jeudi 15 août 2013

LA RACAILLE FOUT LA MERDE AU PAS-DE-CALAIS

" Nouvelles échauffourés à Avion. Quatre personnes ont été interpellées dans cette ville du Pas-de-Calais, dans la nuit de mercredi à jeudi. 

Le quartier sensible de la République a vécu sa deuxième nuit consécutive de tensions entre jeunes gens et policiers, pris pour cibles par des jets de pierres, a-t-on appris ce jeudi auprès de la préfecture. 

"L'agitation a repris en début de nuit dans le quartier République, vers 22h-23h quand un bus a essuyé des jets de pierres en rentrant au dépôt", a expliqué la sous-préfète Simone Mielle.  

Jets de pierres et grenades lacrymogènes
"Une centaine de jeunes a ensuite jeté des pierres et des projectiles divers en direction des forces de l'ordre. Celles-ci les ont dispersés par des moyens appropriés dont des grenades de gaz lacrymogène", a-t-elle indiqué, précisant qu'il n'y avait "aucun blessé". "Un conteneur poubelles a été incendié", a-t-elle ajouté. "La situation est revenue au calme progressivement vers 02h30-03h du matin", a-t-elle précisé. "Nous avons interpellé quatre participants actifs à ces troubles, ils sont actuellement en garde à vue." 

Parmi ces quatre personnes, trois sont majeures, âgées de 20 à 30 ans, dont deux qui risquent des poursuites pour "violences et usage et menace d'une arme, les cailloux", selon le parquet d'Arras. Le troisième pourrait être poursuivi pour participation à un attroupement. Le quatrième, mineur, a été interpellé pour "caillassage de véhicule policier et de policier", a précisé le parquet de Béthune, dont il est du ressort. Selon le parquet d'Arras, la garde à vue des quatre suspects devrait être prolongée jeudi soir. 

Poubelles, véhicules et commerces incendiés
Les tensions à Avion ont débuté mardi en fin d'après-midi alors que des policiers se rendaient sur les lieux d'un accident, dans lequel un jeune, qui habiterait le quartier, avait été grièvement blessé après avoir percuté un véhicule en stationnement alors qu'il roulait à vive allure sur un scooter. 

Les policiers avaient alors été pris à partie par des jeunes présents sur place, dans le quartier République. Au cours de la nuit, une cinquantaine de jeunes avaient brûlé quatre poubelles et deux véhicules de particuliers et avaient mis le feu à une friterie, où une bouteille de gaz a explosé, ainsi qu'à la réserve d'un magasin Leader Price. 

"Contrairement à cette nuit, il n'y a pas eu de jet de pierres dans la nuit de mardi à mercredi", a souligné Mme Mielle. 

"En ce moment, la situation est calme. Nous avons pu hier soir nous appuyer sur les renforts des forces mobiles de la police nationale du Pas-de-Calais, et nous prenons aujourd'hui nos dispositions pour maintenir un dispositif approprié" afin que la situation reste calme, a déclaré la sous-préfète. "

PRISE D'OTAGE DANS UNE PRISON

" Le détenu qui avait pris en otage mercredi matin une surveillante dans la prison d'Ensisheim (Haut-Rhin) l'a relâchée après quatorze heures de détention, a-t-on appris auprès de l'administration pénitentiaire.
L'homme de 39 ans, déjà connu pour des faits de violence envers les personnels de l'administration pénitentiaire, était armé de trois armes blanches.
Il s'était retranché dans les étages avec la surveillante vers 08h55.
Ce détenu particulièrement surveillé (DPS) avait demandé à traiter avec une équipe de quatre négociateurs, dépêchée sur place. Aucune intervention policière n'a été menée.
Le détenu avait déjà commis trois précédentes prises d'otages, celle d'un médecin en octobre 2011 à la prison de Montmédy, d'une surveillante fin 2011 à la maison d'arrêt de Metz et d'un agent chargé de l'accompagnement médico-psychologique en juin 2012 à la maison centrale de Château Thierry.
Le chef du groupement de gendarmerie du Haut-Rhin et le équipes régionales d'intervention et de sécurité de l'administration pénitentiaire se sont rendus rapidement sur les lieux. Le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) est arrivé à son tour en début d'après-midi.
"Ce ne sont pas des événements fréquents, mais c'est toujours une prise d'otage de trop. L'UFAP réclame depuis des années des établissements spécialisés pour ce genre de détenus dont la place n'est pas en prison", a déclaré Bernard Cabon, secrétaire général adjoint du syndicat.
Joint par téléphone, Jérôme Caen a été l'avocat du détenu lors de ses deux premières affaires de prises d'otages.
"Je n'ai plus de nouvelles de lui depuis deux ans. J'ai le souvenir d'un homme fragile, dépressif, cassé par sa période d'incarcération, notamment après son passage d'un mois en quartier disciplinaire. C'est quelqu'un qui ne relève pas du carcéral, mais des soins psychiatriques", a-t-il dit.
L'homme a été incarcéré le 9 mai 2011 après son procès pour escroquerie à la Sécurité sociale. Condamné le 16 novembre 2011 par le tribunal de Verdun pour la première agression de Montmédy, il a intégré la maison centrale d'Ensisheim le 7 février 2013. "

DES MUSULMANS AGRESSENT UN JEUNE POUR UN SANDWICH AU JAMBON