samedi 29 mars 2014

HOLLANDE SIFFLE ET HUE PENDANT LA VISITE DU PRÉSIDENT CHINOIS


La répression socialiste à l'oeuvre....

TAUBIRA VEUT SUPPRIMER LA GARDE A VUE POUR ESCROQUERIE EN BANDE ORGANISEE



" Après des mois d’orgie laxiste, passés à faire en sorte que le maximum de taulards puissent de nouveau humer le bon air du dehors, le festival Christiane Taubira se termine littéralement en feu d’artifice. Le garde des Sceaux, zombie politique d’un mois de mars où son image de perroquet moraliste a pris un sale coup, finit de faire le « boulot » ces jours-ci. Du moins, c’est à espérer, car on n’imagine pas qu’elle conserve son poste au lendemain du désastre électoral qui s’annonce !

Alors tant qu’à faire, le ministre pousse le bouchon le plus loin possible, quitte à écœurer encore un peu plus le monde judiciaire : au nom du gouvernement Ayrault, à l’aide d’une « procédure accélérée » (amendement adopté au Sénat le 24 février dernier), elle projette en effet de supprimer la garde à vue de 96 heures pour escroquerie en bande organisée !

Dans les colonnes du Figaro, le commissaire Mégret (oui, je sais, ça fait bizarre), numéro deux du Syndicat indépendant des commissaires de police, est révulsé : « Les grands truands reconvertis dans ces arnaques juteuses, où nous ramassons régulièrement des cadavres, auront droit au même traitement que le simple conducteur arrêté en état d’ivresse, soumis au mieux à 24 heures de garde à vue renouvelables une fois. C’est ahurissant! Il ne se passe pas un mois désormais sans que l’on ne tente de désarmer les acteurs de l’investigation. » Selon lui, « les affaires d’escroquerie en bande organisée sont complexes. Les 96 heures sont indispensables, par exemple, pour obtenir des réquisitions bancaires, car si nous les faisions avant la garde à vue, le système est à ce point poreux que les clients suspectés seraient alertés. » La décision de madame Taubira est donc pour le moins surprenante, surtout avec cette étrange volonté d’aller très vite, comme si ce texte devait être adopté en priorité.

On a en tout cas le sentiment qu’il faut faire vite avant la raclée. Car Christiane Taubira, devenue pour une majorité de Français un véritable repoussoir, n’a plus la cote même chez ses partisans. OK, il y aura toujours un dernier carré de bobos prêts à mourir pour elle mais, on l’a vu ce jeudi, ils sont de moins en moins nombreux… L’espèce d’icône était attendue à Grenoble pour assister au meeting du candidat écolo Éric Piolle en tête à l’issue du 1er tour. La gauche locale – nous apprend Le Point – n’a visiblement pas souhaité la venue de l’encombrante agitatrice de papiers. Christiane se serait donc pris un gros râteau à l’ancienne. « Taubira voulait se victimiser : elle sait qu’elle va être virée, elle voulait donc pouvoir dire que son soutien à Piolle était la raison de son limogeage », a déclaré Michel Destot, le maire PS sortant. Pour expliquer son étrange absence au dernier moment, la diva a eu une réponse pour le moins tirée par les cheveux : « J’ai raté mon train ! » "

LES SOCIALISTES PRÉVOIENT UNE DÉBÂCLE ÉLECTORALE

" L'exécutif s'attend à un revers majeur à l'occasion du second tour  des municipales. Le remaniement devrait intervenir rapidement.

Les socialistes ne respirent pas la sérénité. Il suffit de les écouter pour s'en convaincre. «Dimanche, ça va être le musée des horreurs!», «C'est la panique!», «Ça va être un cataclysme», «Ça va être d'une violence absolue, totale! Un raz de marée.» Depuis dimanche dernier, ces prophéties font florès dans les coulisses du pouvoir. Au PS, au gouvernement et même à l'Élysée, personne ne croit plus que la gauche puisse redresser la barre dimanche, comme ce fut le cas au deuxième tour des municipales de 1983. «Je ne vois pas pourquoi des électeurs qui ont voulu nous sanctionner auraient changé d'avis dimanche», analyse un haut gradé de l'Élysée.

Si, en début de semaine, certains espéraient encore que les triangulaires et le front républicain aideraient le PS à résister, c'est désormais à une amplification de la défaite que tous s'attendent dimanche soir. Car la semaine de l'entre-deux-tours n'a rien arrangé. Déni collectif du vote sanction en début de semaine. Chiffres du chômage calamiteux. Censure de la loi Florange sur les licenciements boursiers. Guerre larvée en coulisses entre les prétendants à Matignon. Rumeurs incessantes sur le remaniement…
En une semaine, la gauche a résumé tout ce que les électeurs lui ont reproché dans les urnes: aveuglement, inefficacité, amateurisme, narcissisme, coupure avec le peuple… «Que du bonheur!», soupire un très proche de François Hollande. «Nous n'avons aucun élément pour mobiliser nos électeurs, ajoute avec amertume un haut dirigeant socialiste. Tout le monde a intégré que ce serait une claque. Reste quelques interrogations sur Toulouse ou Strasbourg. Si on perd ces deux villes, ce ne sera plus une claque mais une humiliation.»

Au total, ce sont plus d'une centaine de villes que le PS redoute de perdre. Et même lorsque les socialistes ont essayé de minimiser la casse, ils se sont pris les pieds dans le tapis.La fuite sur le geste fiscal en direction des ménages que prépare le gouvernement pour contrebalancer l'annonce du pacte pour les entreprises et des 50 milliards d'économies a été perçue comme un «sauve-qui-peut».

«Il y a des gouvernements qui baissent les impôts avant les élections pour les gagner et il y en a d'autres qui les baissent après, pour s'excuser de les avoir perdues», grince un dirigeant socialiste. Les quelques mots de François Hollande au Conseil des ministres, qui a assuré avoir «entendu» le message des Français et évoqué la nécessité de réintroduire de la «justice sociale» alors même qu'il s'est lié les pieds et les mains avec son pacte et les 50 milliards, n'ont pas convaincu non plus. «Ils sont incapables de tenir une stratégie, une ligne, soupire un pilier de l'Assemblée nationale. On devait remunicipaliser les enjeux, et le président fait l'inverse, il nationalise! Sur le terrain, les copains ne demandaient qu'une chose: qu'ils se taisent à Paris! Par pitié, qu'ils se taisent!» Las.

Rue de Solferino, une blague tourne en boucle: «Les Malaisiens ont retrouvé leur Boeing. Nous, ça fait deux ans qu'on cherche notre pilote.» La pression s'est encore accentuée sur François Hollande. Conscient de la colère des socialistes, qui se sont fait «tronçonner sur le terrain» - selon les mots d'un conseiller ministériel -, le chef de l'État veut frapper «vite et fort» pour tenter de reprendre la main, dès la semaine prochaine. Le prochain Conseil des ministres a été avancé d'une heure mercredi, Hollande devant s'envoler ensuite pour Bruxelles où se tiendra le sommet UE-Afrique. Il n'est toutefois pas exclu que ce Conseil soit décalé à vendredi matin, afin de laisser au premier ministre, quel qu'il soit, le temps de composer sa nouvelle équipe.
Une chose paraît acquise: le président devrait avoir remanié son gouvernement avant la rentrée parlementaire du 8 avril. «Si c'est la même équipe qui revient aux questions d'actualité, elle va recevoir des pierres !», lance un député PS. Hollande a également prévu de faire une intervention télévisée en avril, pour expliquer ses choix et réaffirmer sa ligne. Mais, selon nos informations, celle-ci ne devrait pas intervenir dans l'immédiat, afin de la découpler des résultats électoraux. Dans l'immédiat, c'est Jean-Marc Ayrault qui va monter au front. Le premier ministre interviendra après les résultats pour livrer une première lecture du scrutin. Dimanche dernier, les socialistes l'avaient jugé crépusculaire. "

http://elections.lefigaro.fr/municipales-2014/2014/03/28/01052-20140328ARTFIG00365-municipales-les-socialistes-craignent-une-debacle-electorale.php

Sont forts ces socialistes ! Toujours pleins de bon sens ! Ils savent anticiper les événements et même leur défaite de Dimanche ! Faut dire qu'aux vues du premier tour des municipales ils risquent bien d'avoir amplement raison cette fois, ça nous changera de leurs prévisions sur le chômage, les impôts, l'Europe, les guerres rapides comme au Mali, etc etc etc.....

62 % DES FRANÇAIS PRÊTS A FAIRE CONFIANCE A UN MAIRE FN

" C'est ce qui ressort d'un sondage CSA publié dans Nice-Matin ce vendredi.
Le second tour des élections municipales a lieu ce dimanche. L'enseignement principal des résultats du premier tour est la spectaculaire poussée du Front national. Le parti de Marine Le Pen a déjà conquis une mairie, celle d'Hénin-Beaumont avec la victoire de Steeve Briois. Et le FN semble être en mesure d'en remporter d'autres. Fréjus, Forbach, Saint-Gilles, Béziers, Perpignan ou encore Avignon, autant de villes qui seront particulièrement scrutées ce dimanche. De quoi faire peur aux Français ? Pas vraiment, comme le laisse à penser un sondage CSA publié ce vendredi dans les colonnes de Nice-Matin. 

Interrogés sur leur souhait de victoire à l’issue du second tour des municipales, les Français placent à égalité, à 31% chacune, les listes de gauche et de droite. Mais 17% des personnes interrogées répondent les listes du parti de Marine Le Pen. Ces listes jouent quant à elles le rôle de "trouble fête par rapport au traditionnel clivage gauche-droite" et montrent "qu'une partie de la population est très réceptive aux idées et au programme du parti", indique Yves-Marie Cann de l'institut CSA à Nice-Matin. Cette enquête semble donc confirmer la dédiabolisation du Front national 

Mais ce sondage indique également que "62% des personnes interrogées estiment que les maires FN seraient des gestionnaires de même niveau que ceux de gauche ou de droite". Cette même enquête révèle aussi que plus d’un Français sur deux (55%) estiment que l’élection de maires FN ne constituerait pas un danger pour l’avenir des communes. Ce qui, selon Yves-Marie Cann, montre que dans l'esprit des personnes sondées, voter pour élire des maires FN "c’est le jeu de la démocratie, et si les résultats ne sont pas au rendez-vous, comme pour les autres partis, les élections suivantes seront l’occasion de ramener ces élus dans l’opposition." Rendez-vous est pris pour dimanche. "

HOLLANDE ET SES AMIS TURCS

" Hollande, vierge effarouchée dès lors qu’il s’agit de Sarkozy, devrait se méfier de ses mauvaises fréquentations. Car elles contredisent cruellement ses cris d’orfraie effarée quand son prédécesseur le soupçonne, à juste titre, de mœurs totalitaires.

C’est ainsi que notre donneur de leçons à la petite semaine n’a pas hésité à gratifier récemment d’une visite d’État de trois jours, fin janvier, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdoğan qui dirige sans partage le pays depuis 2002. Et dont le comportement totalitaire n’a rien à envier à celui d’un Jaruzelski ou d’un Erich Honecker de sinistre mémoire. À tel point qu’aucun chef d’État ou de gouvernement d’un grand pays de l’Union européenne ne s’est plus rendu sur les rives du Bosphore depuis la répression violente de la place Taksim à Istanbul.

Ce qui n’empêche pas M. Hollande, à contre-courant de ses collègues européens, de faire les yeux doux à un état considéré par les ONG de défense des libertés comme un des pays les plus répressifs en matière de contrôle du Web. On vient une nouvelle fois d’en avoir la preuve.

Non content de vouloir renforcer le pouvoir du politique sur le Haut Conseil des juges et des procureurs (tiens, tiens…), le Premier ministre turc n’hésite pas à s’en prendre aux réseaux sociaux d’Internet (Twitter et Facebook) dont il bloque régulièrement la diffusion sur le territoire turc… Pour l’organisation internationale Internet Publishers Association, qui regroupe des éditeurs en ligne, le blocage de Twitter est une tentative de « destruction de la liberté d’expression qui confirme que la Turquie est une dictature », a déclaré l’organisation dans un communiqué.

M. Hollande aime les dictateurs qui ont de la repartie : « Nous allons supprimer Twitter. Je me moque de ce que pourra dire la communauté internationale », fanfaronnait M. Erdoğan devant des milliers de partisans lors d’un rassemblement électoral, à dix jours du scrutin municipal du 30 mars. « Ils verront alors la force de la Turquie », avait-t-il ajouté. On attend encore la réaction outragée de notre chevalier blanc…

On n’est pas plus courageux du côté de l’Union européenne. « L’interdiction de tweeter en Turquie est sans fondement, inutile et lâche », s’indigne-t-on vertueusement à Bruxelles, tout en continuant les négociations d’adhésion d’un pays qui, décidément, n’a rien à faire en Europe. "

vendredi 28 mars 2014

ABDELKADER MERAH : UNE CHANCE POUR LA FRANCE SE RADICALISE

" Abdelkader Merah se radicalise. Un enregistrement, réalisé à son insu en prison, vient d'en apporter une nouvelle confirmation. Cet islamiste fondamentaliste de 31 ans est soupçonné d'être l'inspirateur des 7 assassinats perpétrés par son jeune frère Mohamed, à Toulouse et à Montauban, en mars 2012. Un militaire et un lycéen juif avaient, par ailleurs, été grièvement blessés. 

Ce vendredi après-midi, le détenu avait demandé à être extrait de sa cellule de la prison de Villepinte pour plaider lui-même sa cause, aux côtés de ses avocats. Abdelkader Merah, arborant une barbe fournie, a donc comparu devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris pour faire appel du rejet d'une précédente demande de remise en liberté, prononcé le 13 mars dernier. Il a d'ailleurs fait une longue déclaration de près d'une heure, se posant en victime du système judiciaire. 

Pour justifier de son maintien en détention, le parquet général a fait état, dans son réquisitoire, d'un élément passé inaperçu jusqu'à présent: une "sonorisation" (un enregistrement) du parloir de sa prison. Dans ses conversations avec sa mère Zoulika, Abdelkader Merah se réjouit des assassinats perpétrés par son frère. 
"Par Allah, c'est le meilleur cadeau que m'a fait Mohamed"

Ainsi le 3 octobre 2012, sept mois après les faits. 

(Abdelkader Merah) _ Tu vois, Mohamed est parti. Que Dieu ait son âme pour la bonne cause. 
(Zoulika) _ Un type au consulat (Ndlr: la famille est d'origine algérienne) m'a dit: "C'est vous la mère des hommes bons?" Ils étaient contents. 

(A.M) _ C'est ce qu'ils ont fait, les Français, en Algérie. (rires) 

(Z) _ Il m'a dit : "Tu as mis au monde des hommes"... 

(A.M) _ ... Oui et un chien. 

(Abdelkader fait manifestement référence à l'aîné des frères Merah, Abdelghani. Au cours de l'instruction et dans la presse, ce dernier a dénoncé l'influence d'Abdelkader sur Mohamed.) 

Le lendemain, la mère et le fils ont une nouvelle conversation, toujours au parloir de la prison: 
(Abdelkader Merah) _ Par Allah, c'est le meilleur cadeau que m'a fait Mohamed (...) Par Allah, c'est le meilleur cadeau qu'il m'a été donné et c'est sérieux. 

(Z) _ Si tu avais un enfant et qu'il allait devenir comme lui ? (...) 

(A.M) _ Inch'Allah... Quelle réussite s'il devenait comme lui (...) Je l'appellerais Mohammed Abou Youssef. Inch'Allah... 

L'échange ne prouve pas en lui-même la complicité d'assassinats mais démontre, une nouvelle fois, la radicalité d'un homme qui détenait sur son I Pod de nombreux fichiers à la gloire des "martyrs" du djihad armé. Abdelkader Merah affiche désormais ses convictions au bas de chacun de ses procès-verbaux où, en plus de sa signature, il appose des phrases en arabe stigmatisant les "mensonges" des magistrats, qualifiés de "mécréants". Ce qui ne facilite pas la tâche de ses avocats, les pénalistes Eric Dupond-Moretti et Me Tiffany Dhuiege. 

Si les juges décidaient de son renvoi devant une cour d'assises, Abdelkader Merah serait au coeur du procès, Mohamed ayant été neutralisé par le Raid lors de l'assaut de son appartement. Les deux autres mis en examen _ l'un est soupçonné d'avoir été présent lors du vol du scooter utilisé par le terroriste et l'autre de lui avoir fourni des armes _ apparaissent en effet comme des seconds rôles.
  
Concernant l'éventuelle remise en liberté d'Abdelkader Merah, la chambre de l'instruction a mis sa décision en délibéré à mardi."


MUNICIPALES : LE FN, UNE BONNE CLAQUE AUX PETITES MAUVAISES ODEURS

" Le second tour des élections municipales a lieu ce dimanche. L'enseignement principal des résultats du premier tour est la spectaculaire poussée du Front national. Le parti de Marine Le Pen a déjà conquis une mairie, celle d'Hénin-Beaumont avec la victoire de Steeve Briois. Et le FN semble être en mesure d'en remporter d'autres. Fréjus, Forbach, Saint-Gilles, Béziers, Perpignan ou encore Avignon, autant de villes qui seront particulièrement scrutées ce dimanche. De quoi faire peur aux Français ? Pas vraiment, comme le laisse à penser un sondage CSA publié ce vendredi dans les colonnes de Nice-Matin. 

Interrogés sur leur souhait de victoire à l’issue du second tour des municipales, les Français placent à égalité, à 31% chacune, les listes de gauche et de droite. Mais 17% des personnes interrogées répondent les listes du parti de Marine Le Pen. Ces listes jouent quant à elles le rôle de "trouble fête par rapport au traditionnel clivage gauche-droite" et montrent "qu'une partie de la population est très réceptive aux idées et au programme du parti", indique Yves-Marie Cann de l'institut CSA à Nice-Matin. Cette enquête semble donc confirmer la dédiabolisation du Front national 

Mais ce sondage indique également que "62% des personnes interrogées estiment que les maires FN seraient des gestionnaires de même niveau que ceux de gauche ou de droite". Cette même enquête révèle aussi que plus d’un Français sur deux (55%) estiment que l’élection de maires FN ne constituerait pas un danger pour l’avenir des communes. Ce qui, selon Yves-Marie Cann, montre que dans l'esprit des personnes sondées, voter pour élire des maires FN "c’est le jeu de la démocratie, et si les résultats ne sont pas au rendez-vous, comme pour les autres partis, les élections suivantes seront l’occasion de ramener ces élus dans l’opposition." Rendez-vous est pris pour dimanche.

Sondage exclusif Institut CSA/Nice-Matin, réalisé par internet du 25 au 27 mars 2014.
 Echantillon national représentatif de 997 personnes âgées de 18 ans et plus, constitué d'après la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération. "

jeudi 27 mars 2014

L'UKRAINE LE PROCHAIN GOUFFRE FINANCIER EUROPÉEN

" Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé jeudi une aide de 14 milliards à 18 milliards de dollars (10,2 à 13 milliards d'euros) pour l'Ukraine, initiative qui permettra de débloquer de nouveaux crédits d'un montant total de 27 milliards de dollars sur les deux prochaines années.

Le FMI veut ainsi aider l'Ukraine à honorer les prochaines échéances de sa dette - elle doit rembourser 10 milliards de dollars en 2014 - après des mois de protestations populaires qui ont débouché sur l'éviction du président Viktor Ianoukovitch et sur une confrontation avec la Russie, cette dernière ayant annexé la région autonome de Crimée.

Cette aide est toutefois accompagnée de contreparties douloureuses pour la population, telles qu'une forte augmentation des tarifs du gaz, susceptibles d'alimenter un mouvement de contestation contre le gouvernement provisoire dans un pays déjà fragilisé.

"La mission des services du FMI et les autorités ukrainiennes se sont entendues sur un programme de réformes économiques pouvant recevoir l’appui d’un accord de confirmation de deux ans avec le FMI", écrit le Fonds dans un communiqué.

Cet accord est subordonné à l'aval du conseil d'administration du FMI, qui l'examinera en avril, "une fois que les autorités auront adopté un train de mesures préalables énergiques et globales propres à stabiliser l'économie et à créer les conditions d'une croissance durable".

Le Parlement ukrainien doit pour sa part entériner les conditions posées par le FMI. Un vote pourrait avoir lieu dès ce jeudi et le Premier ministre Arseni Iatseniouk, qui se dit à la tête d'un gouvernement "suicide" en raison de l'impopularité des mesures à prendre, a exhorté les élus à approuver ce programme.

Parmi les réformes exigées par le FMI, l'Ukraine va devoir laisser sa monnaie, la hryvnia, fluctuer davantage par rapport au dollar, augmenter les tarifs du gaz consommé par les ménages, procéder à une refonte des finances du secteur de l'énergie et adopter une politique budgétaire plus rigoureuse.

Exposant les détails de l'accord, le chef de la mission du FMI en Ukraine Nikolaï Gueorguiev a ajouté qu'il était important de réformer les procédures d'attribution des marchés publics afin de lutter contre la corruption et de réduire les dépenses de l'Etat.

PAYS "AU BORD DE LA FAILLITE"
"L'Ukraine est au bord de la faillite économique et financière", a déclaré Arseni Iatseniouk, ajoutant que le PIB risquait de se contracter de 10% cette année, sans compter le risque de faillite du pays, sans validation de l'accord et des contreparties exigées par le FMI.

Il a prévenu que le prix auquel l'Ukraine achète le gaz russe devrait bondir de près de 80% en avril, à 480 dollars les 1.000 mètres cubes. Il estime en outre que l'inflation se situera entre 12% et 14% cette année.
Son gouvernement a déjà annoncé mercredi une augmentation spectaculaire, de 50%, du prix du gaz à partir du 1er mai pour les consommateurs ukrainiens, une mesure rejetée par le gouvernement précédent pro-russe renversé par la rue.

Nikolaï Gueorguiev s'est abstenu de préciser quel serait le montant de la première tranche d'aide du FMI.
L'Ukraine a fait savoir qu'elle avait un besoin urgent de trésorerie pour couvrir ses dépenses et éviter un éventuel défaut de paiement. Le ministre ukrainien des Finances a avancé pour 2014 une prévision de contraction de 3% du PIB, l'économie locale étant affaiblie par des années de mauvaise gestion et de crises politiques.

Les obligations en dollars de l'Ukraine ont grimpé à leurs plus hauts niveaux en plusieurs semaines après cet accord. En parallèle, le coût d'assurance contre un défaut de la dette ukrainienne a diminué, le CDS à cinq ans touchant son plus bas niveau en deux mois.

Par ailleurs, la Banque européenne de Reconstruction et de Développement (Berd) a annoncé qu'elle pourrait apporter jusqu'à un milliard d'euros par an à l'Ukraine.

La Berd avait promis ce mois-ci à l'Ukraine un programme d'aide de cinq milliards d'euros sur six ans à condition que le pays accepte les conditions posées par le FMI et lutte contre la corruption.

La banque a par ailleurs renouvelé sa prévision de contraction de l'économie ukrainienne cette année. "La Berd continuera à surveiller l'évolution de l'économie en Ukraine et ajustera son approche en fonction", a-t-elle dit. "

ALERTE TERRORISTE : LA PRESSE ET L'ETAT MINIMISENT

" Les services de renseignement français ont évité un attentat terroriste sur la Côte d’Azur, organisé par un jeune Français, un bon Français, qui revient de vacances jihadistes en Syrie.

Le 17 février dernier, 900 grammes d’explosifs artisanal de type TATP qu’on fabrique dans une cuisine, le même qui a été utilisé dans les attentats de Marrakech en 2011, ont été découverts dans un appartement de Mandelieu-La-Napoule où vivait un jeune musulman de 23 ans interpellé quelques jours plus tôt. Les explosifs étaient entourées de vis et de clous fixés avec du scotch pour que les dégâts soient les plus meurtriers et les plus importants possible.

Une arme et du matériel informatique ont également été saisis.

Le jeune musulman en question était affilié à la cellule terroriste démantelée en 2012 après l’attaque à la grenade d’un commerce juif à Sarcelles en septembre 2012, et qui avait ses bases à Cannes et à Torcy en région parisienne. Il avait échappé au filet de la police anti-terroriste et était parti en Syrie parfaire son entraînement.

Certains membres du groupe étaient également des activistes d’organisations françaises pro-palestiniennes. "

LA VOIX DE LA RUSSIE : LA REPUBLIQUE REMPLACE LA DEMOCRATIE

LA VOIX DE LA RUSSIE : LA RIPOUXBLIQUE

mercredi 26 mars 2014

CHIFFRES DU CHÔMAGE : TOUJOURS PAREIL CA MONTE

" La hausse du chômage s'est nettement accélérée en février en France, une mauvaise nouvelle pour le gouvernement à quatre jours du second tour d'élections municipales très mal engagées par la majorité socialiste.
Le ministère du Travail a fait état mercredi d'une augmentation de 31.500 du nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A, sans la moindre activité, en raison d'une poursuite de la hausse chez les seniors et d'un coup d'arrêt à la baisse chez les moins de 25 ans.
Un nouveau total record de 3.347.700 demandeurs d'emplois de catégorie A étaient ainsi recensés fin février en France métropolitaine, soit 0,9% de plus en un mois.
Il s'agit de la plus forte hausse enregistrée depuis les 33.200 d'avril 2013 si l'on écarte les chiffres de septembre, qui avaient été gonflés par la correction d'une défaillance informatique à l'origine d'une nette baisse en août.
Elle intervient alors que l'année 2013 s'était achevée sur une note plus positive s'agissant des deux autres mesures de l'emploi que sont les effectifs du secteur privé et le taux de chômage au sens du BIT (Bureau international du travail) publiés tous deux par l'Insee.
En ajoutant les catégories B et C, les personnes qui ont exercé une activité réduite, le nombre d'inscrits à Pôle emploi a progressé de 0,2%, soit 7.900 personnes, le mois dernier pour s'élever à 4.937.800 en métropole et 5.236.300 en incluant les départements d'Outre-mer.
Sur un an, la hausse est de 4,7% pour la catégorie A en métropole et de 4,8% pour les catégories A, B et C.
Dans un communiqué, le ministère du Travail déclare que ces chiffres "contrastent avec les derniers indicateurs disponibles tant sur le front de l’emploi et du chômage que sur celui de l’activité économique".
Il fait valoir que cette dernière "présente des signes de reprise de plus en plus tangibles, avec, entres autres, un indicateur de climat des affaires et des perspectives de production qui se redressent."
FORTE HAUSSE DES SORTIES DE PÔLE EMPLOI
Quant à la divergence constatée avec les indicateurs publiés par l'Insee, le ministère indique qu'elle "devra être analysée au 1er trimestre 2014, pour comprendre les raisons d’une dynamique plus forte des inscriptions à Pôle emploi, en particulier pour les plus âgés".
Selon les chiffres du ministère, le nombre de demandeurs d'emploi de plus de 50 ans a progressé en février de 1,3%, la hausse pour cette catégorie d'âge atteignant 12,1% sur un an.
Le coup d'arrêt à la baisse du chômage des jeunes, esquissé en janvier, s'est confirmé avec une progression de 0,3% chez les moins de 25 ans. Sur un an, ils enregistrent un recul de 1,5%.
Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits depuis au moins un an à Pôle emploi s'est accru de 0,6% le mois dernier, mais la hausse a été nettement plus forte pour les chômeurs depuis trois ans ou plus (+1,4%).
La part des inscrits depuis plus d'un an représente désormais 42,3% du total (+0,1 point sur un mois et +2,5 points en un an), l'ancienneté moyenne des inscriptions atteignant 517 jours, soit deux jours de plus qu'à fin janvier.
Les entrées à Pôle emploi ont progressé en février de 3,9%, les licenciements économiques, même s'ils n'en représentent qu'une petite partie, augmentant de 7%.
Dans le même temps, les sorties de Pôle emploi ont bondi de 7,7% du fait d'un nombre élève de radiations administratives (+28,2%) et de défauts d'actualisation d'inscriptions (+11,2%).
Dans un communiqué, le Medef a estimé que les chiffres du chômage de février appelaient à "agir vite et fort" pour relancer une dynamique de créations d'emplois. Il a estimé "urgent" que le gouvernement précise le contenu du pacte de responsabilité "et indique enfin une trajectoire claire de baisse de la fiscalité des entreprises et du coût du travail très rapide". "

HOLLANDE : MUNICIPALES 2008


Hollande donne des conseils, sera-t-il capable de les suivre lui-même ?

MUNICIPALES 2014 : LES CANDIDATS FN VICTIMES D'AGRESSIONS

PARIS : " La campagne municipale se muscle à Paris mais pas forcément entre les deux têtes d'affiche Anne Hidalgo et Nathalie Kosciusko-Morizet. Bruno Clavet, candidat FN dans le Marais, assure avoir été violenté et a porté plainte contre le maire du IIIe arrondissement Pierre Aidenbaum.

"J'attends que la justice condamne le maire", a-t-il confirmé à BFMTV.com. Ce sera pour la gauche une leçon de démocratie de de civisme". Le candidat FN du quartier a posté, dimanche soir, une vidéo des faits sur Youtube avant que son chef de file Wallerand de Saint-Just ne diffuse, sur Twitter, le courrier que Bruno Clavet a envoyé au procureur de la République.

Les faits se sont déroulés dimanche midi près du "Marché des enfants rouges" où les deux équipes de campagne tractaient à deux semaines des élections. Bruno Clavet assure avoir été traité de "fasciste" et invité à "dégager" et à "foutre le camp". "


LYON : " Dimanche matin à 10h, l'équipe de campagne de Romain Vaudan (FN) s'est faite "violemment agressée par une bande d’individus" place Guichard, à Lyon 3e.
"La violence et la haine n’ont pas leur place dans le débat démocratique", a réagi dimanche soir l'équipe de campagne de Romain Vaudan, candidat FN dans le 3e arrondissement de Lyon. Présents dimanche matin sur le marché de la place Guichard à Lyon 3e, ils ont été "littéralement chassés du marchés aux cris de « sales fachos » ou encore « ici c’est notre quartier, barrez-vous d’ici »". Trois d'entre eux - dont une de leurs jeunes militantes - ont "reçu des coups" précise le candidat, dans un communiqué de presse envoyé dimanche soir à 20h15.
Plainte pour "violence volontaire en réunion"

La police a interpellé les quatre personnes qui les avaient agressés "avant qu’ils n’aient le temps de prendre la fuite", précise Romain Vaudan. Quelques heures plus tard, après identification formelle, le candidat FN et ses soutiens ont porté plainte au commissariat pour "violence volontaire en réunion". "


LYON : " Plusieurs militants du Front national ont été agressés alors qu'ils distribuaient des tracts, à Lyon. Quatre militants d'extrême gauche ont été arrêtés. Quatre militants d'extrême gauche de 20 à 23 ans se trouvaient en garde à vue ce dimanche 16 mars au soir. Ils sont soupçonnés d'avoir agressé plusieurs militants du FN lors d'une opération de tractage sur un marché de Lyon. Deux des victimes ont porté plainte pour "violences", notamment la tête de liste FN dans le 3e arrondissement lyonnais, Romain Vaudan, a précisé la police, confirmant une information du site lyonmag.com. Personne n'a été blessé. 

L'altercation a démarré dimanche matin vers 10h30 place Guichard, sur la rive gauche du Rhône, par "des insultes, des tracts jetés à terre" puis "une bousculade avec des coups de pied", n'entraînant aucune interruption totale de travail, selon une source policière. Les quatre suspects, "connus de la police pour des dégradations" dans le cadre de leur activité militante, ont été arrêtés par la brigade anticriminalité et placés en garde à vue, où ils doivent passer la nuit de ce dimanche à lundi. "


CHATILLON : " Les militants du Front national se rappelleront longtemps de la campagne des municipales 2014. Blanche Doucet, la candidate du parti d’extrême droite à Châtillon, a en effet vu le canon d’un fusil de chasse pointé sur elle mardi soir.
La retraitée de 82 ans, qui conduit la liste FN dans la commune, effectue avec ses partisans des distributions de tracts dans les immeubles de la ville. Mardi vers 17h30, une habitante d’un bâtiment situé sur l’avenue Saint-Exupéry l’a accueillie d’une bordée d’injures.
« Au moment où nous appelions l’ascenseur, un homme est sorti du même appartement, relate Philippe Pasquier, un militant FN qui accompagnait Blanche Doucet. Après nous avoir lui aussi insultés, il a pris une posture genre karatéka, puis m’a porté un coup de poing au visage et un coup de pied à la jambe. » Philippe Pasquier, qui s’en sort avec trois jours d’incapacité totale de travail, décide alors d’appeler la police.
Une initiative pas au goût de son agresseur retourné chez lui chercher un fusil de chasse. « Il nous a mis en joue », poursuit Philippe Pasquier. Les policiers du commissariat local ont réussi à appréhender l’homme. Agé de 58 ans, il n’a pas opposé de résistance avant son placement en garde à vue. Les enquêteurs ont retrouvé chez lui une carabine, non chargée. Le quinquagénaire a déclaré ne pas l’avoir utilisée et menacé les visiteurs avec… un manche à balai! Hier soir, il s’apprêtait à passer une deuxième nuit en cellule. Il pourrait être jugé en comparution immédiate aujourd’hui. "



C'est ça le front républicain ?

HOLLANDE ANNONCE UNE BAISSE DES IMPÔTS POUR LES MENAGES


" Hollande annonce une baisse d'impôts pour les ménages " peut-on lire partout en première page des journaux sur internet... Dans le style foutage de gueule, on peut pas lire mieux et amène pas mal de remarques et de questions !

Premièrement : Pourquoi les avoir augmenté pour les retirer moins de deux ans après ? Le déficit croissant du budget de l'Etat couplet aux dépenses irraisonnées de la part du gouvernement ne risque pas d'inverser la tendance vers la baisse.

Deuxièmement : Qui va en profiter ? A qui sera destiné ce généreux cadeau qui arrive fort à propos juste avant la claque terrible des Européennes ? Quand on voit des smicards qui ne peuvent même pas se loger, alors qu'on offre des logements gratuits à nos amis Roms ( ou autre ), ce n'est pas une petite de baisse d'impôts qui va les aider à mieux vivre...

Troisièmement : Baisse d'impôts de combien et sur quoi ? Mystère ! Des pistes sont envisagées nous dit-on...

Quatrièmement : Admettons une baisse d'impôt éventuelle au niveau national. Vu que les communes vont devoir prendre à leur compte une part importante des charges nationales, quoi de plus normal que celles-ci baissent ! Par contre, pour ce qui est des impôts locaux, attendez-vous à une bonne claque. Tel le principe des vases communicants, ce qu'on va vous offrir d'un côté, sera pompé du double de l'autre !

En bref, cette annonce est un vaste coup de pub pour limiter la casse qui s'annonce aux prochaines élections ! On peut même être inquiet lorsque l'on voit que le gouvernement se préoccupe de l'état d'âme de ses citoyens qu'au moment des élections, dont le résultat était attendu de tous sauf d'eux mêmes. Si ils sont même pas capable d'avoir prévu la claque électorale qu'ils viennent de prendre et qui était d'une évidence indéniable, on se demande comment ces gens sont capables d'anticiper l'avenir sur des sujets comme l'économie, la justice, les affaires étrangères, la guerre à l'étranger, etc, etc... Et du côté des impôts, n'en parlons même pas !


EXEMPLE A SUIVRE : LA SUISSE PREND DES MESURES CONTRE LES ÉTRANGERS CRIMINELS

" Le procès-verbal de la session de printemps du Conseil national (l'Assemblée nationale suisse) ne parle plus des "délinquants étrangers", mais carrément des "étrangers criminels". Le ton est donné : par 104 voix contre 71, les députés suisses ont choisi de mettre en application l'initiative de l'Union démocratique du centre (UDC) réclamant l'expulsion systématique des étrangers auteurs de meurtre, de brigandage, de trafic d'êtres humains, mais aussi d'abus en matière d'aide sociale et d'assurances sociales.

En novembre 2010, les Suisses votent à 52,9 % pour l'expulsion des délinquants étrangers. Une initiative uniquement défendue par l'extrême droite. Depuis, le Conseil fédéral et les autres partis politiques, de droite comme de gauche, freinaient des quatre fers pour l'application de ce vote. En effet, l'expulsion automatique des délinquants étrangers est inconciliable avec le droit international. La Suisse risque de se faire durement taper sur les doigts par la Cour européenne des droits de l'homme. Devant les blocages, l'UDC menace alors de lancer une autre initiative dite de "mise en oeuvre" de cette expulsion des délinquants étrangers. Une initiative que le parti populiste est pratiquement certain de gagner.

"On touche le fond"

Pour éviter une nouvelle votation, la droite suisse (Parti libéral radical et démocrates-chrétiens) vient donc de rendre les armes et de s'aligner sur les positions de l'extrême droite en ce qui concerne le renvoi des délinquants étrangers. Alors que cette même droite combattait jusqu'ici l'initiative de l'UDC au nom du droit international. Les expulsions automatiques concerneront les étrangers condamnés pour meurtre, assassinat, crime de guerre, crime contre l'humanité. Mais aussi pour violation de domicile ou abus en matière d'aide sociale. En cas de récidive, le catalogue des délits pour lesquels les étrangers seront automatiquement renvoyés sera plus large encore : "pornographie", "lésions corporelles simples", "menaces contre les autorités et les fonctionnaires", "dénonciation calomnieuse". 

En clair, un étranger pris en train de se bagarrer ou d'insulter un policier pourra dorénavant faire ses valises même s'il est né dans la Confédération et qu'il n'a jamais mis les pieds dans son pays natal. "On touche le fond", dénonce le socialiste genevois Carlo Sommaruga, hostile aux expulsions systématiques, dans le quotidien Le Temps. Outre la détérioration de son image, la Suisse ne s'expose-t-elle pas à des représailles de la part de ses voisins ? En effet, plus d'un demi-million de Suisses vivent à l'étranger (et plus de 150 000 en France). Comment réagiront certains pays si leurs ressortissants sont renvoyés uniquement pour avoir été pris dans une rixe ou pour avoir un peu triché avec les assurances sociales ? "


La Suisse montre sans complexe l'exemple... La réaction du journaliste en fin d'article est particulièrement débile et naïve. C'est vrai qu'on entend parler à longueur de temps de Suisses qui font ou participent à de mauvais coups ! Et même si c'est le cas, je doute que leur nombre soit aussi conséquent que celui des " étrangers criminels " vivant en Suisse.... Au moins font-ils quelque chose pour leur Pays, eux !!!!!!

LES VALEURS RÉPUBLICAINES : CHANTAGE ET VENGEANCE

" Ça y est, on sait désormais ce que sont ces omniprésentes « valeurs républicaines » que la quasi-totalité de la classe politique ne cesse de jeter à la face du Front national… On en arrivait à se demander si elles existaient vraiment…

Tout d’abord, grâce à Olivier Py, directeur du festival d’Avignon, indigné par le succès du candidat frontiste Philippe Lottiaux (il a devancé d’une courte tête la candidate socialiste dimanche soir, lors du premier tour des élections municipales) : « 30 % au FN, je ne reconnais pas ma ville. »

« Sa » ville, allons bon ! Comme étaient sans doute « ses » villes précédentes : Orléans, dont il était en 1997 le directeur du Centre dramatique national… ou encore Paris où il dirigeait le Théâtre national de l’Odéon en 2007 ! « Sa » ville, donc ! Comme « sa » conception du suffrage universel… et « ses valeurs républicaines » : « Je ne me vois pas travaillant avec une mairie Front national. Cela me semble tout à fait inimaginable […] Je n’envisage que deux solutions possibles : soit je démissionne et on nomme un nouveau directeur ; soit on délocalise le festival dans une autre ville. »

Du chantage aussi, donc… Et ce ne sont pas les autres autoproclamés propriétaires des « valeurs républicaines » que sont les responsables d’Europe Écologie Les Verts qui le démentent : non seulement ils viennent de négocier âprement un accord de fusion de liste à Paris grâce à leurs bons résultats suite au récent pic de pollution dans la capitale – 8,86 % au total, passant les 10 % dans neuf arrondissements et en position de conserver la mairie du IIe –, mais surtout, à Nantes, la liste socialiste de Johanna Rolland et la liste EELV de Pascale Chiron vont fusionner.

Nantes où Johanna Rolland, adoubée par l’ex-maire, est certes arrivée en tête avec 34,51 %, mais n’a pas réussi à l’emporter dimanche dernier, faute justement d’union avec les écologistes au premier tour des municipales, une première depuis l’arrivée à l’hôtel de ville de Nantes de Jean-Marc Ayrault en 1989.

« La question du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, auquel s’oppose EELV tandis qu’il est soutenu par les socialistes, est une de leurs principales pommes de discorde et elle a été longuement discutée pour aboutir à une fusion des listes. Les négociations entre les deux équipes de campagne, entamées dès dimanche soir, ont duré toute la journée de lundi et jusqu’en milieu de soirée », rapporte Le Figaro.

On imagine aisément ce qu’il en a été : les écologistes viennent en aide aux socialistes pour que ceux-ci ne risquent pas de perdre cette ville symbole… à condition, donc, que l’aéroport soit purement et simplement enterré !

Jean-Marc Ayrault s’était obstiné, pourtant, dans ce projet. Quelle importance désormais ? Il est désormais tellement « à la ramasse » qu’il n’en est plus à cela près !

Après avoir avalé deux ans durant tant et tant de couleuvres de la part de leurs « alliés » socialistes, on imagine la gourmandise avec laquelle EELV vient ainsi de leur rendre la pareille.

Concernant leurs « valeurs républicaines », il faut à l’évidence ajouter la vengeance au chantage. Rien que du beau monde, tout ça… "

mardi 25 mars 2014

9200 EUROS POUR UN BULLETIN DE VOTE : MERCI HOLLANDE !

" Aller voter à Tulle en Falcon : Coût ? 9200€, déclare l’Elysée au Parisien sans compter les salaires des personnes déplacées par le président pour ce voyage. Et pan, sur le dos des contribuables.

Et pourquoi il ne vote pas à son domicile à Paris Monsieur normal ? Il a oublié de mettre sa carte d’électeur à jour Monsieur normal ?

Libération, Le Monde, France Inter et France 2 ont jugé le gâchis écologique et financier du Falcon indigne de leur noble métier pour le relayer – mais de leur devoir d’informer que Nicolas Sarkozy dinait au Fouquet’s pour fêter son élection ?

Ainsi donc est indécente à droite la fête de sa victoire autour d’une bonne table entre amis, et normal à gauche de digérer son échec annoncé dans un jet privé. "


Alors HOLLANDE quand est-ce que tu le reprends ton train ?

SARKOZY : UN ÉNORME CULOT


" Je ne suis apparemment pas le seul à considérer que Sarkozy est nul et mal élevé. C’est également le cas de Philippe Bilger qui réagit sur Figarovox aux résultats du premier round des élections municipales françaises. Bilger considère que l’ancien président et l’actuel chef de l’Etat sont responsables de cette crise éclatante du politique. Philippe Bilger est magistrat honoraire et président de l’Institut de la parole. Il publie le 2 avril « Contre une justice laxiste » (L’archipel). Il tient le blog Justice au singulier .

A propos de Sarkozy, Philippe Bilger écrit (extraits adaptés ; voir source en bas de page) : « Ciblé sur le Mur des cons et jugeant très médiocre le bilan de la garde des Sceaux Christiane Taubira, je ne suis pas suspect : cette consécration et cette lucidité me permettent de dénoncer le caractère surréaliste de la lettre aux Français adressée inopportunément par l’ancien président Nicolas Sarkozy si peu de temps avant le premier tour des élections municipales. Je pourrais me contenter, en dépit du battage si peu argumenté à droite comme à gauche, de m’abandonner à mon premier mouvement qui était de ne pas croire à ce que je lisais tant le culot était énorme et le bateleur de la République au meilleur de sa mauvaise foi ».

A propos de Sarkozy, Philippe Bilger ajoute : « Quand on décide de se servir de l’aura d’un grand quotidien pour transmettre un message aux citoyens, la moindre des pudeurs est de songer à ce qu’on a été et à ce qu’on a transgressé. De se souvenir des principes et des valeurs qu’on a foulés aux pieds, avant d’en appeler au respect de ceux-ci par un pouvoir qui vous a battu. Comment Nicolas Sarkozy ose-t-il jouer au bon apôtre paisible qui n’aurait eu que l’ambition de vivre dans la sérénité et la discrétion quand, depuis le mois de mai 2012, son effacement a été ostensiblement simulé, ses apparitions narcissiquement organisées et son envie de retour exprimée de plus en plus nettement, au point de décevoir aussi bien les adeptes d’une véritable et élégante retenue que ceux d’une implication politique sans fard ? » (Note de Michel Garroté – J’ai souvent été sans pitié dans mes écrits sur Sarkozy et j’avoue qu’en la matière Philippe Bilger se révèle une plume aussi lucide que brillante…).

A propos de la gauche, Philippe Bilger écrit (extraits adaptés ; voir source en bas de page) : « Les injonctions des socialistes sont d’autant plus malvenues que leurs réactions, à l’annonce des résultats du premier tour, ont été affligeantes et, pour certaines, aveugles. Le ministre Vincent Peillon continue à parler «d’idées fascistes» et le sénateur Assouline évoque, sans percevoir qu’il s’accable, «une hausse importante et inquiétante» du FN. Harlem Désir s’exprime de manière à la fois mécanique et délirante. On a eu véritablement l’impression d’un pouvoir – le Premier ministre a été encore plus mauvais que d’habitude – et de responsables ânonnant des éléments de réponse très éloignés du message brutal adressé par les Français, tant par leur indifférence que par leur explicite révolte. Les soirées électorales ne sont généralement pas des moments de vérité mais le socialisme médiatique a fait fort dans ce domaine, il sera difficilement dépassable ! », conclut Philippe Bilger (fin des extraits adaptés ; voir source en bas de page).

Pour ce qui me concerne  –  cela sera ma conclusion  –  je continue de penser que l’énorme culot du citoyen Sarkozy demeure largement responsable de la victoire de la gauche en 2012. Je continue de penser que les apparitions narcissiques de Sarkozy en vue de 2017 sont un désastre pour la droite française en particulier et pour la France en général. Et je continue de penser que Sarkozy a été le pire président de toute la Cinquième République (même si Hollande est encore plus nul que Sarkozy). En vérité, j’avais, un peu, cessé de penser tout cela. Mais le come-back du mufle et la claque que lui inflige Philippe Bilger me replongent dans ce sentiment de rejet total et absolu envers le citoyen Sarkozy. Chassez le naturel, il revient au galop… "


UN VIGILE DES RESTOS DU CŒUR ENTRE LA VIE ET LA MORT: CA DONNE ENVIE D'AIDER SON PROCHAIN !

" Un vigile travaillant dans une annexe des Restos du cœur, située dans le 20e arrondissement de Paris, se trouve entre la vie et la mort après avoir été violemment agressé, lundi 24 mars en début de soirée, indique Le Parisien.fr.

Selon le site internet, qui cite une source policière, le vigile aurait écarté un individu des locaux de l'association. Celui-ci serait revenu sur les lieux quelques minutes plus tard, vers 18 heures, armé d'une pierre. Il a été aperçu en train de prendre la fuite, son arme à la main.

Le vigile a été évacué en arrêt cardiaque vers l'hôpital Necker, situé dans le 15e arrondissement. Son pronostic vital est engagé, affirme Le Parisien.fr. "

AGRESSIONS ANTISÉMITES : QUE DISENT LES CHIFFRES

" Jeudi, à l’appel du CRIF, plusieurs rassemblements ont eu lieu à Paris et dans diverses villes de Province, en mémoire des victimes de la tuerie perpétrée par Mohamed Merah, il y a deux ans mais aussi en contrepoint à la manifestation du 26 janvier dernier « Jour de colère ».

Le premier ministre Jean Marc Ayrault accompagné du président du Parlement européen Martin Schultz se sont rendus à Toulouse, Manuel Valls était lui au Trocadéro. « Les actes antisémites sont en progression depuis quelques années » et ils sont le fait « d’une partie de l’extrême droite française » a-t-il déclaré.

Vendredi, la presse nous rapporte q’un enseignant de 59 ans a déposé plainte pour agression antisémite. Il affirme avoir été traité de « sale juif, sale fils de pute », et frappé par trois hommes qui lui ont dessiné une croix gammée sur la poitrine. Il a aussi entendu « mort aux juifs » ainsi que des expressions en langue arabe qu’il n’a pas comprises. Des faits qui semblent donner raison aux manifestants, « aux expressions en langue arabe » près, peu usitées par l’extrême-droite française…

Mais voyons ce qu’il en est exactement. D’après le Service de protection de la population juive (SPCJ), organisme crée en 1990 par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) et qui publie chaque année un rapport sur l’antisémitisme en France, le nombre d’actes antisémites en 2013 s’est élevé à 423 contre 614 en 2012 et 389 en 2011. Ce chiffre de 423 comprend 105 actions dont un homicide (ou tentative d’homicide) et 318 menaces (1). Comparons ces chiffres au total des crimes et délits commis en France(2).

Pour la seule France métropolitaine, le nombre de crimes et délits s’est élevé à 403 433 (chiffre à comparer à 129 en 2011 et 105 en 2013 recensés par le SPCJ) dont 2 117 homicides et tentatives d’homicides (à comparer à 0 en 2011 et 1 en 2013 recensés par le SPCJ). Les menaces ou chantages se sont élevés à 84 942 (contre 260 en 2011 et 318 en 2013 recensés par le SPCJ). Rapportons ces données au nombre de juifs en France (3). En 2012, selon les éléments fournis par le CRIF, il y avait 530 000 à 550 000 juifs en France. Bref, les actes d’antisémitisme représentent 0.03% du total des crimes et délits tandis que la population juive représente 0.9% de la population française.
Bien évidemment, les membres de la communauté juive sont aussi victimes d’agression hors caractère antisémite, probablement ni plus ni moins que les autres français, ce qui donne environ 3 600 crimes et délits.

Il en ressort bien que les actes à caractère antisémite représentent une goutte d’eau – moins de 3% – des crimes et délits dont sont victimes les juifs. Sur le plan quantitatif donc, la disproportion entre les chiffres et les discours est manifeste, C’est donc l’aspect qualitatif et seulement celui-là qui est mis en avant par les pouvoirs publics.

Nul ne saurait nier qu’agresser un être humain pour le seul motif qu’il est né ceci ou cela est doublement odieux, mais pourquoi plus un juif qu’un arabe ou un chrétien, et pourquoi plus l’appartenance ethnique que l’apparence physique ? Combien de citoyens ordinaires sont agressés du seul fait qu’ils ont une tête qui ne revient pas à leur agresseur, qu’ils sont vieux ou handicapés et donc des proies faciles, qu’ils s’habillent comme des bourgeois ou pour les jeunes filles en tenue légère, pour un simple regard ou encore une cigarette refusée ?

Alors, fléau national ou instrumentalisation d’un mythe, c’est à vous de juger. "

MUNICIPALES MÉMORABLES !

" Petite forme hier soir pour les membres du gouvernement sur les plateaux télévisés. C’est le problème quand on a fait pendant deux ans sa Catherine II de Russie dans son village Potemkine, le retour à la réalité fait souvent assez mal.

Il faut croire que tous les gueux, les manants, les gagne-petit qui ont protesté, tempêté, manifesté, pétitionné, mis des bonnets rouges, des gilets jaunes, des polos roses, qui ont brandi des pancartes, agité des calicots, fait des opérations escargots, déversé du fumier, brûlé des portiques, affronté les forces de l’ordre dans l’espoir frénétique perpétuellement déçu d’attirer leur attention, sans compter ceux, et ils étaient sans doute les plus nombreux, qui rongeaient leur frein en silence… les attendaient au tournant. Dans la vie, il suffit parfois d’être patient.

Oui, dimanche soir, pour le gouvernement, c’était la télé sans Ruquier, la télé sans les rires, les copains, les bonnes vannes salaces et les boucs émissaires : On n’est pas couché, mais justement on aimerait bien y aller, là, sous la couette avec un Doliprane après ce grand coup sur la tête.

Alors sans doute, ils s’y attendaient. Sans doute s’y étaient-ils même préparés. Mais cela sent les réparties éculées d’un vieux DVD que l’on a déjà regardé cent fois les jours de pluie. L’effet s’émousse, on les connaît par cœur, pour un peu, comme dans un Louis de Funès, on donnerait la réplique avant eux. Le Front républicain qu’ils jettent comme une tunique de Nessus sur la droite devient rasant, le retour des Dents de la mer, la nouvelle Nuit des morts vivants que promet Jean-Marc Ayrault si d’aventure rien n’endiguait la montée de l’extrême droite font bâiller. C’est toujours comme ça, quand on a vu cent fois le même film d’horreur, on trouve les effets spéciaux un peu gros.

Ils disent de temps à autre qu’il faut « accepter le vote des électeurs » que « les électeurs sont libres de voter pour qui ils le souhaitent »… mais comme une mère dit à son fils d’un ton pincé « après tout fais ce que tu veux, tu es majeur et vacciné » et réfléchit in petto au moyen de lui cacher les clés de son scooter.

Certaines tentent de prendre la tangente, fissa, ni vu ni connu. Un fiasco, quel fiasco ? Cécile Duflot, comme si c’était le moment, tente de faire glisser la conversation sur le sujet de l’asthme des enfants – et pourquoi pas les varices de ma grand-mère –, Marisol Touraine affirme que l’enjeu n’est en rien national, tout est local, juste une question de places de parkings et d’espaces verts sans doute. Najat Vallaud-Belkacem rejette toute la responsabilité sur la droite, qui a banalisé le discours du FN. Certaines font du déni de grossesse, elles font du déni de bassesse. Elles ont d’ailleurs mauvaise mine et l’air un peu nauséeux.

En face, il y a Marine Le Pen avec Henri Guaino. Ils ont des accents graves et résolus, on dirait le proviseur flanqué du prof de maths un jour de conseil de classe : Il y a un moment, Najat Valaud-Belkacem, où il faut regarder la vérité en face, et votre carnet est lamentable… Pour le gouvernement, la fin de la récréation a sonné. On l’a bien vu à la télé. "

HOLLANDE TOUJOURS MENACE PAR DES JIHADISTES


" Hier dimanche 23 mars, pendant que les Français votaient partout en France pour se donner de nouveaux maires (36 000 environ, un gros gâchis financier pour un pays essoré), un groupe jihadiste a répété son appel du 11 mars à executer le président français François Hollande, pour venger l’intervention de la France en Afrique, révèle le site de surveillance du jihad Site monitoring service.

Al-Minbar Jihadi, un groupe de « militants » affiliés à al Qaïda, comme disent les médias pour qualifier les terroristes Palestiniens, a rappelé hier dimanche sa fatwa lancée le 11 mars appelant à assassiner le président français et à commettre des attentats terroristes en France et contre les intérêts français à l’étranger, en soutien aux musulmans d’Afrique centrale et du Mali.

“Les soutenir est une tâche facile pour toute personne honnête et loyale, car les ambassades de France sont partout sur les terres des musulmans, sans parler des lions de notre Ummah qui vivent en Occident,” peut-on lire dans un message.

Sur son forum, le groupe terroriste a publié 22 posters, une vidéo, des articles, un poème même, pour accélérer la campagne destinée à commettre des attaques terroristes en France.

“A nos loups solitaires en France, assassinez ce président non croyant et criminel, terrifiez son gouvernement maudit, et bombardez les pour les effrayer en soutien de la vulnérable république centrafricaine.”.

“Ni Hollande, ni ses soldats, ne connaitront la paix en France tant que les musulmans du Mali et de Centrafrique ne pourront vivre honorablement dans leurs pays.”

Lorsque la première menace de mort a été formulée, Hollande a répondu que “ce n’est pas la première fois qu’il y a des menaces » et “nous sommes extrêmement vigilants.” Une réponse violemment raciste.

Si les musulmans veulent assassiner Hollande parce qu’il a offensé l’islam, nous devons respecter leur décision au nom de la diversité culturelle : cela fait partie intégrante de leur culture après tout. Et puis qui sommes nous pour les arrêter ? Pensons-nous être supérieurs aux musulmans ? Nos traditions seraient-elles supérieures aux leurs ? Notre culture serait-elle meilleure ?

La seule chose qui fait débat est que le brave homme vient de prendre sa première déculotté électorale. Les musulmans ne peuvent-ils lui laisser un peu de répit pour méditer sa défaite ?

Bon, soyons positifs et arrêtons ces jérémiades. Ceux que les musulmans appellent leurs « loups solitaires » sont l’avenir de la France après tout. "



samedi 22 mars 2014

BORDEAUX : UNE MOSQUEE DE 12 000 m2 ET DE 3 ETAGES

" «Alain Juppé et Vincent Feltesse sont d’accord pour financer un grand centre islamique à 22 millions d’euros à Bordeaux.»
Jacques Colombier, le 13 janvier sur France Bleu Gironde

«Babouche contre babouche» : tout au long de la campagne des municipales, Jacques Colombier n'a eu de cesse de dénoncer un complot qui allierait les musulmans de Gironde et «l’UMPS», fidèle à la rhétorique frontiste. Pour le candidat FN à la mairie de Bordeaux, c'est une évidence : le projet de centre musulman, soutenu par Alain Juppé et son oposant socialiste Vincent Feltesse, se veut un repère de musulmans intégristes. Au micro de France Bleu Gironde le 13 janvier : «Alain Juppé et Vincent Feltesse sont d’accord pour financer un grand centre islamique à 22 millions d’euros à Bordeaux [...] Je rappelle quand même que c’est un véritable centre islamique, c’est-à-dire, outre une mosquée de 3 500 places, il y aura une école coranique, des commerces, une bibliothèque, un amphithéâtre… Et tout cela aux mains des Frères musulmans. Je rappelle quand même que les Frères musulmans, euh… L’association des musulmans de la Gironde, est affiliée à l’UOIF, et sont adeptes de la charia. C’est une branche dure et radicale de l’islam». Un communiqué publié le 16 décembre 2013 sur le site local du FN assurait aussi que l'association «appell[ait] à des financements extérieurs de l’étranger comme le Qatar, l’Azerbaïdjan ou le Maroc». Et le 8 février, lors d'une manifestation à son initiative (200 personnes), le frontistes'est une fois de plus horrifié du projet (voir à 5'). «Participer au financement de ce centre, c’est quand même violer la loi de 1905». «La Ville vend le terrain et ne paie rien», se défend alors le maire sortant.

1) La mairie UMP et Vincent Feltesse vont-ils financer le projet?

Dans le procès verbal de la séance du conseil municipal du 21 mars 2005, consultable en mairie, Hugues Martin (maire de Bordeaux suite au procès d’Alain Juppé) évoque déjà les discussions autour du projet : «Je voudrais vous faire part de conversations que nous avons eues depuis un certain nombre d’années, sous couvert d’Alain Juppé et maintenant de moi-même, avec l’Association des Musulmans de la Gironde, sur l’édification à Bordeaux d’une mosquée pour que les musulmans bordelais et girondins puissent s’exprimer sur leur foi dans les meilleures conditions possibles.» Une accession au principe de l’édification tenant à l’époque à plusieurs conditions, dont l’origine du financement : «les crédits destinés à mettre en place ce lieu de culte [ne doivent être] que de provenance nationale [...] pas un centime venant d’autres pays».

Le projet de centre musulman, lancé par la Fédération musulmane de la Gironde (FMG), devrait voir le jour dans le quartier de la Bastide à l’horizon 2018. Le centre, soit 12 000 m2 sur trois étages, sera en effet constitué d’une partie cultuelle, d’une mosquée et d’une école de formation d’imams, et d’une partie culturelle, composée de salles de classe, d’une bibliothèque, d’un amphithéâtre, et d’une salle d’exposition. L’espace culturel sera ouvert aussi bien aux musulmans qu’aux non-musulmans, assure Charafeddine Mouslim, secrétaire général de la FMG.

Aujourd’hui, la FMG reconnaît que face au coût exorbitant du projet, avoisinant effectivement les 22 millions d’euros, elle ne compte pas renoncer aux financements étrangers. «Tant que la loi le permet, pourquoi pas. Parce qu’après tout, ce sera un événement architectural qui sera un plus pour la ville de Bordeaux. Un des monuments que les touristes pourront venir visiter». Charafeddine Mouslim, son secrétaire général, pose cependant une condition : «Que cet argent soit transparent (il devra passer par le Trésor public) et surtout qu’aucun centime ne soit conditionné, pour garantir l’indépendance de l’organisation». Le secrétaire général évoque les premières promesses de dons venant «de donateurs de l’étranger», dont «une promesse de l’Azerbaïdjan».

Colombier est moins proche de la réalité lorsqu'il invoque la loi de 1905 sur la laïcité. Certes, le texte interdit aux pouvoirs publics de financer directement un lieu de culte et si le Conseil municipal se prononce pour «un vote de la cession du terrain» ou«un vote de subventions dites culturelles», Colombier pourrait attaquer la mairie au tribunal administratif. Le Front national a déjà gagné des procès de ce type, comme en 2007, à La Rochelle. Le conseil municipal UMP y avait voté des subventions à hauteur de 276 000 euros pour doubler la surface d’une mosquée, le tribunal administratif avait reconnu l’illégalité d’une telle pratique.

Mais de fait, Juppé assure que «la ville vend le terrain et ne paie rien» pour la création du centre : la municipalité ne va verser aucune subvention à la FMG à ce titre. Après avoir envisagé de soutenir indirectement le projet via un bail emphythéotique (la mise à disposition d’un terrain en l’échange d’un euro symbolique et d’un loyer dérisoire), la mairie a opté pour la vente le terrain à la FMG «à la demande du recteur de la mosquée de Bordeaux Tareq Oubrou, et au prix du domaine». Une décision qui s'apparente donc moins à un financement déguisé.

Autre moyen de contourner la loi de 1905 : s’appuyer sur la loi de 1901, qui permet elle de subventionner des associations. Vincent Feltesse, président de la communauté urbaine de Bordeaux et député, a lui effectivement donné 50 000 euros sur les 130 000 de sa réserve parlementaire à la FMG pour la construction du centre.

Quoi qu'il en soit, rapporté à la somme globale, le frontiste a très largement surestimé la générosité des deux candidats.

 2) Un centre aux mains de la "branche radicale" des Frères musulmans?

Lorsqu’il parle d’AMG (association des musulmans de la Gironde), Jacques Colombier a quelques années de retard. L’AMG est devenue FMG (Fédération musulmane de la Gironde). «Ça a changé en 2011 pour mieux accompagner ce grand projet et parce que nous prenons de l’ampleur. On va commencé à faire des sections un peu partout dans la CUB qui vont dépendre de l’association», précise Charafeddine Mouslim, secrétaire général de la FMG.

Deuxième erreur du candidat FN : si la FMG est bien affiliée à l'UOIF (Union des organisations islamiques de France), il est faux de dire que l'organisation est une branche radicale des frères musulmans. Selon l’islamologue Vincent Geisser, «il n'y pas de dépendance organique vis-à-vis des Frères musulmans, dont le siège est basé au Caire».L’ex-AMG, composée historiquement de jeunes musulmans militants inspirés de l’idéologie des Frères musulmans, a effectivement impulsé la création de l’UOIF au début des années 1980. «On voulait répondre aux mêmes problématiques qu'on vivait dans nos pays d'origine, mais, très rapidement, on s'est aperçus que la deuxième génération commençait à grandir, et cette deuxième génération, dont les parents étaient souvent peu qualifiés, ne connaissait des bases de la religion que ce que les parents leur ont transmis», se souvient Charafeddine Mouslim. Selon Vincent Geisser, à cette époque, «ce petit groupe d’étudiants venus du Maroc, de la Tunisie et du Liban, était, c'est vrai, proche du pôle des Frères musulmans». Mais aujourd'hui, l'organisation bordelaise se revendique d’un islam républicain, «intégrationniste». L'un des membres les plus influents de l'UOIF et de l'AMG, Tareq Oubrou, grand recteur de la mosquée de Bordeaux, «apparait aujourd'hui comme un des porte-parole de l’islam d'apaisement», poursuit Vincent Geisser. Pour Tareq Oubrou, «un musulman français c'est d'abord un Français musulman».

L’accusation du FN est bien sûr tout sauf anodine selon Samir Amghar, chercheur en sociologie à l'EHESS à Paris et membre de l'Institut d'études de l'islam et des sociétés musulmanes (IISMM)  «Dans l'imaginaire collectif, lorsqu'on parle de Frères musulmans, on pense de manière automatique à l'intégrisme, au terrorisme, au djihadisme. Dans la bouche de Jacques Colombier, c'est un moyen de disqualifier cette organisation». "


Dans sa tentative désespérée de décrédibiliser le FN, ce journaliste nous en apprends de bonnes ! L'islamisation complète de la France n'est plus qu'une question de temps... Le FN vient encore de soulever un lièvre et un gros.....

PERPIGNAN : LA POLÉMIQUE DU SMS DE LOUIS ALLIOT

" "Je viens de signifier à cette pute de Michalac, que dimanche je ne me déplacerai pas dans sa boutique. Elle courra derrière l'info. J'écris ce matin à son patron..." Voilà, in extenso, le contenu du SMS reçu vendredi matin à potron-minet par la journaliste de L'Indépendant si courtoisement désignée dans ce message. Une erreur de destinataire, c'est sûr... Un dérapage incontrôlé.

Son auteur, Louis Aliot. Le "poète", âgé de 44 ans, est candidat à la mairie de Perpignan. Une ville de 120 000 habitants, capitale du Roussillon, dont il entend, au soir du 30 mars, être le premier. Les sondages le voient d'ailleurs talonner le maire sortant demain soir...

Car Louis Aliot c'est aussi le compagnon de Marine Le Pen, candidate à la Présidentielle et digne héritière de son illustre père, fondateur du Front national. Louis Aliot est d'ailleurs le n° 2 de ce parti qu'on ne qualifie plus d'extrême droite, tant il a réussi son opération 'Dédiabolisation'. Un parti qui s'installe en France. Irrémédiablement. Et Louis Aliot en incarne l'avenir. Télés, radios... L'homme au discours certes ferme, mais toujours policé 'passe bien'. Le gendre idéal, tout en maîtrise, l'exemple d'un FN qui a su tirer profit de la crise, des affaires et des dérapages verbaux de nos politiques.

Et PAF ! Les deux pieds dans le tapis, Louis ! Le gros gadin ! Et tout seul en plus, même pas besoin d'écoutes téléphoniques. Juste des moufles ! Tellement pataud, qu'on en rigolerait presque. Si ce n'était pas si grave. La cause de cette haine, 12 lignes. Un petit écho paru dans L'Indépendant du vendredi 21 mars. Une rubrique, signée Frédérique Michalak (avec un 'K', s'il vous plaît) intitulée 'Six colistiers d'Aliot ne pourront pas voter' dans laquelle les électeurs perpignanais apprennent que six membres de la liste FN à Perpignan ne sont pas inscrits sur les listes électorales de Perpignan. Et la journaliste de conclure : "Rien d'irrégulier sur le fond, mais un fort sentiment de légèreté et de désordre sur la forme"

Douze petites lignes qui ont fait craquer le vernis et sortir Aliot de ses gonds. Hier, à 7 h 17, il adressait un premier SMS à notre journaliste : "Le respect de l'électeur aurait été de regarder sur les autres listes le nombre de personnes qui peuvent de (lire se, ndlr) présenter, mais ne votent pas. En ce qui concerne la légèreté, je pense que notre présence dimanche dans vos locaux (L'Indépendant organise dimanche soir une soirée élections, diffusée sur notre site internet, en présence des candidats, ndlr) ne sera pas nécessaire . Bon WE".

Enervé, pas très beau joueur, mais argumenté et correct. 7 h 43. A peine un café ingurgité qu'un second SMS suivait. Insultant. La 'boulette'... Puis quatre minutes plus tard un 3e. Oups. Tout penaud et écrit sans moufles : "C'est une erreur vous l'aurez compris. Ce message était destiné à un autre. Je vous présente mes excuses pour cette erreur et les termes employés. Mais je trouve que notre traitement n'est pas respectueux. Voilà, c'est mon opinion".

Vous avez dit 'respect' ? Mais que cela ne vous empêche pas d'aller voter. "


Et ouais, ça m’empêchera pas de voter et FN, qui plus est... Mais que je sache, on peut encore insulter qui on veut non ? En plus, il a eu le mérite de s'excuser, ce qui n'est pas le cas de VALLS pour ses dérapages à l'assemblée... En plus, c'est le genre de dérapage qui n'en est pas vraiment un, puisque le qualificatif est bien choisi... Un scandale sans intérêt... Faut vraiment que les journalistes n'aient rien à se mettre sous la dent !

HOMMAGE : UN SAPEUR POMPIER ÉNERVE VALLS EN REFUSANT DE LUI SERRER LA MAIN



" Alors qu'il était en visite à Grenoble ce vendredi 21 mars, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls s'est retrouvé face à un sapeur-pompier refusant de lui serrer la main. Manifestement choqué par sa réaction, le ministre n'a pas hésité à le rappeler fermement à l'ordre.

Au sortir de la préfecture de Grenoble en milieu d'après-midi, le ministre Manuel Valls est allé saluer les sapeurs-pompiers professionnels rassemblés devant le bâtiment. Comme dans de nombreux autres départements, les pompiers de Grenoble protestent contre les nouveaux textes réglementant leur profession, et notamment contre l'augmentation de leur temps de travail annuel sans compensation salariale. "Quand on refuse de serrer la main à une personne, c'est qu'on a perdu ses valeurs". 

Dans la vidéo mise en ligne par Le Dauphiné Libéré, Manuel Valls apparaît particulièrement énervé contre le pompier refusant de lui serrer la main."Quand on refuse de serrer la main à une personne, c'est qu'on a perdu ses valeurs", lance-t-il au pompier récalcitrant. "Moi je vous invite, monsieur, avec l'expérience qui est la vôtre, vous qui n'êtes pas un gamin, qui exercez des responsabilités, quand vous êtes devant un ministre de l'Intérieur, devant un représentant de l'État, devant un membre du gouvernement, je vous invite à vous comporter comme un sapeur-pompier ! Il y a une hiérarchie chez les sapeurs-pompiers, et vous devez la respecter ! Et si je viens ici pour dialoguer avec des sapeurs-pompiers, ce n'est pas pour qu'on refuse de me tenir la main, de me serrer la main", poursuit ensuite le ministre. Le ministre s'était montré "attentif" aux préoccupations des pompiers. 

Selon Le Dauphiné Libéré, peu de temps avant cet échange tendu entre le ministre de l'intérieur et ce sapeur-pompier, une délégation de sapeurs-pompiers professionnels venait d'être reçue par un proche conseiller de Manuel Valls. D'après l’un des représentants de l’intersyndicale des sapeurs-pompiers cité sur le site internet du quotidien, le conseiller de Manuel Valls et le ministre lui-même s'étaient pourtant montrés "attentifs" aux préoccupations des pompiers. "Nous lui avons expliqué que le problème du temps de travail n’était qu’une difficulté parmi d’autres, et que c’était toute la politique de gestion des sapeurs-pompiers professionnels qui devait être remise en cause", a confié le représentant de l’intersyndicale des sapeurs-pompiers. S'il faut au moins reconnaître un bénéfice à cet échange houleux entre le ministre de l'Intérieur Manuel Valls et le sapeur-pompier récalcitrant, c'est qu'il aura eu le mérite de souligner la grogne des sapeurs-pompiers. "


Félicitations à ce sapeur pompier qui ne manquera pas de se faire remettre dans le droit chemin ou qui se fera tout bonnement viré, pour ce coup d'éclat... Quand à VALLS, le vexé, il ne tient du ministre que le titre mais surement pas l'honneur et le dévouement qu'il devrait avoir vis à vis de sa partie....