali, le gendre du prophète - quand ils veulent qu'on les prenne pour des musulmans et sous le nom de Nosaïris - du nom de Ibn Nosaïr, le mystique chiite qui a fondé leur courant - quand ils veulent se distinguer des Musulmans. Et, de fait, ils sont aussi éloignés de l'Islam que peuvent l'être les chamanistes de Sibérie.

Et cela ne leur a pas porté bonheur... Pour toutes les religions monothéistes révélées, il n'y a pas de pire crime que l'apostasie. Les Alaouites sont considérés par l'Islam sunnite comme les pires des apostats. Cela leur a valu au XIVième siècle une fatwa du jurisconsulte salafiste Ibn Taymiyya, l'ancêtre du wahhabisme actuel, prescrivant leur persécution systématique et leur génocide. Bien que Ibn Taymiyya soit considéré comme un exégète non autorisé chez les salafistes, les wahhabites et les Frères musulmans. Pourchassés et persécutés, les Alaouites ont dû se réfugier dans les montagnes côtières arides entre le Liban et l'actuelle Turquie tout en donnant à leurs croyances un côté hermétique et ésotérique, s'autorisant la dissimulation et le mensonge pour échapper à leurs tortionnaires.

il leur a fallu attendre le milieu du XXième siècle pour prendre leur revanche. Soumis aux occupations militaires étrangères depuis des siècles, les bourgeois musulmans sunnites de Syrie ont commis l'erreur classique des parvenus lors de l'indépendance de leur pays en 1943. Considérant que le métier des armes était peu rémunérateuret que l'institution militaire n'était qu'un médiocre instrument de promotion sociale, ils n'ont pas voulu y envoyer leurs fils. Résultat : ils ont laissé l'encadrement de l'armée de leur tout jeune pays aux pauvres, c'est-à-dire les minorités, Chrétiens, Ismaéliens, Druzes, Chiites et surtout Alaouites. Et quand vous donnez le contrôle des armes aux pauvres et aux persécutés, vous prenez le risque à peu près certain qu'ils s'en servent pour voler les riches et se venger d'eux. C'est bien ce qui s'est passé en Syrie à partir des années 60.

Dans les années 70, Hafez el-Assad, issu d'une des plus modestes familles de la communauté alaouite, devenu chef de l'Armée de l'air puis Ministre de la Défense, s'est emparé du pouvoir par la force pour assurer la revanche et la protection de la minorité à laquelle sa famille appartient et des minorités alliées - Chrétiens et Druzes - qui l'ont assisté dans sa marche au pouvoir. Il s'est ensuite employé méthodiquement à assurer à ces minorités - et en particulier à la sienne - le contrôle de tous les leviers politiques, économiques et sociaux du pays selon des moyens et méthodes autoritaires dont vous pourrez trouver la description détaillée dans un article paru il y a maintenant près de vingt ans.

Face à la montée du fondamentalisme qui progresse à la faveur de tous les bouleversements actuels du monde arabe, son successeur se retrouve comme les juifs en Israël, le dos à la mer avec le seul choix de vaincre ou mourir. Les alaouites ont été rejoints dans leur résistance par les autres minorités religieuses de Syrie, Druzes, Chiites, Ismaéliens et surtout les Chrétiens de toutes obédiences instruits du sort de leurs frères d'Irak et des Coptes d'Egypte.

Car, contrairement à la litanie que colportent les biens-pensants qui affirment que " si l'on n'intervient pas en Syrie, le pays sombrera dans la guerre civile "... eh bien non, le pays ne sombrera pas dans la guerre civile. La guerre civile, le pays est dedans depuis 1980 quand un commando de Frères musulmans s'est introduit dans l'école des cadets de l'armée d'Alep, a soigneusement fait le tri des élèves officiers sunnites et des alaouites et a massacré 80 cadets alaouites au couteau et au fusil d'assaut en application de la Fatwa d'Ibn Taymiyya.

Les Frères l'ont payés cher en 1982 à Hama - fief de la confrérie - que l'oncle de l'actuel président a méthodiquement rasée en y faisant entre 10 et 20 000 morts. Mais les violences inter-communautaires n'ont jamais cessé depuis, même si le régime a tout fait pour les dissimuler.

Alors proposer aux Alaouites et aux autres minorités non arabes ou non sunnites de Syrie d'accepter des réformes qui amèneraient les Islamistes salafistes au pouvoir revient très exactement à proposer aux Afro-américains de revenir au statu-quo antérieur à la guerre de sécession. Ils se battront, et avec sauvagerie, contre une telle perspective.

Peu habitué à la communication, le régime Syrien en a laissé le monopole à l'opposition.

Mais pas à n'importe quelle opposition. Car il existe en Syrie d'authentiques démocrates libéraux ouverts sur le monde, qui s’accommodent mal de l'autoritarisme du régime et qui espéraient de Bashar el-Assad une ouverture politique. Ils n'ont obtenu de lui que des espaces de liberté économique en échange d'un renoncement à des revendications de réformes libérales parfaitement justifiées. Mais ceux-là, sont trop dispersés, sans moyen et sans soutien. Ils n'ont pas la parole et sont considérés comme inaudibles par les médias occidentaux car, en majorité, ils ne sont pas de ceux qui réclament le lynchage du " dictateur " comme cela a été fait en Libye.

Si vous vous informez sur la Syrie par les médias écrits et audiovisuels, en particulier en France, vous n'aurez pas manqué de constater que toutes les informations concernant la situation sont sourcées ' Observatoire syrien des droits de l'homme " ( OSDH ) ou plus laconiquement " ONG ", ce qui revient au même, l'ONG en question étant toujours l' Observatoire syrien des droits de l'homme.

L'observatoire syrien des droits de l'homme, c'est une dénomination qui sonne bien aux oreilles occidentales dont il est devenu la source d'information privilégiée, voire unique. il n'a pourtant rien à voir avec la respectable Ligue Internationale des droits de l'homme. C'est en fait une émanation de l'Association des frères Musulmans et il est dirigé par des militants islamistes dont certains ont été autrefois condamnés pour activisme violent, en particulier son fondateur et premier Président M. Ryadh el-Maleh. L'OSDH s'est installé à la fin des années 80 à Londres sous la houlette bienveillante des services Anglo-saxons et fonctionne en quasi-totalité sur fonds saoudiens et maintenant qataris.

Je ne prétends nullement que les informations émanant de l'OSDH soient fausses, mais, compte tenu de la genèse et de l'orientation partisane de cet organisme, je suis tout de même surpris que les médias occidentaux et en particulier français l'utilisent comme source unique sans jamais chercher à recouper ce qui en émane.

Second favori des médias et des politiques occidentaux, le Conseil National Syrien, créé en 2011 à Istanbul sur le modèle du CNT libyien et à l'initiative non de l'Etat Turc mais du parti islamiste AKP. Censé fédérer toutes les forces d'opposition au régime, le CNS a rapidement annoncé la couleur. Au sens propre du terme... Le drapeau national syrien est composé de trois bandes horizontales. L'une de couleur noire qui était la couleur de la dynastie des Abbassides qui a régné sur le monde arabe du 9° au 13° siècle. L'autre de couleur blanche pour rappeler la dynastie des Omeyyades qui a régné aux 7° et 8° siècles. Enfin la troisième, de couleur rouge, censée représenter les aspirations socialisantes du régime. Dès sa création, le CNS a remplacé la bande rouge par la bande verte de l'islamisme comme vous pouvez le constater lors des manifestations anti-régime où l'on entend plutôt hurler " Allahou Akbar " que des slogans démocratiques.

Cela dit, la place prédominante faite aux Frères musulmans au sein du CNS par l'AKP Turc et le département d'Etat Américain a fini par exaspérer à peu près tout le monde. La Syrie n'est pas la Libye et les minorités qui représentent un bon quart de la population entendent avoir leur mot à dire, même au sein de l'opposition. Lors d'une visite d'une délégation d'opposants kurdes syriens à Washington en avril dernier, les choses se sont très mal passées. Les Kurdes sont musulmans sunnites mais pas arabes, et en tant que non-arabes, ils sont voués à un statut d'infériorité par les Frères. Venus se plaindre auprès du département d'Etat ( des USA ) de leur marginalisation au sein du CNS, ils se sont entendus répondre qu'ils devaient se soumettre à l'autorité des Frères ou se débrouiller tout seul. Rentrés à Istambul très fâchés, ils se sont joints à d'autres opposants minoritaires pour démettre le président du CNS, Bourhan Ghalioun, totalement inféodé aux Frères, et le remplacer par un Kurde, Abdelbasett Saïda qui fera ce qu'il pourra - c'est-à-dire pas grand chose - pour ne perdre ni l'hospitalité des Islamistes turcs, ni l'appui politique des néo-conservateurs américains, ni, surtout, l'appui financier des Saoudiens et des Qataris.

Tout cela fait désordre, bien sûr, mais est surtout révélateur de l'orientation que les Etats islamistes appuyés par les néo-conservateurs américains, entendent donner aux mouvements de contestation dans le monde arabe.

Ce ne sont évidemment pas ces constatations qui vont rassurer les minorités de Syrie et les inciter à la conciliation ou à la retenue. Les minorités de Syrie - en particulier, les alaouites qui sont en possession des appareils de contrainte de l'Etat - sont des minorités inquiètes pour leur survie qu'elles défendront par la violence. Faire sortir le président Syrien du jeu peut à la rigueur avoir une protée symbolique mais ne changera rien au problème. Ce n'est pas lui qui est visé, ce n'est pas lui qui est en cause, c'est l'ensemble de sa communauté qui se montrera encore plus violente et agressive si elle perd ses repères et ses chefs. Plus le temps passe, plus la communauté internationale entendra exercer des pressions sur les minorités menacées, plus les les choses empireront sur le modèle de la guerre civile libanaise qui a ensanglanté ce pays de 1975 à 1990.

Il aurait peut-être été possible à la communauté internationale de changer la donne il ya un an en exigeant du pouvoir syrien des réformes libérales en échange d'une protection internationale assurée aux minorités menacées. et puisque l'Arabie et le Qatar - deux monarchies théocratiques se réclamant du wahhabisme - sont théoriquement nos amies et alliées, nous aurions pu leur demander de déclarer la fatwa d'Ibn Taymiyya obsolète, nulle te non avenue afin de calmer le jeu. Il n'en a rien été. A ces minorités syriennes menacées, l'Occident, France en tête, n'a opposé que la condamnation sans appel et l'anathème parfois hystérique tout en provoquant partout - politiquement et parfois militairement - l'accession des intégristes islamistes au pouvoir et la suprématie des Etats théocratiques soutenant le salafisme politique.

Débarrassés des ténors sans doute peu vertueux du nationalisme arabe, de Saddam Hussein, de Ben Ali, de Moubarak, de Kadhafi, à l'abri des critiques de l'Irak, de l'Algérie et de la Syrie englués dans leurs conflits internes, les théocraties pétrolières n'ont eu aucun mal à prendre avec leurs pétrodollars le contrôle de la Ligue Arabe et d'en faire un instrument de pression sur la communauté internationale et l'ONU en faveur des mouvements politiques fondamentalistes qui confortent leur légitimité et les mettent à l'abri de toute forme de contestation démocratique.

Que les monarchies réactionnaires défendent leurs intérêts et que les forces politiques fondamentalistes cherchent à s'emparer d'un pouvoir qu'elles guignent depuis près d'un siècle n'a rien de particulièrement surprenant. Plus étrange apparaît en revanche l'empressement des Occidentaux à favoriser partout les entreprises intégristes encore moins démocratiques que les dictatures auxquelles elles se substituent et à vouer aux gémonies ceux qui leur résistent.

Prompt à condamner l'islamisme chez lui, l'Occident se retrouve à en encourager les manœuvres dans le monde arabe et musulman. La France, qui n'a pas hésité à engager toute sa force militaire pour éliminer Kadhafi au profit des Djihadistes et à appeler la communauté internationale à en faire autant avec Bashar el-Assad, assiste, l'arme au pied, au dépeçage du Mali par des hordes criminelles qui se disent islamistes parce que leurs rivaux politiques ne le sont pas.

De même, les médias et le politiques occidentaux ont assisté sans broncher à la répression sanglante par les chars saoudiens et émiratis des contestataires du Bahraïn, pays à majorité chiite gouverné par un autocrate réactionnaire sunnite. De même, les massacres répétés de Chrétiens nigérians par les milices du Boko Haram, ne suscitent guère l'intérêt des médias et encore moins la condamnation par nos politiques. Quant à l'enlèvement et la séquestration durable de quatre membres de la Cour Pénale Internationale par des " révolutionnaires " libyens, elle est traitée en mode mineur et passe à peu près inaperçue dans nos médias dont on imagine l'indignation explosive si cet enlèvement avait été le fait des autorités syriennes, algériennes, ou de tel autre pays non encore " rentré dans le rang " des " démocratures ", ces dictatures islamistes sorties des urnes. A défaut de logique, la morale et la raison nous invitent tout de même à nous interroger sur cette curieuse schizophrénie de nos politiques et nos médias. L'avenir dira si notre fascination infantile pour le néo-populisme véhiculé par Internet et si les investissements massifs du Qatar et de l'Arabie dans nos économies en crise valaient notre complaisance face à la montée d'une barbarie dont nous aurions tort de croire que nous sommes à l'abri.

( 27/06/12, conférence d'un ancien chef du service de renseignement de sécurité de la DGSE )

mercredi 29 mai 2013

PASSAGE A TABAC ( mars 2013 )

Un homme de 37 ans se trouvait aujourd'hui entre la vie et la mort, après avoir été passé à tabac dans la nuit de samedi à dimanche à Vigneux-sur-Seine (Essonne) par vingt à trente personnes, a-t-on appris de source proche de l'enquête. L'homme a été retrouvé allongé au sol, blessé et inconscient, dimanche vers 01H00, après avoir été passé à tabac par quelques dizaines de personnes, selon cette source.

Hospitalisé dans un état très grave, la victime, inconnu des services de police et qui habite un hôtel non loin du lieu des faits, se trouvait toujours ce matin entre la vie et la mort, selon cette même source.
Aucun suspect n'a été interpellé. La sûreté départementale de l'Essonne est chargée de l'enquête.

CONTROLEUR AGRESSE ( mars 2013 )

Deux contrôleurs sont encore sous le choc après avoir été victimes d’une agression vendredi vers 15 heures, dans un Transilien en direction d’Ermont (Val-d’Oise). Lors d’un contrôle, un voyageur a présenté un passe Navigo ne lui appartenant pas. Un des deux contrôleurs a alors tenté de le récupérer mais il a reçu un coup au visage.  

Le fraudeur et un complice ont pris la fuite avant de descendre à la gare de Colombes. Les deux contrôleurs ont déposé plainte.

LA DICTATURE SOCIALISTE



Sommes-nous encore en démocratie ? Raymond Aron distingue cinq critères pour reconnaître un régime autoritaire.

Le premier est le monopole de l’activité politique par un parti. Nous en sommes très proche, le Parti Socialiste détenant aujourd’hui la totalité des leviers de commande du pays. Certes, il y a parfois des "alternances" pendant lesquelles il partage quelques miettes du gâteau avec son meilleur ennemi, l’UMP, mais non seulement ce dernier n’est que "le PS avec retard", mais encore ces deux partis gouvernent avec un très faible pourcentage de suffrages. Pire! Ils se sont organisés pour interdire en pratique à toute autre formation, même représentant près du quart des français, de participer à la vie politique de notre pays.

Le second critère est le rôle de vérité officielle, d’Etat, de l’idéologie du parti monopolistique. Nous en sommes là aujourd’hui. Bien que gouvernant avec une faible part des voix des citoyens, voix souvent données plus par rejet de leurs adversaires que par adhésion à leurs idées, les socialistes entendent régner sur les esprits. Le régime, via les programmes scolaires, essaye de faire pénétrer de force l’idéologie officielle dès le plus jeune âge, avec la complicité active de professeurs fonctionnarisés. Partout, les moyens publics sont utilisés comme outils de propagande idéologique.


Le troisième critères est la mainmise de l’Etat sur les moyens de communication pour propager l’idéologie officielle. C’est là aussi chose faite, avec plus de 90% des journalistes aux ordres, répandant la bonne parole et procédant consciencieusement au lynchage public des âmes rebelles. Les sondages se suivent et se ressemblent: les français n’accordent plus aucune confiance aux journalistes et se réfugient sur Internet pour se renseigner. Qu’à cela ne tienne: le gouvernement prévoie d’ors et déjà de réguler ce médium qui échappe encore à son contrôle. L’idéologie officielle est également véhiculée par tous les programmes et fictions subventionnés par l’Etat, ceux-ci n’étant plus qu’un catalogue caricatural des clés du bonheur officiel de vivre ensemble grâce aux "minorités" (omniprésentes dans ces fictions), au divorce, à la révolution sexuelle et à l’homosexualité.

Le quatrième critère est la main-mise de l’Etat sur l’économie du pays. Et c’est bien ce que le régime socialiste a mis en place. Le secteur public prend des proportions bolcheviques, tandis que la création d’emploi passe désormais uniquement par lui. Les entrepreneurs, son principal concurrent, sont forcés à émigrer, sous peine de spoliation, lui abandonnant le champ libre. Les masses sont paupérisées puis clientélisées, dans un réchauffé moderne du panem et circences des romains.

Le dernier critère est la terreur policière. Une fois que l’idéologie de l’Etat est la seule acceptable, toute déviation est un crime contre l’Etat. Nous y sommes! Un nombre sans cesse grandissant d’opinions contraires à ce que professe le régime sont désormais pénalisées… Au pays de Voltaire! Les voix discordantes sont traînées devant les tribunaux, soit par l’Etat lui-même soit, mieux encore, par ses affidés subventionnés. Les jeunes du régime encouragent même désormais les dénonciations.

La main-mise du régime sur le pays est telle, sa foi en sa capacité à terroriser et dominer les masses tellement grande, qu’il ne fait désormais même plus semblant, ne se donnant plus la peine de mimer la démocratie. Qu’un référendum donne des résultats inattendu et il est alors validé malgré tout par le Parlement, contre la volonté exprimée par les français. Qu’une pétition remplisse tous les critères de saisie d’un organe de l’Etat, et celle-ci est purement et simplement ignorée, au mépris des lois et de la Constitution, sans que personne ne s’en émeuve plus. Chaque jour, les membres du régime expriment leur mépris pour le peuple. Ils lui demandent des efforts mais s’autorisent des déplacements à New-York pour des sommes mirobolantes, comme François Hollande l’a fait encore il y a quelques jours.

Mais ce que le régime oublie c’est que les français, en temps ordinaire doux et tolérants, sont aussi les champions du monde des révolutions et des guerres civiles. Nous sentons tous, autour de nous, l’exaspération monter, la colère enfler, le désespoir saisir les âmes. Que ce régime autiste ne s’y trompe pas: les révolutions sont toujours des phénomènes imprévus, des déflagrations soudaines, de proportions bibliques. Est-il encore temps pour la caste qui nous gouverne d’ouvrir les yeux, sortir de ses palais et faire machine arrière ?



mardi 28 mai 2013

FAUT-IL ABROGER LA LOI SUR LE MARIAGE HOMO

Un sondage dans " Le Figaro " demandait de répondre par oui ou par non à la question : " Faut-il abroger la loi sur le mariage homo ? ". Ce sondage a été réalisé après la manifestation du 26 mai. Les résultats sont sans  appel : c'est le oui qui l'emporte avec 71,27 % ( le nombre total de participants était de 66 628 )

Pendant ce temps, on vous fait croire dans les médias à la solde du gouvernement que les Français sont pour !??

LETTRE OUVERTE : ALGERIE, LA REPENTANCE

"Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit à l'indépendance ont été tués lors d'une sanglante répression. La République reconnaît avec lucidité ces faits. Cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes."
Cette déclaration faite récemment par le Président de la République nous confirme à quel point la haine de soi est devenue le credo de nos élites politiques ; elle ne peut cependant qu’interpeller les citoyens soucieux des intérêts de la France et de l’unité de la Nation. Il pardonnera donc à un autre serviteur de l’Etat et de la Nation, non élu mais qui a servi sous l’uniforme pendant une quarantaine d’années - et qui de surcroît, jeune adolescent a dû, avec sa famille, il y a précisément cinquante ans, choisir la valise plutôt que le cercueil - de contester la réalité de ces faits et de critiquer l’effet dévastateur de ces propos qui alimentent, sur notre territoire, le ressentiment d’une immigration hostile à l’égard de notre pays et de nos concitoyens. 
Il faut d’ailleurs faire preuve d’aveuglement pour ne pas le constater. Et il faut bien admettre que cela conforte cette dernière dans son refus d’intégrer la communauté nationale et de respecter les valeurs et les lois de notre République. Et cela incite son pays d’origine, en particulier ses dirigeants politiques, à exiger la repentance de la France, exigence farfelue, infondée et inacceptable quand on sait les raisons qui ont conduit notre pays à débarquer à Alger en 1830. Exigence d’autant plus inacceptable quand on sait dans quel état se trouvait ce pays quand ceux qui l’ont construit avec amour l’ont laissé, la mort dans l’âme, et que l’on constate dans quel état il se trouve aujourd’hui avec des dirigeants incompétents, corrompus et incapables d’assurer le bien-être de sa population, alors même qu’il dispose de richesses et de potentiels extraordinaires mis à sa disposition par l’ancien colonisateur. N’est-ce pas l’écrivain algérien Boualem Sansal, qui, s’exprimant il y a déjà une dizaine d’années, reconnaissait lui-même qu’“ En un siècle, à force de bras, les colons ont, d’un marécage infernal, mitonné un paradis lumineux. Seul l’amour pouvait oser pareil défi, (…) Quarante ans est un temps honnête, ce nous semble, pour reconnaître que ces foutus colons ont plus chéri cette terre que nous, qui sommes ses enfants. ” ?
Dans un premier temps, dans cette déclaration succincte sur cette soirée du 17 octobre 1961 rien n’est dit du contexte historique, ce qui, à l’évidence, ne peut que provoquer la polémique. Il faut donc, par souci d’objectivité et d’honnêteté intellectuelle, rappeler la situation du moment et le déroulement des événements, sinon on se soumet au diktat de l’anachronisme ou du mensonge par omission, les deux nouveaux outils du politiquement correct qui conduisent à refluer sur le passé pour le modifier selon les nouveaux critères de la bien-pensance et aboutir ainsi à l’historiquement correct. N’est-on pas alors en plein révisionnisme ?  
En effet, ce 17 octobre 1961, la guerre d'Algérie dure depuis sept ans. Le général de Gaulle est Président de la République et Michel Debré son Premier ministre. Des négociations publiques se déroulent entre les émissaires français et ceux du FLN. Dans le même temps, ce dernier intensifie les attentats en France métropolitaine afin de faire pression sur les autorités françaises. Deux cents policiers et militaires ont été tués ou blessés par le FLN dans l’Hexagone au cours des trois années écoulées. A Paris, la tension est extrême au point que les policiers de quartier sont équipés de gilets pare-balles et que des sacs de sable protègent même les commissariats. C’est donc la guerre sur notre propre territoire avec ses conséquences, ce que ne peuvent pas ignorer nos porteurs de certitude qui n’hésitent pas à manipuler  allègrement les faits. Le FLN décide alors d’organiser une manifestation, non pas pour l’indépendance de l’Algérie, contrairement au communiqué de l’Elysée, mais pour braver le couvre-feu qui est instauré dans la capitale. En effet, à cette date les jeux sont déjà faits sur l’avenir de l’Algérie. C’est donc un coup de force qui ne peut  pas être toléré par la République. Par ailleurs, ce coup de force minutieusement préparé repose sur deux volets : le sabotage et l’incendie de certaines installations par des groupes armés et la manifestation proprement dite, non pacifique, composée de manifestants mobilisés pour une très grande partie souvent de force, sous la menace, qui doit envahir le centre de Paris. La manifestation est donc interdite par le Préfet de police mais le FLN passe outre en mobilisant environ 30 000 personnes. Elle est donc fort logiquement réprimée. S’agissant cependant de cette “ répression sanglante ”, il faut raison garder et il suffit pour cela de consulter les “unes ” des grands quotidiens dans les jours qui ont suivi. Ces dernières relatent le caractère violent de la manifestation et dressent un bilan qui ne correspond en rien à l’hécatombe qu’on veut aujourd’hui imputer à notre République. Le bilan, en effet, s’établit à 7 morts entre le 17 et le 21 octobre 1961: 2 Algériens tués par la police (Achour Belkacem et Amar Malek, tous deux agents du FLN) et 1 Français le 17 octobre; 4 Algériens victimes de règlement de compte entre le 18 et le 21 octobre. Quant aux 200 à 300 manifestants morts noyés dans la Seine, il suffit également de consulter les grands quotidiens qui n’en font pas état puisqu’aucun cadavre n’a été relevé sur les berges en aval dans les jours qui ont suivi. Sauf à considérer que les journalistes et les habitants des communes qui longent le fleuve se sont rendus complices de cette “ répression sanglante ”en s’imposant le silence. Mais cela fait beaucoup de monde. Cela étant, on ne retrouve pas non plus ces prétendus cadavres dans les locaux de l’Institut Médico-légal (IML). Enfin, en 1998, Lionel Jospin, alors Premier ministre, constitua une commission chargée de faire la lumière sur ces événements. Fondé sur l’étude d’archives jusque là fermées, le rapport remis fit litière des accusations portées contre la police française. Mais tout cela ne dérange en rien nos porteurs de certitude ou autres procureurs de la bien-pensance.
Dans un deuxième temps, s’agissant d’hommage à la mémoire des victimes, il est regrettable qu’il soit consenti non seulement à sens unique mais, qui plus est, à des terroristes. Car les deux seuls Algériens tués le 17 octobre en soirée par les policiers en état de légitime défense étaient des agents du FLN. Autre réalité étouffée par nos porteurs de certitude, les groupes armés du FLN ont assassiné, sur notre propre sol, entre janvier 1955 et juillet 1962,  plus de 6 000 Algériens. Pour l’année 1961, 308 cadavres de Nord-Africains furent admis à l’IML, la plupart assassinés dans la guerre que menait le FLN contre ses opposants partisans de l’Algérie française, et parmi eux de nombreux Harkis, ou du MNA de Messali Hadj. Ces milliers  d’Algériens victimes, sur notre sol, du terrorisme en raison de leur hostilité au FLN n’ont-t-ils pas droit, eux, à ce qu’on rende hommage à leur mémoire ? 
Que dire, enfin, de nos compatriotes enlevés, torturés, assassinés, massacrés en Algérie, en particulier le     5 juillet 1962 à Oran, jour de la célébration de l’indépendance de ce pays ? L’Etat algérien a-t-il, depuis, formulé le moindre regret, la moindre excuse, rendu le moindre hommage à la mémoire de ces victimes innocentes d’une folie barbare inexcusable et condamnable ? Car il ne s’agit pas là d’un crime de guerre, la guerre étant terminée et l’Algérie indépendante, donc l’Etat algérien pleinement responsable. Il s’agit là d’une action violente d’épuration ethnique ;  certains diront, de façon plus triviale, de nettoyage ethnique, ce qui relève du crime contre l’humanité !  Alors, plutôt que rendre hommage à la mémoire de terroristes, ne serait-il  pas plus légitime de le faire pour nos compatriotes victimes de la barbarie ? 
Enfin, dans un troisième temps, les conséquences de tels propos émanant de nos élites politiques sont désastreuses sur l’unité de la Nation à terme, et sur le vivre-ensemble au quotidien. Il faut bien reconnaître que depuis de nombreuses années le rôle critiquable des élites de notre pays a été déterminant dans l’instrumentalisation de l’histoire avec des conséquences extrêmement néfastes. C’est ainsi que depuis des années, en s’autoflagellant et en culpabilisant la France en permanence, nos responsables politiques ne font, en fait (n’en sont-ils pas conscients ?),  qu’injecter le poison de la haine à cette jeunesse des banlieues issue de l’immigration qui est appelée – il serait peut-être salutaire de réviser nos règles d’obtention de la nationalité –  à devenir automatiquement française à 18 ans. Il faut arrêter cette fâcheuse tendance qui nous enferme dans une dialectique culpabilisation-victimisation injustifiée et destructrice. Cela ne peut tout naturellement que provoquer une vive inquiétude quant à l’avenir de notre pays qui s’annonce bien sombre. Car on voudrait renforcer un communautarisme déjà bien installé et préparer des situations d’émeutes et d’affrontements violents qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Cette attitude est, au-delà du manque de lucidité et de clairvoyance qui la caractérise, osons le dire, irresponsable et relève d’un comportement pathologique qui s’est répandu étrangement parmi nos élites de tout bord politique d’ailleurs et qui relève peut-être de la psychiatrie. Il serait donc temps de traiter sereinement du passé au lieu de renier notre histoire qui reste notre héritage sacré, avec ses ombres et ses lumières, qui a fait ce que nous sommes, et dont nous devons être fiers. Il n’y a, en effet, aucune raison de nous repentir pour avoir, en 130 ans de présence en Algérie, non seulement  construit mais fondé ce pays qui n’existait pas en tant que tel mais se trouvait, en 1830, dans un état moyenâgeux, sous le joug des Turcs qui n’ont cessé pendant plusieurs siècles d’écumer la Méditerranée et ses côtes à la chasse permanente d’esclaves. Entre  25 000 et 30 000 esclaves européens ont été libérés à Alger après le débarquement des forces françaises ! 
Alors, soyons sérieux. En fait, la cause du ressentiment des responsables politiques algériens qui exigent aujourd’hui la repentance de la France réside dans leur incapacité à fournir au peuple des conditions de vie décentes alors qu’ils disposent de richesses, notamment naturelles, et qu’ils ne peuvent que constater que le “ rêve algérien ” n’a cessé de s’identifier à un “rêve français ” puisque paradoxalement leur peuple n’aspire qu’à une chose : vivre chez son ancien colonisateur. Raison de plus pour que nos responsables politiques ne tombent pas dans le piège de la repentance. Les Français ne l’accepteraient pas."

LE SCANDALE DU 19 MARS

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE LA DÉFENSE

Paris, le 13 FEV 2013

CIRCULAIRE № 121 /MINDAC

Ministre délégué auprès du ministre de la défense, chargé des anciens combattants
Mesdames et Messieurs les Préfets et Hauts-commissaires

OBJET : Journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie ci des combats en Tunisie et au Maroc.

REFERENCE :  
Loi n° 2012-1361 du 6 décembre 2012 (J.O. du 7 décembre 2012).

La loi n° 2012-1361 du 6 décembre 2012 a institué le 19 mars, "Journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc".

Cette date correspond à un hommage officiel de la Nation, désormais rendu tous les ans dans chacun de vos départements ou chacune de vos collectivités d'Outre-mer.

Aussi, il m'appartient de vous demander de bien vouloir veiller au déroulement dans de bonnes conditions d'ordre et de sécurité de cette manifestation qui doit être organisée dans des conditions analogues à celle du 5 décembre.

Une cérémonie officielle se déroulera à Paris (quai Branly), le 19 mars 2013.

Une cérémonie doit être organisée au chef-lieu de votre département, ou au monument ÀFN départemental, le cas échéant. L'ensemble des anciens combattants y sera invité.

Comme pour toutes tes journées nationales, les bâtiments publics doivent être pavoises.
Je vous serais reconnaissant de bien vouloir relayer ces informations auprès des maires de votre département.

CIRCULAIRE DU MINISTRE KADER ARIF

Un maire a au moins osé répondre négativement à cette circulaire, il s'agit du maire de Perpignan qui dit à juste titre : 

" Perpignan le 4 mars 2013

Monsieur le Ministre,

Vous comprendrez aisément que je ne souscrirai pas à votre demande de pavoiser la Mairie de Perpignan le 19 mars 2013.

Cette date qui est celle du cessez-le-feu en Algérie du 19 mars 1962, ne respecte en rien la mémoire des victimes et encore moins la vérité historique.

Vous êtes mieux placé que d'autres pour savoir qu'après le 19 mars 1962, les exactions du FLN ont continué et que les harkis, abandonnés par la République Française, ont été massacrés.

Vous savez très bien que le 26 mars 1962, rue d'Isly à Alger, une manifestation publique de Français d'Algérie, a été réprimée par l'armée, causant plus de 60 morts et 180 blessés.
Vous savez très bien que le 5 juillet 1962 à Oran, des centaines de français ont été enlevés, torturés, assassinés.

 Vous savez très bien que plus d'un million de Français d'Algérie a dû partir de son pays en quelques jours sans aucun mot de compassion du gouvernement d'alors.

Le gouvernement auquel vous appartenez a préféré suivre un choix politique plutôt que le chemin de la vérité et de l'honneur.

L'honneur de reconnaître la responsabilité de la France dans le massacre des harkis, le malheur des disparus et de leurs familles et l'abandon des Pieds Noirs obligés de fuir leur terre natale.

Mais, Monsieur le Ministre, la vérité surgira, au milieu de cet océan de mauvaise foi d'un groupe sectaire et partisan, pour rappeler que c'est après le 19 mars 1962 que le pire est arrivé pour les Français d'Algérie de toutes confessions.

Alors, comme cette majorité du Front Populaire issue des élections du 3 mai 1936 qui a voté les pleins pouvoirs à PETAIN le 10 juillet 1940, ils mesureront plus tard quelle fût leur erreur.
Pour ma part, Monsieur le Ministre, je choisirai le mot d'ordre de la Résistance Française : « OBEIR C'EST TRAHIR, DESOBEIR C'EST SERVIR ».

Je désobéirai en mettant en berne le drapeau de notre pays sur la façade de la Mairie de Perpignan pour respecter la mémoire de tous ceux qui sont morts après le 19 mars 1962.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de mes sincères salutations.

Le Maire Jean Marc PUJOL "