jeudi 8 août 2013

FUSILLADE A NANTES

" Un homme de 26 ans a été mis en examen pour complicité de meurtre en bande organisée après un règlement de comptes présumé qui a coûté la vie à un homme et grièvement blessé un autre la semaine dernière près de Nantes, a-t-on appris mardi de source judiciaire. L'homme a été interpellé jeudi, au lendemain des faits. Les investigations ont permis de trouver à son domicile de Rezé, dans la banlieue de Nantes, la somme de 227.000 euros en liquide, selon une source proche de l'enquête.

Le suspect a été mis en examen lundi pour «complicité de meurtre en bande organisée», de «complicité de tentative de meurtre en bande organisée» et d'«association de malfaiteurs», et a été incarcéré, a indiqué le parquet de Rennes. L'enquête n'a pas permis d'établir à ce stade s'il a activement participé à la fusillade, a précisé la source proche de l'enquête. Il s'agit de la première mise en examen dans ce dossier.

Règlement de comptes entre bandes rivale

Le 31 juillet au soir, deux frères originaires du quartier sensible de Bellevue à Nantes ont été la cible de tirs nourris alors qu'ils se trouvaient à bord d'une voiture de grosse cylindrée, dans une zone commerciale de Vigneux-de-Bretagne, au nord-ouest de l'agglomération. L'un d'eux, né en 1982, a été mortellement touché et son frère, d'un an son aîné et connu pour des affaires de stupéfiants, a été grièvement blessé. Ses jours ne sont plus en danger.

Les enquêteurs privilégient la thèse d'un règlement de comptes entre bandes rivales. Une trentaine de douilles avaient été retrouvées sur place ainsi qu'une quinzaine d'impacts sur le véhicule. L'enquête a été confiée à la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Rennes. "

UNE FEMME ARRETEE POUR LE MEURTRE DE SA FILLE

" Une femme de 47 ans a été mise en examen à Angers le 3 août pour meurtre sur mineur de moins de 15 ans après avoir volontairement donné la mort à sa fille de 6 ans au moyen d'une injection mortelle, a indiqué mardi soir le parquet d'Angers.
Les faits sont survenus mercredi dernier au domicile de la mère, séparée depuis plusieurs années du père de la fillette, dans la commune du Lion d'Angers, au nord-ouest d'Angers, a précisé le parquet, confirmant une information du Courrier de l'Ouest.
Au cours de sa garde à vue vendredi, "elle a reconnu avoir volontairement donné la mort à sa fille en lui injectant des produits anesthésiants et euthanasiants avant de s'administrer elle-même un produit euthanasiant. Elle avait auparavant euthanasié ses deux chiens", a poursuivi le procureur de la République adjoint d'Angers, François Touron.
"Plusieurs seringues et aiguilles, et des produits vétérinaires ont été retrouvés. Les examens médicaux de l'enfant ont permis de relever des traces de piqûre sur les bras. Des analyses sont en cours pour préciser la nature des produits qui lui auraient été injectés", a-t-il aussi ajouté.
Secrétaire dans un cabinet vétérinaire, la mère a laissé une lettre précisant ses "intentions homicides suicidaires", mais M. Touron a indiqué que "ses motivations restent à ce stade de l'enquête peu explicites".
"Il n'y avait pas de signe avant-coureur dans l'environnement de l'enfant qui aurait pu annoncer le drame. L'examen de la personnalité de la mère sera l'un des éléments importants de l'information judiciaire", a expliqué le procureur adjoint d'Angers.
C'est un ami de la famille qui a découvert le corps de la fillette et celui, inanimé, de sa mère.
L'enfant est décédé à l'hôpital le lendemain. Sa mère a été placée en détention provisoire dans un cadre médicalisé. "

LES ECHECS D'HOLLANDE

" Le temps manque souvent dans le cadre de cette rubrique pour mettre en perspectives les évolutions économiques et financières. La période estivale est un moment propice pour prendre un peu de recul et essayer de décrypter, pour la France, des éléments qui ne sont pas uniquement économiques et financiers. 

On pouvait trouver un peu excessives les couvertures de Valeurs Actuelles : « Le président catastrophe » le 21 mars, « Il nous fait honte » le 2 mai, et dernièrement « L’incapable ». Or, le 23 mai dernier Laurent Joffrin dans Le Nouvel Observateur  a titré son papier « Faut il désespérer de François Hollande ? ». C’est effectivement une question qui mérite d’être posée. Comment peut-on faire autant d’erreurs de jugement sur la façon dont fonctionne aujourd’hui une économie mondialisée. Après un an d’exercice du pouvoir, le bilan de la gauche  est marqué par une série d’échecs impressionnants. La France est aujourd’hui très proche de la spirale dépressive qu’ont connue la Grèce, l’Espagne et l’Italie. Les terribles contre performances de la France en matière de croissance doivent donc être expliquées.  

Le « président normal » qui voulait avant tout incarner une république irréprochable et s’était engagé à remettre la France dans « les clous budgétaires » s’est enfermé progressivement dans un déni de réalité et surtout dans une série de promesses qui sont devenues totalement hors de portée. On ne comprend plus du tout où est sa ligne économique et politique, car il peut soutenir à quelques jours de distance des positions totalement contradictoires.

Un échec économique : la France est en plein décrochage

Aucun effort sérieux n’a été entrepris pour diminuer les dépenses publiques (56, 6% du PIB contre 45% en Allemagne) et faire baisser le niveau des déficits. Il suffirait de suivre les rapports de Didier Migaud, président socialiste de la Cour des comptes, pour améliorer la situation. Il recommande notamment de réduire effectivement de 10 000 par an le nombre de fonctionnaires et fustige les 121Md€  de taxes affectées aux organismes para publics.

La faillite des régimes des retraites est programmée. Le montant des déficits cumulés de l’ensemble des régimes de retraite à l’horizon 2020 est évalué dans la trajectoire actuelle à 200 Md€.  Pour des raisons idéologiques, les régimes politiques qui se sont succédés ont refusé d’accorder aux Français la retraite par capitalisation dont bénéficient pourtant des pays comme la Suède. Sous la pression des circonstances, un succédané s’est mis en place sous la forme de l’assurance vie. Malheureusement, le système fiscal favorise l’achat d’obligations d’état. Cela conduit au tour de passe-passe suivant : les Français sortent d’un système qui  va faire faillite pour des raisons démographiques et y retournent aussitôt en achetant des obligations de ce même système. Ce n’est donc pas une mini réforme, même si elle est présentée comme consensuelle, qui sera un début de solution durable au problème. Pour le moment, François Hollande veut obtenir de l’Europe la suppression de sa recommandation sur le relèvement de l’âge de départ à la retraite. Il ne s’agit plus maintenant de déshabiller Pierre pour habiller Jacques, comme cela a toujours été fait mais d’avoir le courage d’orienter une partie de l’épargne nationale vers la retraite et les entreprises. Les élites françaises veulent avoir un actionnariat français pour les grandes sociétés mais ne veulent pas entendre parler de fonds de pension !

L’Etat prétend régir la vie des Français dans ses moindres détails. Rien n’échappe à son appétit. Une dérive qui n’est pas nouvelle, mais qui s’aggrave avec la gauche au point de menacer les libertés individuelles et la croissance économique. La liberté demeure le moteur le plus efficace du progrès et de la prospérité. La crise actuelle n’est pas due à la liberté, elle est due à l’état qui a fait un mauvais usage de ses pouvoirs tantôt excessifs, tantôt insuffisants. Les PME françaises n’arrivent pas à grandir car les contraintes sont trop fortes. Elles n’ont plus le goût du risque qui permettrait de relancer l’innovation.

La prolifération des règles et des normes est en train de faire de la France un pays hérissé d’interdits. Un des meilleurs exemples est celui de l’encadrement des « drives » par Sylvia Pinel, ministre de l’Artisanat et du Commerce. Les "drives" sont des entrepôts où les consommateurs viennent chercher leurs courses après les avoir commandées sur internet. Ils vont désormais dépendre du droit de l’urbanisme commercial avec lequel ils n’ont aucun rapport. Une des formes de distribution innovante sera ainsi entravée par les « Commissions Départementales d’Aménagement Commercial ». Tant pis pour tous les emplois qui auraient pu être créés, notamment pour des jeunes… !

Pour le gaz de schiste, le principe de précaution devient le cœur d’une société peureuse et frileuse et accroit l’épidémie normative. Craindre le risque en permanence, c’est sortir du monde. Pendant ce temps, les sociétés françaises ont pris des places significatives sur le marché nord américain du gaz de schiste. Elles créent des emplois aux Etats-Unis mais pas en France !

En matière d’OGM, la France est le seul pays où des magistrats sans formation scientifique et sans recours à des experts compétents relâchent en toute bonne foi les « faucheurs » volontaires d’OGM qui détruisent impunément le travail des chercheurs.

Concernant la « Transition énergétique » qui serait l’alpha et l’omega de la politique industrielle française, la Cour des Comptes a rappelé les chiffres : le coût de production d'un MWh de solaire se situe entre 94 et 194€  contre 49,50€  pour le nucléaire.

Tous les opposants au nucléaire sont stigmatisés. On est dans la guerre frontale contre le dernier atout de notre industrie. Tout cela au nom de petits arrangements politiciens avec les écologistes.

La consommation est durablement touchée. En 2012, les dépenses des ménages ont reculé pour la deuxième fois depuis 1949.

La crise touche désormais les entreprises de taille moyenne. Le recours à la procédure de sauvegarde a progressé de 24% en un an. Le déficit de l’Etat et les défaillances d’entreprises sont fortement repartis à la hausse car le choc fiscal sur les entreprises et les déclarations hostiles contre les patrons ont aggravé leur attentisme sur les investissements. Benoit Hamon, ministre de l’Economie Sociale et Solidaire, veut maintenant mobiliser la BPI dans le cadre de la reprise de sociétés par leurs salariés. Depuis l’affaire Lip, on a bien vu l’efficacité de la cogestion. Plus personne n’y croit, sauf ceux qui n’ont jamais mis les pieds dans une entreprise. Le chiffre annoncé de création de 100 000 emplois relève tout simplement du rêve. En attendant, il mécontente une fois de plus de nombreux entrepreneurs.

Tant que le fait d’entreprendre, de créer des emplois, de créer de la richesse dans son pays sera regardé comme une forme de délit qui traduit un acte malsain qu’il convient de réglementer, de brider et d’entraver le plus possible, il sera difficile de remotiver les acteurs moteurs de la vie économique que sont les entreprises privées.

Le chômage est reparti à la hausse en juin. L’envolée des chiffres est terrible.

Ce n’est pas le Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi (CICE) qui changera quoi que ce soit à la situation puisqu’il correspond à une baisse des cotisations patronales pour les salaires allant jusqu’à 2,5 smic…L’industrie, qui devait être la première bénéficiaire du dispositif, n’en recueillera qu’un peu moins de 30%, les grands bénéficiaires étant la Poste, la SNCF, les hôpitaux, autant de sociétés qui n’exportent pas !

Pour l’exécutif, la question est réglée, il suffit d’attendre, ce qui n’améliorera pas le taux de marge moyen des entreprises qui est en France de 27,9% contre 40% en Allemagne.

En ne prenant aucune mesure courageuse et en achetant sans arrêt une pseudo paix sociale avec les syndicats, on favorise ceux qui ont un travail aux détriments de ceux qui sont exclus de tout.

Les jeunes sont confrontés au drame d’une jeunesse sans emploi et sans espoir. Plus d’un sur quatre est sans emploi. Et quand il en trouve un, il lui faut attendre en moyenne sept ans pour obtenir un contrat à durée déterminée. Les contrats aidés destinés au secteur non marchand ont une efficacité très contestée. Souvenons-nous de la proposition de François Hollande : « Je veux redonner confiance dans l’avenir et retrouver la promesse républicaine d’abord pour notre jeunesse » !

Tout cela se traduit par une montée permanente du chômage. Tous les secteurs industriels sans exception sont soumis à rude épreuve. Les constructeurs automobiles vendent moins de voitures et ils le font à des prix bradés. Cela entraine des charges supplémentaires pour l’Etat (retraites, famille, maladie, Unedic…) qui vont accroitre encore les déficits

Avec la politique actuelle, la France est condamnée à la croissance zéro. Comme le dispositif des « emplois d’avenir » rencontre très peu de succès, François Hollande est en train de faire la promotion des « emplois francs ». Il est plus que temps de comprendre que ce n’est pas l’Etat qui peut créer des emplois durables mais les entreprises !

Un échec fiscal : l’instabilité et l’insécurité fiscale atteignent leur apogée…

La pression fiscale atteint désormais 46,5% du PIB, du jamais vu ! On est dans un véritable feu d’artifice fiscal où le gouvernement demande toujours plus à l’impôt qui rapportera toujours moins. Bien naturellement, le contribuable réduit ses dépenses puisque l’Etat se refuse à agir ainsi pour lui-même. Les assiettes fiscales sont en train de fondre comme neige au soleil.

Les déficits budgétaires et l’endettement n’ont pas été réduits. La dette de la France est désormais de 1850 Md€ , comme le calcule l’Insee, ou de 4923Md€ (246% du PIB) comme pourrait le laisser croire entre les lignes la lecture d’un rapport de la Cour des Comptes.

La hausse des charges sur les emplois à domicile a bien évidemment fait baisser le volume d’heures déclarées au profit du travail au noir. Les aides aux entreprises sont par ailleurs coûteuses et peu efficaces. Rien de sérieux n’a été entrepris pour sortir de cette situation.  

Le rendement de l’épargne par contre est sans arrêt raboté par la fiscalité, car les réformes fiscales successives touchent tous les placements qui voient leur rendement net décroître en conséquence…

Dans l’assurance vie, les intérêts des fonds en euro seront intégrés dans les revenus.

Jusqu’au 26 juillet, tous les Français qui payent de l’impôt ont tout donné à l’Etat. C’est un peu comme un jour de libération par rapport à un Etat qui leur prend tout. Le taux d’imposition ne cesse de croitre, le coût du travail et du financement de la protection sociale s’envole. Dans son dernier rapport « Doing Business », la Banque mondiale classe la France en 34ème position sur 85 pays pour la facilité à y faire des affaires.

Dans l’immobilier, on peut dire que la pierre résiste à tout sauf à Cécile Duflot, ministre de l’Egalité du Territoire et du Logement. Comme le marché immobilier s’obstine à ne pas se comporter comme le voudrait la ministre, ce n’est pas grave, elle va s’acharner à le détruire. Au lieu de chercher des solutions, elle préfère stigmatiser, attaquer, désigner des boucs émissaires. Elle a généralisé l’encadrement des loyers, qui est une mesure qui n’a eu que des effets négatifs chaque fois qu’elle a été mise en place. Le résultat est clair. En 2013, les mises en chantier ne devraient pas dépasser le chiffre historiquement bas de 340 000 logements, soit un recul de 17% par rapport à ce qui était constaté il y a un an.

Tous les grands groupes français sont en train de redéployer leurs équipes de dirigeants à l’étranger pour pouvoir les rémunérer convenablement. Après L’Oréal, LVMH, c’est au tour de Total d’annoncer que la gestion de sa trésorerie se fera désormais à partir de Londres. Face à la pression fiscale, un mouvement de remise en cause du consentement à l’impôt pourrait voir le jour. Cela pourrait ressembler à ce qu’Arthur Laffer avec JP Seymour ont bien décrit dans "The economics of the tax revolt". Ils ont été les théoriciens du mouvement de révolte anti-fiscale qui a vu le jour en Californie dans les années 70 alors que Ronald Reagan était gouverneur.

Les autoentrepreneurs sont confrontés au durcissement de l’accès à ce statut…Dommage, c’est un dispositif qui représentait 5 Md de CA avec 1 Md€ de recettes pour l’Etat. Le ministre de l’Artisanat va casser cette mécanique uniquement parce qu’elle a été mise en place avec succès par Hervé Novelli.

La formation professionnelle coûte 32Md€ par an pour une inefficacité reconnue par tout le monde. Rien ne change, car les syndicats et le Medef n’ont aucun intérêt au changement !

Les transferts sociaux sont devenus la part la plus importante des revenus des trois quarts des français. Une action énergique de maîtrise des comptes sociaux est nécessaire car quand les dépenses de l’Etat augmentent mécaniquement de 7 à 8Md par an, celles des administrations de Sécurité sociale progressent de 25 md par an !

Les mesures qui ont été annoncées par Jean-Marc Ayrault, premier Ministre, sur les « licenciements boursiers » vont aboutir au fait que les entreprises rentables ne pourront plus ajuster leurs effectifs. Dans la réalité, une entreprise ne pourra licencier que si elle est en faillite ! La vraie réponse au défi du chômage ce sont les entreprises du secteur privé. Personne ne dit que ce sont surtout elles qui recrutent…

Un échec politique : la bipolarisation droite- gauche n’existe plus en milieu populaire

On a peu noté dans les médias qu’une ex candidate du Front de Gauche (Anna Rosso-Roig) avait rejoint à Marseille le Front National. La gauche, grâce à Christiane Taubira,  cautionne une société multiculturelle de plus en plus violente et grâce à Vincent Peillon, une école égalitariste de moins en moins performante. François Hollande a ainsi réussi à se mettre à dos les chefs d’entreprise, mais aussi toutes les composantes du « peuple de gauche », les salariés, les fonctionnaires. Les rangs des déçus du hollandisme grossissent. Il ménage trop les intérêts là où il faudrait lancer l’offensive. Il écarte les refontes complètes de la fiscalité, des retraites et de la santé…

L’Etat est totalement désorganisé. L’entrecroisement de compétences n’a pas seulement un coût direct, il est aussi source de perte de temps et d’efficacité. Rien n’est fait pour faire diminuer la taille du millefeuille administratif français.

Le président de la République a déplacé le lieu d’exercice du pouvoir qu’est L’Elysée vers les médias en continu que sont internet et les réseaux sociaux. Il n’est plus une figure d’autorité, mais un objet de consommation, une sorte de  personnage de série télévisée. Les questions qui touchent à l’avenir des retraites, l’immigration, la désindustrialisation, le recul des investissements, la crise de la dette et celle de l’école qui engagent l’avenir de la France sont plus importantes que celles qui occupent en permanence le devant de la scène.

C’est au pied des réformes que l’on peut juger de l’efficacité d’un président. Soit il accouche d’une énième réformette et il perd ce qui lui reste de crédibilité, soit il réalise des réformes ambitieuses et porte le fer là où cela fait mal et il gagne en crédibilité. On peut sans beaucoup de crainte de se tromper, prédire que une fois de plus les réformes attendront puisqu’il y a toujours des élections pour vous empêcher de les faire.

Il ne fait donc rigoureusement rien qui pourrait rendre l’économie française plus efficace.

L’influence de la France en Europe tend vers zéro. La politique européenne se décide maintenant ailleurs, surtout entre David Cameron et Angela Merkel…

Un échec sociétal : l’écart se creuse entre ceux qui travaillent et les autres

On est en train de passer d’un modèle assimilationniste républicain à un modèle multiculturel non assumé. Il faut savoir ce qui a été très peu repris, là encore par les médias que désormais,  tout parent algérien installé en France pourra toucher des allocations familiales au titre de ses enfants nés en Algérie qui décideraient de le rejoindre. Ce qui s’applique naturellement aux enfants de pères polygames.

Même Mohamed Khattabi, imam de la Mosquée de Montpellier est inquiet des progrès de la « salafisation » en France. Ce qui l’amène à poser la question « Qui finance ces jeunes qui ne travaillent pas, mais qui distribuent à la sortie des mosquées des tracts ou des ouvrages décrivant tous les interdits de l’Islam ? »

L’écart se creuse entre ceux qui travaillent et les autres. Cela nourrit le vote protestataire. Il faut rééquilibrer d’urgence la fiscalité entre l’assistance et le travail. La montée du chômage est en train de gangréner tout le corps social français.

La flambée des cambriolages est une des conséquences de cette situation. Ils ont augmenté en douze mois de + 6,8% en zone Police et de +14% en zone Gendarmerie. Le laisser faire de Christiane Taubira est, pour reprendre une expression d’ Arnaud Montebourg, le « meilleur carburant pour le Front National ».

On est dans une justice de classe où sont forcément coupables tous ceux qui ont eu à servir l’ancienne majorité. Onze patrons sont actuellement mis en examen . Ils devraient avoir droit comme c’est l’usage à un non lieu dans une dizaine d’années !

Il est difficile d’admettre de condamner le jeune manifestant contre le mariage pour tous, Nicolas Bernard-Buss, à 4 mois de prison dont deux fermes avec mandat de dépôt à l’audience pour rébellion contre agents de la force publique. Pourtant, la justice a su trouver sans délai une place à la prison de Fleury Mérogis pour incarcérer le jeune étudiant alors que des dizaines de milliers d’individus dangereux pour la société et condamnés à de la prison ferme pour violences graves ne purgent pas leur peine « faute de place » dans les prisons !

Un échec moral : la France est en train de couler et les Français dépriment

Le choix de l’ukrainienne Inna Shevchenko comme modèle de Marianne sur les timbres postes a été accompagné de sa part par le commentaire « Maintenant tous les homophobes, les extrémistes, les fascistes vont devoir me lécher le c.. quand ils voudront envoyer une lettre ».

L’enseignement de la théorie du genre dans les écoles à partir des livres « Papa porte une robe », « Jean a deux mamans »  etc, l’intervention d’associations pour conseiller les élèves de lycée à faire leur « coming out » constituent de véritables agressions pour la plupart des familles.

Aucune sécurité juridique n’existe plus contre ceux qui participent au débat public. On assiste en fait au retour du délit d’opinion.

Malgré tout cela, le président de la République refuse de changer de diagnostic de cap et de politique. Il confond sortie de récession et reprise. Les mutations technologiques et géo-économiques rendent toute approche technocratique forcément déficiente. Il faudrait qu’il  abandonne la fascination morbide des socialistes pour l’impôt…

Les réformes structurelles sont la seule stratégie pour retrouver de la croissance.

La tension monte sur le front social pour le gouvernement. Syndicats, fonctionnaires, élus, lobbies et corporatismes sont prêts à tout pour défendre leurs intérêts.

Pour sauver son quinquennat, François Hollande n’a plus d’autre choix que d’accélérer les réformes.

Les libertés sont menacées par l’Etat socialiste. La France devient une nation muselée, tenue en laisse. Comme l’écrivait très bien Philippe Murray dans « Causes toujours. Chroniques du XXIème siècle » « La réalité est un archaïsme pour tout ce que le nouvel univers compte de propagandistes économiques, politiques et culturels. La réalité est ringarde, il faut la jeter dans les ténèbres extérieures. Et ne pas s’étonner non plus si elle y attrape la peste… »

Décidément on est bien loin de Tony Blair, qui, à la tête des travaillistes anglais, n’avait pas hésité à reprendre à son actif bien des réformes mises en place par Margaret Thatcher. Il avait pour mot d’ordre « tout ce qui compte, c’est ce qui marche ».

Bonnes vacances tout de même….. "

LA FRANCE EN SURSIS

" Miracle balnéaire : le pédalo de Hollande secouru par les sauveteurs du FMI ?

Les Lagarde's boys dépêchés à Paris vont-ils se voir édifier une statue par Moscovici dans l'une des cours de Bercy ? Nous ferions trop d'efforts de redressement budgétaire ? Nous irions presque trop vite dans la réduction du déficit ! Le ministre de l'Economie a immédiatement saisi ce prétexte pour se démarquer d'une politique d'austérité toute relative puisque aucune réforme de structure significative n'a été engagée depuis mai 2012.

Pourtant, après deux prévisions rectifiées à la hausse, c'est au minimum 4 % du PIB que le déficit budgétaire atteindra en 2013. Cela n'a rien d'un redressement, d'autant que l'effort principal en ce domaine a été accompli en 2011, avec une réduction de 42 milliards d'euros sur une seule année, selon les chiffres alors publiés par la Cour des comptes. La politique "hollandaise", depuis 2012, consiste essentiellement à ponctionner les mal-votants et autres "riches" ou à prendre des mesures touchant tout le monde mais dont le caractère diffus les rendra, espère-t-il, un peu moins douloureuses, comme le gel du barème de l'impôt sur le revenu.

Les efforts de réduction des dépenses publiques en France sont négligeables par rapport à l'augmentation de la fiscalité et le tout est insuffisant pour enrayer la croissance de la dette. Le FMI, dont tous les actionnaires pratiquent déficit budgétaire et accommodement quantitatif, c'est-à-dire planche à billets, chausse, c'est bien connu, ses bésicles keynésiennes quand cela l'arrange. Cela étant, il note quand même que la méthode qui consiste à augmenter les impôts plutôt que diminuer les dépenses n'est pas la bonne, ce qu'Hollande & Co évitent naturellement de relever.

Dans la droite ligne de ses techniques incantatoires sur le retour de la croissance, le gouvernement va quoi qu'il en soit se jeter sur les conclusions washingtoniennes et attendre une mini-reprise hypothétique pour, grâce à des emplois artificiels, un bon gros coup de com' et l'appui de la presse subventionnée, clamer qu'il est sur la bonne voie. Rassurez-vous : cette manipulation ne sera d'aucun effet quand les braves gens feront leurs comptes de fin de mois.

De plus en plus, l'horizon du pilotage de l'Etat en France ne dépasse pas un an. On pourrait croire que Mou-Président n'a été élu que jusqu'à 2014. Après les marchés financiers qui continuent de lui prêter à bon taux et la Commission européenne qui lui a accordé deux ans de grâce dans l'atteinte de l'objectif de réduction des déficits, c'est au FMI que le condamné Hollande doit ses dernières cigarettes. Toutes ces puissances d'argent, comme disait Mitterrand, ont-elles besoin d'une marionnette en sursis pour s'assurer de notre docilité ?

2 - Les emplois francs ? Pas franchement des emplois !

Énième rustine contre le chômage dégottée au fond de la caisse à outils présidentielle, les emplois francs, jobs subventionnés pour les jeunes des cités, réussissent l'exploit de donner raison aux critiques libérales : ce sont des emplois factices et sous productifs ; aux critiques gauchistes : ce sont des cadeaux au patronat qui va en bénéficier pour faire des économies sur la main d’œuvre ; aux critiques administratives : on crée une énième usine à gaz ; et aux critiques frontistes : encore de l'argent gaspillé pour les banlieues.

La technique novlanguienne de l'inversion du signifiant, faisant des faux emplois des emplois "francs", est un aveu. Si d'aventure ces 5 000 recrutements en question avaient effectivement lieu, ce serait 5 000 sursitaires de plus face au chômage. Décidément, le temps est au sursis.

3 - L'anniversaire oublié

A quand un nouveau 4 août ? L'abolition des privilèges est redevenue un noble objectif pour la France. Alors que l'Etat s'ingénie à protéger les compagnies parisiennes de taxi, limiter les réformes dans les collectivités locales et ne pas réduire le nombre d'élus, l'anniversaire de cette grande nuit républicaine est passé inaperçu.

4 - Jets de peinture et coups de ciseaux

Il y a environ un mois, des mauvais citoyens lacéraient les photographies de couples homosexuels imaginaires installées devant la mairie du troisième arrondissement de Paris. Ce fut un concert twitté d'indignations à gauche. On flirtait avec l'accusation de profanation.

Il y a quelques jours, Act Up, association aussi activiste que subventionnée, collait des affiches et maculait de peinture les murs de la fondation Jérôme-Lejeune. On attend toujours les condamnations des mêmes indignés chroniques. La vie politique est désespérément prévisible ...

5 - Sous les remparts de Séville

La crise espagnole est-elle finie ? On pourrait le croire en observant le chantier relancé de la construction de la tour Cajasol de 180 mètres de hauteur dans la capitale historique de l'Andalousie alors que les mètres carrés de bureaux et de logements vides se chiffrent encore par dizaines de millions en Ibérie ! L'ambiance y est, il est vrai, moins morose et la saison touristique est bonne. Puisque leurs banques et collectivités locales sont maintenues sous tente à oxygène par la Banque centrale européenne, les Espagnols finissent par croire qu'elles sont tirées d'affaires. Hélas, comme en France, il est un moment où la méthode Coué est impuissante face au déni de réalité. Jusqu'ici tout va mieux. "

LETTRE OUVERTE A LAURENT FABIUS

"  Monsieur le Ministre des Affaires Étrangères,

J’ai appris par les médias que vous avez appelé à la libération de M. Morsi et de ses collaborateurs, que vous considérez comme des « prisonniers politiques ».
En votre qualité de ministre, je suppose que vous recevez régulièrement, de la part de votre ambassadeur au Caire, et aussi de la part des services secrets de renseignements, des comptes rendu détaillés de ce qui ce passe en Égypte.

Ainsi, vous ne pouvez pas dire ‘je ne savais pas’

Vous savez certainement que depuis l’accession de M. Morsi au pouvoir, il y a quelque 1500 égyptiens tués par ses milices.

Vous savez certainement qu'au village de Dabyia, à Louxor ces mêmes milices ont sauvagement assassiné quatre personnes, un prêtre et un ingénieur uniquement parce qu'ils sont chrétiens, et qu’elles ont incendié et pillé les maisons et les commerces des villageois et obligé la plupart d'entre eux à émigrer ou à se réfugier dans l'église.

Vous savez certainement que pour empêcher des chiites de fêter un événement religieux, les milices de M. Morsi ont incendié leur maison, tué quatre de la même famille et lynché leurs corps. Un véritable pogrom.

Vous savez certainement que des milices de M. Morsi ont poursuivis des enfants qui criaient contre M. Morsi et qui se sont réfugiés sur le toit d'un immeuble et pour les punir ils les ont balancés du haut de l’immeuble. Ceci s'est passé à Sidi Gaber à Alexandrie le 6 juillet

Vous savez certainement que le même jour, ces milices ont tué deux jeunes femmes, dont le seul crime fut d'avoir mis des autocollants hostiles à M. Morsi sur le pare-brise arrière de leurs voitures, l'une d'entre elles, Noha, a reçu 122 coups de couteaux. Ceci a eu lieu à Alexandrie

Vous savez certainement que l'armée égyptienne assure des missions de sécurité et de maintien de l’ordre à l’encontre de djihadistes au Sinaï et El Arish et que tous les jours tombent des soldats, voire récemment des civils tués par un obus qui a atteint leur maison

Vous savez certainement que la mafia de M. Morsi, cette milice organisée, a enlevé des jeunes filles chrétiennes, mineures, pour les violer, en invoquant pour motif le désir de les convertir à l’islam et les "marier" de force à un barbu de la milice islamiste.

Vous savez certainement que la milice de M. Morsi a organisé des convois de cars, où des fillettes étaient envoyées en nombre à des « spécialistes » pour être excisées.

Vous savez certainement que la confrérie des frères musulmans, aux abois, utilise ses femmes et des enfants, recrutés dans les orphelinats, comme boucliers humains. Vos services vous ont certainement envoyés des photos d’enfants en procession, habillés de leur linceuls, ou portant ces linceuls sur leurs bras frêles, et se disant candidats à la mort, au martyr, pour défendre la prétendue légitimité de M. Morsi et sa mafia.

Vous n’avez peut-être pas de pitié pour les adultes, avez-vous un peu de pitié pour des enfants, enlevés, assassinés, excisés, et manipulés par des terroristes en mal de victimisation ?

Il est vrai que si vous vous intéressiez aux enfants, vous auriez commencé par vous occuper de l’éducation du vôtre, condamné par la justice française pour escroquerie et/ou abus de confiance.

Monsieur le ministre des affaires étranges, vous avez, il n’y a pas longtemps, déclaré que M. Bashar el Assad « n’a pas le droit d’exister ». A ma connaissance, même le Ministre Nazi des affaires étrangères, Joachim Von Ribbentrop, n’a jamais fait de telle déclaration.

C’est la première fois qu’un Ministre des Affaires Étrangères ait ainsi appelé au meurtre d’un ennemi.

N’avez-vous pas honte de vous abaisser, et d’abaisser la France, en allant dans une probable réunion à Genève, négocier avec un représentant de quelqu’un " qui n’a pas le droit d’exister" ?

Ces temps-ci, vous rajoutez le grotesque au ridicule, et vous appelez l’Égypte à libérer des « prisonniers qui sont en fait poursuivis par les juridictions pénales pour des crimes dont vous êtes parfaitement au courant.

Vous répondrez de vos fautes politiques devant vos électeurs.

Je considère que par votre déclaration, vous tentez de protéger des auteurs de crimes contre l’humanité.

Tenter de justifier ou d’excuser un crime contre l’humanité, ou d’en disculper ses auteurs est un crime sanctionné par la Loi Française.

C’est pourquoi j’appelle tous les juristes qui prendront connaissance de cette lettre ouverte de vous assigner devant les Tribunaux Français, pour apologie ou complicité de crime contre l’humanité.
Monsieur le Ministre des Affaires Étrangères, le temps béni des colonies est révolu.
L’Égypte n’est ni une colonie, ni un protectorat de l’OTAN.
A part les réponses diplomatiques, que vous ne tarderez pas à recevoir, préparez-vous à répondre, en France, aux poursuites que les ressortissants français, épris des droits de l’Homme à la dignité et à la liberté.

Je vous prie, Monsieur le ministre des affaires étranges, de croire à mes sentiments les mieux choisis.

Tarek EZZAT.

PS : Si vous souhaitez me poursuivre en justice pour diffamation ou injure, pas la peine de mettre vos services à mes trousses. Envoyez-moi un petit mot en réponse à ce message, et je vous indiquerai l’adresse à laquelle vous pourrez m’envoyer une assignation en justice. "

LIBERTE D'EXPRESSION