mercredi 4 décembre 2013

MOSQUEES : PLUS LUCIDES A PAPEETE QUE DANS L'HEXAGONE


" Certains avaient écrit à la bombe des slogans tels que : « La charia faut pas charrier », « La burqa, beurk » « Touche pas à mon cochon », « Pas raciste mais réaliste ». Pas un mot ni à la télévision ni à la radio !...
Romain Bonnard, un des organisateurs de cette manifestation déclare : « C'est pour dire non à l'islam radical et informer la population de ce qu'est vraiment l'islam et des dérives de cette religion. C'est une religion qui veut prendre le pouvoir. Ce qui nous dérange le plus, c'est de voir ce qui se passe en France, l'insécurité générée à cause de cette religion et ceux qui la pratiquent. »¢

Les critiques se concentrent sur la personnalité d'Hischam El Berkani, un jeune imam de 23 ans, venu comme par hasard de Seine-Saint-Denis, en banlieue parisienne, arrivé à Tahiti en septembre dernier avec l'intention d'ouvrir ce lieu de culte musulman au cœur de Papeete.

Sa méthode, ses façons de faire ont heurté de nombreux Polynésiens. « Il apparaît comme un extrémiste, selon ce qu'en dit la presse. Il vient ici du jour au lendemain et prétend qu'il peut ouvrir comme ça une mosquée. Ici beaucoup de gens pensent que cet imam n'est pas venu avec des intentions pures », déplorent les manifestants.

Sur le sujet, Teaki Dupont Teikivaeoho, première élue UMP de Polynésie et conseillère régionale de Bretagne où elle réside actuellement, déclare : « Cette ‘mosquée’ se trouve dans un immeuble. C'est un simple local de bureau réaménagé en lieu de culte. La population a eu le sentiment d'être trahie. Si cette personne débarquée de banlieue parisienne pouvait tromper son monde en camouflant un lieu de culte et de conversion sous l'appellation ‘centre culturel musulman’, toutes les peurs sont permises. Nous sommes un peuple tolérant et ouvert mais qui a été colonisé il y a 140 ans. Si la religion chrétienne est très répandue et fait désormais partie de la culture polynésienne, ce n'est pas du tout le cas de l'islam ».

Aujourd'hui, Hishan El Barkani ne répond plus au téléphone, attendant l'avis favorable de sa demande, en vue de réorganiser ce lieu de culte, et ce, dans des conditions plus légales. "


2014 : LES ANCIENS COMBATTANTS EN PRENNENT POUR LEUR GRADE

" Le gouvernement aux abois vient de s’en prendre à une population à laquelle personne n’avait jusqu’à ce jour osé s’attaquer : las anciens combattants, victimes de guerre et pupilles de la Nation. Ils ont droit à une pension d’un niveau modeste, 1.739 € par an en 2013 au maximum, pour laquelle l’État contribue à un niveau allant de 12,5 % à 60 %. Le projet de loi de finances pour 2014 ramène à 20 % cette majoration. Il fallait oser…

On en attend 10 millions d’économie en 2014 et 30 millions en 2015.

Parallèlement, on vient d’inventer une nouvelle alloc’ de 434 € par mois au profit des cancres de moins de 25 ans trop illettrés pour pouvoir postuler à un « emploi d’avenir » (emploi aidé par des fonds publics) pour lequel il convient de manier la langue correctement, les chiffres, l’orientation géographique, et donc une claire expression orale afin de satisfaire aux demandes, même basiques.

On expérimente la chose sur 10 000 jeunes : si je calcule bien, cela fait quand même quelque 52 millions d’euros.

Les anciens combattants et les pupilles de la Nation n’y suffiront pas. "

PLUS DE 50% DES ACTIFS PAYES AVEC LES IMPOTS

" Les dépenses publiques allouées aux employés de la fonction publique resurgissent dans le débat politique alors qu’un sondage du Figaro annonce que 61 % des Français préfèrent les économies budgétaires au maintien des services publics en l’état. Si la question des fonctionnaire est un véritable serpent de mer médiatique, ne peut-on pas dire que le problème s’étend en réalité à une part bien plus large de la population française ? Qui est concerné ?

Jean Philippe Delsol : Le secteur public au sens strict (État, collectivités locales, fonction hospitalière…) compte environ 5,2 millions de salariés. Au cours des 30 dernières années ses effectifs ont augmenté de plus de 36 % quand ceux du secteur privé croissaient de 16,4% (rapport de la Cour des comptes du 16 décembre 2009). Ces 5,2 millions de fonctionnaires représentent environ 22 % de l’emploi total alors que dans les pays de l'OCDE, ce chiffre tourne autour de 15 %, soit 7 % de moins. Autrement dit, nous aurions un bon million de fonctionnaires en trop par rapport aux autres pays…

Il faut y ajouter l'ensemble des salariés du secteur parapublic. C’est environ 2 millions de salariés de plus. De la sorte, cela représente au total 30 % des salariés français (24 millions de personnes).

Mais il faut aussi prendre en considération le fait que l’argent public paye indirectement, au travers de subventions ou de prix de journée, une grande partie des 1,6 millions d’emplois dans le secteur associatif. Ce secteur est d’ailleurs le grand bénéficiaire des emplois aidés que tous les gouvernements ont créé depuis 35 ans sans que leur effet sur l’emploi n’ait jamais été démontré. En 2012, pas moins de 490 000 contrats aidés ont été conclus, dont 430 000 dans le secteur non marchand, celui des associations et des collectivités locales. Le cru 2013 est du même ordre en y incluant 100 000 emplois dits "d’avenir" et qui de mon point de vue sont surtout des moyens à peu près certains de désapprendre le travail aux rares de leurs bénéficiaires qui l’ont déjà appris et de déformer les autres pour la vie en les mettant dans des situations d’exigence et de rigueur qui sont loin d’être celles du marché, loin de la discipline et de la réactivité que les entreprises attendent de leurs employés.

Au total plus de de 50% des actifs sont payés par de l’argent public.
Et il faudrait y ajouter les dépenses de personnel d’entreprises privées concessionnaires de services publics, en particulier dans le domaine du transport, où les mêmes budgets publics financent la plus grande part du prix des services concernés que l’usager ne supporte que pour une faible part (20 à 30 % généralement dans les transports publics urbains). L’argent public paye encore des médecins qui n’ont plus guère de libéraux que le nom, il finance les pharmaciens qui sont devenus des bureaucrates de la Sécurité sociale, il rémunère les professeurs d’école dites encore libres alors qu’elles ne peuvent plus licencier librement leurs enseignants en cas de désaccord avec eux…

Et ne faut-il pas également prendre en compte ceux que l’État soutient occasionnellement, mais pour des périodes parfois très longues ? Il y a plus de 3 millions de chômeurs recensés en mars 2013, et trop d’entre eux ne font que profiter d’un système laxiste à l’envie.

Quel est le coût global de cette dépense publique en direction du monde professionnel ? A-t-elle nettement augmenté sur les dernières années ?
Cette dépense pèse sur tous les contribuables. Le niveau des dépenses publiques, soit 57 % du PIB en est le reflet et la mesure. Mais c’est vrai que le monde de l’entreprise est singulièrement frappé par les charges qui asphyxient l’emploi. En France les charges sociales représentent, sur un salaire moyen, souvent près de 100 % du salaire net alors qu’elles ne sont que de 20 à 25 % dans beaucoup d’autres pays tels que le Royaume Uni, la Suisse, le Luxembourg…

Peut-on parler sans exagérations d’une "fonctionnarisation" de l’économie hexagonale ?
Oui, le nombre d’actifs pris en charge par l’argent public modifie le rapport à la collectivité. D’abord, parce que ces salariés dépendent de l’argent public et donc entretiennent avec lui un rapport qui n’est pas le même que celui des salariés du privé. Avec l’argent se répand aussi l’esprit : le statut de la fonction publique, qui rend les emplois inamovibles à vie, et les innombrables privilèges tirés de l’aide publique, fixent désormais la ligne d’une société où se perdent la volonté de travailler et l’esprit d’initiative. Détail révélateur : même ceux qui envisagent de créer ou reprendre une entreprise ne veulent plus le faire sans être d’abord au chômage pour bénéficier des avantages qu’ils peuvent en retirer ; plutôt que d’entreprendre en toute liberté et responsabilité, ils se font chasseurs de primes et vivent en subordonnés de cette grande machine à produire de la pauvreté qu’est devenu l’Etat.

Lorsque 57 % du PIB sont absorbés par les dépenses publiques, le privé se dissout lentement mais sûrement. Plus que jamais, comme le disait Bastiat, "l’État c’est la grande fiction sociale à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde". Bientôt la société tout entière prendra l’habitude de vivre au crochet des autres, jusqu’au jour où le système ne pourra plus fonctionner, parce qu’il y aura de moins en moins de gens qui travaillent plus pour supporter de plus en plus de gens qui travaillent moins. Le système s’enrayera définitivement lorsque les derniers qui entreprennent et gagnent par eux-mêmes ne supporteront plus d’être surimposés et honnis à la fois. Et il sera sans doute trop tard !

Quelles en sont les conséquences en termes de productivité ?
La productivité du secteur public, dont chacun connaît le niveau, tend à déteindre progressivement sur celle du secteur privé. Si eux travaillent moins, pourquoi devrions nous faire plus, s’interrogent vite les salariés courageux qui comprennent qu’en  France il y a deux poids et deux mesures. Ils savent que les conducteurs de TGV  bénéficient d’une retraite à 50 ans et ont autant de peine  à faire leurs 35 heures que les contrôleurs aériens (pour ces derniers : un temps de travail réglementaire de trente-deux heures par semaine, dont huit heures de pause et cinquante-six jours de congés par an, sans compter une retraite avant 60 ans et majorée d’une prime de  1200€). Alors pourquoi se donner tant de peine tandis que d’autres en profitent ?

Les initiatives de réformes sur la question des emplois d’Etat est toujours très sensible, comme l’a montré le débat sur le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Quelles mesures envisageables politiquement vous semblent souhaitables aujourd’hui ?

II faut mettre fin aux privilèges infondés. Il peut être admis que certains fonctionnaires aient un statut particulier assurant leur indépendance et tenant compte de leurs obligations comme dans l’armée, la police, la justice. Mais hors ces doamines régaliens, le statut de la fonction publique n’es pas justifié. Il conduit à la médiocrité ceux qui en bénéficient indument et bientôt tout un peuple contaminé par lui. D’autres pays ont fait cette réforme, comme la Suède ou la Suisse de limiter le statut de la fonction publique à quelques catégories particulières d’employés. La solution, c’est de demander au peuple français, par référendum, de se prononcer. "


LA GAUCHE ET LES MEDIAS NE TROUVENT PAS LEUR TERRORISTE D'EXTREME DROITE

" Lorsque l’Histoire tente de se répéter, elle bégaye et risque de faire sourire. En 1983 et 1984, les marches des « Beurs » pour l’égalité et contre le racisme étaient lancées. Ce mouvement récupéré par l’Élysée à travers SOS Racisme, l’appendice du PS, avait trouvé son terreau dans les banlieues. Il constituait la riposte habile d’un pouvoir, affaibli par son échec économique, à la victoire de l’opposition aux municipales, notamment à Dreux, où le RPR et le FN avaient fait cause commune au second tour.

Le motif invoqué reposait sur des actes soupçonnés de racisme et sur de supposées violences policières. La victimisation est le ressort habituel de ces mobilisations qui, par ce moyen, parviennent à ratisser large : des militants politiques aux chrétiens compatissants en passant par les fondamentalistes, le tout parsemé de quelques vedettes du show-biz. La victime désigne le coupable que l’on va rendre infréquentable : le FN, et son complice de l’époque, le RPR. Celui-ci devra se racheter en dénonçant l’auteur principal.

Jacques Chirac, d’abord tolérant envers les alliances à droite, oscillera ensuite entre la condamnation du racisme et la compréhension. L’allié sans importance de Dreux était devenu un concurrent redoutable qu’il fallait éliminer en le stigmatisant certes, mais en tentant aussi de reprendre sa part de marché. Le bruit et l’odeur préludaient au pain au chocolat d’une « droite » ne sachant jamais sur quel pied danser avec l’immigration. Un Maghrébin jeté d’un train justifiait les manifestations. Le rôle des immigrés dans la délinquance et les émeutes dans certains quartiers suscitaient aux yeux de nombreux Français le discours hostile à la politique migratoire.

Or, depuis trente ans, le monstre tant recherché demeure introuvable et ses rares apparitions n’ont aucun rapport avec un Front national que les faits eux-mêmes dédiabolisent. On a cherché l’extrême droite derrière les attentats antisémites de la rue Copernic, de la rue Marbœuf et de celle des Rosiers : on y a trouvé des Palestiniens d’extrême gauche. On a ciblé le racisme anti-arabe au début de l’affaire Merah pour découvrir, avec retard, un islamiste fanatique plein de haine contre la France et les juifs.

L’agression contre Libé ne laissait pas de doute : commise par un homme de « type européen », comme l’a affirmé à plusieurs reprises le procureur, elle ne pouvait venir que de l’extrême droite. Vraiment pas de chance : il s’appelle Abdelhakim Dekhar et était le complice du couple d’extrême gauche (ça existe !) Rey-Maupin en 1994. Pas de Breivik français ! Déçu, Libé lui a trouvé un « profil étrange ».

Ajoutez à cela l’affaire de Carpentras imputée à des néonazis sans le moindre rapport avec le FN et la mort, tragique et stupide, de Méric, un peu provocateur et d’extrême gauche, tué par un extrémiste de droite (enfin !), mais dans des circonstances où les torts semblent, au moins, partagés. Si l’on se réfère encore à la fuite vers le Brésil en 2007, tolérée sinon aidée, de Battisti, un terroriste d’extrême gauche condamné en Italie pour quatre meurtres, on se prend à penser que l’extrême droite est quand même moins active dans notre pays que l’extrémisme musulman, et que l’extrême gauche y jouit de préjugés favorables dont ne bénéficie pas son opposé de droite.

Reste l’ombre du racisme qui a étendu ses sombres ailes sur la ministre de la Justice. Est-ce que les plaisanteries débiles et de mauvais goût de quelques-uns prouvent le regain du racisme en France ? Les Français ont d’autres chats à fouetter : leur pouvoir d’achat en chute libre, la fiscalité étouffante, le chômage qui ne diminue pas, sauf dans les statistiques, la délinquance dans laquelle il est interdit de trouver le moindre lien avec l’immigration, même après avoir lu Hugues Lagrange… Tiens, il semblerait que le braqueur de Sézanne ne soit pas de type européen… "