mardi 25 février 2014
AIR FRANCE PORTE PLAINTE CONTRE JOEYSTARR
" JoeyStarr, le retour. Air France a décidé de porter plainte pour « comportement inacceptable sous l’emprise de l’alcool » contre l’ancien rappeur devenu acteur. Samedi dernier, rond comme une queue de pelle, il a insulté au départ du vol Nice-Paris une hôtesse de l’air qui tentait de lui prendre sa bouteille d’eau-de-vie et forcé le pilote, sur le point de décoller, d’interrompre la procédure pour le débarquer. Cueilli par la police des frontières, il a été mis en cellule de dégrisement.
Comme le souligne Paris Match, Didier Morville, alias JoeyStarr, est « connu pour son tempérament sanguin ». Ah ! Paris Match, le poids des mots… Ma grand-mère aussi était « connue pour son tempérament sanguin », eu égard à ses saintes colères mémorables contre une progéniture qui lui donnait parfois du fil à retordre, mais n’a pas fait l’objet, voyez-vous, de 14 condamnations. Attaque à la hache d’un véhicule, violences conjugales, trafic de drogue, détention d’armes illégales, crachat sur les forces de l’ordre, outrage à fonctionnaire, détention non autorisée d’un pitbull non stérilisé dévorant le chien du voisin… et, en 1998, agression d’une hôtesse de l’air ! Dans un hôtel de Montpellier, le rappeur s’était moqué de trois jeunes femmes : « Air France, ce n’est plus ce que c’était et en plus, ils n’emploient que des boudins ! » L’une d’entre elles ayant eu l’outrecuidance de répliquer, il l’avait donc giflée, lui avait craché au visage, puis lui avait donné un coup de poing, avant de balancer un livre dans sa direction. JoeyStarr avait alors écopé de deux mois de prison ferme et d’une amende de 30.000 francs.
Sans doute, ceux qui trouvent à Didier « une gueule » et un certain talent d’acteur révélé par le film Polisse lui trouveront des circonstances atténuantes inhérentes à sa profession, citant Johnny Hallyday qui, en 1991, confiait au Monde : « Je fais un métier qui repose sur l’angoisse. On commence par un verre pour se donner confiance, on finit par la bouteille. La drogue, c’est la même chose. »
Les mêmes trouveront peut-être Air France bien chatouilleux à l’endroit de ses hôtesses de l’air, et même passablement rancunier. Plus rancunier que d’autres hommes en uniforme, à l’hôpital du Val-de-Grâce cette fois, qui en octobre 2012 avaient dû faire contre mauvaise fortune bon cœur et accueillir dans leur service sans moufter, après un malaise consécutif à une autre de ses cuites, l’auteur de ces gentilles lignes : « Quelle gratitude devrais-je avoir pour la France ?/Moi JoeyStarr qu’on considère comme un barbare/Donc j’encule tous ces moutons de fonctionnaires/Tous ces pédés de militaires ».
Des mots que JoeyStarr doit bien regretter. Parce qu’ils sont très insultants pour les homosexuels, bien sûr. Et puis parce que comme barbare, pardon bien, mais on rigole. Cyclothymique comme une douairière, bourrelé d’angoisse comme un adolescent, et tenant aussi mal l’alcool qu’un premier communiant… cette sorte de barbare-là devrait se contenter de demander gentiment dans l’avion un-doigt-de-grenadine-dans-un-peu de-Badoit-s’il-vous-plaît-madame. Au cinéma comme à la ville, n’est pas Depardieu qui veut. "
LE COÛT DE L’ABSENTÉISME DES FONCTIONNAIRES
" Depuis qu’il a été élu, voilà 21 mois, « Moi, président » s’est fait une spécialité du pas de deux. Pas celui que font les danseurs étoile en collant seyant, levant haut leur partenaire comme on brandit le Saint-Sacrement. Non, celui de l’aboulique, le malade de la décision qui avance et qui recule pour mieux pour mieux que je t’embrasse. Et de fait, M. Hollande nous empapaoute avec une régularité de métronome.
S’il fait ainsi trois pas en avant et deux en arrière – ou l’inverse –, comme les pèlerins sur le chemin de Lhassa, ce n’est pas pour améliorer son jeu de jambes, on s’en doute. Non, c’est pour attirer dans son épuisette trouée toutes les catégories sociales qui l’ont porté sur le trône. Car François Hollande le sait bien : il ne doit son élection qu’à la détestation du Marsupilami Sarkozy et aux aventures de DSK-le-libidineux. Ces deux-là dégagés du paysage, le président de la République se retrouve là où il a toujours été : autour de 17 %.
Contraint, donc, de pratiquer le racolage intensif de l’électorat socialiste traditionnel, l’une des premières mesures du président élu fut ainsi de revenir sur le fameux « jour de carence » mis en place par le gouvernement Fillon pour les salariés de la fonction publique. On se souvient, en effet, de cette banale demi-mesure d’équité : jusqu’à cette date, un fonctionnaire malade (ou prétendu tel) était payé dès sa première heure d’absence, contrairement aux salariés du privé, qui ne le sont qu’à compter du quatrième jour. Certes, les grandes entreprises compensent souvent, mais rarement les PME.
L’absentéisme de nos fonctionnaires est en effet une plaie que dénoncent, là encore avec une régularité jamais démentie, nombre de rapports. Celui de la Cour des comptes, notamment, qui avait épinglé la ville et l’agglomération de Strasbourg : 22 jours d’absence par agent en moyenne en 1999, 38 jours en 2010, « soit près de sept semaines qui s’ajoutent aux congés habituels », nous rappelle le Point (20 février) qui se penche sur le sujet. Ainsi, « la ville et l’agglo accordent, dans leur grande générosité, 27 jours d’absence en moyenne à chaque employé pour raisons familiales ». Coût pour la collectivité : 40 millions d’euros en 2010.
Scandale. D’où l’instauration du fameux jour de carence. Et l’on s’aperçut, ô miracle, que sa mise en place avait fait baisser de 43 % les « arrêts maladie » d’une journée. Un hasard, assurément, puisque le père François, en pleine campagne de câlinothérapie, est revenu sitôt élu sur cette mesure.
Rappelant ces faits, Le Point publie aussi les résultats d’une enquête de la fondation iFRAP (un think tank analysant les performances de l’État) sur l’absentéisme dans la fonction publique. En tête des villes (de plus de 100.000 habitants, hors Paris) : Montpellier. Taux d’absentéisme : 17,48 %, près de 40 jours en moyenne par agent. Beaucoup de « malades » aux beaux jours. On ne dira jamais assez les ravages dus à la proximité de la mer et de la plage… On se souvient que, déjà, Georges Frêche, brave homme, avait décidé « de récompenser la présence plutôt que sanctionner les absences des fonctionnaires ».
À côté de ces tolérances très électoralistes, la directrice de l’iFRAP avance une autre explication : « Le régime de la fonction publique est très particulier. Ce n’est pas l’assurance maladie qui rembourse les indemnités journalières, mais les employeurs publics eux-mêmes […] De plus, les agents en maladie ordinaire sont indemnisés à 100 % pendant trois mois sans aucune formalité, et les contrôles sont moins nombreux. »
La fondation évalue « le surcoût annuel de l’absentéisme » autour de
2 milliards d’euros pour la France. Ce sont donc vos impôts, chers lecteurs, qui financent toute cette gabegie. Vous pourrez peut-être y songer au moment de mettre un bulletin dans l’urne municipale ? "
LE PACTE DE RESPONSABILITÉ AURA UN IMPACT LIMITE SUR L'EMPLOI
" Un allègement des charges patronales concentré sur les bas salaires permettrait de créer jusqu'à 300 000 emplois en cinq ans, détaille le Haut Conseil de la protection sociale, dans un document de travail dont l'AFP a obtenu copie lundi. L'impact sur l'emploi est "plus élevé lorsque l'allègement (des cotisations) est concentré sur les salaires modestes", souligne le Haut Conseil dans ce document, où sont détaillées des simulations à partir de trois scénarios "tests".
Pour une réduction de cotisations patronales uniforme voisine de 0,5 point de PIB - soit 10 milliards d'euros -, "les effets sur l'activité à cinq ans s'étageraient ainsi entre 0,3 et 0,8 point de PIB, et les effets sur l'emploi de 134 000 à 214 000 emplois supplémentaires selon les modèles". Un allègement uniquement sur les salaires moyens engendrerait sur cinq ans jusqu'à 37 000 emplois de plus qu'un allègement uniforme.
Pour un allégement concentré sur les bas salaires, l'impact obtenu sur l'emploi pourrait être majoré d'environ 160 000 selon l'une des simulations, par rapport au scénario d'allègement uniforme. Le "nombre d'emplois créés à cinq ans (...) pourrait alors passer à environ 300 000, si l'on ne tient pas compte du nécessaire financement de cet allègement".
Les impacts potentiels réduits
Toutefois, "le mécanisme pur d'allègement du coût du travail, sans prise en compte des effets de sa compensation financière, joue de façon favorable, mais relativement circonscrite, sur l'activité économique et l'emploi", note le Haut Conseil.
En outre, une compensation de ces allègements, par une hausse de la TVA ou de la CSG, affecterait le pouvoir d'achat et la consommation des ménages, ce qui réduirait les impacts potentiels sur l'activité et l'emploi, ajoute-t-il.
Le Haut Conseil de la protection sociale a été saisi en décembre par Matignon pour diversifier son financement, quelques jours avant l'annonce par François Hollande d'un "pacte de responsabilité" prévoyant la suppression des cotisations familiales patronales d'ici à 2017 (soit environ 30 milliards d'euros) en contrepartie d'un effort des entreprises pour l'emploi. "
MOURIR A 77 ANS POUR UN TICKET DE PARKING
" Le différend est né d'un geste futile. La victime avait jeté son ticket de caisse par terre, ce qui n'avait pas plu à l'agresseur présumé, un trentenaire admis à plusieurs reprises dans un hôpital psychiatre, raconte France Bleu Gironde, lundi 24 février.
Le drame se déroule sur le parking du Simply Market de Bordeaux-Bastide (Gironde), dimanche 23 février. Un septuagénaire gare sa voiture puis va chercher le journal. Il jette alors son ticket de caisse par terre, ce qui contrarie un homme âgée d'une trentaine d'années. Les deux hommes se disputent, puis l'agresseur présumé monte sur son vélo et vient le frapper à la hanche, selon France Bleu Gironde. La victime, âgée de 77 ans, reste à terre. Alors que des passants viennent à son secours, il est à nouveau frappé, cette fois au ventre.
Selon l'autopsie, c'est un infarctus, survenu "en liaison avec les coups reçus", qui est à l'origine du décès, a indiqué le procureur Marie-Madeleine Alliot. Des expertises psychiatriques devraient être ordonnées afin de déterminer l'état psychique du mis en cause. L'agresseur présumé, déjà connu des services de police, souffrirait en effet d'une déficience mentale, selon les enquêteurs cités par France Bleu Gironde. "
14 ANS : VIOLEUR ET AGRESSEUR
" Un adolescent de 14 ans a été mis en examen et écroué lundi pour un viol et des agressions sexuelles commis en pleine rue, depuis le début de l'année, au Bourget (Seine-Saint-Denis), a-t-on appris lundi de sources concordantes.
L'adolescent, scolarisé dans un collège du Bourget, a été interpellé samedi au domicile de ses parents, au terme d'une enquête menée conjointement par la police municipale de la ville et la police judiciaire de Seine-Saint-Denis.
Déféré lundi au parquet de Bobigny, il a été mis en examen et placé en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet, a-t-on appris de source judiciaire.
Le collégien est soupçonné d'avoir violé en pleine rue une jeune femme, le 24 janvier, et d'en avoir agressé deux autres, les 2 janvier et 7 février. C'est l'exploitation des images filmées par les caméras de vidéosurveillance de la ville qui ont permis de l'identifier.
Il suivait ses victimes "dans la rue tard le soir" puis les entraînait de force "dans des recoins mal éclairés" où il les agressait, a raconté une source policière, qui évoque des faits "particulièrement sordides".
Grâce au témoignage des victimes, un portrait-robot du suspect avait pu être réalisé. "Vendredi, une personne au comportement suspect a été repérée par les caméras", surveillées par des agents de la ville, selon la source policière.
Au moment où il s'apprêtait à agresser une nouvelle victime, un passant est intervenu et l'a fait fuir. Mais des photos ont pu être prises par les caméras. "Les policiers municipaux, qui le connaissaient, l'ont aussitôt reconnu", a raconté la source policière.
Lors de sa garde à vue, l'adolescent a reconnu le viol et les deux agressions sexuelles qui lui sont reprochés. Des prélèvements ADN avaient déjà permis de l'impliquer dans le viol du 24 janvier.
"On n'exclut pas qu'il y ait d'autres affaires", souligne la source policière. "
LE FN EN TETE A FORBACH
" LE SONDAGE DU JOUR : le FN en tête à Forbach
Selon un sondage Ifop pour Europe 1 et le Républicain Lorrain, le vice-président du Front national Florian Philippot arriverait en tête au premier tour à Forbach, en Moselle, avec 35 % des intentions de vote, devant le maire PS sortant, Laurent Kalinowski (33 %). Le candidat UMP et un autre candidat dissident à droite recueilleraient respectivement 17,5 % et 14,5 %. Au second tour, dans le cas d'une triangulaire, Florian Philippot et Laurent Kalinowski recueilleraient chacun 38 % et le candidat UMP 24 %. Dans le cas d'une quadrangulaire, les résultats seraient les mêmes qu'au premier tour, et permettraient au candidat frontiste de maximiser ses chances de l'emporter.
Sondage réalisé du 19 au 20 février par téléphone, sur un échantillon représentatif de la population de Forbach de 501 personnes. "
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