samedi 22 mars 2014

BORDEAUX : UNE MOSQUEE DE 12 000 m2 ET DE 3 ETAGES

" «Alain Juppé et Vincent Feltesse sont d’accord pour financer un grand centre islamique à 22 millions d’euros à Bordeaux.»
Jacques Colombier, le 13 janvier sur France Bleu Gironde

«Babouche contre babouche» : tout au long de la campagne des municipales, Jacques Colombier n'a eu de cesse de dénoncer un complot qui allierait les musulmans de Gironde et «l’UMPS», fidèle à la rhétorique frontiste. Pour le candidat FN à la mairie de Bordeaux, c'est une évidence : le projet de centre musulman, soutenu par Alain Juppé et son oposant socialiste Vincent Feltesse, se veut un repère de musulmans intégristes. Au micro de France Bleu Gironde le 13 janvier : «Alain Juppé et Vincent Feltesse sont d’accord pour financer un grand centre islamique à 22 millions d’euros à Bordeaux [...] Je rappelle quand même que c’est un véritable centre islamique, c’est-à-dire, outre une mosquée de 3 500 places, il y aura une école coranique, des commerces, une bibliothèque, un amphithéâtre… Et tout cela aux mains des Frères musulmans. Je rappelle quand même que les Frères musulmans, euh… L’association des musulmans de la Gironde, est affiliée à l’UOIF, et sont adeptes de la charia. C’est une branche dure et radicale de l’islam». Un communiqué publié le 16 décembre 2013 sur le site local du FN assurait aussi que l'association «appell[ait] à des financements extérieurs de l’étranger comme le Qatar, l’Azerbaïdjan ou le Maroc». Et le 8 février, lors d'une manifestation à son initiative (200 personnes), le frontistes'est une fois de plus horrifié du projet (voir à 5'). «Participer au financement de ce centre, c’est quand même violer la loi de 1905». «La Ville vend le terrain et ne paie rien», se défend alors le maire sortant.

1) La mairie UMP et Vincent Feltesse vont-ils financer le projet?

Dans le procès verbal de la séance du conseil municipal du 21 mars 2005, consultable en mairie, Hugues Martin (maire de Bordeaux suite au procès d’Alain Juppé) évoque déjà les discussions autour du projet : «Je voudrais vous faire part de conversations que nous avons eues depuis un certain nombre d’années, sous couvert d’Alain Juppé et maintenant de moi-même, avec l’Association des Musulmans de la Gironde, sur l’édification à Bordeaux d’une mosquée pour que les musulmans bordelais et girondins puissent s’exprimer sur leur foi dans les meilleures conditions possibles.» Une accession au principe de l’édification tenant à l’époque à plusieurs conditions, dont l’origine du financement : «les crédits destinés à mettre en place ce lieu de culte [ne doivent être] que de provenance nationale [...] pas un centime venant d’autres pays».

Le projet de centre musulman, lancé par la Fédération musulmane de la Gironde (FMG), devrait voir le jour dans le quartier de la Bastide à l’horizon 2018. Le centre, soit 12 000 m2 sur trois étages, sera en effet constitué d’une partie cultuelle, d’une mosquée et d’une école de formation d’imams, et d’une partie culturelle, composée de salles de classe, d’une bibliothèque, d’un amphithéâtre, et d’une salle d’exposition. L’espace culturel sera ouvert aussi bien aux musulmans qu’aux non-musulmans, assure Charafeddine Mouslim, secrétaire général de la FMG.

Aujourd’hui, la FMG reconnaît que face au coût exorbitant du projet, avoisinant effectivement les 22 millions d’euros, elle ne compte pas renoncer aux financements étrangers. «Tant que la loi le permet, pourquoi pas. Parce qu’après tout, ce sera un événement architectural qui sera un plus pour la ville de Bordeaux. Un des monuments que les touristes pourront venir visiter». Charafeddine Mouslim, son secrétaire général, pose cependant une condition : «Que cet argent soit transparent (il devra passer par le Trésor public) et surtout qu’aucun centime ne soit conditionné, pour garantir l’indépendance de l’organisation». Le secrétaire général évoque les premières promesses de dons venant «de donateurs de l’étranger», dont «une promesse de l’Azerbaïdjan».

Colombier est moins proche de la réalité lorsqu'il invoque la loi de 1905 sur la laïcité. Certes, le texte interdit aux pouvoirs publics de financer directement un lieu de culte et si le Conseil municipal se prononce pour «un vote de la cession du terrain» ou«un vote de subventions dites culturelles», Colombier pourrait attaquer la mairie au tribunal administratif. Le Front national a déjà gagné des procès de ce type, comme en 2007, à La Rochelle. Le conseil municipal UMP y avait voté des subventions à hauteur de 276 000 euros pour doubler la surface d’une mosquée, le tribunal administratif avait reconnu l’illégalité d’une telle pratique.

Mais de fait, Juppé assure que «la ville vend le terrain et ne paie rien» pour la création du centre : la municipalité ne va verser aucune subvention à la FMG à ce titre. Après avoir envisagé de soutenir indirectement le projet via un bail emphythéotique (la mise à disposition d’un terrain en l’échange d’un euro symbolique et d’un loyer dérisoire), la mairie a opté pour la vente le terrain à la FMG «à la demande du recteur de la mosquée de Bordeaux Tareq Oubrou, et au prix du domaine». Une décision qui s'apparente donc moins à un financement déguisé.

Autre moyen de contourner la loi de 1905 : s’appuyer sur la loi de 1901, qui permet elle de subventionner des associations. Vincent Feltesse, président de la communauté urbaine de Bordeaux et député, a lui effectivement donné 50 000 euros sur les 130 000 de sa réserve parlementaire à la FMG pour la construction du centre.

Quoi qu'il en soit, rapporté à la somme globale, le frontiste a très largement surestimé la générosité des deux candidats.

 2) Un centre aux mains de la "branche radicale" des Frères musulmans?

Lorsqu’il parle d’AMG (association des musulmans de la Gironde), Jacques Colombier a quelques années de retard. L’AMG est devenue FMG (Fédération musulmane de la Gironde). «Ça a changé en 2011 pour mieux accompagner ce grand projet et parce que nous prenons de l’ampleur. On va commencé à faire des sections un peu partout dans la CUB qui vont dépendre de l’association», précise Charafeddine Mouslim, secrétaire général de la FMG.

Deuxième erreur du candidat FN : si la FMG est bien affiliée à l'UOIF (Union des organisations islamiques de France), il est faux de dire que l'organisation est une branche radicale des frères musulmans. Selon l’islamologue Vincent Geisser, «il n'y pas de dépendance organique vis-à-vis des Frères musulmans, dont le siège est basé au Caire».L’ex-AMG, composée historiquement de jeunes musulmans militants inspirés de l’idéologie des Frères musulmans, a effectivement impulsé la création de l’UOIF au début des années 1980. «On voulait répondre aux mêmes problématiques qu'on vivait dans nos pays d'origine, mais, très rapidement, on s'est aperçus que la deuxième génération commençait à grandir, et cette deuxième génération, dont les parents étaient souvent peu qualifiés, ne connaissait des bases de la religion que ce que les parents leur ont transmis», se souvient Charafeddine Mouslim. Selon Vincent Geisser, à cette époque, «ce petit groupe d’étudiants venus du Maroc, de la Tunisie et du Liban, était, c'est vrai, proche du pôle des Frères musulmans». Mais aujourd'hui, l'organisation bordelaise se revendique d’un islam républicain, «intégrationniste». L'un des membres les plus influents de l'UOIF et de l'AMG, Tareq Oubrou, grand recteur de la mosquée de Bordeaux, «apparait aujourd'hui comme un des porte-parole de l’islam d'apaisement», poursuit Vincent Geisser. Pour Tareq Oubrou, «un musulman français c'est d'abord un Français musulman».

L’accusation du FN est bien sûr tout sauf anodine selon Samir Amghar, chercheur en sociologie à l'EHESS à Paris et membre de l'Institut d'études de l'islam et des sociétés musulmanes (IISMM)  «Dans l'imaginaire collectif, lorsqu'on parle de Frères musulmans, on pense de manière automatique à l'intégrisme, au terrorisme, au djihadisme. Dans la bouche de Jacques Colombier, c'est un moyen de disqualifier cette organisation». "


Dans sa tentative désespérée de décrédibiliser le FN, ce journaliste nous en apprends de bonnes ! L'islamisation complète de la France n'est plus qu'une question de temps... Le FN vient encore de soulever un lièvre et un gros.....

PERPIGNAN : LA POLÉMIQUE DU SMS DE LOUIS ALLIOT

" "Je viens de signifier à cette pute de Michalac, que dimanche je ne me déplacerai pas dans sa boutique. Elle courra derrière l'info. J'écris ce matin à son patron..." Voilà, in extenso, le contenu du SMS reçu vendredi matin à potron-minet par la journaliste de L'Indépendant si courtoisement désignée dans ce message. Une erreur de destinataire, c'est sûr... Un dérapage incontrôlé.

Son auteur, Louis Aliot. Le "poète", âgé de 44 ans, est candidat à la mairie de Perpignan. Une ville de 120 000 habitants, capitale du Roussillon, dont il entend, au soir du 30 mars, être le premier. Les sondages le voient d'ailleurs talonner le maire sortant demain soir...

Car Louis Aliot c'est aussi le compagnon de Marine Le Pen, candidate à la Présidentielle et digne héritière de son illustre père, fondateur du Front national. Louis Aliot est d'ailleurs le n° 2 de ce parti qu'on ne qualifie plus d'extrême droite, tant il a réussi son opération 'Dédiabolisation'. Un parti qui s'installe en France. Irrémédiablement. Et Louis Aliot en incarne l'avenir. Télés, radios... L'homme au discours certes ferme, mais toujours policé 'passe bien'. Le gendre idéal, tout en maîtrise, l'exemple d'un FN qui a su tirer profit de la crise, des affaires et des dérapages verbaux de nos politiques.

Et PAF ! Les deux pieds dans le tapis, Louis ! Le gros gadin ! Et tout seul en plus, même pas besoin d'écoutes téléphoniques. Juste des moufles ! Tellement pataud, qu'on en rigolerait presque. Si ce n'était pas si grave. La cause de cette haine, 12 lignes. Un petit écho paru dans L'Indépendant du vendredi 21 mars. Une rubrique, signée Frédérique Michalak (avec un 'K', s'il vous plaît) intitulée 'Six colistiers d'Aliot ne pourront pas voter' dans laquelle les électeurs perpignanais apprennent que six membres de la liste FN à Perpignan ne sont pas inscrits sur les listes électorales de Perpignan. Et la journaliste de conclure : "Rien d'irrégulier sur le fond, mais un fort sentiment de légèreté et de désordre sur la forme"

Douze petites lignes qui ont fait craquer le vernis et sortir Aliot de ses gonds. Hier, à 7 h 17, il adressait un premier SMS à notre journaliste : "Le respect de l'électeur aurait été de regarder sur les autres listes le nombre de personnes qui peuvent de (lire se, ndlr) présenter, mais ne votent pas. En ce qui concerne la légèreté, je pense que notre présence dimanche dans vos locaux (L'Indépendant organise dimanche soir une soirée élections, diffusée sur notre site internet, en présence des candidats, ndlr) ne sera pas nécessaire . Bon WE".

Enervé, pas très beau joueur, mais argumenté et correct. 7 h 43. A peine un café ingurgité qu'un second SMS suivait. Insultant. La 'boulette'... Puis quatre minutes plus tard un 3e. Oups. Tout penaud et écrit sans moufles : "C'est une erreur vous l'aurez compris. Ce message était destiné à un autre. Je vous présente mes excuses pour cette erreur et les termes employés. Mais je trouve que notre traitement n'est pas respectueux. Voilà, c'est mon opinion".

Vous avez dit 'respect' ? Mais que cela ne vous empêche pas d'aller voter. "


Et ouais, ça m’empêchera pas de voter et FN, qui plus est... Mais que je sache, on peut encore insulter qui on veut non ? En plus, il a eu le mérite de s'excuser, ce qui n'est pas le cas de VALLS pour ses dérapages à l'assemblée... En plus, c'est le genre de dérapage qui n'en est pas vraiment un, puisque le qualificatif est bien choisi... Un scandale sans intérêt... Faut vraiment que les journalistes n'aient rien à se mettre sous la dent !

HOMMAGE : UN SAPEUR POMPIER ÉNERVE VALLS EN REFUSANT DE LUI SERRER LA MAIN



" Alors qu'il était en visite à Grenoble ce vendredi 21 mars, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls s'est retrouvé face à un sapeur-pompier refusant de lui serrer la main. Manifestement choqué par sa réaction, le ministre n'a pas hésité à le rappeler fermement à l'ordre.

Au sortir de la préfecture de Grenoble en milieu d'après-midi, le ministre Manuel Valls est allé saluer les sapeurs-pompiers professionnels rassemblés devant le bâtiment. Comme dans de nombreux autres départements, les pompiers de Grenoble protestent contre les nouveaux textes réglementant leur profession, et notamment contre l'augmentation de leur temps de travail annuel sans compensation salariale. "Quand on refuse de serrer la main à une personne, c'est qu'on a perdu ses valeurs". 

Dans la vidéo mise en ligne par Le Dauphiné Libéré, Manuel Valls apparaît particulièrement énervé contre le pompier refusant de lui serrer la main."Quand on refuse de serrer la main à une personne, c'est qu'on a perdu ses valeurs", lance-t-il au pompier récalcitrant. "Moi je vous invite, monsieur, avec l'expérience qui est la vôtre, vous qui n'êtes pas un gamin, qui exercez des responsabilités, quand vous êtes devant un ministre de l'Intérieur, devant un représentant de l'État, devant un membre du gouvernement, je vous invite à vous comporter comme un sapeur-pompier ! Il y a une hiérarchie chez les sapeurs-pompiers, et vous devez la respecter ! Et si je viens ici pour dialoguer avec des sapeurs-pompiers, ce n'est pas pour qu'on refuse de me tenir la main, de me serrer la main", poursuit ensuite le ministre. Le ministre s'était montré "attentif" aux préoccupations des pompiers. 

Selon Le Dauphiné Libéré, peu de temps avant cet échange tendu entre le ministre de l'intérieur et ce sapeur-pompier, une délégation de sapeurs-pompiers professionnels venait d'être reçue par un proche conseiller de Manuel Valls. D'après l’un des représentants de l’intersyndicale des sapeurs-pompiers cité sur le site internet du quotidien, le conseiller de Manuel Valls et le ministre lui-même s'étaient pourtant montrés "attentifs" aux préoccupations des pompiers. "Nous lui avons expliqué que le problème du temps de travail n’était qu’une difficulté parmi d’autres, et que c’était toute la politique de gestion des sapeurs-pompiers professionnels qui devait être remise en cause", a confié le représentant de l’intersyndicale des sapeurs-pompiers. S'il faut au moins reconnaître un bénéfice à cet échange houleux entre le ministre de l'Intérieur Manuel Valls et le sapeur-pompier récalcitrant, c'est qu'il aura eu le mérite de souligner la grogne des sapeurs-pompiers. "


Félicitations à ce sapeur pompier qui ne manquera pas de se faire remettre dans le droit chemin ou qui se fera tout bonnement viré, pour ce coup d'éclat... Quand à VALLS, le vexé, il ne tient du ministre que le titre mais surement pas l'honneur et le dévouement qu'il devrait avoir vis à vis de sa partie....


COLLECTIVITES LOCALES: UNE CURE D’AUSTÉRITÉ INAPPLICABLE

" Si ses conclusions sont retenues par François Hollande, ce rapport pourrait être "une petite bombe politique", explique Le Parisien, samedi 22 mars. Intitulé "Pour une maîtrise collective des dépenses publiques", le document d'étape remis le 3 mars par Martin Malvy et Alain Labert, anciens ministres du Budget,  à l'Elysée, selon le quotidien, préconise une cure d'austérité "sans précédent". Voici les principales mesures évoquées par Le Parisien.

Gel "en valeur" des dépenses jusqu'en 2017
L'idée. Ne pas dépenser un euro de plus jusqu'en 2017.

Dans les faits. Les dépenses augmentent naturellement à cause de l'inflation, du vieillisement des fonctionnaires. Geler les dépenses "en valeur" signifie obligatoirement faire des économies. Les auteurs du rapport estiment leur montant à 18 milliards d'euros d'ici la fin du quinqennat de François Hollande, en 2017.

Fixer des objectifs nationaux aux administrations locales
L'idée. Adapter les besoins et les dépenses des collectivités aux économies nécessaires, au lieu d'adapter les dépenses aux besoins.

Dans les faits. Une telle mesure semble contraire à la Constitution, qui encadre de la décentralisation et garantit aux administrations locales la liberté de décision dans leurs dépenses. 

"Mise sous tutelle" en cas de non respect des règles
L'idée. Empêcher les hausses d'impôts destinées à éviter de baisser les dépenses. Le rapport d'étape propose un pacte, dont les signataires "s'engageraient à leur échelle sur des niveaux d'imposition et de dépense", explique Le Parisien. l'Etat pourrait avoir recours au "gel temporaire des taux de prélèvement" des collectivités qui ne joueraient pas le jeu.

Dans les faits. Là encore, cette "mise sous tutelle en bonne et due forme", écrit le quotidien, demanderait une réforme constitutionnelle pour être applicable. "


Les impôts locaux vont être gratinés, ça je le vois bien venir.....

HAUSSE DE 7;2 % DES BÉNÉFICIAIRES DU RSA

" Près de 2,3 millions de foyers percevaient le revenu de solidarité active à la fin du quatrième trimestre 2013 en France et dans les départements d'Outre-mer, soit 7,2% de plus qu'un an plus tôt, selon les chiffres publiés vendredi par la Caisse nationale d'allocations familiales (Cnaf).

Parmi les bénéficiaires, ceux qui perçoivent le "RSA socle" ont augmenté de 7,5%, à 1,79 million, y compris 253.000 (+9,7%) qui le cumulent avec le "RSA activité". Les bénéficiaires du seul RSA activité ont augmenté pour leur part de 6,1% à 505.000.

Selon la Cnaf, la revalorisation exceptionnelle du montant forfaitaire du RSA intervenue au 1er septembre a contribué pour 0,8 point à la croissance du nombre de bénéficiaires.

Au 1er janvier 2014, le RSA socle, versé aux foyers ne bénéficiant d'aucun revenu d'activité, s'élevait à 499,1 euros par mois pour une personne seule et 748,97 euros pour un couple sans enfant. "


Et par conséquent, baisse des chiffres du chômage de 1.79 millions... 

LA NASA PRÉVOIT LA FIN DE NOTRE CIVILISATION

" Notre civilisation est-elle vouée à disparaître au cours des prochaines décennies ? Il semblerait bien que oui, si l'on en croit une étude très sérieuse parrainée par le Goddard Space Flight Center de la Nasa et citée par un article du "Guardian". Celle-ci montre que notre ère civilisationnelle industrielle est bel et bien condamnée à un effondrement.

Pour parvenir à cette prédiction alarmiste, des scientifiques se sont appuyés sur des données historiques croisées des civilisations passées grâce à un nouveau modèle baptisé Handy (Human And Nature DYnamical). Leur étude, conduite par le mathématicien Safa Motesharri, de la National Science Foundation des Etats-Unis, a tenté de comprendre comment ces civilisations ont successivement disparu de le Terre.

Deux constantes dans la fin des civilisations

Ils ont alors observé deux constantes socio-environnementales :  

une exploitation excessive des ressources de la planète 
un creusement des inégalités entre les plus riches et les plus pauvres de la société.
"Ces phénomènes sociaux ont joué un rôle central dans le processus d'effondrement dans tous les cas, ces 5.000 dernières années", fait remarquer Nafeez Ahmed, directeur de l’Institute for Policy Research & Development dans le "Guardian". En cumulant ces deux évolutions, les Empires romain, mésopotamien ou Maya auraient ainsi tous connu glissé progressivement dans le même cycle suicidaire.

Safa Motesharri et ses collègues ont établi deux scénarios de disparition pour notre civilisation. Le premier consiste en la réduction, par la famine, des populations pauvres. Suivie de la destruction de notre monde, non pour des raisons climatiques, mais en raison de la disparition des travailleurs. Second scénario : la surconsommation des ressources entraînerait un déclin des populations pauvres, suivi plus tard par celui des populations riches.

Des inégalités qui mènent à notre perte

Et le progrès dans tout ça ? "Les changements technologiques augmentent l’efficacité des ressources, mais aussi la surconsommation", souligne l'enquête, qui contredit ainsi ceux qui pensent que tout progrès technologique est porteur de changement positif pour notre société.

Concrètement, l'étude fait le constat que l'augmentation de la productivité dans les secteurs de l’agriculture et de l’industrie lors deux derniers siècles a provoqué une hausse substantielle des ressources, sans que celles-ci ne soient pour autant équitablement réparties. La division sociale entre riches et pauvre conduit à la surconsommation des premiers, tandis que les seconds sont condamnés à se battre pour survivre, à lutter pour manger à leur faim.

Reste à savoir si ce tableau pour le moins pessimiste de notre avenir peut encore être modifié. Sur ce point, l'étude souligne qu'il n'est peut-être pas trop tard. Ouf. Mais pour éviter ce scénario noir, encore faudrait-il modifier radicalement nos habitudes pour mettre fin à la fois à la surconsommation, et réorienter nos politiques afin de rendre la répartition des richesses plus équitable. En somme, un programme décroissant et anti-capitaliste que l'on ne s'attendait pas à voir issu de la Nasa. "


La NASA aurait pu rajouter le " brassage ethnique " qui a fait disparaître plusieurs civilisations, comme l'indienne ou la romaine... Mais ce qui est important c'est le fait d'avoir payer toute une ribambelle de scientifique pour pondre une telle évidence. Un coût exorbitant juste pour nous signaler que l'histoire n'est qu'un éternel recommencement et ce que, n'importe quel individu a déjà prévu et voit comme évident pour pas un rond... Une lapalissade rémunérée pour combien ?

CHANTELOUP : LE PARQUET VA EVALUER L’OPPORTUNITÉ D'OUVRIR UNE INFORMATION JUDICIAIRE

" Quatre jeunes hommes, âgés de 23 à 31 ans, ont été mis en examen, hier à Versailles (Yvelines), pour des « violences aggravées » avant d'être écroués. La justice leur reproche d'avoir,dimanche après-midi au coeur de la cité de la Noé à Chanteloup-les-Vignes, porté des coups ou lancé des pierres sur les forces de l'ordre. 

Un adolescent de 14 ans, par qui tout a commencé, a été présenté à un juge pour enfant avant d'être placé dans un foyer. Il est soupçonné, d'avoir dérobé samedi, le sac à main d'une épicière de Chanteloup, qui contenait 25 000 € de bijoux. Les policiers qui passaient par là vers 16 heures l'ont reconnu et  interpellé. 

Durant la nuit de dimanche, la maison de l'emploi, le bureau de police et la Poste ont été la cible d'engins incendiaires, cette série d'arrestations ayant entraîné un fort sentiment d'injustice chez les habitants de la cité. Ils estimaient que les conditions d'intervention de la police étaient illégitimes. 

«L'inspection générale de la police nationale poursuit son enquête, précise le procureur Vincent Lesclous. Lorsqu'elle rendra ses conclusions, le parquet évaluera l'opportunité d'ouvrir une information judiciaire.»

Dimanche deux personnes s'étaient présentées à l'hôpital de Poissy se plaignant d'avoir été blessée par les tirs des policiers. "


On croit rêver ! La justice est bien plus expéditive et le parquet se pose bien moins de questions en ce qui concerne les " Enfants Des Terreaux " ! Il vaut mieux être une racaille que défendre certaines valeurs !