dimanche 1 septembre 2013

MARSEILLE : L'EFFICACITE DU RENFORCEMENT DU DISPOSITIF DE POLICE

" Selon les premiers éléments de l'enquête, à la suite d'une altercation entre deux bandes dans une boîte de nuit, des jeunes sont allés chercher des armes et ont arrosé les lieux de tirs de kalachnikov et de 9 mm.
Une nouvelle fois Marseille est au cœur de l'actualité. Comme très souvent c'est en raison des violences qui sévissent dans la ville. Ce dimanche n'échappe pas à la règle. En effet, trois hommes âgés d'une vingtaine d'années ont été blessés par balles dans le centre-ville de la cité phocéenne lors d'une fusillade à la kalachnikov et au pistolet 9 mm, a-t-on appris de source proche de l'enquête. Deux sont blessés légèrement et un troisième plus sérieusement, touché à la cuisse, au bras et l'épaule.

Selon les premiers éléments de l'enquête, à la suite d'une altercation entre deux bandes dans une boîte de nuit, des jeunes sont allés chercher des armes et sont revenus deux heures plus tard, arrosant les lieux de tirs de kalachnikov et de 9 mm. Au total, 34 douilles, dont 22 de kalachnikov, ont été relevées sur les lieux par les techniciens de la police scientifique et technique, selon des sources proches de l'enquête. Deux des blessés se sont réfugiés à l'hôtel de police du centre-ville, sur la Canebière.

L'enquête a été confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire. Sur les images des caméras de vidéosurveillance, des jeunes apparaissent masqués quand ils reviennent pour en découdre, toujours selon les mêmes sources. Pour le délégué zonal adjoint du syndicat Alliance, David-Olivier Reverdy, "c'est un véritable miracle que le bilan n'ait pas été extrêmement grave vu les calibres utilisés. Une fois de plus, il est démontré que ce ne sont pas seulement les quartiers nord qui sont exposés à la circulation des armes de guerre", a-t-il dit. "


Comme prévu, le renforcement des dispositifs de police était illusoire. Sans possibilité de mettre les moyens pour stopper la violence en laissant carte blanche, ces renforcements n'ont aucun sens.

30 CONDAMNATIONS POUR CONDUITE EN ETAT D'IVRESSE

" Trente condamnations, essentiellement pour conduite en état d'ivresse en récidive et défaut de permis de conduire en récidive. Le casier judiciaire de l'automobiliste ivre qui a blessé 23 personnes à Lille (Nord) dans la nuit de vendredi à samedi est lourd. 

L'accident s'est produit vers 2 heures, rue Masséna, dans un quartier où sont installées de nombreuses terrasses de bars alors que se tient ce week-end la fameuse Braderie de Lille.
Selon les premiers éléments de l'enquête, la conductrice âgée de 38 ans a essayé de se faufiler dans la foule au volant de sa Dacia Logan, dans laquelle elle se trouvait seule. Elle aurait alors roulé sur les pieds d'un passant, selon «la Voix du Nord». Le quotidien régional cite un témoin de la scène : « Elle lui a arraché sa chaussure, et elle a continué sa route. Des gars ont commencé à la prendre à partie, à s’approcher de sa voiture, et elle est partie tout droit. Il y avait au moins cinquante personnes qui la coursaient. » 

«La foule s'en est prise à son véhicule et la conductrice a eu un réflexe pour essayer de se tirer de ce mauvais pas», explique le directeur départemental de la sécurité publique du Nord, Didier Perroudon, à l'AFP. Une source proche du dossier précise qu'elle a accéléré sur 200 m, faisant d'autres blessés légers, avant de s'arrêter. Parmi les victimes, Edouard, 17 ans, légèrement blessé au coude. «Mon fils rentrait chez lui lorsqu'il a été percuté par la voiture, il a été transporté sur le capot sur une vingtaine de mètres», témoigne sa mère, Francine Jeannin, jointe par téléphone par l'AFP. «Les témoins de la scène ont poursuivi la voiture et ont commencé à casser les vitres», indique-t-elle. 

Un taux d'alcoolémie de 0,55 g par litre de sang

L'automobiliste, placée en garde à vue, devait être entendue par la police dans la journée. Elle présentait une alcoolémie de 0,55 g par litre de sang au moment de l'accident, précise le procureur Frédéric Fèvre. «Son comportement n'était pas tel qu'on pouvait imaginer qu'elle était dans l'incapacité de conduire», ajoute M. Perroudon. Elle sera jugée en comparution immédiate ou une information judiciaire sera ouverte.

Vingt-trois personnes au total ont été conduites dans trois hôpitaux lillois, principalement pour observation. Les blessures les plus graves sont des fractures, selon le docteur Roch Joly, du Samu du Nord. «Aucun pronostic vital n'est engagé», précise-t-il, ajoutant que sept personnes étaient encore hospitalisées ce samedi à la mi-journée.

Plus de deux millions de personnes sont attendues à la braderie de Lille au cours du week-end durant lequel 2.000 policiers, gendarmes et douaniers sont mobilisés pour assurer la sécurité du plus vaste vide-grenier d'Europe. "


Heureusement TAUBIRA est là et cette conductrice pourra rentrer chez elle avec un joli bracelet ( avec sa voiture et après avoir prit l'apèro pour fêter la décision de justice )

QUAND ON A PAS DE RESPECT POUR LES ANIMAUX, ON EN A PAS PLUS POUR LES HOMMES

" Une bénévole de l'Association de Défense Animale Pyrénéenne a vu, jeudi, un chien être littéralement balancé d'une voiture qui roulait sur l'A63 dans le sens Bordeaux-Dax peu avant Cestas, rapporte le site du quotidien Sud-Ouest. Le malheureux animal, un épagneul breton, a été jeté d'une Renault 25 grise en mauvais état.

La plaque minéralogique n'ayant pas pu être relevée, l'association lance un appel à témoins pour retrouver les auteurs de cet acte de cruauté sur un animal, qui "peut aussi tuer des hommes", rappelle l'association sur le site chien-perdu.org.

Des témoins aurait indiqué avoir vu le chien mort sur le bas-coté, selon Sud-Ouest. "

GENNEVILLIERS : UN MOTEUR DE SCOOTER LANCE SUR DES POLICIERS

" «L’objet est tombé à seulement un mètre d’un policier. Il aurait pu le tuer», selon une source proche du dossier. Lancé du 13e étage du numéro 20 de la cité Eugène Delacroix, à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), bloc moteur de scooter pesant près de 5 kg a atterri la nuit dernière au beau milieu d’une patrouille de police, sans faire de blessé. 

Les agents, en poste dans la commune limitrophe d’Asnières-sur-Seine, avaient été appelés en renfort dans le cadre d’une opération démarrée à cause d’un tapage nocturne. C’est d’ailleurs de l’appartement d’où émanait ce tapage qu’aurait été jetée la pièce métallique. 

Vers 6 heures ce samedi matin, les forces de l’ordre ont pénétré dans les lieux en défonçant la porte du logement en question à l’aide d’un bélier. Selon nos informations, quatre personnes ont été interpellées.Toutes se trouvaient dans l'appartement duquel a été jetée «la pièce métallique de 5 kg». L'occupant en titre du logement compte parmi elles. Les autres sont des amis venus participer à la soirée organisée sur place. Ils ne sont pas originaires du quartier. Les suspects, âgés de 25 à 35 ans, étaient toujours en garde à vue cet après-midi tandis que la police technique procédait à une série de prélèvements sur le bloc moteur. "

HOUPLINES : VOL D'OBJETS AU SECOURS POPULAIRE

" Hier, à l’heure de faire l’inventaire des objets volés, Georgette Potier, responsable de l’antenne, n’a pu que constater les dégâts : une flopée de DVD et de CD, des pendules à balance, quelques bijoux, un ventilateur, des miroirs, du cuivre… « Principalement des choses destinées à la revente », explique-t-elle, dans un élan d’exaspération.
Sur place, la police d’Armentières a pu relever quelques empreintes. Il faudra entre une semaine et un mois pour les analyser et estimer si elles sont exploitables. Georgette Potier, elle, déplore les vols « réguliers » de son local, dont nous avions déjà tristement parlé, il y a deux ans, lorsqu’il avait été ravagé par les flammes. Une partie de la toiture avait été détruite et une majorité du mobilier et des vêtements endommagés. "

ISERE : SECOURS POPULAIRE DEVALISE

" Une antenne du Secours Populaire dans l'Isère a été cambriolée, pour la troisième fois en un an. La responsable lance un appel à l'aide.

Les bénévoles sont écœurés. Un local du Secours Populaire a été dévalisé pour la troisième fois en un an à Roussillon dans l'Isère, trois jours après le vol d'un camion des Restos du Cœur à Bourg-en-Bresse. Les cambrioleurs connaissaient visiblement bien les lieux. Ils ont fracturé la porte de la permanence et emporté une quantité très importante de denrées alimentaires. 250 familles sont directement pénalisées par ce vol.

"C'est plus que choquant, je trouve qu'un acte comme ça c'est ignoble", déplore Edith Desgrands, responsable de l'antenne locale du Secours Populaire, au micro de RTL. "Voler des denrées qui sont pour aider des gens qui n'ont pas grand chose, je trouve que c'est franchement moche", ajoute-t-elle.

"Avec les collègues, on était vraiment écœurés de voir des trucs pareils", poursuit-elle. "Ça fait trop." Car ce qui inquiète la responsable, c'est aussi la recrudescence des vols. "J'ai peur que les assurances fassent la grimace et qu'on ne nous assure plus, qu'on ne soit pas remboursé", s'inquiète-elle. Et Edith Desgrands de lancer un appel : "Si les gens peuvent nous aider, ça sera la meilleure chose qui puisse nous arriver." "