vendredi 15 novembre 2013

PENDANT QU'ON NOUS GONFLE AVEC LE " RACISME " CONTRE TAUBIRA, LA SITUATION ECONOMIQUE S'AGGRAVE

" L'embellie de l'économie française est partie en fumée jeudi avec l'annonce d'un recul du PIB, un nouveau coup dur pour le président François Hollande, confronté à une colère sociale montante et qui ne compterait plus que 15% d'opinions favorables.

Le Produit intérieur brut (PIB) de la France a reculé de 0,1% au troisième trimestre 2013 après son rebond de 0,5% au deuxième, un repli lié notamment à une baisse des exportations, selon des chiffres officiels publiés jeudi.

"Ce n'est pas une récession, ce n'est pas un indicateur de déclin", s'est défendu le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, évoquant un simple "moment" dans "une année heurtée". Il a rappelé le début d'année en récession (-0,1 après -0,2% fin 2012) puis le bon chiffre de croissance (+0,5%) au printemps et des prévisions de rebond attendu au dernier trimestre.

Mais partant du constat de la perte de compétitivité de la France par rapport à ses partenaires européens, qui se traduit par un recul de ses parts de marché à l'exportation, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a estimé dans un rapport rendu public jeudi qu'elle est "le symptôme de faiblesses économiques sous-jacentes", appelant la France à engager davantage de réformes.
Ces chiffres placent M. Hollande, qui avait dit le 14 juillet que "la reprise est là", en porte-faux à un moment particulièrement délicat.

Hué lors des cérémonies du 11-Novembre, confronté à une grogne sociale de plus en plus vive, pressé de remanier son gouvernement, il vient de subir une nouvelle baisse de popularité, de 6 points, dans un sondage Yougov publié jeudi, ce qui le réduit à seulement 15% d'opinions favorables. Ce taux doit toutefois être tempéré selon cet institut par celui des sans opinion, qui n'est pas pris en compte dans les sondages le plaçant entre 24% et 28% d'opinions favorables.

Une "société en proie à l'exaspération et la colère"
Mais la grogne apparaît bien réelle. Les préfets (représentants de l'Etat sur tout le territoire) eux-mêmes ont récemment mis en garde l'exécutif contre "une société en proie à la crispation, à l'exaspération et à la colère", selon une note datant du 25 octobre et publiée jeudi par le quotidien Le Figaro. Ils se disent inquiets de voir que le mécontentement s'exprime "de façon éruptive" "et non au sein de mouvements sociaux structurés".
M. Hollande a assuré mardi qu'il restait déterminé à poursuivre sa politique malgré toutes ces difficultés. "Le seul objectif que je poursuis aujourd'hui, c'est l'emploi notamment celui des jeunes", avait-il déclaré.
Mais justement, soulignent les préfets dans leur note, "sur le front de l'emploi, l'embellie estivale a été de courte durée".

Un pronostic confirmé jeudi par les statistiques officielles.
L'économie française a encore détruit 17.000 emplois (-0,1%) au 3e trimestre dans le secteur marchand, selon des données provisoires. Sur un an, plus de 107.000 emplois ont au total été rayés de la carte, surtout dans l'industrie et la construction.

Toutes ces données ont été dévoilées jeudi alors que le chef de l'Etat visitait Monaco, le rocher à milliardaires, où le PIB par habitant est... le plus fort au monde.

Dans le même temps, le rythme des manifestations sectorielles engagées depuis le début de la semaine se poursuivait jeudi à travers toute la France.

A Nice (sud-est), où a atterri le président, environ 800 agriculteurs, certains arborant le désormais symbolique bonnet rouge de la révolte, ont manifesté contre la majoration de leur taxe foncière. A Paris, plus de 5.000 enseignants et éducateurs ont défilé pour protester contre une réforme des rythmes scolaires, pendant que des pompiers manifestaient à Lille (Nord), des étudiants à Montpellier (sud), des salariés du groupe électroménager FagorBrandt à La Roche-sur-Yon (centre-ouest).

Dans l'après-midi, le Sénat a rejeté le volet recettes du projet de budget de la Sécurité sociale pour 2014. Il devrait réserver le même sort la semaine prochaine au budget 2014 de l'Etat.

Selon un sondage OpinionWay pour Le Figaro publié jeudi soir, quatre Français sur dix (39% des personnes interrogées) considèrent que François Hollande devrait dissoudre l'Assemblée nationale, ce qu'excluent nombre de responsables socialistes, et à peu près autant (33%) qu'il devrait remanier le gouvernement avec un changement de Premier ministre. "

LES PARISIENS GROGNENT FACE A LA PRESSION FISCALE

" La pression fiscale qui s'exerce sur les Parisiens atteindra bientôt ses limites, a estimé jeudi Bertrand Delanoë, qui réclame le retrait d'un projet prévoyant une contribution accrue de sa ville aux dépenses sociales des départements.

"Ce nouveau projet soutenu par le gouvernement ne peut recueillir mon accord", écrit dans un communiqué le maire de la capitale, qui rejoint les rangs des élus ou des associations professionnelles qui demandent à Jean-Marc Ayrault de revoir à la baisse ses prétentions fiscales pour 2014.

"Le marché immobilier est fragile et la pression fiscale qui s'exerce sur les Parisiens va aussi toucher ses limites", ajoute-t-il à propos d'un nouveau fonds de solidarité dont les ressources seront financées par un pourcentage sur les droits de mutation.

L'édile socialiste, qui est considéré comme un candidat à un poste au gouvernement en cas de remaniement, demande "solennellement au Premier ministre", d'épargner la ville de ces nouvelles contributions financières.
Le gouvernement prévoit de demander un effort de solidarité accru entre les départements français pour aider les plus pauvres d'entre eux à faire face à leurs dépenses sociales comme le Revenu de solidarité active (RSA) ou l'Allocation personnalisée d'autonomie (APA).

"A Paris il y a beaucoup de populations fragiles", explique-t-on au cabinet de Bertrand Delanoë, où l'on indique que les aides sociales ont augmenté de 20% entre 2007 et 2012 pour atteindre 480 millions d'euros, dont 192 millions sont restées à la charge de la ville.

La capitale estime que ce nouveau projet de solidarité actuellement en discussion à l'Assemblée aurait un coût de 15 à 20 millions d'euros sur ses finances alors qu'elle participe déjà à la solidarité entre territoires.
"En 2014, la collectivité parisienne contribuera à plus de cinq fonds soutenant les villes et départements les plus fragiles pour un montant estimé aujourd'hui à 364 millions d'euros", explique la ville, qui a la particularité d'être aussi un département sur le plan administratif.

Paris estime aussi payer sa part de l'effort de réduction des dépenses de l'Etat qui a réduit les dotations aux collectivités locales de 1,5 milliard d'euros dans son budget 2014.

"Paris prend une très large part à ce mouvement puisque la baisse des dotations versées par l'Etat représentera près de 120 millions en 2014", explique la ville.

L'interpellation de Bertrand Delanoë intervient alors que le ras-le-bol fiscal diagnostiqué cet été par le ministre des Finances Pierre Moscovici est en passe de se transformer en une fronde généralisée contre les hausses d'impôts.

Les services du Premier ministre n'ont pas immédiatement commenté le communiqué du maire de Paris." 

UMP : C'EST TOUJOURS LA ZIZANIE

" A l’UMP, la tension monte autour du choix des candidats aux européennes de juin 2014. Alain Juppé, François Baroin et Bernard Accoyer font savoir urbi et orbi qu’ils n’accepteront pas que Jean-François Copé élimine des eurodéputés méritants pour caser ses protégés. Et les trois gaullistes doutent que François Fillon fera preuve de la combativité nécessaire pour contrer son rival devant la commission d’investiture. «Si certains devaient se trouver en position éligible, je quitte l’UMP avec 50 députés», a menacé l’ex-président de l’Assemblée, Bernard Accoyer, lors d’une réunion autour de Fillon. Il visait Jérôme Lavrilleux, dircab de Copé et bête noire des fillonistes. "

L'IMAM DE PAU PROFANE SA PROPRE MOSQUEE

" Il vient de se dénoncer après avoir déposé plainte en octobre dernier...

«Khadafi dictateur», «mécréants», «chrétiens», «injustes». Ce sont les mots découverts le 28 octobre 2013 sur la façade de la mosquée de Pau, dans les Pyrénées-Atlantiques.

Des inscriptions qui avaient donné lieu à un dépôt de plainte de l'association de la mosquée de Pau pour détérioration. Sauf que jeudi, les fidèles ont appris que le tagueur n'était autre que l'imam lui-même, selon le quotidien Sud-Ouest. http://www.sudouest.fr/2013/11/15/les-tags-sur-la-mosquee-etaient-l-oeuvre-de-l-imam-1229831-4140.php

Le religieux s'est lui-même dénoncé. Pour quelles raisons a-t-il commis ces faits ? En conflit avec un des fidèles de la mosquée, il espérait pouvoir lui faire porter le chapeau.

Le prélat est convoqué pour une audience de plaider coupable le 8 janvier 2014. L'imam n'officie plus depuis quelques jours. "


Manipulation quand tu nous tiens....