mercredi 8 janvier 2014

LES PARTIS


LA VOIX DE LA RUSSIE : VALLS

VALLS ET LA LIBERTÉ D'EXPRESSION

" Pour l'avocat Nicolas Gardères, la restriction de la liberté des «salauds» tend à restreindre la liberté en tant que telle, c’est-à-dire celle de tous.

Il ne saurait y avoir de démocratie sans liberté de critique. Pour les artistes, les intellectuels et – je plaide pour ma paroisse mal-aimée – les avocats, cette critique est plus qu’un droit, elle est un devoir. Se satisfaire du monde tel qu’il est, conforter une société aussi inégalitaire par le poids de son verbe ou de sa création, n’est rien de moins qu’une trahison, une subversion de son rôle social.

Un artiste ou un intellectuel content est dans le meilleur des cas inutile. Traiter Dieudonné comme s’il n’était plus un artiste, mais strictement un homme politique, c’est nier le rôle singulier de ceux qui ont fait profession exclusive de leur intelligence conceptuelle ou de leur talent artistique.

Si Dieudonné était un homme politique, je serais son premier contempteur. Ma conception du monde est radicalement différente de la sienne, et je crois plus en la complexité des phénomènes sociaux qu’en la désignation paresseuse de complots et de coupables uniques.

Mais là n’est pas le sujet, et Dieudonné est d’abord et avant tout un saltimbanque, un méchant bouffon dont les provocations et les outrances remplissent un rôle de critique sociale. Une critique sociale à l’échelle de ce qu’elle doit être chez un saltimbanque : un rire et pourquoi pas une catharsis.

Ce qui me semble inquiétant dans le consensus politique et intellectuel anti-Dieudonné, c’est la négation totale de cette dimension et la fraternisation contre-nature du pouvoir et des intellectuels pour tracer un cercle sans cesse plus étroit autour de l’humour, de l’expression et finalement de la pensée.

On aurait tort de réduire cette question au cas Dieudonné et à son antisémitisme réel ou supposé. La restriction de la liberté des «salauds», ici Dieudonné, il y a quelques mois celle de mon client Serge Ayoub dont l’association a été dissoute par le ministre de l’Intérieur, ne saurait être pensée isolément. En effet, restreindre leur liberté tend à restreindre la liberté en tant que telle, c’est-à-dire celle de tous. Je m’interroge sincèrement, à cet égard, sur la possibilité qu’auront encore dans quelques années les méchants athées de Riposte laïque et les gentils athées de Charlie Hebdo, de blasphémer sans tomber systématiquement sous le coup de la loi pénale.

Je ne comprends d’ailleurs pas, en tant qu’homme de gauche, que personne dans mon camp, dont l’un des piliers idéologiques doit être la défense acharnée des libertés civiles et politiques, ne s’inquiète réellement de cette problématique.

L’unanimisme dans la mise à l’index d’un artiste me paraît symptomatique d’une régression démocratique, structurée par une dichotomie entre le dicible et l’indicible et au sein de laquelle ce dernier gonfle et se judiciarise. 

Par Nicolas Gardères, avocat au barreau de Paris et docteur en droit public "


Pour cet avocat, c'est bien une dictature qui se met en place !

MASSACRE D'ANIMAUX



" Un mouton et deux brebis "massacrés, les flancs lardés de coups de couteau, l'un brûlé sur le dos", tous victimes d'actes de zoophilie. C'est ce qu'a découvert un couple samedi près de Perpignan (Pyrénées-Orientales), alors qu'il promenait son chien, rapporte mardi 7 janvier le journal L'Indépendant. "Partout sur le sol, des poignées de laine ensanglantées restent accrochées aux broussailles et laisse imaginer de la violence des faits. Et un tas de bouteilles de bière autour des cadavres présume d'une soirée alcoolisée", raconte le quotidien régional.

Après leur sordide découverte, l'homme et la femme ont appelé Josette Gil, présidente de l'association catalane de protection animale (ASCPA), pour qu'elle constate les faits. "C'était l'horreur. Ils ont essayé aussi de leur arracher une partie de leur toison et ils leur ont coupé des morceaux de peau. Ils se sont acharnés", a-t-elle déclaré à L'Indépendant. Avec la femme du couple, elle a porté plainte lundi contre X pour "maltraitance et actes de cruauté envers animaux".

La piste d'un rituel satanique évoquée
"Ce n'est pas possible que l'on fasse souffrir des animaux de cette manière. (...) Il faut retrouver les gens qui ont fait ça pour qu'ils ne continuent pas. Car, visiblement, pour eux c'était un jeu. Ils s'amusaient. Mais quand on voit ce dont ils sont capables sur des animaux, c'est très inquiétant", poursuit Josette Gil.

L'Indépendant ajoute que des faits similaires se sont produits dans la nuit de vendredi à samedi, soit au même moment, en Auvergne. La responsable du centre équestre de Usson-en-Forez (Loire) a découvert le cadavre d'un de ses chevaux atrocement mutilé. Dans ce village, la piste d'un rituel satanique pour la Saint Winebald, le 7 janvier, où la tradition exigerait de sacrifier des animaux, est évoquée, selon La Montagne. "


L'être humain peut-être vraiment infecte !

ANNE HIDALGO ET SES PROPOS DIFFAMATOIRES


" Anne Hidalgo (PS), interrogée mardi à propos des derniers propos de Marine Le Pen sur Dieudonné, a estimé qu'ils témoignaient de "sa proximité avec un antisémite notoire", et a accusé le FN d'avoir toujours en son cœur "la dimension antisémite".

"Marine Le Pen montre sa proximité avec les idées d'un antisémite notoire", a réagi sur i>TELE la candidate PS à la mairie de Paris.

Plus tôt dans la journée, la présidente du Front national avait dénoncé en conférence de presse "une sorte de vendetta personnelle" du ministre de l'Intérieur Manuel Valls contre l'humoriste, tout en se disant "choquée" et "heurtée" par les propos de ce dernier, par exemple contre le journaliste Patrick Cohen.

"Ecoutez ce qui me choque", a ajouté Anne Hidalgo, "c'est que Marine Le Pen, son père et tout le Front national soient toujours derrière cette personne qui profère ce message antisémite et que finalement cette opération de rajeunissement (...) et de banalisation qu'a essayée de faire le Front national c'est simplement de la poudre aux yeux".

"On voit bien que le Front national n'a pas changé, c'est un parti d'extrême droite et dans le coeur de l'extrême droite il y a toujours la dimension antisémite qui est extrêmement présente", a poursuivi la première adjointe du maire de Paris Bertrand Delanoë.

A propos de l'interdiction des spectacles parisiens de l'humoriste, à laquelle elle est favorable, Mme Hidalgo a rappelé que le maire de la capitale ne disposait pas des pouvoirs de police à l'inverse d'autres édiles de grandes villes de France.

Elle s'est réjouie que la Préfecture de police ait désormais avec la circulaire Valls "un outil juridique" pour agir contre Dieudonné M'bala M'bala et "faire en sorte qu'il ne puisse pas s'exprimer".

Et d'enchaîner: "ça suffit d'avoir un personnage qui sous couvert de faire un spectacle, en fait profère un discours politique qui est inacceptable puisqu'il piétine la mémoire de celles et ceux qui sont morts dans la Shoah, et (...) véhicule vraiment des idées négationnistes et révisionnistes qui ne sont pas acceptables". "


Il n'y a plus qu'à interdire les meetings du FN... Ca frise la diffamation !

FEMEN VS DIEUDONNE : L'INDIGNATION SÉLECTIVE



" Ah ça, de l’indignation, ils en ont en stock, au gouvernement ! Leur réaction, à peine exagérée, à la « quenelle » de Dieudonné en est la preuve la plus récente. Sauf que l’indignation n’a pas de limites, mais elle est sélective. Et les Femen en profitent.

Certains avaient du mal à comprendre qu’on trouve la femme tellement précieuse qu’on veuille en faire un homme, mais ils ont jeté l’éponge quand les Femen se sont mises à la défendre le cul à l’air sur le trottoir…

Sauf que ces écervelées ne se contentent pas d’exhiber leurs seins tagués d’insultes et de pisser dans les caniveaux, elles attaquent : les cloches de Notre-Dame, un évêque en conférence par-ci, des manifestants par-là… attaques gratuites et violentes dans un silence médiatique et politique assourdissant.

Inna Shevchenko, chef de file du mouvement en France, est devenue réfugiée politique après avoir scié une croix érigée pour les victimes du NKVD (police politique de l’URSS), Marianne après s’être attaquée aux cloches de Notre-Dame, et obtient son passeport français seulement quelques jours après qu’une de ses comparses a vandalisé la Madeleine… On attend la profanation d’un tabernacle pour la Légion d’honneur, c’est ça ?

Parce que jusqu’ici, c’était gentillet, préviennent-elles le 1er janvier avec toute la douceur féminine qui s’impose : « Le terrorisme version Femen va bientôt commencer. »

Un terrorisme qui n’émeut personne. Normal, il vise les cathos, ceux que l’on n’a pas le temps de caser entre la soirée contre l’islamophobie et la circulaire contre l’antisémitisme.

Des faits. Juste avant Noël, une Femen s’est introduite dans l’église de la Madeleine pour y mimer l’avortement de Jésus, déclarant que « Noël [était] annulé ». Inutile de parler 12 langues pour s’apercevoir que c’est nettement plus blessant pour des fidèles qu’une « quenelle », qui reste un bras d’honneur revisité, et non un « salut nazi inversé », comme certains se plaisent à le penser dans une surinterprétation malsaine.

Alors, non seulement la classe dirigeante se tait, mais Anne Hidalgo trouve le moyen de faire pire (après avoir pourtant été la seule à écrire au curé de l’église) : elle confesse tranquillement qu’elle trouve les petites « émouvantes », et éprouve à leur égard « respect et bienveillance ».

Quelques jours plus tard, l’église Sainte-Odile est vandalisée et les Femen, sans doute jalouses de n’être pas à l’origine d’une horreur de plus, tweetent : « Si cet acte a une idéologie derrière, Femen ne le condamne pas. Détruisez des églises, construisez la démocratie ! »

Aucun doute, sur les dizaines de milliers d’adjectifs que compte la langue française, c’est bien « émouvantes » qui vient à l’esprit.

Dans sa récente circulaire anti-Dieudonné, Manuel Valls s’adresse aux préfets : « Vous veillerez […] à susciter, proposer ou valoriser des initiatives de sensibilisation et de pédagogie préventives contre les comportements racistes, antisémites, antimusulmans ou intolérants. »

Comme d’habitude, cherchez la haine antichrétienne, voire même antifrançaise, puisque lorsque l’on attaque aussi violemment la religion catholique, c’est aussi la France que l’on vise. "

DÉBANDADE AU PS : EXCLUSIONS ET REFUS DE LÉGION D'HONNEUR

" Philippe Saurel, candidat dissident socialiste à la mairie Montpellier, et Jean-François Fountaine, candidat dissident PS à la mairie de La Rochelle, ont été exclus du parti mardi, a-t-on appris auprès de la direction.
"M. Saurel a été exclu parce qu'il a annoncé et affiché sa volonté de conduire une liste qui n'est pas celle du PS. Il n'est plus membre du PS depuis 19h30 ", a déclaré Christophe Borgel, secrétaire national chargé des élections, à l'issue d'un bureau national (exécutif) du PS, interrogé par l'AFP.

"De la même manière, M. Fountaine a été exclu (ce mardi), la décision a été actée", a-t-il ajouté.
Ces exclusions ont été présentées en bureau national, "ça n'a posé aucun problème", a-t-il dit.
M. Saurel, adjoint à la culture du maire PS de Montpellier, avait officialisé sa candidature le 2 décembre, alors que le président de l'agglomération Jean-Pierre Moure a été officiellement investi par le parti.
Jean-François Fountaine, battu de justesse par l'adjointe au maire Anne-Laure Jaumouillié à la primaire socialiste qui s'était tenu début décembre à La Rochelle avait lui aussi annoncé le maintien de sa candidature. Le PS avait alors affirmé qu'il s'était de facto exclu du parti.

"Il s'agit de l'application automatique des statuts", a ajouté M. Borgel. Il a précisé que les intéressés avaient préalablement, selon la procédure, reçu une lettre du parti disant qu'il apparaissait qu'ils voulaient conduire une liste dissidente. Ils ont confirmé, soit publiquement soit par courrier, qu'ils en avaient bien l'intention". Ils ont donc été exclus, a-t-il dit.

Lundi M. Saurel a tenu une conférence de presse lors de laquelle il a accusé de "manœuvres et de pressions" le PS. "


" L’illustrateur de BD (Adèle Blanc-Sec, Nestor Burma…) Jacques Tardi a refusé d’un trait de plume la Légion d’honneur qui vient de lui être attribuée. Comme Colette en son temps, Berlioz ou encore Brassens, il estime à juste titre que « les artistes n’aiment guère être reconnus par des gens qu’on n’estime pas ». Plus trivial, Marcel Aymé leur demanda, à ces gens-là, « qu’ils voulussent, leur Légion d’honneur, se la carrer dans le train ». Traduisez : là où il pense…

Rares sont, cependant, les hommes politiques qui refusent d’arborer le très convoité ruban rouge de chevalier de la Légion d’honneur à un veston qu’ils ont souvent retourné. Cette distinction militaire, voulue par Napoléon en 1802 puis largement dévoyée, est même l’aboutissement ultime pour un élu local en mal de reconnaissance nationale. Maire, conseiller général ou régional, il n’a cesse de faire des pieds et des mains auprès de son député ou du préfet pour qu’un ministère quelconque le prenne sur son contingent annuel de breloques décernées chaque année à Pâques, le 14 juillet et le 1er janvier. Les élus qui, en définitive, y renoncent se comptent sur les doigts d’une seule main…

Telle fut pourtant la réaction du maire socialiste de Kingersheim (Haut-Rhin), Jo Spiegel, qui a créé le buzz samedi dernier sur Internet en annonçant qu’il renonçait à la précieuse distinction. Honoré par les siens, ce refus est pour le moins révélateur du profond malaise qui règne chez les élus de gauche à l’approche des échéances municipales. « C’est d’abord, affirme-t-il, dans la critique sans concession d’une démocratie en panne et d’un système à bout de souffle que je puise une part de ma décision. »

Conseiller général, président délégué de l’agglomération mulhousienne dont le maire UMP Jean Rottner s’est opposé à de nouveaux minarets, Jo Spiegel explique également son refus de la décoration par « le fossé qui ne cesse de se creuser entre les représentants et les représentés, entre le haut et le bas »… Raffarin et sa France d’en bas semblent faire des émules : « Tout ce qui fait distinction, ajoute l’élu alsacien, alimente le discrédit et renforce la crise de la « démocratie-régime. »

Jo Spiegel ne cache plus en privé qu’il ne comprend plus les options de son parti dans de nombreux domaines. Contrairement à la position de ses pairs, il a été, en Alsace, le seul élu socialiste à s’engager clairement pour le oui au référendum sur la fusion des deux départements en une seule entité autonome. Son refus de la Légion d’honneur s’inscrit dans la continuité d’un engagement qui a toujours voulu privilégier « le sens du service sur la tentation de l’ego ». Un commentateur sur Facebook lui a mis du baume au cœur, non sans humour, suggérant qu’il mériterait la Légion d’honneur rien que pour ce refus. On pourrait ajouter au moins autant que la présidente Europe de Coca-Cola ou de l’artisan fromager figurant au palmarès de la dernière promotion… mais on ne va pas en faire tout un fromage !