dimanche 25 août 2013

A PARTIR DE JANVIER 2014, ENCORE PLUS DE ROMS EN FRANCE. SUPER !!!

" Un an après une circulaire qui devait rompre avec les expulsions, l’intégration des Roms se fait toujours dans un climat délétère en France. Paru le 26 août 2012, ce texte signé par sept ministres devait mieux encadrer les évacuations grâce notamment à un “diagnostic social” des camps illégaux que doivent dresser les préfets avant les expulsions.

"Une véritable situation de nomadisme forcé" selon le Défenseur des droits

Un an plus tard, le Défenseur des droits, Dominique Baudis, souligne dans un rapport la non-application fréquente de la circulaire, en particulier l’absence de mesures pour assurer l’hébergement d’urgence, le suivi de la scolarisation et des soins des Roms expulsés.

L’auteur note que "l’utilisation de la répression est mise en œuvre de manière systématique" pour les évacuations. Un recours à la force qui place les Roms "dans une véritable situation de nomadisme forcé".

De véritables bidonvilles

Une enveloppe de 4 M€ a été consacrée à cette question par le gouvernement qui a par ailleurs réduit l’aide au retour dans le pays d’origine. 50 projets de diagnostic et d’intégration présentés par des associations ont été retenus, ciblant 16 500 Roms, sur une estimation de 20 000 personnes vivant dans des bidonvilles.

À titre d’exemple, l’un de ces diagnostics a synthétisé le parcours d’une quarantaine de Roms. Certains déclarent avoir habité jusqu’à cinquante camps successifs en sept ans, plusieurs sont malades.

En préfecture, on confirme, en privé, que ces diagnostics sont loin d’atteindre leur but. La priorité reste aux évacuations souvent réclamées par riverains ou mairies. "Les diagnostics sont faits pour se donner bonne conscience juste avant l’évacuation", déplore Umberto Guerra, de l’association Romeurope. Les soutiens des Roms dénoncent un manque de volonté politique et un climat délétère, à sept mois des municipales.

Quel alternative pour les Roms ?

Mercredi, l’hebdomadaire Valeurs actuelles a titré sur une "overdose" de Roms, et plusieurs responsables politiques les ont visés au cours de l’été, entretenant l’amalgame avec les gens du voyage. "Il n’y a pas eu d’alternance politique pour les Roms et les communes ne jouent pas le jeu", juge Jean-François Corty, directeur des missions France de Médecins du Monde, qui dénonce une intensification des expulsions depuis l’été.

En Seine-Saint-Denis par exemple, où se concentrent plus de 3 000 Roms sur des terrains vagues ou sous des bretelles d’autoroute, les expulsions se succèdent, souvent en vain : chassés d’un site, les Roms se dispersent dans les campements des environs et les communes voisines.

Refus de s'intégrer ?

Si Médecins du Monde s’indigne que des populations soient "jetées dans l’errance, ce qui constitue une barrière importante à leur intégration sociale et à leur suivi sanitaire", de nombreux responsables mettent en doute la volonté des Roms de s’intégrer.

"Ils refusent les solutions de relogement qui leur sont proposées", souvent des nuits d’hôtel réservées en urgence faute de places pérennes dans un parc HLM saturé, se défend-on ainsi dans une préfecture d’Ile-de-France.

Du côté des services de l’État, on espère que les programmes pour l’accès au marché du travail porteront leurs fruits. Plusieurs projets sont en gestation, notamment pour offrir aux Roms des emplois agricoles non pourvus en zone rurale.

LA LOI VA CHANGER
Citoyens européens depuis 2007, les Bulgares et les Roumains peuvent entrer librement en France, mais seulement pour des séjours de moins de trois mois. La France, comme d’autres pays membres, leur a imposé des mesures transitoires restreignant leur droit au travail : ils doivent détenir titre de séjour et autorisation de travail.

Le 1er janvier 2014, les mesures transitoires doivent tomber : Roms bulgares et roumains bénéficieront alors des mêmes droits que les ressortissants des pays de l’UE. Leur droit au séjour ne pourra être limité que s’ils représentent une menace grave pour l’ordre public, ou s’ils ne disposent pas de ressources suffisantes et constituent une charge déraisonnable pour le système d’assistance sociale français, selon la loi. "

BEZIERS : LES ROMS LAISSENT UNE DECHETTERIE A CIEL OUVERT APRES LEUR DEPART

" Que reste-t-il du camp de Roms de Bayssan, prés d’un mois après son évacuation ? Vendredi matin, le site situé juste derrière sortie Ouest était encore jonché de tonnes de détritus. Des canapés, armoires, réfrigérateurs, chaussures, vêtements, jouets pour enfants et autre bris de verre ou porcelaine ou pneus de voiture assurent un paysage digne d’un bidonville. Ce qu’il était certainement avant son abandon, le 1er août.

Les Biterrois se servent et pillent

Le domaine ressemble à une véritable déchetterie à ciel ouvert. Depuis trois semaines, les allers et venus sont fréquents, certains Biterrois se servent de tout et de rien, pilleraient tous les objets métallique pour se livrer à des trafics, ou viendraient dénicher la perle rare. Un parasol aurait ainsi été pris la nuit précédent notre visite.

Des cadavres de chatons tapissaient le site

Au milieu de cette poubelle géante, il y a de la vie. Élodie, qui travaille dans les potagers voisins, nourrit depuis trois mois deux chiens et a récupéré un chiot pour lui permettre de trouver une famille d’accueil. 

Des cadavres de chatons tapissaient le site  
Il y a quelques jours, elle s’est même aventurée à l’intérieur du camp, un peu par hasard. À sa grande surprise, elle a découvert une centaine de chats affamés, certains âgés de quelques jours à peine. De nombreux cadavres de chatons tapissaient le site. 

Un appel au don est lancé

Impuissante, Élodie a pris contact avec des associations de défense animalière. Nathalie Chartrain, des “Chats libres de Béziers” lui a répondu. "Nous, on lance un appel au don pour les nourrir, les stériliser et les placer", s’indigne-t-elle. Vendredi matin, elle a envoyé un courrier électronique à 500 adresses. En quelques dizaines de minutes à peine, elle a reçu des dizaines d’appels.

Les chats malades

Entre deux coups de fil, elle a tenté, tant bien que mal, d’ouvrir quelques boites de conserve de thon pour nourrir les félins. Certains sont malades, victimes du coryza, une sorte de rhume qui peut être fatal aux plus faibles. D’autres ont les yeux collés.

Nathalie Chartrain juge qu’il est urgent de s’occuper de leur sort avant le début du déblaiement. Elle a peur que les animaux sauvages, ceux qui ne viennent manger qu’après le départ des humains, soient mis à la fourrière puis euthanasiés.

Le jour de l’arrivée des bulldozers, Élodie est même prête à faire un sit-in.

DES CHATS MANGÉS ?
La question était sur toutes les lèvres hier matin. Même Brigitte Piquetpellorce, de la cellule anti-trafic de la SPA, basée à Vichy, s’interroge. "C’est troublant. Ces chats, qu’est-ce qu’ils font là ? Est-ce à des fins culinaires ou pour des trafics ? En tout cas, je n’ai aucune preuve."

Elle a tout de même demander à Nathalie Chartrain d’enquêter, de regarder l’éventuelle présence de puces ou de tatouages, mais aussi de regarder dans les poubelles s’il n’y a pas de restes de félins qui auraient pu être cuisinés.

"DANS L’ANNÉE CIVILE, NOUS AURONS TOUT NETTOYÉ"
Les 150 ha du domaine de Bayssan appartiennent à la Ville de Béziers et au Département (20 ha). L’institution chargée de déblayer le site est le syndicat mixte de Bayssan, présidé par le conseiller général Francis Boutes. Le coût n’est pas estimé mais il est financé grâce aux subventions de la Ville et du Département.

Rapidement, le syndicat a fait enlever les carcasses de voitures. "Dans l’année civile, nous aurons tout nettoyé." Le président avoue n’avoir "pas réfléchi aux chats et a été pris de court". Le comité syndical doit se tenir début septembre. 

Le Département est également chargé d’assurer le transport des enfants scolarisés. Une trentaine l’étaient l’an dernier. Il doit voir si certains d’entres eux seront de nouveau à prendre en charge. Car les familles parties le 1er août ont, pour certaines, trouvées une solution à proximité de Béziers, sur des terrains privés. Leur localisation est difficile car ils sont dispersés, sans doute un peu partout dans le grand Biterrois. "


Un an de déchets à nettoyer aux frais du citoyen, splendide ! Je ne parle même pas des animaux... ça me révolte !

MORT DU SEXAGENAIRE DE MARIGNANE : ELLE EST OU LA MERE TAUBIRA ?

" Les recherches se poursuivent vendredi pour retrouver le meurtrier présumé d'un sexagénaire tué alors qu'il avait tenté de s'opposer à un vol à main armée dans un bar-tabac à Marignane (Bouches-du-Rhône), a-t-on appris de source proche de l'enquête.
Son complice de 18 ans a été interpellé et placé en garde à vue. Il était déjà connu des services de police.
Agé de 61 ans, la victime est décédée jeudi soir à l'Hôpital nord de Marseille où elle avait été transportée dans un état critique.
Selon les premiers éléments de l'enquête, le sexagénaire a tenté d'intercepter à l'aide d'une bombe lacrymogène deux malfaiteurs à scooter qui venaient de commettre un vol à main armée dans un café de Marignane, non loin de Marseille.
L'un des malfaiteurs a fait feu sur la victime, la blessant mortellement notamment au niveau de l'abdomen.
Au terme d'une course poursuite, l'un des deux malfrats a été arrêté dans une cité de Vitrolles, à une quinzaine de kilomètres du lieu de l'agression.
"C'est un acte de très grande bravoure que (cet homme de 61 ans) a malheureusement payé de sa vie", a réagi le ministre de l'Intérieur Manuel Valls qui a appelé au réveil "des esprits et des consciences face à cette violence".
"Il faut se lever, dire que ça suffit, que tout cela est insupportable", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à Paris. "Cette violence ne peut pas être banalisée, elle est présente dans notre société depuis trop longtemps."
Les responsables doivent être sanctionnés "à la hauteur du crime lâche et intolérable qu'ils ont commis", a-t-il ajouté.

"INSÉCURITÉ PERMANENTE"
Sur RTL, le chef de file des députés PS Bruno Le Roux a appelé à poursuivre les efforts menés par le gouvernement dans les Bouches-du-Rhône.
"Il y a une situation qui a dégénéré depuis plusieurs mois, plusieurs années", a-t-il dit. "Alors que le crime, la drogue, les trafics prenaient de l'ampleur il y avait pourtant une diminution de l'offre de sécurité sur Marseille, de l'investissement de l'Etat, ces dernières années c'était 175 policiers en moins quand nous en avons mis 230 en plus depuis octobre dernier", a-t-il ajouté.
Dans un communiqué, la confédération des buralistes dénonce le "climat d'insécurité permanente" auquel est confronté son réseau.
"Combien de drames devrons-nous vivre encore avant qu'un plan d'action ne soit lancé pour lutter contre ces braquages et ces vols ?", s'interroge Pascal Montredon, le président de la confédération.
Le Front national a souhaité de son côté que les auteurs du braquage soient châtiés "impitoyablement".
"Cette agression préparée et ce meurtre de sang-froid ont été commis par de jeunes monstres qui font maintenant régner la terreur dans tout le pays", écrit le parti dans un communiqué. "Il faudrait pouvoir les châtier impitoyablement." "


On n'a pas vu TAUBIRA réconforter les proches et la famille de la victime ! Elle aurait pu expliquer à ces braves gens sa vision de la justice ! 

CONGRES DU PS VU PAR LE NOUVEL OBS

" "La traditionnelle université d’été des socialistes à La Rochelle" - comme on dit au journal de 20 heures - peut avoir un aspect intimidant pour les novices et tous ceux qui confondent le congrès de Rennes et les mutuelles du Mans. 

Dans un souci didactique, "le Nouvel Observateur" vous livre l’essentiel du programme et des réjouissances. Ou comment parler de La Rochelle sans forcément y mettre les pieds !

Royal en ouverture

Les solférinologues exigeants ne sauraient rater sous aucun prétexte la prestation de la présidente de la région Poitou-Charentes. Son adresse à la séance d’ouverture, vendredi à 14h30, après sa douloureuse absence qui avait désenchanté l’édition 2012, s’annonce comme une résurrection.

Pas de Falorni à l’horizon ? La sécurité sera sur ses gardes. Ségolène, l’hôtesse parfaite, a sans doute préparé quelques petites blagues qui la feront délicieusement pouffer et détendront l’atmosphère.

La vraie égérie de La Rochelle qui a visité hier une ferme sans OGM en compagnie de Stéphane Le Foll, fixera le cap jusqu’en 2025. Espérons que François Hollande sera devant La Chaîne Parlementaire et prendra quelques notes.

Elle veut un moratoire sur la fiscalité. Cela ne se refuse pas.

Valls dans la fosse aux lions

Si Manuel Valls n’existait pas, il faudrait l’inventer. Voici un homme qui sillonne la France pour combattre le crime et la délinquance par 35 degrés à l’ombre, qui anime les séminaires de rentrée du gouvernement en jetant des boules puantes aux écolos ramollos et qui trouve encore le temps de sauver l’université d’été du PS à La Rochelle de l’ennui profond auquel elle semblait être condamnée.

Samedi matin, sur le coup de 11 heures, Valls, le dresseur de caïds marseillais, sera la vedette d’une session plénière consacré à la lutte contre le Front National.

Sujet de sa causerie, qui sera guettée par les pros comme par les anti-Valls : " Faire gagner la démocratie contre l’extrême droite." Pour se réconforter, les mélenchonistes s’amusent déjà à inverser les groupes nominaux de la phrase.

Les amis du ministre de l’Intérieur seront ensuite conviés à une "cocktail" où ils pourront acclamer le champion des sondages. Mais comment se reconnaîtront-ils ?

Un test de vallsisme s’impose pour sélectionner les convives… Première question : un musicien Rom joue pour vous la valse de Chostakovitch au bandonéon diatonique…

1/ Vous lui donnez 50 centimes pour sa peine

2/ Vous le suivez pour noter son adresse et la rapporter au commissariat

3/ Vous vérifiez qu’il ne vous a pas subtilisé vos boots camarguaises

Gavés de petits fours, les universitaires socialistes fileront tout droit à la présentation de Christiane Taubira. A 16 heures, elle planchera au sujet du "Sarkozysme judiciaire". Merveilleux intitulé ! Qui a dit que l’équipe d’Harlem Désir était constituée d’amateurs ?

Notre conseil à Manuel Valls : s’installer au deuxième rang accompagné d’une trentaine de journalistes pour faire la démonstration de sa complicité avec la garde des Sceaux.

"T’as pas vu Aubry ?"

Elle sera présente pendant toute la durée de l’université d’été mais ne parlera qu’à ses amis. Et certainement pas aux journalistes.

Du coup, la horde médiatique a déjà organisé une grande partie de "t’as pas vu Aubry ?" dans le sublime décor de la cité rochelaise. Espérons que la maire de Lille a prévu quelques déguisements (tout, sauf une panoplie de Manuel Valls !) pour échapper à ses dizaines de poursuivants.

Vendredi, la réunion de ses anciens partisans aura tout de la messe noire. Martine ne sera pas présente. Comment être aubryste aujourd’hui alors que la cheffe a fait vœu de silence et brille par son absence ?

Les "reconstructeurs"des années 2008-2011 feront tourner les guéridons. BFMTV a déjà entrepris le creusement d’un tunnel depuis le réseau d’égout pour tenter de capter cette étrange séance d’occultisme. Les DVD s’échangeront sous le manteau.

Désir en trait d’union

Harlem Désir sera à l’université d’été ce que Michel Drucker est à la variété française : un fédérateur. "L’unité", voilà le mot d’ordre du premier secrétaire que ses camarades, toujours taquins, ont surnommé "SOS charisme".

C’est un bon début si l’on songe que l’actuel président de la République était brocardé du temps où il pilotait d’une main parfois chancelante le navire rose. Désormais les vocables "Flamby", "Guimauve le conquérant" ou "fraise des bois" sont  proscrits.

Le grand timonier dont l'esprit flottera sur la ville a déjà redonné 0,5% de croissance à notre cher et vieux pays. Et il s’apprête à tordre la courbe du chômage comme un spaghetti trop cuit. Courage Harlem !

Vendredi à l’heure de l’apéro, en marge du programme officiel, le grand pot réunissant toutes les tendances de l’an II de la Hollandie organisé par le premier secrétaire à la demande de Matignon sera l’occasion de découvrir une flopée de captivants spécimens : des "hollando-taubiristes" aux "Mosco-hamonistes" en passant par les "ayrault-vallsistes", espèce hélas menacée d'extinction.

A vos épuisettes ! "

MARIAGE HOMO : DES MAIRES RESISTENT

" Au nom de sa "conscience", la maire de Bollène (Vaucluse), Marie-Claude Bompard (Ligue du Sud), opposée au mariage pour tous, refuse que l'union de deux jeunes femmes soit célébrée, par elle comme par un conseiller municipal. 

Mme Bompard refuse en effet d'accorder une délégation à un conseiller municipal pour célébrer le mariage et demande au préfet de désigner lui-même l'élu qui procédera à l'union civile.
"Il s'agit d'un viol de conscience, les maires sont sous la contrainte, sous la menace de sanctions disproportionnées et illégitimes", a indiqué le directeur de communication de la mairie de Bollène, Jean Vallier, confirmant une information de Vaucluse matin.

"A l'automne dernier François Hollande, président de la République, avait reconnu la conscience des maires sur ce sujet au congrès des maires, c'est une preuve que c'est une affaire de conscience", a-t-il ajouté.

REFUS DE DÉLÉGATION

La maire a reçu les deux jeunes femmes, vendredi 23 août, en mairie pour "échanger, discuter, rappeler son opposition au mariage de personnes de même sexe et souligner qu'elle n'est pas opposée aux personnes mais opposée à la loi", a précisé M. Vallier.

Dans les colonnes de Vaucluse matin, les deux jeunes femmes, les premières personnes de même sexe à déposer une demande de mariage à la mairie de Bollène, se disent déterminées à célébrer leur union le 10 septembre.

Mme Bompard refuse également d'accorder une délégation à un conseiller municipal pour célébrer le mariage et demande au préfet de désigner lui-même l'élu qui procédera à l'union civile.

Son mari, Jacques Bompard, maire (Ligue du Sud) d'Orange, a aussi refusé de marier deux personnes de même sexe mais a délégué son pouvoir à un conseiller municipal. "

LE PS AUX OUBLIETTES

" Un an après sa double victoire de la présidentielle et des législatives, le Parti socialiste voit son image se dégrader auprès des Français et dans une moindre mesure auprès de ses sympathisants, selon un sondage Ifop pour Dimanche Ouest-France.
Au lendemain du scrutin présidentiel, 55% des interviewés jugeaient que le parti de la Rue de Solférino était proche de leurs préoccupations. Ils ne sont plus que 30% aujourd'hui, soit le plus bas niveau depuis 2005.
Et ils ne sont plus que 28% à estimer que le PS a un projet pour la France, soit une baisse de 25 points par rapport à août dernier.
Alors que le PS tient son université d'été à La Rochelle, seules 44% des personnes interrogées jugent que le mouvement soutient suffisamment le gouvernement, soit une baisse de 23 points en un an.
Seul un quart des personnes interrogées (24%) reconnaît la qualité des personnalités à la tête du parti dirigé par Harlem Désir, soit une proportion en baisse de 30 points par rapport à août 2012.
La dégradation de l'image du Parti Socialiste est moins brutale auprès de ses sympathisants, 78% jugeant le parti proche des préoccupations des Français.
Si les deux tiers des sympathisants jugent que les dirigeants du parti sont de qualité, le recul est tout de même de 17 points en un an, note l'Ifop.
Ce sondage a été effectué du 6 au 8 août auprès d'un échantillon de 1.005 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. "


A savoir qu'à l'étranger les sondages montrent qu' HOLLANDE n'aurait que 15% de bonnes intentions...

IMPOTS : LE PS NE S'ENTEND PLUS

" Moment de flottement sur le Vieux-Port. L'annonce par le ministre de l'Écologie, Philippe Martin, de la création d'une «contribution climat-énergie» a pris de court les socialistes. Et jeté un froid à La Rochelle, à l'université d'été du PS. Vendredi matin, au petit déjeuner, deux ministres, Benoît Hamon et Stéphane Le Foll, ne cachaient pas leur surprise devant cette annonce marseillaise, après l'évocation par Pierre Moscovici puis Laurent Fabius du «ras-le-bol fiscal» des Français.

«Il faut rapidement communiquer sur le contenu d'une mesure qui stresse les classes moyennes et populaires», commentait Hamon. «Verdir la fiscalité ne doit pas revenir à une hausse des prélèvements.» Même gêne de Stéphane Le Foll: «Je ne suis pas au courant. Philippe Martin arrive ce soir, je vais aller le voir!» Sans se prononcer sur le fond de la mesure, le mi­nistre de l'Agriculture a lui aussi mis en garde contre un alourdissement de la pression fiscale: «Il faut être vigilant à ne pas passer d'un effort compris par les Français à quelque chose qui ne serait pas accepté.» Pour ce proche du président, la «fiscalité comportementale» ne fait «pas avancer la cause écologique».

Alors que le gouvernement s'apprête à dévoiler le contenu d'une douloureuse réforme des retraites - avec probable hausse de la CSG -, l'annonce de cette nouvelle «contribution» ne pouvait pas tomber plus mal. À la mi-journée, les socialistes ramaient pour déminer, répétant en boucle qu'il ne s'agissait pas d'un impôt supplémentaire mais d'un moyen de «verdir des taxes déjà existantes».
«C'est une décision du premier ministre. Point barre!»

Mais dans les allées de l'espace Encan, les socialistes ne cachaient pas leur agacement devant cette annonce surprise, jugée mal venue sur fond de couacs gouvernementaux et alors que certains plaident pour revenir sur la fiscalisation des heures supplémentaires. «Je n'ai pas l'impression que beaucoup étaient au courant», s'étrangle un élu PS. «C'est une vraie connerie de com', s'agace un conseiller ministériel. Martin s'est pris les pieds dans le tapis.» À Matignon, on as­sume: «C'est une décision du premier ministre. Point barre!»
Arrivé dans l'après-midi, le ministre de l'Écologie, un brin fébrile, a tenté de dégonfler la polémique: «Si c'était une taxe nouvelle, moi-même je serais contre, comme j'étais contre la taxe carbone de Nicolas Sarkozy.» Martin explique que cette mesure, «dispositif de verdissement de la fiscalité», n'aura «aucune incidence en termes de pression fiscale pour les Français». Avant lui, Pierre Moscovici avait expliqué que l'objectif du projet de loi de finances 2014 était «le redressement économique, tout en redressant les comptes publics». «Notre objectif, c'est de faire le moins de prélèvements possibles en 2014. Puis en 2015, arriver à une stabilisation des prélèvements obligatoires», a dit le mi­nistre de l'Économie.

Ces précisions tardives ont-elles été utiles? Pas vraiment. François Rebsamen, patron des sénateurs socialistes, juge qu'une «nouvelle taxe» écologique serait «punitive». «Attention aux foyers modestes», prévient la ministre de la Famille, Dominique Bertinotti. Quant à Ségolène Royal, qui se veut la porte-parole du terrain, elle a multiplié les mises en garde. La présidente de Poitou-Charentes propose un «moratoire pour ne pas augmenter les impôts» et ne pas plomber davantage le pouvoir d'achat et la timide reprise. «L'écologie ne doit pas être une punition. La fiscalité écologique, ça peut être baisser les impôts sur les produits propres. Pourquoi toujours augmenter? (…) Ça n'est pas le moment de mettre des impôts supplémentaires.»

«Attention au trop-plein, prévient à son tour le conseiller régional d'Ile-de-France François Kalfon. Pour les Français la coupe est pleine. Ne leur donnons pas de signaux anxiogènes.» Quant à l'aile gauche, elle ironise sur ce nouveau raté. «On est dans le yaourt», soupire Emmanuel Maurel, leader de Maintenant la gauche.
Sous le soleil rochelais, qui s'assombrissait en fin de journée, les militants n'étaient pas plus rassurés: «On a différentes taxes qui s'accumulent sans cohérence et donnent une impression de matraquage», se désole Frédérique, militante de l'aile gauche du PS, qui plaide pour «une grande réforme fiscale». Rebsamen, en vieux sage, résume: «Elle va être ­compliquée, la rentrée!» "


Même l'Europe s’inquiète de la montée des prélèvements fiscaux en France. Ca n’empêchera pas le gouvernement d'augmenter ou de créer de nouvelles taxes ( CSG, taxe éco... ). Celles qui sont déjà en place ne disparaîtront pas ( on a jamais vu une taxe disparaître ) et il suffira de jouer avec les taux ou les plafonds pour faire croire qu'on n'en crée pas d'autres. Le résultat sera des prélèvements toujours plus lourds pour ceux qui travaillent pour favoriser et entretenir le reste de la population. Mais je vous rassure, la qualité de vie de nos élus ne diminuera pas pour autant...

LES JOURNALISTES REMETTENT LEUR TROPHEE

" Tous les ans, les journalistes remettent leur trophée aux universités d’été de la Rochelle…

Le patron. Tel un Rafael Nadal de La Rochelle, Harlem Désir a réussi la passe de cinq. Pour la cinquième fois consécutive le premier secrétaire du PS a été élu «Langue de bois d'or», catégorie la plus prestigieuse des «PS d'or» pour lesquels ont voté lors de cette cinquième édition pas moins de 48 journalistes présents à l'université d'été du PS à La Rochelle, selon le nouvelobs.com à l’initiative de ce vote humoristique.

Valls a le melon

Le «Couac d'or» est attribué à Arnaud Montebourg, auteur d’un tonitruant «tu fais chier avec ton aéroport» à l’adresse de Jean-Marc Ayrault. Le «Melon d'or 2013» est logiquement décerné à Manuel Valls, «pour son oeuvre et celle à venir» alors que le «planqué de l’année» est Benoît Hamon, l’ancien porte-parole du PS qui s’est totalement noyé dans le gouvernement.

Le «lèche-cul» d’or revient à Bruno Le Roux, patron des députés PS, toujours le premier à défendre son cher président François Holllande et la «langue de vipère d’or» est attribuée à l’expérimenté Laurent Fabius qui s’était par exemple demandé s’il ne fallait pas un «patron» à Bercy. Pierre Moscovici avait apprécié.

La meilleure blague de François Hollande a été également choisie par la presse. Elle a eu lieu le 21 juin, au salon du Bourget. Le président donne le bras à Serge Dassault pour monter des marches: «C'est l'Etat qui soutient Dassault... comme d'habitude.» "