vendredi 6 septembre 2013

GEL DES HAUSSES D'IMPOTS : C'EST PAS POUR DEMAIN !

" Lorsqu'un patron de PME est contraint d'envisager un programme de réduction des coûts de son entreprise, il doit se situer dans un espace-temps cohérent. Autrement dit, tirer les leçons du passé, gérer efficacement le présent, planifier correctement l'avenir. 

Dans le cas de l’État, le pouvoir est – pour ce qui concerne la situation présente - dans une posture délicate : le ministre du budget Cazeneuve a confirmé la notion assez floue de pause fiscale alors que les recettes de l’État ne sont pas totalement conformes aux prévisions du fait de la situation conjoncturelle qui atteint principalement les rendements de la TVA et de l'impôt sur les sociétés. Il a indiqué vouloir être " le ministre des économies " et non le " ministre des impôts ". Typiquement le genre de nuances qui crédibilise un discours radiophonique mais qui n'apporte pas de garantie de bonne fin. 

Pour l'instant, aucune économie tangible n'est décelable et n'a été effectuée dans la perspective des 12 milliards d'économies annuelles annoncés (et qui devraient plutôt être 25 milliards par an). Au 30 Juin 2013, le déficit de l’État s'est ainsi dégradé de 2,6 milliards et frôlait, en cumulé, les 60 milliards d'euros (59,3 contre 56,7 à fin Juin 2012 ). Tels sont les chiffres qu'un chef d'entreprise verrait sur son tableau de bord. Mais l’État est pris d'une dangereuse ingéniosité comptable qui nuit à l'image fidèle, concept central de la comptabilité. Ainsi, par conventions comptables, il n'est pas inclus dans le déficit à fin Juin 2013 des éléments de nature exceptionnelle tels que l'augmentation de capital de la Banque européenne d'investissement ( pour 1,6 milliard ) et l'abondement du MES pour 3,3 milliards (mécanisme européen de stabilité). Dès lors, Bercy a cru bon d'annoncer début Août "que le déficit à fin Juin 2013 s'améliore de près de 5 milliards par rapport à fin Juin 2012". Ce qui représenterait la moitié des fameux 10 milliards d'économies visées par le discours récent du Premier ministre et qualifié de "jamais vu" ( entretien Jean-Marc Ayrault sur France 2). Or, cette analyse de la gestion présente semble erronée non pas par une intention de caractère maléfique ou politicienne mais par une sédimentation de données qui ne vont pas toutes tomber du côté favorable. Suite au verbe présidentiel du 14 juillet, ("La reprise est là") et à une étude fort optimiste de l'OCDE, bien des esprits pensent un peu rapidement que la crise s'éloigne alors que nos impasses budgétaires sont encore là. Prenons l'exemple du chômage, en-dessous de 1,5 à 2% de croissance annuelle du PIB, notre économie demeure lourdement destructrice d'emplois : entre 150.000 à 250.000 emplois selon certaines simulations récentes. Or, sur les quelques 75.000 personnes qui sortent chaque mois du système d'indemnisation du chômage, combien vont gonfler les rangs des allocataires du RSA ? Ce drame humain quotidien a un coût : c'est une mine dérivante que l’État est en train de sous-estimer. Pour rester dans le présent, si l’État n'a pas réussi à économiser au 30 Juin 2013, comment pourrait-il présenter un solde d'exécution budgétaire favorablement surprenant lors des vœux présidentiels de fin 2013 ? En clair, comment réduire les dépenses de 12 milliards en moins de 6 mois ? On voit bien que les instruments de pilotage budgétaire sont nourris d'optimisme voire de candeur pour certains élus.

La gestion efficace du présent n'étant pas garantie, le scepticisme marque au fer rouge le discours du ministre Cazeneuve qui prévoit 14 milliards d'économies sur les dépenses de l’État en 2014. D'abord, ses moyens sont adaptés mais incertains en rendement "en euros sonnants et trébuchants". Le ministre suggère de diminuer de 2% les dépenses de fonctionnement ce qui est un peu "vintage" et éternellement proclamé. Dans ses entretiens (diffusés de manière posthume) avec Jean-Pierre Elkabbach, feu le Président François Mitterrand a déclaré qu'il avait si souvent entendu des projets de réduction des dépenses de l'Etat "qui finissent par la hausse de l'alcool et du tabac". Les 2% sont presqu'une insulte à la logique intellectuelle à l'heure où bien des Françaises et des Français sont obligés de composer avec une baisse de plus de 2% de leur pouvoir d'achat. 

Par ailleurs, le ministre du Budget table sur une maîtrise du budget de différents opérateurs qui gravitent autour de l’État (Ademe, etc.). Pourquoi ne va-t-il pas, de manière un peu churchillienne, expliquer à la Nation que la fiscalité affectée a généré 112 milliards de taxes en 2012 et 121 milliards en 2013 ? Pourquoi ne fait-il pas référence explicite au rapport technique et imparable du Conseil des prélèvements obligatoires (publié le 4 juillet dernier sur le site de la Cour des comptes) qui recommande, d'urgence, de rebudgétiser 20 milliards de taxes et de les soumettre au contrôle de la procédure parlementaire. Gardons collectivement en mémoire que le total des 309 ( trois cent neuf ) taxes affectées à plus de 453 entités ont connu une hausse de 4,5% par an à comparer au 1,2% par an du budget général de l'Etat stricto sensu. Autrement dit, une hausse triple... Puis, dernière piste annoncée lors d'un entretien sur Europe 1, le ministre envisage une réduction additionnelle de 1,5 milliard d'euros de la dotation aux collectivités territoriales. Incontestablement, il y a habileté. Si les collectivités locales – notamment les mairies – ne s'en sortent pas (cas du financement plus complexe que prévu des activités périscolaires liées à la réforme Peillon), elles pourront augmenter la pression fiscale locale puisque la période électorale de 2014 sera passée. 

Les 14 milliards de Monsieur Cazeneuve existeront peut-être mais ils seront compensés par un alourdissement d'autres ponctions fiscales venant d'autres entités publiques ou par des hausses de recettes dont on voit bien qu'elles sont plus ou moins à l'ordre du jour : niche fiscale concernant les frais de scolarité. Pierre Lalumière, éminent professeur de finances publiques aimait à répéter : "Mesdames et Messieurs, n'oubliez jamais que s'il y a plusieurs sources de passif public, il n'y a qu'un seul type de contribuable". Effectivement, que l'impôt soit national ou local, direct ou indirect, il demeure un prélèvement sur la même population. 

Le 13 Février 1937, le président du Conseil Léon Blum déclarait : "Nous n'avons aucun motif pour abjurer les idées auxquelles l'expérience a jusqu'à présent donné raison puisque le dégel est maintenant un fait acquis, puisque les signes de la reprise deviennent de plus en plus évidents et de plus en plus sensibles." Évocation troublante, n'est-ce pas ? Vint alors la fameuse notion de "pause" dans les réformes du Front populaire. Très clairement, la notion de pause fiscale 2014 laisse songeur car normalement une pause est un état transitoire avant que l'on ne reparte – dans le cas présent – vers davantage de pression fiscale. Cette perspective sera-t-elle celle de notre pays, là où l'organisation de l'Etat est parfois complexe et discutable. Un service bien organisé est certainement une notion plus importante que bien des sujets que les politiques aiment aborder. 
Pour traiter de l'avenir, Bernard Cazeneuve semble éluder trois variables non négligeables, loin s'en faut. 

Tout d'abord, le chiffre habituel annoncé de la dette publique est de 1.859 milliards d'euros, soit un peu plus de 90% du PIB annuel. Toutes les études convergent pour indiquer qu'il sera supérieur d'ici à 2015. Donc, il faudra tôt ou tard financer. 

De même, l’État est très discret sur les 3.090 milliards de passif net hors-bilan (provisions légitimes des pensions des fonctionnaires, garanties d'emprunts pour l'UNEDIC, pour DEXIA, etc.). Sans avoir l'opportunité de prendre une calculette, le lecteur peut visualiser l'effort annoncé de 14 milliards d'économies rapportés à un total de dettes de : 1.859 + 3.090. 

Enfin, il reste la singularité française du poids de la dépense publique. La Suède, qui n'est pas un pays sous-administré ou mal doté en prestations sociales voit 51% de son PIB consacré à la dépense publique. Nous en sommes à plus de 56,6% du PIB soit 1.270 milliards (dont 20,5% du PIB pour l’État, 25% pour les dépenses de Sécurité sociale et 11,5% pour les collectivités territoriales). Si nous étions au niveau suédois, cela voudrait dire que nous aurions réussi à réduire la dépense publique de 5,5 points d'où un effort de plus de 60 milliards. 

Nous ne pouvons que souhaiter, par civisme et par intérêt collectif, que le ministre réussisse en 2014 à obtenir une baisse de "la mesure de l'impulsion budgétaire". La mesure de l'impulsion budgétaire est définie comme la somme de l'effort structurel de tenue des dépenses publiques (qui reprend les effets de maîtrise des dépenses hors charges d'intérêts et hors prestations chômage, et les prélèvements obligatoires) et des variations conjoncturelles des recettes fiscales rapportées au PIB. C'est ce type d'indicateurs qui est régulièrement transmis aux Autorités européennes. 

Sauf qu'un paramètre essentiel doit être intégré : il est tout à fait probable que la BCE (comme la FED qui l'a déjà annoncé) soit mécaniquement contrainte de limiter sa politique monétaire accommodante ce qui ira de pair avec le relèvement mondial du niveau des taux d'intérêt. Concrètement, la France verra alors son premier poste budgétaire (les intérêts de la dette) s'alourdir d'où un impact fiscal à prévoir. A regret mais d'évidence. "


AU MOINS QUELQUE CHOSE DE DROLE




TAUBIRA ESSAIE DE JUSTIFIER L'INJUSTIFIABLE

" La ministre de la Justice s'est retrouvée face au témoignage d'une mère dont la fille a été victime d'une agression commise par un détenu en semi-liberté, lors de l'émission "Des Paroles et des actes", jeudi 5 septembre sur France 2.

Christiane Taubira est apparue glaciale lors de son face-à-face avec la mère de la victime d'un viol commise par un détenu en semi-liberté. Interpellée par David Pujadas lors de l'émission "Des Paroles et des actes", ce jeudi 5 septembre sur France 2, la ministre de la Justice, mal à l'aise, a préférer observer le silence alors que la mère décrivait l'état dans lequel elle avait retrouvé sa fille.

"J'ai vu ma fille à l'hôpital, elle n'avait plus de visage", a raconté la mère, avant de dépeindre le coupable en des termes très durs :"C'est un barbare c'est un féroce, ce n'est pas quelqu'un qui pourra reprendre un jour le droit chemin. C'est quelqu'un d'irrécupérable. La violence, vous ne pouvez pas imaginer." Selon elle, il y a eu défaut de contrôle et de surveillance, car au moment des faits, l'agresseur aurait dû avoir réintégré la prison, ce qui n'était pas le cas.

"Sur quelle base je peux dire que le juge s'est trompé ?"

Un avis que la ministre s'est bien gardé de commenter malgré les essais répété du journaliste : "J'ai une règle : face aux victimes, je fais silence. Par décence, monsieur Pujadas, ni vous, ni moi ne devons porter de jugement sur la décision du juge. La justice se rend dans les prétoires." Et de justifier se silence : "Il est possible que le juge se soit trompé. Mais sur quelle base je peux dire que le juge s'est trompé ? A chaque tragédie, on trouve un conseiller d'insertion et de probation, un juge d'application des peines, un procureur ou un juge à accuser, mais je ne crois pas que cela atténue la souffrance des victimes et de leurs familles", a lancé, agacée, la garde des Sceaux. "


La vidéo à cette adresse

PENDANT QU'ON S'OCCUPE DE LA SYRIE ( 5 )

07.09.2013 YVELINES

" Trois hommes ont été interpellés, ce jeudi 5 septembre, dans les Yvelines, à Paris et en Seine-Saint-Denis par les enquêteurs de la Direction centrale du Renseignement intérieur (DCRI). Les trois suspects, membres présumés d’une cellule islamiste radicale, sont soupçonnés d’avoir commis un vol à main armée, mercredi soir, dans un restaurant de l’enseigne Quick, implanté à Coignières (Yvelines) pour financer leur participation à la lutte armée en Syrie.  Au cours du braquage, le trio, muni de deux armes de poing, avait fait main basse sur 2 500 €. Les trois hommes, surveillés depuis plusieurs semaines par les policiers anti-terroristes, ont été placés en garde à vue dans les locaux de la DCRI à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). "


07.09.2013 SEINE ET MARNE

" En Seine-et-Marne, aux moins 200 exploitations ont été victimes de vols en six mois. Le syndicat FDSEA alerte le ministère de l’Intérieur. "


07.09.2013 EYBENS

" Un homme de 40 ans a été placé en garde à vue vendredi pour avoir dérobé une voiture de police, où il avait été placé menotté, et pour l'avoir utilisée pour emboutir trois véhicules dans une caserne de gendarmerie, selon des sources concordantes. L'homme, membre de l'association "Père enfant mère", était venu soutenir un père perché depuis deux mois au sommet d'une cheminée de la Compagnie de chauffage à Eybens, lorsqu'il a été interpellé par une voiture de la brigade canine qui passait par là vers 01H30 du matin, a expliqué la police. Intrigué par des voitures "portes et coffres ouverts" qui étaient rassemblées près de la Compagnie de chauffage, la police a demandé des explications mais a été prise à parti et insultée par cet homme, a détaillé la même source, précisant qu'une fonctionnaire avait été blessé à l'épaule. Youcef Wateli a été "frappé au ventre par un policier et s'est effondré par terre avant d'être placé, menotté, dans la voiture de police", a affirmé de son côté Nadine Geay, membre de l'association dont M. Wateli était le secrétaire. Alors qu'un rassemblement de plusieurs personnes s'était formé et que la police tentait de ramener le calme, Youcef Wateli a pris le volant de la voiture menotté et a "défoncé" le portail de la caserne de gendarmerie voisine. Il a percuté trois véhicules qui se trouvaient à l'intérieur, sans faire de blessé, aucun gendarme n'étant présent sur le parking à cette heure tardive. L'homme était déjà connu de la police pour des faits de violence. "


06.09.2013 BROUILLA

" Un jeune homme armé d'un couteau a tenté de braquer la boulangerie mercredi soir. Il s'est réfugié dans les vignes où il a été cueilli par les gendarme. "En fait on ne l'avait pas vu rentrer. C'est quand on nous a prévenus qu'un jeune cagoulé et ganté venait de tenter de braquer la boulangerie qu'on s'est tous mis à lui courir après. Nous, on était deux, il y avait des clients, les gens de la boulangerie… On devait être six à peu près à le poursuivre. Il s'est caché dans les vignes, et les gendarmes sont arrivés très rapidement. Ils ont tout ratissé, et vers 20 h 30, ils l'avaient attrapé…". Freddy, de la pizzeria Delpierro, ne s'attendait certainement pas à passer un mercredi soir aussi mouvementé à Brouilla. Vers 19 h, un jeune homme s'est présenté, couteau en main, et a demandé à se faire remettre la caisse de la boulangerie-multiservices. C'est à ce moment-là que le deuxième gérant du commerce, qui avait assisté à la scène depuis l'extérieur, est entré afin de le mettre en fuite. Ce dernier, d'ailleurs, n'a pas demandé son reste et a pris ses jambes à son cou… "Il faut dire aussi que dans la boulangerie, ils sont équipés pour découper le fromage, le jambon… Ils ont des couteaux plus grands que le sien !", avance encore Freddy. Dissimulé dans les vignes entre Brouilla, Saint-Jean-Lasseille et Banyuls-dels-Aspres, le suspect, un jeune d'une vingtaine d'années domicilié dans le secteur, a été interpellé par les gendarmes puis placé en garde à vue. "Heureusement, les gendarmes sont arrivés immédiatement. Mais cela nous a tout de même un peu choqués : des dérapages comme ça dans des petits villages ruraux, ça devient inquiétant", confiait pour sa part le maire de Brouilla, Pierre Taurinya. "


06.09.2013 CLAPIERS

" Sans l’intervention des gendarmes, on ne sait pas comment la soirée aurait fini pour ce couple, dont la dame est avocate, résidant à Clapiers... Car la semaine dernière, deux malfaiteurs armés, gantés et encagoulés ont commencé à s’introduire dans sa maison - où il se trouvait -, avant d’être mis en fuite. Un témoin assistant à leur petit manège, peu avant 23 h, a alerté le centre opérationnel de gendarmerie. Aussitôt, deux patrouilles du Psig de Castelnau- le-Lez sont intervenues et la première est tombée nez à nez avec les malfrats. Lesquels n’ont pas répondu aux somations et se sont enfuis en escaladant la haie d’un jardin privé, avant de se réfugier dans l’école ! À la suite d’une nouvelle somation restée sans effet, l’un des militaires a utilisé son pistolet TazerTM, envoyant une décharge électrique dans la jambe d’un des deux fuyards, lequel a aussitôt été neutralisé. Il avait sur lui un pistolet automatique de calibre 6-35 approvisionné... La seconde équipe du Psig, en employant là encore un TazerTM, a réussi à coincer le second individu. L’enquête dans les rues voisines a aussi permis aux gendarmes de trouver leur véhicule, le capot étant encore chaud... Il s’agissait d’une Audi S3 volée quelques jours plus tôt, aux Baux-de-Provence (13). Les deux suspects, des Nîmois âgés de 31 et 40 ans, affichant des pedigrees judiciaires impressionnants, ont été mis en examen et placés en détention provisoire. En professionnels de la voyoucratie, ils sont restés totalement muets face aux enquêteurs. Qui continuent leurs investigations pour déterminer leurs intentions. "Les gens étaient chez eux, il était moins de 23 h, ce n’était pas un simple cambriolage", analyse un gendarme. Voulaient-ils kidnapper les occupants ? Les “saucissonner” ? Ou se venger de l’avocate ? Le mystère demeure. "


06.09.2013 MOUREZE

" L’enquête des gendarmes de Clermont-l’Hérault a permis l’interpellation de deux individus à l’origine de plusieurs vols, dont un avec violence. Leur périple démarre fin mars, lorsqu’ils volent une Ford Fiesta dans la commune de Bédarieux. Ils ont tous les deux 17 ans, ce qui ne les empêche pas de conduire pendant plusieurs jours le véhicule. Le 6 avril, à Mourèze, ils sont victimes d’un accident. Les voyant dans l’embarras, un automobiliste n’hésite pas à s’arrêter pour leur venir en aide. Mal lui en prend : les deux individus sortent alors un couteau pour le braquer, lui dérobant sa Mégane et l’abandonnant à son sort au bord de la route... La Renault est découverte totalement désossée, trois jours plus tard, à Pignan. Le travail de police scientifique sur le véhicule a permis de retrouver la trace des deux Héraultais, déjà fichés et qui ont été interpellés en début de semaine par les gendarmes de Clermont-l’Hérault et la brigade de recherches de Lodève. "


06.09.2013 TOULOUSE

" On a frôlé l’incident diplomatique hier après-midi au consulat d’Algérie, à Toulouse. Tout commence par une opération de voie publique autour de la place Arnaud-Bernard. Un classique qui mobilise des hommes de la police nationale, sécurité publique et police aux frontières, et de la police municipale. Un homme de 36 ans, contrôlé, a échappé aux fonctionnaires et est parti en courant. Quelques centaines de mètres plus loin, des policiers toujours à ses trousses, il a ouvert une porte rue de l’Arc, une petite rue derrière le boulevard de Strasbourg. Une entrée vite empruntée par des policiers qui se sont alors retrouvés face à des individus qui leur barraient la route. Le ton est monté, les policiers ne comprenant pas le comportement de ces hommes qui leur interdisait l’accès. Sauf que l’habitation où l’homme venait de se réfugier était le consulat d’Algérie, installé depuis quelques mois boulevard de Strasbourg. Un local consulaire « inviolable », un bout d’Algérie protégé par les conventions internationales. Passées de longues minutes de tension et d’incompréhension, le calme est revenu. Le suspect a finalement été remis à la police nationale. Cet Algérien a été placé en garde à vue pour défaut de titre de séjour et violence sur agent de la force publique. "

PENDANT QU'ON S'OCCUPE DE LA SYRIE ( 4 )

06.09.2013 ELBEUF

" Les blessures restent légères, mais les faits sont graves. Mercredi 4 septembre 2013, un policier du commissariat d’Elbeuf, près de Rouen, a été traîné sur la route, le bras coincé dans la portière d’une Fiat 500, dont le conducteur, démuni de ceinture de sécurité, refusait d’être contrôlé par les gardiens de la paix qui venaient de lui demander de se stationner. Les faits se sont produits en plein jour, aux alentours de midi, rue Henry, à Elbeuf même. Les deux collègues du policier blessé venaient à peine de garer leur propre véhicule sérigraphié lorsque le gardien de la paix s’est approché du conducteur pour lui demander de couper le moteur de sa voiture et de présenter ses papiers. Alors que le suspect a brusquement redémarré son véhicule, le policier se serait accroché à la portière, coincé. Ce dernier a été traîné sur la route sur plusieurs mètres avant d’avoir pu se dégager. D’après les premiers éléments de l’enquête, les blessures restent minimes : l’homme a été touché au niveau du coude. Mais le choc, pour ce gardien de la paix, est important.
Alertées de ces faits, toutes les unités de police se sont alors mises à la recherche de la Fiat 500 et de son conducteur. La voiture a été retrouvée quelque temps après les faits, dans le quartier du Puchot, toujours dans la commune. Le suspect était toujours recherché, jeudi 5 septembre. "


06.09.2013 AUXERRE

" Un homme de 23 ans a été condamné à six mois de prison ferme, jeudi 5 septembre 2013, par le tribunal correctionnel d’Auxerre, pour avoir violenté, cet été, quatre surveillants de la prison d’Auxerre. "


06.09.2013

" Nouveau coup dur pour Jérôme Cahuzac. Ses déboires judiciaires s’accumulent. Selon le site Mediapart, le parquet de Paris a délivré le 6 août un réquisitoire supplétif aux juges d’instruction Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire, chargés du dossier de Jérôme Cahuzac. Après avoir été mis en examen pour «blanchiment de fraude fiscale», l’ancien ministre du Budget pourrait être également poursuivi pour les omissions de la déclaration d’intérêt qu’il a remplie lors de son entrée au gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Les juges sont saisis d’un délit de «déclaration incomplète ou mensongère de son patrimoine par un membre du gouvernement à la Commission pour la transparence financière de la vie politique». Quand il a été nommé ministre, Jérôme Cahuzac n’a pas mentionné l’existence de son compte bancaire à Singapour dans sa déclaration d’intérêt pas plus qu’il n’a signalé l’existence de sa société, Cahuzac Conseil, spécialisée dans les conseils aux laboratoires pharmaceutiques, et aux activités certes réduites au cours des dernières années mais qui n’était pas fermée. Cahuzac risque une amende de 30 000 euros et une peine d’inéligibilité, mais aucune peine de prison. Selon Mediapart, «il demeure toutefois une légère incertitude juridique sur l’avenir de ces nouvelles poursuites visant Jérôme Cahuzac : certains juristes estiment que la déclaration d’intérêt, remplie sur papier à en-tête du ministère, est un acte imputable personnellement au ministre, et qu’une fausse déclaration constitue un délit commis dans l’exercice de ses fonctions, relevant en conséquence des compétences de la Cour de justice de la République (CJR). S’ils devaient faire la même analyse, les juges d’instruction Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire pourraient éventuellement se dessaisir au profit de la CJR. Le parquet a considéré, pour sa part, que le ministre était certes nommé, mais pas encore en fonction au moment où il a rempli ce document officiel.» Si Cahuzac était condamné à une peine d’inéligibilité, il en serait fini des espoirs de son éventuel retour sur la scène politique locale à Villeneuve-sur-Lot. "


06.09.2013 CARCASSONNE

" Mercredi, vers 10 h 30, trois hommes se sont présentés au domicile d’un homme quasi nonagénaire qui vit au plateau Paul-Lacombe et sont arrivés à le persuader de leur laisser faire quelques travaux sur son toit. Le papi s’est laissé convaincre, surtout en voyant qu’ils étaient équipés d’un camion nacelle et de gros matériel.
Le trio est donc monté sur son toit, s’est activé à nul ne sait quoi, pas même la victime, puis est revenu sur le plancher des vaches. Ils ont demandé la somme, en liquide, de 2 400 € au bénéficiaire des travaux présumés, sans lui remettre ni devis, ni facture. Le vieil homme leur a donné 700 € qu’il avait chez lui puis s’est fait accompagner par les escrocs jusqu’à la Poste où il a retiré 500 € de plus. Il a été convenu entre lui et le trio de bricoleurs que le reste serait payé hier… Taraudé par le doute, le papi a appelé la police pour raconter l’épisode. Et hier, après une courte surveillance discrète de son domicile, les trois larrons ont été interpellés alors qu’ils revenaient récupérer l’argent. Il était 10 h 50 quand les deux hommes âgés de 28 ans et un troisième, âgé de 21 ans, ont été embarqués en direction du commissariat. Les vérifications de leurs identités ont révélé que l’un des deux faisait l’objet d’une fiche de recherches pour purger une peine de 13 mois de prison, dont 11 ferme. Il a donc été conduit à la maison d’arrêt. Au cours de leurs auditions, les trois larrons ont reconnu avoir travaillé au noir, sans déclaration et avoir tenté d’escroquer le vieillard. Pour ces faits, ils sont renvoyés devant le tribunal en «plaider coupable». Cette nouvelle affaire emmène les forces de l’ordre à appeler les Carcassonnais à la vigilance et les invite à composer le 15, au moindre doute quant à la qualité de prestataires. "


06.09.2013 PAU

" Kyllian, un garçon de 4 ans et demi, est mort, cette nuit, à l'hôpital de Pau, où il avait été transporté en urgence dans la nuit de mardi à mercredi, rapporte le quotidien Sud-Ouest. L'enfant avait été découvert inconscient par les pompiers, qui avaient été appelés vers 2 h du matin par les parents. Il avait alors été transporté à l'hôpital dans le coma, avant de succomber à un œdème cérébral majeur, dans la nuit de mercredi à jeudi. Il s'agirait d'un cas de maltraitance : l'enfant portait des traces de coups anciennes et récentes sur tout le corps. Le parquet alerté, la mère de la victime, une femme de 27 ans originaire de Toulouse, et son compagnon, un habitant de Pau âgé de 30 ans, ont été interpellés et placés en garde à vue. Le couple, qui avait soutenu que l'enfant s'était blessé seul, en tombant dans la baignoire, a finalement reconnu l'avoir frappé. Ils continueront à être entendu ce jeudi. La brigade des mœurs de la Sûreté départementale de Pau est chargée de l'enquête. "


06.09.2013 NIMES

" Des centaines de plants de cannabis ont été découverts dans six serres entièrement dédiées à cette culture. La brigade des recherches de Nîmes a permis de résoudre cette enquête de plusieurs mois. Six suspects arrêtés en début de semaine. Plusieurs suspects ont été conduits ce jeudi au palais de justice de Nîmes pour y être mis en examen dans le cadre d'un trafic de stupéfiants. Ces hommes, dont l'identité n'a pas été révélée, sont soupçonnés de participer à une importante production de cannabis. Les gendarmes de la brigade de recherches ont mis au jour une sorte d'usine de plants de  cannabis répartis sur plusieurs serres. Les militaires de la compagnie de Nîmes ont lancé un coup de filet mardi dans la région nîmoise qui a conduit à l'interpellation de six personnes. Près de 400 plants de cannabis ont été découverts et presque 8 kg de cannabis ont été retrouvés lors des perquisitions. L'importance de l'affaire est comparable à celle de l'usine de cannabis découverte à Courbessac voici plusieurs années. Le parquet a réclamé le placement en détention de deux suspects , deux autres ont été placés sous contrôle judiciaire. "


06.09.2013 NARBONNE

" Autrefois, la rue des fossés avait belle allure, avec ses maisons aux tuiles vernissées et ses frontons des années trente et respirait le calme des quartiers résidentiels. Mais aujourd'hui, chahuté par les élèves de deux établissements, le collège Jules-Ferry et le lycée Lacroix, le quartier vit depuis quelques années un quotidien difficile, dû à de fortes incivilités. En juin, trente riverains, répartis rue des Fossés, mais aussi rue du 4 septembre et rue Gay-Lussac, ont estimé que leur patience était à bout. Après s'être réunis, ils ont rédigé une pétition adressée au maire et envoyée aux différentes autorités.

Selon eux, la situation, vécue depuis des années s'est détériorée au cours de l'année scolaire écoulée. Les riverains déplorent la disparition des auvents protecteurs et des bancs auparavant situés devant le lycée Lacroix, enlevés par l'architecte d'un coup de crayon lors de la rénovation de l'établissement. "Privés des bancs et des bacs à fleurs où ils s'asseyaient autrefois, ils ont pris l'habitude de se vautrer devant chez nous, explique un riverain. Regroupés en îlots, ils gênent le travail des professionnels et notamment celui du laboratoire d'analyse médicale dont l'entrée du personnel est située de l'autre côté de la rue. Le digicode a été changé à plusieurs reprises".

La pétition, adressée au maire évoque des nuisances sonores, des dégradations matérielles, des insultes, des tags, des urines devant les garages, des cigarettes et des cannettes dans les jardins, et l'abandon systématique des papiers gras et des bouteilles dans la rue au lieu de les jeter dans les poubelles situées à quelques mètres d'eux à peine. "Ceux d'entre nous qui ont râlé ont subi des représailles : voitures rayées, colle dans la serrure, incendies volontaires du bas de porte. Il n'y a qu'à voir le nombre de grilles que les gens ont installé pour éviter que les jeunes stationnent sur leur parvis" détaille une riveraine, qui évoque, par ailleurs "la consommation d'alcool, de tabac et de stupéfiants dont le négoce s'effectue dans des véhicules de passage". Les pétitionnaires estiment que cette occupation quotidienne des espaces privés mérite en guise de réponse des actions concrètes et efficaces, susceptibles de mettre un terme définitif à ces troubles afin que leur quartier retrouve la sérénité d'antan. "


05.09.2013 AVIGNON

" Mercredi matin, une étudiante de 20 ans a été violée par un homme qui s’est introduit dans son studio au deuxième étage d’une résidence à Montfavet à Avignon (Vaucluse), rapporte ce jeudi le site du Dauphiné Libéré. L’homme, masqué et ganté, a escaladé deux étages avant d’agresser sa victime puis prendre la fuite vers 7 heures du matin. Une enquête a été ouverte. Cette technique d’escalade serait habituelle dans ce quartier: «Ça arrive de voir des gens qui grimpent par les balcons quand ils ont oublié leurs clés», affirme un voisin cité par le Dauphiné Libéré. Une jeune femme a été agressée fin août dans ce même quartier, ajoute le quotidien.


05.09.2013 MARSEILLE

" Le conducteur tué par balles, jeudi 5 septembre, dans le 13e arrondissement de Marseille, est le fils de José Anigo, directeur sportif de l'Olympique de Marseille, selon une source judiciaire proche de l'enquête. Adrien Anigo, qui conduisait une Twingo près du métro Frais-Vallon, a été mitraillé à bout portant par deux hommes sur un deux-roues, qui ont ensuite pris la fuite, selon la police. Les faits sont survenus aux alentours de 15 h 45. Adrien Anigo avait attiré l'attention de la police à la fin de 2006 pour avoir loué un véhicule utilisé par trois malfaiteurs pour braquer un bureau de poste aux Milles, près d'Aix-en-Provence. Placé sur écoute, il sera convaincu de pas moins de quatre braquages de bijouterie en quatre mois, au côté de trois complices. Le 12 juillet, au terme de cinq ans d'instruction, le "gang des braqueurs" avait été renvoyé devant les assises, comme l'indiquait La Provence. Son père, José, ancien joueur et entraîneur de l'OM, a pris la direction sportive du club en 2005. Habitué des coups de gueule, il a la réputation d'avoir un pouvoir occulte sur les supporteurs et des relations avec le milieu marseillais. La faute, notamment, à son amitié visible avec un voyou local dont il a entraîné le fils. "


05.09.2013 REIMS

" La détention provisoire de Mohamed Moulaï-Hacène n’est pas un long fleuve tranquille. Ressortissant algérien de 37 ans, l’homme est incarcéré depuis le 3 décembre 2010 dans le cadre d’une affaire particulièrement sordide : le meurtre de sa femme, retrouvée égorgée et brûlée sur un parking du quartier Croix-Rouge à Reims.
Il n’était pas emprisonné depuis deux jours qu’il a d’abord eu des soucis avec l’un de ses codétenus qui a mis le feu aux draps de son lit « pour le cramer ». « Je voulais lui faire ce qu’il a fait à sa femme », expliqua l’incendiaire condamné pour cette affaire à neuf mois de prison (Mohamed Moulaï-Hacène eut le temps de bondir de la couche et d’éteindre lui-même le drap enflammé).
D’autres incidents ont suivi, mais de son fait cette fois-ci. Il a notamment pris en grippe une surveillante qu’il est accusé d’avoir menacé de mort à de nombreuses reprises.

Le 24 août 2012, Mohamed Moulaï-Hacène se présente en claquettes à la promenade alors que le règlement n’autorise que les chaussures fermées. La gardienne lui en fait la remarque. Le détenu, qui dit souffrir du pied, s’emporte. « C’est pas grave. Même si je fais 20 ans, 30 ans ou plus, t’es morte ! Toi, t’auras des problèmes ! » Des menaces qu’il conteste. Jugé en mai dernier, il n’en est pas moins condamné à un mois de prison avec sursis. Il a fait appel et n’a pas encore comparu devant la cour qu’il se retrouve impliqué dans deux nouvelles procédures impliquant la même surveillante.

Le 25 décembre, elle lui apporte son repas de midi. Il se précipite vers elle, pousse le chariot et se serait lancé dans cette longue diatribe : « Pourquoi toi ? Tu as porté plainte contre moi ! Je jure sur la tête de ma mère que je te tuerai de mes mains ! Je te niquerai ! Tu vas voir ce que tu vas voir pour les jours de confinement que j’ai pris par ta faute ». Une plainte est déposée.

Le 13 janvier, nouvel incident au repas du soir. L’homme fracasse l’assiette au sol. « Tu as porté plainte contre moi. À cause de toi, je vais avoir plus de problèmes. Je te jure que je te tuerai ! Tu vas le regretter ! Tu vas voir ce que je vais te faire ! » Il aurait conclu par plusieurs menaces en langue arabe — « Je vais te tuer ! Je vais t’étrangler ! » — que la surveillante, d’origine maghrébine elle aussi, a été en mesure de comprendre. « C’est une menteuse », affirme Mohamed Moulaï-Hacène lors de son procès pour « menace de crime ou délit » devant le tribunal de Reims. Il assure que la surveillante a tout inventé. C’est elle au contraire qui n’aurait de cesse de le harceler. « Mon client a fait l’objet d’une enquête à charge qui ne repose que sur la seule audition de la plaignante », ajoute Me Pascal Ammoura. Cette ligne de défense n’a pas convaincu. Déclaré coupable, Mohamed Moulaï-Hacène est condamné à trois mois de prison ferme. Une broutille au regard du rendez-vous qui l’attend prochainement devant les assises. Poursuivi pour « meurtre sur conjoint », il encourt la perpétuité. "


05.09.2013 REIMS

" Nés dans la lointaine Lituanie, Tomas et Ceslovas font partie de ces miséreux qui traînent d’une ville à l’autre en France, et pas toujours dans le respect des lois de la République.
Le 13 juin, les deux jeunes gens âgés de 23 et 32 ans se rendent à l’hypermarché Carrefour de la route de Cernay. Ceslovas fourre une dizaine de produits de maquillage dans un sac, mais les surveillants l’interceptent à la sortie. Ça sent le roussi, aussi Tomas se débarrasse-t-il d’un GPS qu’il avait caché dans son pantalon. La police arrive. Interpellation, garde à vue et remise en liberté en fin de journée avec une convocation devant le tribunal correctionnel. Le lendemain matin, à 8 h 40, une alarme antivol se déclenche au passage d’un client dans les portiques du magasin Carrefour-Market de Witry-lès-Reims. L’individu s’enfuit à toutes jambes, sans pour autant échapper aux gendarmes qui parviennent à le rattraper dans le bourg.
Qui donc est-ce ? Ceslovas ! Il venait de voler un GPS, comme son compatriote la veille. Nouvelle garde à vue, deuxième convocation devant le tribunal. Depuis, Ceslovas et son ami ont semble-t-il disparu des écrans radars. Ils sont d’ailleurs absents lors du procès. Sans domicile connu, casier vierge, ils sont condamnés à deux mois de prison avec sursis pour la première affaire, Ceslovas écopant d’un mois avec sursis dans le second dossier. "



05.09.2013 TINQUEUX

" Une lâche agression a été commise hier matin dans la zone commerciale de Tinqueux, au préjudice d'une passante de 87 ans. La vieille dame se trouvait avenue Sarah-Bernhardt, vers 11 heures, lorsqu'un individu l'a poussée pour arracher son sac à main. Il a pris la fuite à pied et n'a pu être retrouvé. Blessée (elle se plaignait d'une hanche), l'octogénaire a dû être transportée au centre hospitalier par les sapeurs-pompiers. "