dimanche 8 septembre 2013

CLERMONT-FERRAND : DES FAMILLES A LA CHARGE DES CITOYENS

" La majorité des centaines de personnes qui dormaient dans la rue depuis lundi à Clermont-Ferrand ont obtenu gain de cause auprès du tribunal administratif, qui a, selon leur avocat, astreint le préfet du Puy-de-Dôme à reloger 16 familles sur 24.
Ces familles, privées d'hébergement d'urgence depuis six jours faute de financement, avaient saisi en référé le tribunal vendredi, pour demander à l'Etat "d'organiser leur accueil en tant que sans-abri en détresse", et que "leur soient fournies des conditions matérielles décentes".

D'après leur avocat, Jean-Louis Borie, toutes les familles avec enfants se sont vu proposer un accueil dans un gymnase. Ce qui lui fait dire que ce dossier a été géré par l'Etat "comme une catastrophe naturelle, avec la Croix-Rouge, dans un gymnase, comme s'il y avait eu une avalanche, alors que cette situation était prévisible. L'Etat n'a pas su anticiper une situation de crise qu'il connaissait".

Le référé des familles s'appuyait notamment sur une ordonnance du Conseil d'Etat de février 2012, affirmant qu'il "appartient aux autorités de l'Etat de mettre en œuvre le droit à l'hébergement d'urgence reconnu par la loi à toute personne sans abri", et "qu'une carence caractérisée dans l'accomplissement de cette tâche peut [...] faire apparaître [...] une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale".

La requête s'appuyait également sur le principe de continuité du droit à l'hébergement d'urgence, soulignant que les 360 personnes qui ont dû quitter leur chambre d'hôtel lundi y ont été contraintes "uniquement du fait de la carence de l'Etat à dégager un budget conséquent". L'ANEF, l'association qui gère le 115 dans le Puy-de-Dôme, avait en effet décidé de ne plus payer les hôteliers, car, "depuis janvier 2013, l'Etat ne [lui] a remboursé que 5 % environ des 350 000 euros par mois qu['elle a] engagés pour loger ces personnes", a indiqué son directeur. Cette décision a été prise pour ne pas "mettre en danger la survie de l'association".

La plupart des personnes concernées sont des demandeurs d'asile, congolais et kosovars en majorité, ou des déboutés du droit d'asile, des mères seules avec enfants, mais aussi des femmes victimes de violences et des SDF. "

PENDANT QU'ON S'OCCUPE DE LA SYRIE ( 6 )

08.09.2013 HAUTES PYRENEES

" «Les bras m’en tombent, je suis désabusé, dégoûté». Par ces mots, Patrick Pébille, agriculteur céréalier, exprime son exaspération et sa colère après les vols répétés sur son exploitation. Jeudi matin, il nous a conduits près d’un champ de maïs, à la sortie de Camalès. On y arrive par un chemin de terre, au bord duquel se trouve un groupe de pompage diesel. «On m’a volé entre 200 et 250 litres de gasoil», s’exaspère-t-il. «Ça ressemble à du travail de professionnels. Pas une goutte par terre.» Et d’expliquer que le châssis de l’engin fait réservoir. Et peut contenir 700 litres. Heureusement, il n’était pas plein. «Ils ont vidé tout de qui restait.» Mode opératoire classique : cadenas coupé, des voleurs venus en voiture «qui doivent avoir du matériel perfectionné». Ce maïsiculteur montre même des traces de pneus qu’il juge suspectes. Au final, la facture est salée : 200 € de carburant qui se sont volatilisés. «Je l’ai signalé à la gendarmerie» glisse cet élu de la chambre d’agriculture, également vice-président de la FDSEA. Il rappelle que, l’an dernier, la batterie d’un enrouleur a disparu : «On m’a mis une vieille à la place de la neuve.» Vol également des panneaux solaires qui rechargent cette batterie. En conséquence, l’impression d’avoir affaire à des connaisseurs. «On va faire des rondes» Enfin, pour faire bonne mesure, on lui a soustrait, cet hiver, deux tronçonneuses et un taille-haie. Plainte a été déposée. La solidarité n’étant pas un vain mot chez les agriculteurs, «Radio Plaine, ça marche» se félicite Patrick Pébille. Jeudi matin après avoir fait le tour de ses installations et constaté ce nouveau méfait, il appelle Didier Partimbène, originaire de Sarriac qui a également des terres à Camalès. «Cette nuit, ils m’ont cassé la chaîne et volé une centaine de litres, à seulement 10 mètres des maisons raconte-t-il. Je pense qu’ils ont été dérangés, il reste 300 litres.» À Villecomtal, un de ses copains n’a pas, non plus, été épargné : «On lui a piqué deux batteries, une dimanche et une mardi.» Un autre a vu son tracteur démantelé : plus de bouchons, plus de clignotants, ni de bras de relevage. Ces agriculteurs sont fermement décidés à faire de la «prévention» comme ils disent, promettant d’organiser des rondes la nuit.» " "


07.09.2013 BRETAGNE

" Ce vendredi matin, Jo Raoul, le curé doyen et le maire de Ploemeur, Loïc le Meur, ont constaté le saccage d’une statue classée de la Vierge à l’Enfant, fin XVe siècle, accueillie dans l’oratoire de l’église. La statue en pierre blanche de Loire recouverte de polychrome, située au fond de l’église, a été retrouvée en morceaux. « Cet acte est sans conteste volontaire », s’indigne l’abbé rejoint dans ses propos par le maire. L’acte de vandalisme a vraisemblablement été perpétré jeudi après-midi selon les témoignages de ceux qui ont fermé l’église. Le Père Raoul, qui marquera son départ dimanche, ne cache pas sa tristesse devant un tel acte. « Mais il hors de question de fermer notre église, c’est un lieu de prière, qui doit resté ouvert, au public ». Claudine Bonjoux, la directrice des services de la ville est venue constater les dégâts avec les agents des services techniques et la police. Rappelons qu’un acte similaire a été commis le 2 septembre dans la paroisse Saint-Hélène de Bubry (Morbihan). "


07.09.2013 BEUREY-BAUGUAY

" Une dispute entre un homme de 58 ans et son beau-frère a tourné au drame familial à Beurey-Bauguay, en Côte-d’Or, dans la nuit de vendredi à samedi. Le premier a tué le second d’un tir de carabine. Le conflit a débuté en pleine nuit à propos de l’éducation des quatre enfants du beau-frère. Ne supportant plus la situation, le quinquagénaire a saisi une carabine et a tiré sur le père des enfants avant d’appeler la gendarmerie pour se dénoncer. Il s’est rendu sans résistance aux autorités et a été placé en garde à vue. La femme de la victime a quant à elle été hospitalisée en état de choc. "


07.09.2013 LYON

" Un lecteur vient de me transmettre la photo d’un tag particulièrement obscène et offensant pour les chrétiens, qu’il a relevé sur un mur de l’église Saint-Georges de Lyon, une église où se célèbre la forme extraordinaire du rite romain. Désolé de vous en infliger la vision…"




07.09.2013 YVELINES

" Terrible drame familial ce samedi matin aux Mureaux dans les Yvelines : une mère et ses deux enfants ont été retrouvés égorgés, le père a été interpellé dans la foulée.

La mère et sa fille de trois ans sont dans un état grave et la troisième victime, un petit garçon d’un an seulement, n’a pas survécu. Le pronostic vital de la fillette est toujours sérieusement engagé.

Selon Le Parisien, le drame se serait déroulé dans un logement de fonction de l'école maternelle publique Jean-Macé, rue Molière. Le père a été arrêté à Poissy quelques heures après la découverte des corps. "


07.09.2013 CUXAC D'AUDE

" "Au sein de la population, c'est l'exaspération.Comme chaque matin, j'allais me garer sur le parking quand j'ai vu ces voitures brûlées. J'ai immédiatement fait demi-tour. Et depuis, je ne m'y gare plus". A Cuxac-d'Aude, cette commerçante n'est pas la seule à se montrer prudente. Dans la nuit de mardi à mercredi, trois voitures, stationnées sur le parking de l'Escalaïs, située à l'entrée du village en venant de Narbonne, ont été ravagées par un incendie. Le dernier en date d'une longue série… "Les gens ne savent plus où stationner, poursuit-elle. Ce n'est pas la première fois que ce genre de choses se produit au village, mais là c'est de la folie !" Depuis le mois d'août, les villageois sont en effet confrontés à une recrudescence de dégradations et incendies de véhicules. Au total, ce sont 20 voitures, dont un véhicule des services techniques, qui ont été dégradés ou brûlés en seulement quelques semaines. Alors que les gendarmes de la communauté de brigades de Coursan ont ouvert une enquête pour déterminer le ou les auteurs des faits, le maire de la commune Jacques Pociello annonce "la pose d'un dispositif de vidéoprotection avant la fin de l'année". Une douzaine de caméras devrait être installée sur la commune, dont sept ou huit d'ici le mois de décembre. "Elles seront placées dans les secteurs stratégiques, au niveau des trois parkings et jusqu'au complexe sportif", précise l'élu. En outre, les services de la police municipale ont été renforcés. "Dans cette affaire, nous travaillons en étroite collaboration avec la gendarmerie, poursuit le maire. Les militaires ont eux aussi augmenter leur présence sur Cuxac et des rondes sont effectuées régulièrement". En attendant, c'est l'exaspération qui monte au sein de la population. "Les gens en ont ras-le-bol, lance un autre commerçant. Les personnes âgées n'osent plus sortir de chez elles parce qu'elles ont peur. Tout le monde sait qui est à l'origine de ces méfaits. Et personne ne fait rien. Il ne se passe pas un mois sans qu'il y ait un problème à Cuxac". "


07.09.2013 BEZIERS

" Une Turque âgée de 51 ans a été interpellée jeudi vers 22 h 30 au volant de sa voiture, avenue Gambetta, à Béziers. Elle venait de percuter onze voitures et continuait à avancer. Les policiers se sont alors rendu compte que la conductrice était totalement ivre. Elle a même été incapable de se soumettre au test de dépistage de l’alcoolémie. Du coup, elle a été conduite à l’hôpital où une prise de sang a été effectuée. Un taux de 4,2 grammes d’alcool dans le sang a alors été révélé. Elle devra se présenter au mois de janvier prochain devant le tribunal de Béziers. Par chance, personne n’a été blessé lors de ces multiples collisions. "


05.09.2013 BESANCON

" Une église évangélique de Besançon a été la cible d’un incendie volontaire. Rapidement maîtrisé, le feu n’a fait aucun blessé. Un début d’incendie volontaire a partiellement endommagé la porte et la cage d’escalier d’une église évangélique de Besançon (Franche-Comté) dans la nuit de mercredi 4 à jeudi 5 septembre. Un liquide inflammable a été déversé sur la porte de l’église évangélique Pentecôte de Besançon et incendié. Les flammes ont endommagé et noirci la porte d’entrée de l’église, la rampe d’escalier et le palier de l’étage supérieur. Un bidon a été retrouvé devant la porte. Le sinistre a été rapidement maîtrisé [mais le ministre ne s’est pas déplacé… L’Obs] par les pompiers, prévenus par un habitant du secteur, et personne n’a été blessé. L’enquête a été confiée à la sûreté départementale du commissariat de Besançon. "


ORADOUR-SUR-GLANE : APRES BARTOLONE LA BOURDE D'HOLLANDE

" Mardi, lors de leur visite du village d'Oradour-sur-Glane - martyrisé par la Waffen-SS le 10 juin 1944 - François Hollande et son homologue allemand Joachim Gauck, ont écrit une nouvelle page de la réconciliation allemande.

De par la solennité du moment, et la gravité des événements commémorés, nul n'avait longtemps gloussé sur l'erreur commise par le président de la République lors de la signature du livre d''or. François Hollande avait en effet "antidaté" sa visite sur son message, inscrivant la date du 3 septembre, plutôt que celle - exacte - du 4 septembre. Faute vénièle. 

C'est en remettant les choses en perspective que le "coquille" de François Hollande prend une saveur particulière. Car elle renvoie en effet à la faute d'orthographe magistrale qu'avait commise en mars Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale et quatrième personnage de l'État dans l'ordre protocolaire.

"Malgré les années, la douleur est toujours présente dans nos coeurs et dans nos esprits. Puisse aucun Auradour se reproduire jamais" avait-il alors écrit. Cruel, le quotidien Le Populaire avait noté qu'en face du pupitre où est posé le livre d'or se dresse un panneau indiquant en toutes lettres l'orthographe exacte de ce lieu de mémoire. "