mercredi 5 mars 2014

MARINE LEPEN PEUT SE FROTTER LES MAINS

" A trois semaines des élections municipales, à trois mois des européennes, Marine Le Pen peut se frotter les mains. La droite dans l’opposition comme la gauche au gouvernement se chargent, chacune à sa manière, d’apporter de l’eau à son moulin.
La droite, d’abord. Deux ans après la défaite de Nicolas Sarkozy, un an après la lutte sans merci qui a opposé François Fillon et Jean-François Copé pour la présidence de l’UMP, elle escomptait bien panser ses plaies et retrouver les faveurs des Français à l’occasion du scrutin municipal. Deux méchantes affaires risquent de torpiller cet espoir.

TRICHERIE ET FAVORITISME

Depuis quelques jours, c’est le président de l’UMP qui se retrouve, une nouvelle fois, sur la sellette. Hier accusé d’avoir triché pour s’emparer de la présidence de l’UMP, le voilà soupçonné d’avoir favorisé indûment une société de communication dirigée par deux de ses anciens collaborateurs.

Selon une enquête du Point, cette société aurait récupéré, en particulier, la gestion des meetings de M. Sarkozy durant sa campagne de 2012 et les aurait lourdement surfacturés.

Quand on se rappelle que les comptes de campagne de l’ancien président ont été rejetés par le Conseil constitutionnel et que les militants de l’UMP ont été invités à éponger la note de 11 millions d’euros, on peut douter qu’ils apprécient.

« TOUS POURRIS ! », « TOUS TORDUS ! » 

Et que fait Jean-François Copé ? Loin de répondre précisément à ces accusations, il se pose en victime d’un complot et s’efforce de mouiller tout le monde, en exigeant une loi de transparence absolue des comptes des partis politiques. Non seulement c’est prendre son camp en otage. Non seulement c’est oublier que cette législation existe depuis un quart de siècle et que les comptes de tous les partis sont consultables auprès de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques.

Mais c’est, surtout, alimenter le « Tous pourris ! » ressassé depuis toujours par le Front national.

La seconde affaire n’est pas plus brillante. Pendant des années, selon Le Canard enchaîné, Patrick Buisson, influent conseiller de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, aurait discrètement enregistré ses discussions avec l’ancien président et son entourage. On croit rêver ! Ce n’est plus « Tous pourris ! », mais « Tous tordus ! »… Pathétique.

M. Sarkozy pourra dénoncer la trahison d’un homme ; il ne pourra échapper ni au ridicule de ces révélations, ni au climat délétère dont elles témoignent. Pour celui qui s’estime seul capable de contrer, demain, le FN et de faire regagner la droite, le camouflet est cinglant.

Quant à la gauche au pouvoir, c’est plus simple. Pas de vilain scandale à l’horizon. Mais son impuissance à lutter contre la crue du chômage, sa panne de résultats apparents dans le redressement de l’économie du pays, la purge fiscale opérée depuis deux ans, le discrédit profond du président de la République et la faiblesse du gouvernement se conjuguent pour expliquer la crise de confiance dont elle est victime.

On le constate : la présidente du Front national a bien toutes les raisons de se réjouir. Les autres travaillent pour elle. Sans qu’elle ait besoin d’en rajouter. "

MELENCHON AU TRIBUNAL

" Le coprésident du Parti de gauche se défend en avançant que «fasciste» n'est pas une injure mais «une caractérisation politique».

La présidente du FN Marine Le Pen, s’estimant injuriée par Jean-Luc Mélenchon qui l’a traitée de «fasciste», poursuit jeudi devant la justice le coprésident du Parti de gauche. Mélenchon avait tenu ces propos le 5 mars 2011 sur i-Télé, réagissant à un sondage qui donnait Marine Le Pen en tête au premier tour de la présidentielle de 2012. «Nous sommes en train d’en parler alors que c’est aussi stupide que si le père Noël était en tête», avait déclaré le leader du PG. «Tout ça est une guignolisation de la vie politique, absolument invraisemblable.»

Selon son avocate, Me Raquel Garrido, Jean-Luc Mélenchon se présentera devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris, pour y expliquer, comme il l’avait fait lors de sa mise examen, que «fasciste n’est pas une injure», mais «une caractérisation politique».

Marine Le Pen cherche à «faire interdire ce mot» pour la caractériser dans le cadre de la «dédiabolisation» du FN, selon Me Garrido, qui dénonce une «stratégie purement politique» et «liberticide». Marine Le Pen ne devrait pas être présente au procès, selon son avocat, Me Wallerand de Saint-Just, pour qui le débat est «très juridique et très technique».

Le caractère injurieux des propos attaqués ne fait selon lui aucun doute, car il s’agit de «l’imputation péjorative d’une opinion politique illicite réprouvée». Ou alors «il va falloir» que Jean-Luc Mélenchon «vienne nous plaider que le fascisme, c’est une doctrine politique comme les autres», estime Me de Saint-Just. Selon lui, «la gravité de l’injure est telle» que la plus grande liberté d’expression admise dans le cadre de la polémique politique ne doit pas être retenue. "


Rien de plus drôle de la part d'un Stalinien de traiter les autres de Fascistes....

YANNICK NOAH LE PITOYABLE

" Ouille. Là, j’ai quand même peur que l’ami Yannick Noah ne se prenne un gros bide bien graisseux. Parce que son « Ma colère », chanson anti-FN sortie juste avant les élections, risque de devenir une légende du Top Moins 50. En comparaison, « Saga Africa » était un pur joyau !

D’accord, la chanson anti-FN est une réjouissante tradition bien de chez nous. De Noir Désir à Zazie, en passant par la Mano Negra, Diam’s, Raphael ou les mythiques Béru, toute une scène s’est toujours revendiquée soit antifa, soit anti-FN, soit simplement de gauche. Ça mange pas de pain et puis ça ouvre des portes, comme on dit dans le milieu… Lançant la mode, les Bérurier Noir avaient signé, dans les années 80, un vrai tube punk, « Porcherie », où on scandait, la crête au vent et la kro bien pleine : « La jeunesse emmerde le Front national ». Au moins, c’était entraînant. De son côté, Noir Désir, il y a quelques années, avait pondu un excellent « Un jour en France » où retentissait la vibrante tirade « quelques fascisants autour de 15 %, Charlie défends-moooâaa ». Cantat finissait ainsi : « FN souffrance, qu’on est bien en France. »

Au moins, même si je sais que certains, ici, vont gueuler, il y avait du talent, textuel et musical. D’ailleurs, Cantat a toujours eu l’art des textes bien saignants, des refrains coup de poing, si j’ose dire.

Pareil avec le groupe de rap marseillais IAM ; très forts, ces gars-là, aussi. Dans une chanson de très beau calibre, ils racontaient – je m’en souviens – « l’invasion française » de leur planète Mars (Marseille) par des hordes ténébreuses, lors d’élections « bleu blanc rouge, bouge de là », le chanteur martelant « je m’en rappelle ce jour-là, la peur, quand 25 % ont collaboré avec l’envahisseur ».

Avec Noah, on n’en est pas là. « Ma colère », c’est un peu le chant du cygne d’un homme qui fut lui aussi génial, mais sur les courts de tennis. Parce que le refrain qui tue (son auteur) ne va pas faire trembler Marine : « Ma colère n’est pas un front, elle n’est pas nationale. » Oui, je sais, ça fait mal de voir les gens finir leur vie comme ça… Mais que voulez-vous, Yannick la sentait bien, la mélodie !

Pour le vice-président du Front, Florian Philippot, en tout cas, cette chanson est un « véritable cadeau ». « Noah représente cette caste, ce vieux show-biz bourré de fric complètement coupé du peuple. » Il fut un temps où la gauche dominait sans partage la rébellion culturelle… Mais comme dit Denis Tillinac, le vent a visiblement tourné ! "


Pour ma part, je n'ai aucune leçon à recevoir d'un Monsieur qui a et profite encore du système, qui ne vit en France qu'au moment de ses concerts et qui se retrouve dans le geste de la quenelle....


LA VOIX DE LA RUSSIE : MONTEBOURG LA MINE DE RIEN

LA VOIX DE LA RUSSIE : CHÔMAGE EN HAUSSE

AGRESSION DE CONTRÔLEUR DE BUS A PARIS

" Le trafic devrait être rétabli mercredi matin...

Plusieurs lignes de bus du réseau Strav dans l'Essonne ont été interrompues ce mardi après que des salariés ont fait valoir leur droit de retrait à la suite de l'agression d'un contrôleur, ont indiqué le transporteur et un syndicat.

«Suite à l'agression d'un agent de contrôle survenue sur le réseau ce jour, les lignes C1, C2, C3, D, M, Brunoy Bus et 91.01 sont interrompues jusqu'à nouvel ordre», a indiqué la Strav sur son site internet confirmant une information du Parisien.fr.

Le trafic sur l'ensemble du réseau devrait être rétabli mercredi matin, a précisé à l'AFP Philippe De Vasconcelos, président Grand Est de la Fédération nationale des chauffeurs routiers (FNCR).

Deux suspects interpellés

Les agents de la Strav ont fait valoir leur droit de retrait en milieu de journée après l'agression d'un contrôleur blessé à une arcade sourcilière lors d'une altercation avec deux mineurs qui refusaient de présenter leur titre de transport dans un bus assurant la liaison entre Epinay-sous-Sénart et Brunoy.

Après avoir pris la fuite, les deux suspects ont finalement été interpellés par la police dans la journée.

A la suite de cet incident, la FNCR a réclamé deux agents supplémentaires pour l'équipe de contrôleurs de la Strav; une demande acceptée par le transporteur, selon le syndicat. "

LA CGT FAIT DANS L'EXCLUSION ET DONC DANS LE RACISME

" Le syndicat CGT des sapeurs-pompiers professionnels (SDIS) a annoncé mercredi avoir exclu l'un de ses adhérents inscrit sur la liste du candidat Front national aux municipales à Fougères, en Ille-et-Vilaine.
Cette exclusion est motivée par la publicité donnée par David Bannier à sa candidature sur une liste soutenue par le FN, "parti politique prônant des thèses contraires aux valeurs de la CGT", explique-t-il dans un communiqué.

Le syndicat reproche également à David Bannier d'avoir mis en avant à cette occasion son appartenance à la CGT.

Plus largement, la commission exécutive du SDIS affirme sa détermination à combattre toute nouvelle tentative d’instrumentalisation au profit des thèses de l’extrême droite et de leur banalisation.
Pour Gilles Pennelle, tête de liste du FN à Fougères, cette décision est "révélatrice du fossé qui se creuse entre les dirigeants de la CGT, défenseurs du système politique et économique actuel qui détruit les emplois et les avantages sociaux, et la base qui rejoint de plus en plus Marine Le Pen et le Front National." "


Félicitation à cet adhérent et un exemple supplémentaire de la FRONT-NATIONALOPHOBIE qui s'installe un peu plus tous les jours. Un racisme et une intolérance que personne ne dénonce et qui veut mettre au ban de la société un grand nombre de Français.