mercredi 10 avril 2013

ISLAM DANGER



HUMOUR : MORCEAUX CHOISIS


LETTRE OUVERTE A MR HOLLANDE SUR LES SENATEURS


Monsieur le Président,
En dix ans, le budget de l’Assemblée nationale a augmenté de 50%. Or, dans le même temps, notre Parlement a perdu beaucoup de pouvoir, vu que plus des trois quarts de nos lois sont décidées aujourd’hui directement de Bruxelles ! 
Le budget annuel de l’Assemblée nationale s’élève à 533 millions d’euros, près d’1,5 million d’euros par jour ! 
Outre un salaire net confortable (plus de 5 000 euros mensuels), les députés bénéficient d’une foule d’avantages qui donne le vertige :
  • Ils reçoivent tous les mois une dotation additionnelle d’environ 6 000 euros : l’indemnité représentative de frais de mandat (IRFM), non imposable, dont ils n’ont même pas à justifier l’usage.
  • Ils perçoivent aussi tous les mois des fonds pour indemniser leurs collaborateurs (plus de 9 000 euros), dont l’utilisation et le contrôle sont très peu transparents.
  • Ils bénéficient de prêts immobiliers à taux très préférentiels, de séjours d’études payés avec notre argent, de la gratuité dans les transports, d’une informatique et d’une bureautique grassement financées, etc.
À l’heure où l’Etat cherche à réduire la dépense publique, le simple contribuable-citoyen que je suis vous demande de réduire de façon drastique le nombre de députés en France, en le portant à moins de 400. 
Pour cela, je compte sur votre détermination sans faille.
Je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l’expression de ma plus haute considération.

LETTRE OUVERTE A JAMEL DEBBOUZE



Messieurs…

Vous avez presque tous la double nationalité. En grande majorité néanmoins, vous êtes nés en France… Vous avez acquis des métiers prestigieux, en France, et pour certains d’entre vous, vous avez fait fortune… en France.

Alors, une question lancinante m’obsède jour et nuit : Vous êtes bien ici de votre plein gré ? Personne ne vous a obligé à venir chez nous ? et personne ne vous empêche de repartir ? Si vos parents ont cru bon de quitter leur pays d’origine pour s’installer sur le territoire français, c’est bien  parce qu’ils savaient que leur vie, dès lors, et celle de leurs enfants, seraient meilleures ici qu’outre Méditerranée ?

Alors, dans vos films, pourquoi cette hargne, cette volonté constante de vouloir “touiller” le pus des plaies de notre Histoire, en faisant toujours porter le principal des fautes par la France ?

Dans le film « Indigènes », tout n’était pas mauvais, mais l’esprit était faux. Vous avanciez comme argument “massue” le fait que la retraite de ces soldats était ridicule. C’est vrai : Mais elle l’est pour tous les soldats, car il y a la retraite du combattant… et la retraite pour 15 ans de service minimum. Elles n’ont rien à voir l’une avec l’autre. A titre d’exemple : Moi, j’ai été résistant, j’ai fait 3 séjours de  guerre en Indochine, plus l’Algérie. Je suis médaillé militaire, j’ai plusieurs citations ; j’ai été 2 fois blessé au combat, et je touche 212,19 € de pension tous les 6 mois, soit environ 35 € par mois, et je n’ai même pas la Légion d’Honneur !

Les troupes Nord africaines n’ont jamais été « la chair à canons » comme vous voulez toujours le laisser entendre. Vous oubliez sciemment les 170 000 pieds-noirs qui, avec les indigènes, presque tous volontaires, composaient l’Armée d’Afrique. Les unités d’élite “blanches” ont payé plus que le prix du sang et de l’honneur.

Vous n’êtes pas sans savoir que, le 7 février 2010, le Parlement algérien a déclaré qu’il allait faire adopter une proposition de loi, “criminalisant” les 130 années de présence française en Algérie. Le sieur Bouteflika compte pour cela demander des milliards d’euros de dédommagement à la France, avec en plus… des excuses…de la repentance…le reniement de tout ce qui fut notre passé.

En voilà assez ! Il vous faut donc savoir quelle est votre position quand la France est ainsi attaquée, bafouée. Il vous faut, que vous le vouliez où non, choisir votre camp ! Vous ne pouvez pas… être ici… et là-bas, tout du moins en paroles ! Le dernier film de M. Rachid Bouchareb, « Hors La Loi » commence, lui, par des erreurs flagrantes, des oublis, des affirmations qui sont des contrevérités historiques. Ce monsieur sait ce qu’il fait, ce qu’il dit. Ne déclarait-il pas le 21 juin 2009 au journal El-Watan à Alger… vouloir « rétablir la vérité historique » et ainsi… « déballer tout » à travers ce long métrage de 2h30, dont 25 minutes seraient consacrées aux évènements du 8 mai à Sétif et Kerrata (Oui 25 minutes !). A Sétif, tout a commencé par des mini échauffourées, des défilés revendicatifs, et ce dès le 1er mai 1945. Tout avait été programmé par le congrès des « Amis du manifeste algérien », car le FLN n’existait pas alors.

De marche pacifique en marche… de la dignité, tout a basculé dans le drame avec les tueries et les atrocités, le 8 mai 1945, et cela au nom du Djihad, aux cris de « Á bas la France », « Vive l’indépendance ».

Le commissaire de police Oliviéri, débordé, jeté au sol par les émeutiers, a tiré en l’air pour se dégager. En l’air ! Pas dans le tas ! Ce qui transpirait alors c’était la haine du roumi mise au goût du jour par la radio du Caire depuis des semaines. Cela donna des scènes de violences inouïes, de mutilations effroyables, n’épargnant ni les femmes, ni les enfants en ce jour  de fête de la Victoire, au milieu des hurlements hystériques et des “youyous” des femmes. C’était la folie ! Jusque dans les maisons envahies… les Européens furent éventrés, émasculés, les femmes et les fillettes violées ! Les bébés découpés en morceaux à la hache !Dans la foulée, aux 400 Européens dont 300 femmes et enfants massacrés, s’ajoutaient déjà 800 musulmans, connus pour leur amour de la France, dont de nombreux anciens combattants forcés d’avaler leurs médailles ! Oui, la réaction des civils fut anarchique et sanglante, mais n’était-ce pas ce que voulaient les instigateurs de la révolte ? Car ils étaient seuls !

Á cette époque, l’Algérie était presque totalement dépourvue de troupes. Dans les jours qui suivirent ce furent en partie des unités musulmanes en formation qui rétablirent l’ordre, alors qu’ailleurs, souvent, des ouvriers arabes sauvaient leurs patrons. Quand l’armée intervint en plus grand nombre, 10 000 armes furent récupérées !

Voilà messieurs, les vérités que votre film escamote ! Si vous désirez la liste, les massacres que par la suite le FLN perpétua, bien souvent sur des musulmans qui refusaient de renier la France, je me tiens à votre disposition pour ce faire. En voici déjà quelques exemples… El Halia… hommes, femmes, enfants, débités à la hache, le 20 août 1955, rien que des ouvriers, des mineurs, chrétiens et musulmans. Des bébés cloués sur les portes des granges avec des pioches. Le massacre de Palestro le 18 mai 1956, où des appelés tombés dans une embuscade ont été non seulement tués, c’était la guerre, mais mutilés, les yeux crevés, le sexe tranché mis dans la bouche, le ventre ouvert. Le massacre de Melouza, le 28 mai 1957, où toute la population musulmane de la Mechta-Kasba fut exécutée par le FLN, 300 cadavres et 150 blessés, du seul fait qu’ils appartenaient au MNA, mouvement politique concurrent, mais “nationaliste”.

Les noms de tous ces lieux où furent perpétrés des attentats horribles restent gravés dans les mémoires de tous les pieds-noirs, de tous les musulmans qui servirent la France, de tous les soldats qui firent leur devoir ! C’est-à-dire tous ceux que le dépravé ministre Frédéric Mitterrand, ose traiter, dans Le Parisien, de nervis d’extrême droite… une saloperie de plus ! Ajoutant que ce film n’est pas historique, mais une fiction ! Mes souvenirs, eux, ne sont pas une fiction ! J’entends encore comme une longue litanie, au milieu des corps déchiquetés baignant dans des mares de sang, des pieds, des jambes, des bras, des têtes, des tripes… étalées partout… éclaboussant les murs… les cris et les pleurs de gens du peuple, hébétés, hommes rudes en pleurs, gamines mignonnes dans leur robe de bal, devenant folles de douleur !

Rendons donc hommage à toutes ces victimes innocentes que vous et vos amis oubliez… du stade municipal d’Alger, du stade d’El-Biar, du casino de la Corniche, du Clos Salembier, d’Hussein-Dey, de la Redoute, de la Casbah et de tous ces quartiers d’Alger qui virent périr des centaines de martyrs.

Il aura fallu que la télévision française ose (et elle a osé) donner une tribune à toutes ces poseuses de bombes. Certaines vivent chez nous, en France, comme vous messieurs, mais aucune d’elles n’a fait preuve du moindre regret, du moindre remord, ne serait-ce que vis-à-vis du piètre résultat, du calamiteux résultat de l’INDÉPENDANCE ALGÉRIENNE. Qu’ont donc fait les dirigeants algériens de l’Algérie prospère… que De Gaulle leur a donnée… avec en plus, en prime, le Sahara, son gaz et son pétrole… qui n’ont jamais, jamais, été algériens. Le remerciement fut le massacre de 100 000 harkis… soldats français, et l’enlèvement de milliers d’Européens, dont certains seraient, aujourd’hui, toujours vivants.

M. Bouteflika ose comparer la présence française en Algérie à l’occupation allemande en France ! A ma connaissance, au départ des troupes du Reich, 5 millions de Français ne sont pas partis s’installer en Allemagne.

Pour mes amis et moi-même, la guerre d’Algérie est terminée, le peuple algérien est indépendant… les problèmes de l’Algérie sont ses problèmes.

Si nous refusons la repentance, nous refusons aussi qu’il soit dit et écrit que cette guerre, que notre armée a gagnée militairement, fut un combat sanglant entre l’armée française et la totalité de la population d’Algérie.

Cela est faux ! Comme le reste !


Note du Blogmaster : Un film difficile à tenir pour sa bêise ! Depuis quand on intègre dans l'armée un hadicapé avec une main dans sa poche ? Tu m'étonnes qu'il tire pas un coup de feu du film ! Je me demande même pourquoi on lui donne un fusil de temps en temps !

FIN DES AIDES AUX HEURES SUPPLEMENTAIRES


La défiscalisation et l'exonération de cotisations sociales des heures supplémentaires étaient des mesures phare de la loi Tepa (travail, emploi et pouvoir d'achat) décidée par Nicolas Sarkozy dans la foulée de son élection, en 2007. La traduction du slogan de campagne « Travailler plus pour gagner plus ».
L'équipe de François Hollande avait juré de s'en débarrasser, estimant absurde de financer des heures supplémentaires alors que les plans sociaux et les mesures de chômage partiel se multiplient. C'est chose faite depuis le 12 juillet. Après un âpre débat sur la date d'application, la rétroactivité a été écartée. Mais les heures sup' postérieures au 1er août seront intégrées dans le calcul de l'impôt sur le revenu et celles postérieures au 1er septembre donnent lieu normalement à des cotisations sociales salariales et patronales. Sauf dans les entreprises de moins de vingt salariés où les employeurs (mais pas les salariés) gardent une réduction de 1,50 € par heure.
Alors que le dispositif coûtait plus de quatre milliards par an à l'État, il était accusé de favoriser les effets d'aubaine. Autrement dit, des entreprises en ont profité pour mieux rémunérer des heures qui auraient été faites de toute façon. Mais, à l'arrivée, ce sont les salariés qui en ont le plus bénéficié. En 2010, ils ont perçu 2,4 milliards au titre des charges sociales et 1,4 milliard au titre de la défiscalisation. Les employeurs, eux, ont économisé 700 millions.
Autant dire que la différence sera sensible sur la paie des 39 % de salariés concernés par les heures supplémentaires. Harris Interactive a même calculé, pour la CGT, que la moitié des salariés des très petites entreprises pourrait subir une perte de pouvoir d'achat de l'ordre de 3 % (525 € par an pour un salarié au smic).
Quant aux entreprises, elles pourraient subir le contrecoup lors des négociations salariales annuelles. Leurs salariés n'auront en effet pas d'autre interlocuteur pour tenter de compenser une nette perte de pouvoir d'achat.
Les députés UMP et centristes ont multiplié les références à des courriers de chefs d'entreprise et de salariés. "Depuis hier les témoignages affluent et les gens comprennent que c'est la fin du dispositif", a lancé l'ancien ministre UMP Xavier Bertrand, en prenant l'exemple d'un "ouvrier agricole" qui va perdre "200 euros par mois".
Très virulent, l'ex-ministre UMP Laurent Wauquiez a fustigé "un cynisme effrayant" et reproché à la majorité de n'être "pas dans la vie concrète". Il a pris François Hollande en "flagrant délit de mensonge politique" pour avoir affirmé pendant sa campagne que les exonérations perdureraient dans les petites entreprises, alors qu'elles ne sont maintenues que pour les employeurs. Le débat s'est accéléré et apaisé en séance de nuit, malgré un incident rapidement clos, d'autant que tous les ténors de l'UMP étaient absents, sauf le président de ce groupe, Christian Jacob, et Éric Woerth, discret.
À l'argument d'amputer le pouvoir d'achat, Christian Eckert a répondu que, "avec l'annulation de la TVA sociale" votée mardi, la gauche rendait "10,6 milliards de pouvoir d'achat pour l'ensemble des Français". "Ça représente grosso modo 400 euros par foyer et par an", soit "quasiment le même niveau" que la perte de revenu due à l'annulation des aides aux heures supplémentaires et qui ne concerne pas tous les Français mais neuf millions d'entre eux, a-t-il dit.
La note est bien plus salée pour certains secteurs d'activités. La perte estimée par certaines professions telles que celles du transport, oscille plutôt entre 400 et 500 Euros par mois. Au final, aucune création d'emploi ne découle de cette mesure. Les entreprises autant pénalisées que les salariés limitent leurs embauches et réduisent même leurs effectifs. L'augmentation du chômage à plus de 1000 nouveaux inscrits par jour en est le constat affligeant. Quant au pouvoir d'achat, il ne cesse de baisser. Loin de résoudre les problèmes, cette mesure fait stagner l'économie nationale et pousse même les entreprises à quitter le pays. Si il y avait un endroit où l'investissement semblait bénéfique, les aides aux heures supplémentaires étaient bien de celles là ! Enfin, les économies qui devaient être réalisée pour le gouvernement ne semblent pas être de mise. Loin s'en faut, puisque la dette continue de se creuser et que l'on a encore emprunté le 04 avril 2013 deux milliards d'Euros. Même si le taux d'intérêt est exceptionnellement bas, il n'y a pas de quoi être fier, surtout qu'on ne sait pas dans quoi sera investit ce nouvel emprunt. Si les politiques géraient aussi bien leurs comptes ( En Suisse ou ailleurs ) ou la gestion de leurs entreprises que le budget de l'Etat, il est clair qu'on ne serait jamais à découvert. Un bien bel exemple supplémentaire de la fumisterie de nos gouvernants. Allez motiver les gens à travailler avec ça !?

PETITION CONTRE LA SUPPRESSION DES TRIBUNAUX CORRECTIONNELS POUR MINEURS RECIDIVISTES

Madame, Monsieur,
La nouvelle ministre de la Justice Christiane Taubira a annoncé que sa priorité est de supprimer les tribunaux correctionnels pour mineurs récidivistes.
Si elle passe à l'acte, les violences commises par les mineurs délinquants, qui ont déjà augmenté de 575 % en France depuis 19901, risquent de connaître une nouvelle flambée.
C'est pourquoi je vous invite à signer d'urgence la pétition ci-dessous, pour demander au gouvernement de renoncer à supprimer les tribunaux correctionnels pour mineurs récidivistes.
Nous pouvons l'obtenir car :
-    cette mesure ne figurait nulle part dans le programme officiel du candidat François Hollande ;
-    nous sommes en pleine campagne pour les élections législatives, et aucun parti ne peut se permettre de promouvoir des réformes fortement impopulaires ;
-    ce message a été envoyé à 1,7 millions de personnes, et nous pouvons déclencher un tsunami de pétitions si nous agissons tous maintenant.
On imagine parfois que les « mineurs délinquants » sont des petits garnements qui se font surprendre par un policier alors qu'ils viennent de voler une pomme à l'étalage, de casser une vitre en jouant au ballon, ou de faire des graffitis. Dans le pire des cas, on les voit voler une mobylette, arracher son sac à main à une vieille dame, cracher sur un passant.
Eh bien cette vision des choses est totalement dépassée, et si vous la présentiez à un surveillant travaillant dans un centre pour « mineurs délinquants », il vous rirait au nez devant tant de naïveté.
Car voici les faits :
Les mineurs ne représentent que 5 % de la population française, mais ils sont actuellement responsables2 de :
-    25 % des viols et agressions sexuelles
-    27 % des vols avec arme
-    34 % des cambriolages
-    35 % des vols de voiture
-    41 % des viols sur mineurs
-    44 % des incendies volontaires
Le jeune Matthieu qui avait avoué avoir violé et brûlé la petite Agnès, 13 ans, à l'automne dernier était un mineur.
Quelques mois avant ce crime abominable, il avait attiré une autre victime dans la forêt, où il l'avait ligotée, bâillonnée, puis violée avec des objets et sous la menace d'une arme.
Arrêté par la Police, il fut remis en liberté au bout de 4 mois par la Justice, sous prétexte qu'il était mineur, et fut autorisé à intégrer un internat mixte, fréquenté par de toutes jeunes filles. Il ne tarda pas à commettre un nouveau crime, toujours sous son statut de « mineur » (il a 17 ans) !
Dans le journal Le Progrès, le 2 février, vous pouviez lire qu'à Lyon, en pleine journée en centre ville, trois mineurs ont violé une fille de 15 ans. Ils ont eux aussi, été immédiatement remis en liberté, parce qu'ils étaient « mineurs ».
Peut-être avez-vous répondu à l'appel de Joël Censier, ce policier dont le fils Jérémy a été sauvagement assassiné par une bande. Eh bien, dans ce cas aussi, celui qui a fait preuve de la plus grande sauvagerie, qui s'est acharné à coups de poignards sur le corps de ce jeune garçon innocent, c'était un « mineur » !!!
C'est à ce type de cas que vous risquez d'être confronté si vous avez vous aussi un jour le malheur de croiser la route d'un de ces « mineurs délinquants ».
Une hausse à trois chiffres
Je vous disais que, entre 1990 et 2009, le nombre de mineurs mis en cause pour crimes et délits contre des personnes en France a augmenté de 575 %.
De toutes les catastrophes qui s'abattent sur notre pays, c'est donc celle qui s'amplifie avec le plus de violence.
L'évolution la plus inquiétante concerne les viols et agressions sexuelles : ces crimes ont diminué chez les plus de 18 ans mais ne cessent d'augmenter chez les mineurs.
Les violences commises par les mineurs sur les forces de l'ordre et les pompiers, elles, ont doublé entre 2003 et 20083.
Ces chiffres, je les donne pour faire taire définitivement les démagogues qui, quand on parle de criminalité des jeunes, expliquent que « la jeunesse a toujours été turbulente ». Non, ce que nous subissons dans notre pays n'est ni anodin, ni habituel. Par son ampleur et sa gravité, c'est un phénomène sans précédent historique.
Une évolution parfaitement prévisible
Et pourtant, lorsque vous êtes sur le terrain, comme les experts de l'Institut pour la Justice, vous constatez que cette évolution est parfaitement normale : elle est la conséquence directe du criminel laxisme dont font preuve les autorités publiques vis-à-vis des mineurs.
Dans deux cas sur trois, lorsque la police arrête un mineur, la Justice décide de ne pas engager de poursuites. Le jeune est renvoyé dans la rue.
Ensuite, lorsqu'un jugement se met en route, et que la culpabilité du jeune est prouvée et déclarée par le tribunal, aucune sanction réelle n'est prononcée dans plus de la moitié des cas :
Sur les 54 000 condamnations prononcées en 20094 :
-    13 000 mineurs ont bénéficié d'un sursis total ;
-    15 000 mineurs ont reçu une simple « admonestation » du juge (cela veut dire concrètement que le juge leur demande de ne pas recommencer) ;
-    Et 5 000 mineurs se sont simplement vu « remettre aux parents » (ce qui est considéré comme une « sanction » par la Justice).
L'illusion des « Travaux d'Intérêt Général »
On parle beaucoup des « Travaux d'Intérêt Général », comme s'il s'agissait de la panacée. La réalité, c'est que pour beaucoup de juges, condamner un jeune à des « travaux d'intérêt général » est encore trop dur. Dans leur esprit, cela s'apparente à du « travail forcé » qu'il faut éviter.
Résultat, les « peines » de travail d'intérêt général ne concernent que 3 000 jeunes chaque année5 (sur 215 000 arrestations !).
Il n'est pas étonnant, dans ces conditions, que plus d'un mineur sur deux « condamné » par la Justice récidive, le plus souvent juste après sa condamnation6.
La réalité des « prisons » pour mineurs
Si vous êtes surpris par ces informations, continuez à lire. Ce que vous avez lu n'est rien à côté de ce que je vais maintenant vous révéler sur les fameuses « prisons pour mineurs ».
Aujourd'hui en France, 800 mineurs sont en prison. On en fait beaucoup de cas dans les médias, où ils sont présentés comme des sortes d'enfants perdus, des « victimes de la société », dont personne n'a su, ou pu, prendre soin.
Là aussi, la réalité est tout autre :
Les « établissements pour mineurs » sont, de l'avis de tous les surveillants de prison, les prisons les plus difficiles à gérer, loin devant les prisons pour majeurs.
« Surveillants agressés, tentatives d'évasion, prises d'otage » y sont fréquents, et se multiplient, comme la presse l'a rapporté récemment (Le Figaro du 4 mai 2011).
Le problème n'est absolument pas la surpopulation carcérale : ces établissements sont au tiers vides.
Le problème est que, dans ces établissements, les mineurs jouissent d'une impunité inimaginable pour une personne de l'extérieur :
Les éducateurs et surveillants n'ont aucun moyen d'exercer leur autorité : pour obtenir une sanction même minime, comme la privation de télévision pendant un jour ou deux, il est obligatoire de réunir une commission de discipline (ce qui prend plusieurs jours) devant laquelle le mineur est obligatoirement assisté d'un avocat !
Un nouveau rapport du Sénat révèle7 que : « Un mineur qui dévaste toute sa cellule ne peut pas être placé en cellule de punition ». De même, un  « mineur qui, à table, lors du repas du soir, se lève, injurie ses pairs et jette sur le mur son assiette de nourriture, ne peut en théorie être puni immédiatement de travaux de nettoyage, voire d'une privation de télévision pour la soirée. »
Autre problème : comme les surveillants n'ont pas le droit de les fouiller au corps, tout un trafic de drogue se développe en toute impunité. Dans un rapport réalisé pour le ministère de la Justice, un surveillant explique : « aujourd'hui, tous les détenus mineurs, ils sont au parloir et hop, ils se mettent le truc dans l'anus, voilà »8.
Mais le moment où la politique publique vis-à-vis des mineurs délinquants devient une insulte à la figure du citoyen de base, c'est lorsque vous prenez connaissance de certains traitements de faveur dont ils bénéficient, au nom de leur « réinsertion ».
« On est en train de leur donner des goûts de luxe »
Les mineurs incarcérés bénéficient d'activités dont ne pourraient même pas rêver la plupart des adultes et enfants vivant à l'extérieur.
Les employés de l'administration pénitentiaire eux-mêmes ont dénoncé récemment le scandale des « ateliers de bien-être » pour les jeunes criminels :
« Une esthéticienne vient deux fois par mois leur faire des papouilles sur le visage. Vous et moi, on ne peut pas forcément s'offrir ça à l'extérieur. On est en train de leur donner des goûts de luxe. »9
Ils ont tous droit à la télévision, à des consoles de jeux vidéos. Dans les « centres éducatifs fermés », ils ont aussi accès, gratuitement, à des activités comme le kayak, la piscine, ou le golf10.
Un rapport officiel paru en 200411 donnait des exemples de séjours à l'étranger qui durent au moins 3 mois : raids en Finlande à ski de fond et traîneaux, voyage au Canada (région du lac Saint-Jean), marche dans le Haut-Atlas ou séjour au Sénégal (parmi les activités : visites, safari, balades en pirogue). Parfois, cela tourne mal, comme le précise le rapport :
« Partis de Martinique sur deux catamarans, les mineurs et les personnels éducatifs avaient abordé en Haïti. Sur place, l'un des mineurs s'est rendu coupable de vols, port d'arme prohibé, menaces à agents de la force publique et incendie volontaire d'un bâtiment administratif »12
Car évidemment, ces cadeaux ne leur rendent pas service. Au contraire, ils renforcent leur sentiment de toute-puissance, et les rendent encore plus violents.
Des méthodes qui rendent les jeunes encore plus violents
Un rapport réalisé par des chercheurs du CNRS, et rendu public en avril 2012 révèle à quel point les jeunes placés en Centre Educatif Fermé sont dans « un affrontement permanent avec les adultes », avec des récits « ponctués de situations d'insultes, de menaces et d'agressions envers eux » :
« Ainsi telle éducatrice nouvellement arrivée précise que « pendant les 15 premiers jours, j'ai oublié mon prénom parce qu'ils m'appelaient tous "sale pute" à longueur de temps. »13
Car de toute façon, il est interdit aux éducateurs d'avoir le moindre contact physique avec les mineurs délinquants, y compris pour récupérer un objet volé. Il suffit que les jeunes gardent l'objet sur eux et ils ne peuvent rien faire :
« On peut faire des fouilles dans les chambres pour tenter de les récupérer mais si  c'est caché sur eux, on ne peut pas les fouiller à corps. (...) on appelle la gendarmerie qui intervient, ne serait-ce que pour un recadrage. A la gendarmerie, certains ne comprenaient pas pourquoi on les faisait intervenir aussi souvent »14
Même le fait d'empêcher un mineur de s'évader de ces « Centres Educatifs Fermés » est impossible. Dans le même rapport, il est expliqué que :
« La politique du CEF le Marcellat consiste à ne pas opposer d'entrave physique aux tentatives de sorties illicites des jeunes. Si le franchissement de la porte est constaté par un membre du  personnel éducatif, celui-ci pourra suivre le jeune pour tenter de le convaincre de retourner au Centre. Dans le cas contraire, la gendarmerie est contactée. »15
Il y a seulement quelques jours, le 31 mai 2012, on apprenait à nouveau qu'un centre éducatif fermé avait été totalement vandalisé par ses occupants, à Combs-la-Ville. Sans surprise, les éducateurs présents sur les lieux, n'ont rien pu faire. Voici ce qu'a rapporté la presse :
Vers 0h30 dans la nuit de mardi à mercredi, les sept mineurs délinquants multirécidivistes placés au centre éducatif fermé (CEF) de Combs-la-Ville ont saccagé leur établissement.
« Ils l'ont tagué, ils ont cassé les vitres des chambres et des cuisines, dont certaines étaient en double, voire triple vitrage... décrit Jean-Michel Tavan, directeur de l'Association de sauvegarde de l'enfance et de l'adolescence (Adsea 77), qui gère le site. C'est monté en puissance, avec une dynamique de groupe. La situation devenant trop risquée, le nouveau directeur a décidé d'appeler la police. Heureusement, les jeunes ne s'en sont pris qu'au matériel, pas au personnel. »16
Et c'est pourquoi je vous pose la question : est-ce vraiment le moment de supprimer les tribunaux correctionnels pour mineurs, qui ont été créés en 2011 pour apporter davantage de fermeté vis-à-vis des récidivistes de 16 à 18 ans ?
Faut-il considérer, comme semble le faire la nouvelle ministre de la Justice Christiane Taubira, que ces jeunes ne sont après tout que de « grands enfants », qu'il ne faut surtout pas les juger dans des tribunaux qui risqueraient de les sanctionner à la mesure de la gravité de leurs actes ?
Auriez-vous le sentiment que la situation actuelle est encore trop « ferme » vis-à-vis d'eux, et que réduire encore (si c'est possible) les possibilités de sanctionner les mineurs délinquants serait un service à leur rendre ?
Ou choisiriez-vous au contraire de taper du poing sur la table, et de faire preuve, enfin, d'un peu de responsabilité et de fermeté face à cette situation absurde, ne serait-ce que pour protéger des jeunes filles et des citoyens innocents ??
Dans quelques jours auront lieu les élections législatives : c'est le moment où les élus sont le plus à l'écoute de la population et le moment idéal pour obtenir de la garde des Sceaux qu'elle renonce publiquement à son projet.
Si nous ne déclenchons pas aujourd'hui un mouvement de protestation massif contre la suppression des tribunaux pour mineurs délinquants, le gouvernement n'en fera qu'à sa tête dès que les élections seront passées.
En revanche, si nous agissons tous ensemble maintenant, nous pouvons être entendus.
Encore une fois, ce message a été envoyé à 1,7 millions de citoyens, ce qui peut avoir un impact considérable si nous sommes nombreux à participer, en cliquant ici pour envoyer votre pétition signée à Christiane Taubira.
Ce type d'occasion ne se présente pas souvent.
Si vous relayez ce message auprès de vos proches, et si tout le monde fait de même, l'effet de notre mobilisation en sera encore décuplé.
Je compte sur vous,
Laurence Havel
Institut pour la Justice


1 « Etude d'impact au projet de loi sur la participation des citoyens au fonctionnement de la justice pénale et le jugement des mineurs » , 2011, page 71
2 « Etude des caractéristiques de sexe et d'âge des auteurs de crimes et délits à partir d'une approche 'multi-sources' » , Observatoire national de la délinquance, Grand Angle n°27, Novembre 2011, pages 28-32
3 « Rapport annuel 2009 » , Observatoire national de la délinquance
4 « Annuaires statistique de la Justice 2011 » , section « Condamnations de mineurs selon le type d'infractions »
5 « Annuaires statistique de la Justice 2011 » , section « Condamnations de mineurs selon le type d'infractions »
6 « La réitération d'infraction après condamnation des mineurs » , Direction de l'Administration générale et de l'Équipement, 2007, page 5
7 « Enfermer, éduquer : quel bilan pour les centres éducatifs fermés ? , » Rapport du Sénat, 2011, page 66
8 « Les établissements privatifs de liberté pour mineurs : entre logiques institutionnelles et pratiques professionnelles  » , Nathalie Gourmelon (CIRAP), Francis Bailleau (Cnrs), Philip Milburn (Univ. St-Quentin en Yvelines), page 301.
9 « Les établissements privatifs de liberté pour mineurs  » , op. cit., page 202
10 « Les établissements privatifs de liberté pour mineurs  » , op. cit., page 47
11 « Mission sur les séjours de rupture à l'étranger  » , Inspection générale des services judiciaires; Inspection générale des affaires sociales, Juillet 2004
12 « Mission sur les séjours de rupture à l'étranger   » , page 27.
13 «  Les établissements privatifs de liberté pour mineurs   » , op. cit., page 50
14 «  Les établissements privatifs de liberté pour mineurs   » , op. cit., page 53
15 «  Les établissements privatifs de liberté pour mineurs   » , op. cit., page 55
16 «  Le Parisien   » , 31 mai 2012