vendredi 28 février 2014

LE SCANDALE COPE

" On savait – et l’intéressé ne s’en cache guère – que l’ambition de Jean-François Copé ne connaît pas de limites – pourquoi pas ? – et ne s’embarrasse pas non plus de scrupules. La manière dont le député-maire de Meaux a conquis l’hiver dernier, de basse lutte, la présidence de l’UMP est encore dans toutes les mémoires.

On sait également que Jean-François Copé n’a pas d’aversion pour l’argent et n’a jamais tenu la finance pour son ennemie. Sa proximité passée avec Ziad Takieddine et ses activités d’avocat d’affaires en témoignent éloquemment.

Aussi bien les « révélations » de l’hebdomadaire Le Point sur la gestion par
M. Copé des finances de son propre parti ne nous surprennent-elles pas autant que le ferait une remise en cause de l’abnégation de Cincinnatus ou de la probité de Jean Jaurès.

Qu’apprenons-nous en effet ? Que, secrétaire général puis président du groupe parlementaire de l’UMP, et enfin en tant qu’associé à la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, M. Copé aurait fait systématiquement bénéficier la société de communication Bygmalion, dirigée par ses amis intimes et protégés Bastien Millot et Guy Alvès, de commandes « juteuses », attribuées sans appel d’offres et facturées à des tarifs nettement supérieurs à ceux du marché, à hauteur de huit millions d’euros. Ces dépenses inconsidérées auraient donc largement contribué à faire passer dans le rouge les comptes de l’UMP.

Pour quelles raisons M. Copé aurait-il ainsi favorisé ses amis au détriment de son parti ? Par amitié pure, je veux dire en tout désintéressement ? Pour se constituer un trésor de guerre ? Pour partager ce butin ? C’est ce que Le Point n’est pas en mesure de déterminer, pas plus qu’il ne nous éclaire vraiment sur les liens de Bygmalion avec le Qatar et la vente à ce pays d’immeubles appartenant à l’État du temps où Jean-François Copé était ministre du Budget.

Se disant ulcéré par les accusations et les insinuations du Point, M. Copé a fait connaître son intention de porter plainte contre la publication. C’est la réaction qu’aurait à sa place tout honnête homme. On ne l’attendait pas du président de l’UMP. En l’occurrence, M. Copé est certes touché mais pas coulé. Les tirs imprécis du magazine ne sauraient en effet modifier l’opinion que les Français ont déjà de lui : mauvaise. "

CHÔMAGE : DES RÉSULTATS ALARMANTS

" Comprendre l'évolution du chômage nécessite un examen un peu plus approfondi que celui de la simple observation du taux de chômage global. L’analyse par âge et par durée d'inactivité permet de jeter un éclairage plus complet sur la question. Certains graphiques et tableaux que nous proposent les indicateurs de la Dares et présentés ci-dessous sont à cet égard révélateurs de certaines tendances dont on parle peu, en tout cas pas assez.

D’après ce tableau il apparait que pour toutes catégories de chômeurs concernés, et quelle que soit la durée du chômage (de moins de 3 mois à 3 ans et plus), le nombre de chômeurs a augmenté, sans exception, durant l’année 2013. Doit également être notée que la part des demandeurs d’emploi à la recherche d’emploi depuis plus d’un an a également cru puisqu’elle est passée de 39,5% à 41,9%. Et la durée moyenne d’inscription pour toutes les catégories d’âge, hormis pour les plus de 50 ans, s’est aussi accrue sur l’année.

Ces données sont peut être plus préoccupantes que l’évolution moyenne du chômage. L’allongement  du temps passé hors travail a un impact délétère sur les chances de retrouver un emploi dans le futur. Pourquoi ? Pour deux raisons essentielles. La première est que les employeurs sont de moins en moins prêts à embaucher des personnes ayant passé trop de temps sans emploi, considérant que les personnes en question perdent de "l’employabilité" pour diverses raisons (manque d’adaptation au progrès technique, diminution de l’habitude du travail, perte de productivité, etc.). La deuxième raison provient des chômeurs eux-mêmes qui se découragent de plus en plus, et finissent par sortir carrément du marché.

Ce graphe montre que le pourcentage de chômeurs indemnisés est resté depuis quelques années un peu en dessous de 50%, avec des fluctuations autour de ce chiffre. Le nombre de chômeurs indemnisés a cru en 2013, mais dans une proportion moindre que celle de l’augmentation du chômage, ce qui explique la légère baisse de la proportion des indemnisés. Si cette tendance se poursuivait, en dépit de l’augmentation du chômage total, le pourcentage de ceux indemnisés baisserait ; ce résultat serait le signe d’une aggravation du chômage de long-terme puisque, en général, sauf pour les plus de 50 ans, la durée d’indemnisation maximale est de deux ans (trois ans au-delà de la cinquantaine).

L’évolution du chômage par tranche d’âge est aussi digne d’intérêt. Si depuis 2011 le chômage des femmes a toujours été plus élevé que celui des hommes, cette différence a aujourd’hui disparue. Il y a maintenant, au total, autant d’hommes que de femmes au chômage. Il existe cependant toujours une disparité selon les classes d’âge. Chez les jeunes (moins de 25 ans) il y toujours plus d’hommes que de femmes en situation de non-emploi. L’inverse est vrai pour les plus de 50 ans. Plus significatif, la vitesse d’augmentation du nombre de demandeurs d’emploi est davantage marquée pour les catégories en question que pour les adultes entre 25 et 49 ans. On retrouve là une caractéristique du marché du travail français : les jeunes et les "anciens" sont les plus touchés par la détérioration de la situation.

Quelle conclusions tirer des faits présentés dans ces données ? Qu’analyser les statistiques de demandeurs d’emploi de manière globale cache un certain nombre de réalités importantes et un peu trop négligées dans le débat public. En France (ce n’est pas le cas dans bien d’autres pays), ce sont les jeunes et les plus de 50 ans qui sont le plus touchés par la montée du chômage. Et peut être plus préoccupant que cette évolution générale est l’accroissement du chômage de longue durée qui a des conséquences graves pour le futur tant il diminue les chances qu’ont les demandeurs d’emploi concernés de se réinsérer sur le marché de l’emploi. "


HOLLANDE AU NIGER : CA VA NOUS COÛTER ENCORE BONBON

" François Hollande a promis jeudi au Nigeria l'aide de la France dans le combat contre la secte islamiste Boko Haram et le doublement des financements pour l'Afrique dans les cinq ans.

Le président français a profité à Abuja de son statut d'invité d'honneur des cérémonies du centenaire de l'unification du Nigeria pour resserrer les liens avec le géant d'Afrique de l'Ouest, où la dernière visite présidentielle remonte à 1999.

Le gouvernement nigérian combat Boko Haram, en insurrection armée depuis plus de quatre ans pour tenter d'imposer un Etat islamique dans le nord à majorité musulmane du pays.

Le groupe est soupçonné d'avoir commis de nombreuses exactions et d'être impliqué dans l'enlèvement de plusieurs Français ces derniers mois, dont le père Georges Vandenbeusch, kidnappé au Cameroun puis libéré fin 2013.

"Votre combat est aussi le nôtre", a déclaré François Hollande dans un discours à l'occasion d'une conférence sur la paix et le développement en Afrique.

"Nous serons toujours prêts à vous apporter non seulement notre soutien politique mais notre concours chaque fois que nécessaire. Parce que le combat contre le terrorisme c'est aussi celui de la démocratie", a-t-il ajouté à l'adresse de son homologue nigérian, Goodluck Jonathan, avec qui il s'est entretenu en particulier.

François Hollande a souligné que la doctrine militaire de la France en Afrique, où ses troupes sont notamment engagées au Mali et en République centrafricaine, pouvait se résumer par la formule "moins de forces statiques mais beaucoup plus de mobilité et de coopération avec les forces africaines".

"L'Afrique a un grand avenir, c'est le continent de demain", a ajouté le président français, soulignant que son développement pouvait "être entravé par l'insécurité".

La France, a-t-il dit, va donc "doubler les financements pour l'Afrique dans les cinq ans à venir".
Lors d'une table ronde avec des entreprises françaises et nigérianes, le chef de l'Etat a dit son intention d'intensifier les relations avec le Nigeria, premier partenaire commercial de la France en Afrique subsaharienne avec environ cinq milliards d'euros d'échanges annuels.

"INVESTIR DAVANTAGE"
La France veut "investir davantage" et "amplifier (sa) présence" au Nigeria, qui jouit d'une croissance annuelle d'environ 7% avec l'ambition de devenir d'ici 2020 l'une des 20 premières économies mondiales, a souligné le chef de l'Etat, qui privilégie les visites dans les pays émergents depuis son arrivée au pouvoir en mai 2012.

Il a cité l'agroalimentaire, l'accès à l'eau et les infrastructures au nombre des secteurs dans lesquels les entreprises françaises peuvent tirer leur épingle du jeu.

Le montant de l'aide au Nigeria "pourrait aller jusqu'à 650 millions d'euros dans les deux prochaines années" via des prêts de l'Agence française pour le développement (AFD), a-t-il dit.

"Nous voulons être beaucoup au Nigeria pour être vraiment en Afrique", a encore souligné le président, qui devait assister dans la soirée aux cérémonies du Centenaire de l'unification du Nigeria, né de la fusion de deux protectorats en 1914.

François Hollande fera étape vendredi en République centrafricaine sur le chemin de son retour en France.
"A cette occasion, le chef de l’Etat s'adressera aux troupes engagées dans la force Sangaris et rencontrera la présidente de la République centrafricaine, Catherine Samba Panza, ainsi que les autorités religieuses du pays", peut-on lire dans un communiqué de l'Elysée.

Invoquant une situation pré-génocidaire, la France a lancé le 5 décembre l'opération Sangaris aux côtés des forces africaines pour tenter de rétablir la sécurité dans un pays plongé en plein chaos depuis le coup d'Etat des rebelles de la Séléka, majoritairement musulmans, en mars 2013.

La France a décidé à la mi-février d'envoyer 400 hommes de plus en RCA, portant le contingent à 2.000 hommes, et le gouvernement a obtenu mardi le feu vert du Parlement pour prolonger l'opération au-delà de quatre mois. "

jeudi 27 février 2014

HAUSSE DU CHÔMAGE ( ENCORE !? )

" Le nombre de demandeurs d'emploi a encore augmenté en janvier en France (+0,3%), un mois après l'échec de l'engagement de François Hollande de le faire baisser en 2013.

Selon les chiffres publiés mercredi par le ministère du Travail, le nombre de chômeurs en catégorie A, sans la moindre activité, a ainsi atteint 3.316.200 en France métropolitaine, un nouveau record, soit 8.900 de plus qu'en décembre.

En ajoutant les catégories B et C, les personnes qui ont exercé une activité réduite, le nombre d'inscrits à Pôle emploi a progressé de 0,5%, soit 23.600 personnes, pour s'élever à 4.929.900 en métropole et 5.228.800 en incluant les départements d'Outre-mer.

Sur un an, la hausse est de 4,4% pour la catégorie A en métropole et de 5,3% pour les catégories A, B et C.

"La nouvelle progression des embauches en janvier, la bonne tenue de l'intérim depuis un an ou encore les perspectives de reprise de l'activité sont autant de signes que l'année 2014 permettra de renouer durablement avec les créations d'emploi", déclare le ministère du Travail dans un communiqué.
Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a vu dans ces chiffres des raisons d'espérer et d'accélérer la mise en oeuvre du pacte de responsabilité promis par François Hollande pour doper la compétitivité de l'économie française.

"Il faut encore persévérer pour faire reculer durablement le chômage dans notre pays", a-t-il dit. "C'est en ce sens que le pacte de responsabilité (...) doit être mis en oeuvre le plus rapidement possible, c'est ma responsabilité comme chef du gouvernement de mobiliser."

Les jeunes chômeurs, dont la situation s'est améliorée depuis plusieurs mois, voient leur nombre se stabiliser en janvier en métropole pour la catégorie A (-1,4% sur un an) comme en catégories A, B et C (-0,3% sur un an).

En revanche, la situation des 50 ans et plus continue de se dégrader, avec une hausse de 1,0% en catégorie A (+11,6% sur un an) et de 1,1% en A, B et C (+11,4% sur un an).

Le nombre de demandeurs d'emploi âgés de 25 à 49 ans a augmenté de 0,1% en catégorie A (+3,5% sur un an) et de 0,4% en A, B et C (+4,7% sur un an).

"METTRE LE TURBO"
L'Unedic a annoncé mi-janvier prévoir 63.200 demandeurs d'emploi supplémentaires cette année en catégorie A en métropole.

La Commission européenne, qui a publié mardi ses nouvelles prévisions, voit quant à elle le taux de chômage se stabiliser en France cette année et en 2015, à 11,0% de la population active, après 10,8% l'an dernier, des prévisions plus favorables que celles qu'elle avait faites en novembre.

Le taux de chômage à fin 2013 sera publié le 6 mars par l'Insee. Il était de 10,5% en métropole au troisième trimestre et de 10,9% avec les départements d'Outre-mer.

Au dernier trimestre 2013, les secteurs marchands non agricoles ont créé des emplois pour la première fois depuis début 2012 (+0,1%, soit 14.700 postes). Sur l'ensemble de 2013, 65.500 emplois ont été détruits dans le secteur marchand.

Philippe Vigier, porte-parole de l’UDI (centriste), estime dans un communiqué que cette hausse "vient définitivement entériner l’échec du pari personnel de François Hollande".

Il réclame un accélération du calendrier du pacte de responsabilité annoncé par le président français pour doper la compétitivité des entreprises grâce à des baisses de charges.

"Il est plus que temps que François Hollande passe de la parole aux actes en tournant maintenant le dos à la politique qu’il a menée jusqu’ici", souligne-t-il, à l'unisson de l'UMP.

Annick Lepetit et Thierry Mandon, porte-paroles du groupe PS de l'Assemblée, tout en estimant que l'on est désormais tout près "de passer de la stabilisation à la décrue", font le même constat : il faut "mettre le turbo" grâce au pacte.

"La France est en train de repartir, c’est le moment de passer la surmultipliée", ont-ils dit dans un communiqué. "


Ce qui m'épate avec les résultats du chômage, c'est qu'il y a encore des gens qui sont surpris et qui vont continuer à croire qu'une inversion est possible.... Faut vraiment être un gauchiste pour croire que ça arrivera !

ST GERMAIN EN LAYE : CONSTRUCTION D'UNE MOSQUÉE EN CACHETTE ?

" « Pendant l’interdiction, les travaux de la mosquée continuent » pourrait-on donner comme titre au documentaire croquignolesque sur ce qui se passe à Saint-Germain-en-Laye avec la passive complicité du maire.

Après une bagarre serrée des habitants, le service de l’Urbanisme a fini par refuser, le 28 janvier 2014, la demande de permis de construire une mosquée sollicitée par Monsieur Salick Sall le 24 décembre 2013, au nom de l’Association Mosaïque, propriétaire de l’immeuble du 90 rue Saint-Léger.

Et quelle ne fut pas la surprise des riverains de constater que des matériaux et l’enlèvement de gravois ont été effectués à l’aide d’une grue installée sur le chantier situé de l’autre côté de la rue.

Ces travaux suscitent une vive inquiétude des riverains. La Police Municipale s’est rendue sur les lieux pour y prendre des photographies.

Le changement de destination de cette maison d’habitation étant lié à l’obtention du permis de construire obligatoire pour des travaux substantiels, et la norme ERP s’appliquant à tout bâtiment devant recevoir du public, les riverains veulent être certains que le maire va faire cesser sans délai les travaux.

Il ne suffit pas de se présenter devant les Saint-Germanois pour solliciter un nouveau mandat. Il faut mériter son mandat actuel (qui n’est pas terminé). C’est pourquoi les Saint-Germanois exigent l’arrêt immédiat et définitif des travaux, le dépôt d’une plainte sur le fondement de l’article L. 480-3 du Code de l’urbanisme, et la remise en état des lieux aux frais de l’association Mosaïque propriétaire du pavillon.

Et ce, avant les élections municipales afin que les promesses n’engagent pas que ceux qui les entendent… "


COLOMBES : LE MAIRE SOCIALISTE PRÉFÈRE LES MOSQUÉES

" Ils avaient déjà la Mosquée Mohamed V et deux salles de prière (Salle Audra et Salle des Côtes d’Auty). Ils auront leur seconde mosquée, dont la construction coûtera 5.6 millions d’euros (financés comment et par qui en échange de quoi ?) d’une surface de 2000m2, construite sur un terrain de 3000m2, accordé par le maire socialiste Philippe Sarre aux musulmans de Colombes.

Le terrain est estimé au prix de 4 millions d’euros, mais il a été loué par la mairie 1€ par an pendant 99 ans, ce qui surprend pour un élu socialiste détenteur de la morale universelle, puisque la loi sur la laïcité interdit ce déguisement grossier de financement du culte.

En revanche, en octobre 2012, les Coptes de Colombes descendaient dans la rue pour manifester contre le maire qui avait décidé de préempter le terrain de 600m2 attenant et le pavillon qu’ils destinaient à agrandir leur église. Les Coptes envisageant d’y installer des salles de catéchèse, ce que le maire n’a pas apprécié, déclarant « je ne veux pas que la parcelle soit entièrement dévolue à l’église et à ses besoins ». Les Coptes ne demandaient aucune d’aide financière. "

mercredi 26 février 2014

VALLS LE PETIT BONHOMME ET SON EGO DEMESURE

" Scènes de guerre, quartier saccagés, nantais outrés… Il fallait parler. Manuel Valls a donc pris la parole pour condamner de vraies violences, et il a eu raison sur un point : ces casseurs étaient en marge de la manifestation. L’immense majorité des manifestants a marché dans le calme contre un projet indécent et contestable, certains ont dû exprimer leur légitime colère après des mois et des mois de contestation ignorée, rien de plus.
En revanche la violence inouïe de fin de manifestation, nous savons à qui nous la devons en grande partie, et ne pas le reconnaître serait justement priver de leur légitimité ces manifestants.
« Cette violence venant de cette ultra-gauche, de ces Black Blocs […] est inadmissible et elle continuera à trouver une réponse particulièrement déterminée de la part de l’Etat ».

Alors d’une part, inutile de sortir les grands mots pour embobiner tout le monde, « l’ultra gauche » ou les « blacks blocs » ne sont autres que des antifas (altermondialistes, écolos ou socialistes à leurs heures), ces groupuscules qui profitent depuis quelques mois d’une complaisance scandaleuse de Manuel Valls, trop occupé sans doute à condamner des violences anti-républicaines imaginaires de quelques familles avec poussettes et ballons roses.

Ils avaient agi avec la même violence à Rennes ou à Paris récemment.

Et d’autre part, les beaux discours c’est bien, mais la « réponse particulièrement déterminée de la part de l’Etat », on se marre. 14 interpellations, et 5 condamnations. La belle affaire.

Pour simple comparaison, le 26 mai dernier, quelques canettes jetées avaient entraîné 350 interpellations. Le 26 janvier, même scénario, aucune autre violence en fin de manifestation que quelques pétards ou fumigènes : 256 interpellations.

Et samedi, à Nantes, 14 personnes interpellées. Les dégâts ? Un quartier saccagé : cocktails Molotov, boulons et pavés jetés sur les CRS, vitrines explosées et Abribus incendiés… bref, 300.000 euros de travaux.

La fermeté de Manuel Valls laisse rêveur, tant elle est aléatoire. « Je ne tolérerai aucun débordement » : étonnamment, c’est le genre de défi que se lance le ministre de l’Intérieur les jours de Manif pour tous uniquement… Ces jours où les manifestants suivent docilement les policiers venus les arrêter, laissant échapper une fois sur deux un « merci » en fin de garde-à-vue, rattrapés par leur bonne éducation…

Les punks à chien-anarchos-antifas à l’ennemi imaginaire mais à la violence bien rodée, c’est autre chose…

Certains rêvent de dissolution, elle est impossible.

Ces groupes n’existent pas. Être casseur d’extrême gauche est d’abord un « état d’esprit » : révolté contre tout ce qui représente l’ordre, et donc le « fascisme », du shampooing aux flics.

Alors évidemment, quand la police se présente, ils répondent avec des boulons ou des pavés, courent se réfugier dans une tente et ne présentent pas leurs papiers.

L’un des cinq condamnés l’avoue sans gêne : il ne savait pas quel était l’objet de la manifestation, mais « caillasser du CRS, ça soulage ». Propre, le combat. Un autre a écopé d’un an ferme, mais est reparti planter ses choux dans la ZAD. À 24 ans, il a déjà 29 condamnations à son actif.

Mais quand on accuse Manuel Valls de faiblesse, il répond rouge de colère : « Nous ne sommes complaisants avec personne ». Un comique, on vous dit.

Pour que cessent ces violences il n’y a pas mille solutions : des interpellations massives, et des peines réelles. Alors si vraiment l’État est décidé à apporter une vraie réponse à ces violences, il faudrait peut-être commencer par laisser les CRS en famille les soirs de Veilleurs, et les envoyer en renfort les jours de manifs antifas… "

LES IDENTITAIRES MENACES PAR LES DJIHADISTES

" Nous sommes le 30 mars 2012. Quelques jours auparavant, Mohamed Merah a été abattu par le RAID. La police décide alors d’organiser un vaste coup de filet dans les milieux islamistes. La principale cible est Forsane Alizza, également baptisé « Les Cavaliers de la fierté », un groupe radical adepte d’un islam fondamental. Les personnes interpellées sont mises en examen et écrouées pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et acquisition d’armes.

D’après la justice, ces adeptes du djihad en France projetaient de s’en prendre au journal Libération – qui avait hébergé la rédaction de Charlie Hebdo, dont le siège avait été réduit en cendres par une bombe incendiaire – mais aussi à un juge d’instruction lyonnais ainsi qu’à diverses personnes considérées comme des adversaires résolus de l’islamisation de la France. C’est ainsi que j’ai reçu un appel de la DCRI m’informant que je faisais partie des cibles potentielles en tant que président du Bloc identitaire. Il est vrai que Mohammed Achamlane, le leader de Forsane Alizza, avait multiplié les appels à combattre les Identitaires et qu’une contre-manifestation avait eu lieu devant les Assises sur l’islamisation que nous avions co-organisées avec Riposte laïque en décembre 2010.

Convoqué par un juge antiterroriste la semaine dernière, j’ai donc pu avoir confirmation des menaces qui pesaient sur moi. D’après deux témoins, Mohammed Achamlane aurait ainsi demandé à l’un de ses militants de me contacter pour tenter de m’assassiner. Certains avaient l’air assez déterminés et disaient se tenir à disposition de l’émir autoproclamé pour agir. J’ai également appris qu’ils cherchaient à se procurer quelques adresses personnelles, notamment celle de l’animateur du site Fdesouche. Une menace à prendre au sérieux quand on découvre que des membres de Forsane Alizza travaillaient chez des opérateurs de téléphonie.

Depuis quelques mois, les islamistes multipliaient les entraînements et avaient réussi à récupérer un petit stock d’armes. Et quelques jours avant leur arrestation, ils s’étaient procuré une moto, en pleine nuit, à l’abri des regards indiscrets dans la campagne lyonnaise…

Avec du recul, quand on repense aux déclarations quelque peu excentriques et parfois guignolesques de Mohammed Achamlane, beaucoup avaient tendance à penser que ces fanatiques du djihad ne devaient, en aucun cas, être pris au sérieux. Nombreux sont ceux qui réduisaient toute cette agitation à un engagement qui ne devait rester que virtuel. Pourtant, Mohammed Achamlane s’était fait remarquer en brûlant un Code pénal en signe de protestation contre l’application de la loi interdisant le port du voile intégral. Il avait également prévenu que « la violence dont les musulmans font l’objet chaque jour va se transformer en bain de sang si cela continue sur cette voie […]. Si Allah veut, nous serons de véritables moudjahidins. » Un ancien membre de Forsane Alizza avait ainsi déclaré : « Toutes nos activités devaient nous permettre de nous préparer. Il y avait des armes. Et, oui, certains se préparaient précisément à les maîtriser. »

Cette histoire prouve, en tout cas, qu’il serait malvenu de prendre à la légère ce genre de menaces. Et qu’il faut malheureusement s’y préparer psychologiquement. Un acte fomenté par un individu déterminé est si vite arrivé. Pendant que l’on nous vante le vivre ensemble, certains groupes mènent une guerre contre notre civilisation. "

PROSTITUTION : DES MAIRES DESEMPARES

" Les élus demeurent impuissants face à la prostitution rurale qui se développe le long des routes nationales, de préférence en bordure de terrains agricoles.

Tout au plus ont-ils réussi à déplacer le problème… Mais les maires de l'Aude, du Gard ou de l'Hérault demeurent impuissants face à la prostitution rurale qui prolifère le long des routes nationales, de préférence en bordure de terrains agricoles. Entre le pont du Gard et Avignon, des dizaines de femmes, souvent originaires des pays de l'Est, investissent les chemins en bordure de vignes et maraîchages. Devant l'Assemblée nationale, le député de secteur Patrice Prat (PS) a dénoncé une situation intenable: «Les forces de l'ordre s'avouent impuissantes à endiguer ce phénomène, faute de dispositif juridique. Les élus locaux et notamment les maires des communes concernées, sont de plus en plus excédés par l'amplification et la dégradation de la situation.» Ici, comme sur la route nationale reliant le village de Roquemaure à la centrale nucléaire de Marcoule (Gard) les freinages intempestifs, écarts de conduite, et demi-tours hasardeux sont légion, alors qu'y circulent des dizaines de milliers de véhicules par jour, notamment de nombreux poids lourds. Pour tenter, en vain, d'éradiquer le phénomène, les maires des communes de Rochefort-du-Gard, Domazan, Estézargues et Saze ont, en juin dernier, signé un arrêté municipal interdisant le stationnement prolongé le long de la nationale et permettant à la police municipale de Rochefort de dresser des PV électroniques sur le territoire. Après 6 mois d'expérimentation, cinq PV ont été rédigés… Et la ville de justifier: «Les automobilistes détalent en voyant arriver la police municipale.»

Le client est donc davantage visé que la prostituée, puisque, comme le reconnaît un gendarme du cru, «on ne peut pas verbaliser une personne qui patiente sur le bord d'une route même en minijupe». À Nissan-lez-Enserune (Hérault), une commune située sur la nationale reliant Béziers à Narbonne (Aude), un collectif antiprostitution s'est constitué. «Voilà maintenant trois ans que cela dure!» dénonce l'association sur son site Internet, évoquant par ailleurs l'absence «de mobilisation des pouvoirs publics.»
Des actions coup-de-poing

En novembre dernier, les gendarmes de la section de recherche de l'Hérault ont pourtant arrêté trois nouveaux suspects dans une opération antiproxénétisme débutée deux ans plus tôt. Baptisée Proxo11, elle a permis l'arrestation d'une vingtaine de personnes, dont des souteneurs présumés (certains toujours incarcérés dans l'attente de leur procès), originaires des Balkans et responsables d'une traite impliquant, dit-on, une centaine de femmes. En début de semaine, les communes de Béziers, Lespignan, Nissan-lez-Enserune et Colombiers, ainsi que le conseil général de l'Hérault, ont pris des arrêtés visant à interdire la prostitution le long de la route départementale… Révélateur de l'impuissance des villages à faire face à la situation, il stipule: «Il est interdit aux personnes se livrant à la prostitution de stationner ou se livrer à des allées et venues répétées» sur cette route et certains autres chemins. Les contrevenants risquent 38€ d'amende pour ce qui ressemble tout de même fort à une entrave à la liberté de circulation dans l'espace public.

À la communauté de communes La Domitienne, sur laquelle se trouvent les trois dernières communes, on reconnaît sans peine que, «malgré les contrôles de gendarmerie, qui fait des actions coup-de-poing, la prostitution revient systématiquement. Ces contrôles, ça sert sur quelques jours où ça se calme, et puis ça revient.»

Ici, comme dans le Gard, les prostituées sont déposées le matin par leur souteneur et récupérées le soir avec le produit de leur journée. À Nissan, comme sur les routes gardoises menant à Avignon, la communauté de communes a fait installer, avec l'accord des agriculteurs, des pierres, et des barrières pour empêcher les voitures de se garer. Une démarche volontaire qui s'avère bien insuffisante. «On a condamné certains petits chemins vicinaux. Mais les prostituées en ont vite trouvé d'autres. On a fait œuvre de salubrité publique en embauchant cet été trois personnes, explique-t-on encore à la communauté de communes La Domitienne. On a nettoyé cinq tonnes de déchets, comme des préservatifs, des matelas…» L'initiative devrait a priori être reconduite au printemps. "

mardi 25 février 2014

LA VOIX DE LA RUSSIE : ECONOMIE : LE DINER DE CONS

LA VOIX DE LA RUSSIE : HOLLANDE AU SALON DE L'AGRICULTURE

LA VOIX DE LA RUSSIE: SYRIE LES MENSONGES DE FABIUS ET DE L'ETAT FRANCAIS

LA VOIX DE LA RUSSIE : L'ENDORMI DE MATIGNON VEUT SON AÉROPORT


CONNAISSEZ-VOUS LA DIFFÉRENCE ENTRE UNE MANIFESTATION DE GAUCHE ET UNE MANIFESTATION DE DROITE ?

AIR FRANCE PORTE PLAINTE CONTRE JOEYSTARR

" JoeyStarr, le retour. Air France a décidé de porter plainte pour « comportement inacceptable sous l’emprise de l’alcool » contre l’ancien rappeur devenu acteur. Samedi dernier, rond comme une queue de pelle, il a insulté au départ du vol Nice-Paris une hôtesse de l’air qui tentait de lui prendre sa bouteille d’eau-de-vie et forcé le pilote, sur le point de décoller, d’interrompre la procédure pour le débarquer. Cueilli par la police des frontières, il a été mis en cellule de dégrisement.

Comme le souligne Paris Match, Didier Morville, alias JoeyStarr, est « connu pour son tempérament sanguin ». Ah ! Paris Match, le poids des mots… Ma grand-mère aussi était « connue pour son tempérament sanguin », eu égard à ses saintes colères mémorables contre une progéniture qui lui donnait parfois du fil à retordre, mais n’a pas fait l’objet, voyez-vous, de 14 condamnations. Attaque à la hache d’un véhicule, violences conjugales, trafic de drogue, détention d’armes illégales, crachat sur les forces de l’ordre, outrage à fonctionnaire, détention non autorisée d’un pitbull non stérilisé dévorant le chien du voisin… et, en 1998, agression d’une hôtesse de l’air ! Dans un hôtel de Montpellier, le rappeur s’était moqué de trois jeunes femmes : « Air France, ce n’est plus ce que c’était et en plus, ils n’emploient que des boudins ! » L’une d’entre elles ayant eu l’outrecuidance de répliquer, il l’avait donc giflée, lui avait craché au visage, puis lui avait donné un coup de poing, avant de balancer un livre dans sa direction. JoeyStarr avait alors écopé de deux mois de prison ferme et d’une amende de 30.000 francs.

Sans doute, ceux qui trouvent à Didier « une gueule » et un certain talent d’acteur révélé par le film Polisse lui trouveront des circonstances atténuantes inhérentes à sa profession, citant Johnny Hallyday qui, en 1991, confiait au Monde : « Je fais un métier qui repose sur l’angoisse. On commence par un verre pour se donner confiance, on finit par la bouteille. La drogue, c’est la même chose. »

Les mêmes trouveront peut-être Air France bien chatouilleux à l’endroit de ses hôtesses de l’air, et même passablement rancunier. Plus rancunier que d’autres hommes en uniforme, à l’hôpital du Val-de-Grâce cette fois, qui en octobre 2012 avaient dû faire contre mauvaise fortune bon cœur et accueillir dans leur service sans moufter, après un malaise consécutif à une autre de ses cuites, l’auteur de ces gentilles lignes : « Quelle gratitude devrais-je avoir pour la France ?/Moi JoeyStarr qu’on considère comme un barbare/Donc j’encule tous ces moutons de fonctionnaires/Tous ces pédés de militaires ».

Des mots que JoeyStarr doit bien regretter. Parce qu’ils sont très insultants pour les homosexuels, bien sûr. Et puis parce que comme barbare, pardon bien, mais on rigole. Cyclothymique comme une douairière, bourrelé d’angoisse comme un adolescent, et tenant aussi mal l’alcool qu’un premier communiant… cette sorte de barbare-là devrait se contenter de demander gentiment dans l’avion un-doigt-de-grenadine-dans-un-peu de-Badoit-s’il-vous-plaît-madame. Au cinéma comme à la ville, n’est pas Depardieu qui veut. "

LE COÛT DE L’ABSENTÉISME DES FONCTIONNAIRES

" Depuis qu’il a été élu, voilà 21 mois, « Moi, président » s’est fait une spécialité du pas de deux. Pas celui que font les danseurs étoile en collant seyant, levant haut leur partenaire comme on brandit le Saint-Sacrement. Non, celui de l’aboulique, le malade de la décision qui avance et qui recule pour mieux pour mieux que je t’embrasse. Et de fait, M. Hollande nous empapaoute avec une régularité de métronome.

S’il fait ainsi trois pas en avant et deux en arrière – ou l’inverse –, comme les pèlerins sur le chemin de Lhassa, ce n’est pas pour améliorer son jeu de jambes, on s’en doute. Non, c’est pour attirer dans son épuisette trouée toutes les catégories sociales qui l’ont porté sur le trône. Car François Hollande le sait bien : il ne doit son élection qu’à la détestation du Marsupilami Sarkozy et aux aventures de DSK-le-libidineux. Ces deux-là dégagés du paysage, le président de la République se retrouve là où il a toujours été : autour de 17 %.

Contraint, donc, de pratiquer le racolage intensif de l’électorat socialiste traditionnel, l’une des premières mesures du président élu fut ainsi de revenir sur le fameux « jour de carence » mis en place par le gouvernement Fillon pour les salariés de la fonction publique. On se souvient, en effet, de cette banale demi-mesure d’équité : jusqu’à cette date, un fonctionnaire malade (ou prétendu tel) était payé dès sa première heure d’absence, contrairement aux salariés du privé, qui ne le sont qu’à compter du quatrième jour. Certes, les grandes entreprises compensent souvent, mais rarement les PME.

L’absentéisme de nos fonctionnaires est en effet une plaie que dénoncent, là encore avec une régularité jamais démentie, nombre de rapports. Celui de la Cour des comptes, notamment, qui avait épinglé la ville et l’agglomération de Strasbourg : 22 jours d’absence par agent en moyenne en 1999, 38 jours en 2010, « soit près de sept semaines qui s’ajoutent aux congés habituels », nous rappelle le Point (20 février) qui se penche sur le sujet. Ainsi, « la ville et l’agglo accordent, dans leur grande générosité, 27 jours d’absence en moyenne à chaque employé pour raisons familiales ». Coût pour la collectivité : 40 millions d’euros en 2010.

Scandale. D’où l’instauration du fameux jour de carence. Et l’on s’aperçut, ô miracle, que sa mise en place avait fait baisser de 43 % les « arrêts maladie » d’une journée. Un hasard, assurément, puisque le père François, en pleine campagne de câlinothérapie, est revenu sitôt élu sur cette mesure.

Rappelant ces faits, Le Point publie aussi les résultats d’une enquête de la fondation iFRAP (un think tank analysant les performances de l’État) sur l’absentéisme dans la fonction publique. En tête des villes (de plus de 100.000 habitants, hors Paris) : Montpellier. Taux d’absentéisme : 17,48 %, près de 40 jours en moyenne par agent. Beaucoup de « malades » aux beaux jours. On ne dira jamais assez les ravages dus à la proximité de la mer et de la plage… On se souvient que, déjà, Georges Frêche, brave homme, avait décidé « de récompenser la présence plutôt que sanctionner les absences des fonctionnaires ».

À côté de ces tolérances très électoralistes, la directrice de l’iFRAP avance une autre explication : « Le régime de la fonction publique est très particulier. Ce n’est pas l’assurance maladie qui rembourse les indemnités journalières, mais les employeurs publics eux-mêmes […] De plus, les agents en maladie ordinaire sont indemnisés à 100 % pendant trois mois sans aucune formalité, et les contrôles sont moins nombreux. »

La fondation évalue « le surcoût annuel de l’absentéisme » autour de
2 milliards d’euros pour la France. Ce sont donc vos impôts, chers lecteurs, qui financent toute cette gabegie. Vous pourrez peut-être y songer au moment de mettre un bulletin dans l’urne municipale ? "

LE PACTE DE RESPONSABILITÉ AURA UN IMPACT LIMITE SUR L'EMPLOI

" Un allègement des charges patronales concentré sur les bas salaires permettrait de créer jusqu'à 300 000 emplois en cinq ans, détaille le Haut Conseil de la protection sociale, dans un document de travail dont l'AFP a obtenu copie lundi. L'impact sur l'emploi est "plus élevé lorsque l'allègement (des cotisations) est concentré sur les salaires modestes", souligne le Haut Conseil dans ce document, où sont détaillées des simulations à partir de trois scénarios "tests".

Pour une réduction de cotisations patronales uniforme voisine de 0,5 point de PIB - soit 10 milliards d'euros -, "les effets sur l'activité à cinq ans s'étageraient ainsi entre 0,3 et 0,8 point de PIB, et les effets sur l'emploi de 134 000 à 214 000 emplois supplémentaires selon les modèles". Un allègement uniquement sur les salaires moyens engendrerait sur cinq ans jusqu'à 37 000 emplois de plus qu'un allègement uniforme.

Pour un allégement concentré sur les bas salaires, l'impact obtenu sur l'emploi pourrait être majoré d'environ 160 000 selon l'une des simulations, par rapport au scénario d'allègement uniforme. Le "nombre d'emplois créés à cinq ans (...) pourrait alors passer à environ 300 000, si l'on ne tient pas compte du nécessaire financement de cet allègement".

Les impacts potentiels réduits

Toutefois, "le mécanisme pur d'allègement du coût du travail, sans prise en compte des effets de sa compensation financière, joue de façon favorable, mais relativement circonscrite, sur l'activité économique et l'emploi", note le Haut Conseil.

En outre, une compensation de ces allègements, par une hausse de la TVA ou de la CSG, affecterait le pouvoir d'achat et la consommation des ménages, ce qui réduirait les impacts potentiels sur l'activité et l'emploi, ajoute-t-il.

Le Haut Conseil de la protection sociale a été saisi en décembre par Matignon pour diversifier son financement, quelques jours avant l'annonce par François Hollande d'un "pacte de responsabilité" prévoyant la suppression des cotisations familiales patronales d'ici à 2017 (soit environ 30 milliards d'euros) en contrepartie d'un effort des entreprises pour l'emploi. "

MOURIR A 77 ANS POUR UN TICKET DE PARKING

" Le différend est né d'un geste futile. La victime avait jeté son ticket de caisse par terre, ce qui n'avait pas plu à l'agresseur présumé, un trentenaire admis à plusieurs reprises dans un hôpital psychiatre, raconte France Bleu Gironde, lundi 24 février.

Le drame se déroule sur le parking du Simply Market de Bordeaux-Bastide (Gironde), dimanche 23 février. Un septuagénaire gare sa voiture puis va chercher le journal. Il jette alors son ticket de caisse par terre, ce qui contrarie un homme âgée d'une trentaine d'années. Les deux hommes se disputent, puis l'agresseur présumé monte sur son vélo et vient le frapper à la hanche, selon France Bleu Gironde. La victime, âgée de 77 ans, reste à terre. Alors que des passants viennent à son secours, il est à nouveau frappé, cette fois au ventre. 

Selon l'autopsie, c'est un infarctus, survenu "en liaison avec les coups reçus", qui est à l'origine du décès, a indiqué le procureur Marie-Madeleine Alliot. Des expertises psychiatriques devraient être ordonnées afin de déterminer l'état psychique du mis en cause. L'agresseur présumé, déjà connu des services de police, souffrirait en effet d'une déficience mentale, selon les enquêteurs cités par France Bleu Gironde. "

14 ANS : VIOLEUR ET AGRESSEUR

" Un adolescent de 14 ans a été mis en examen et écroué lundi pour un viol et des agressions sexuelles commis en pleine rue, depuis le début de l'année, au Bourget (Seine-Saint-Denis), a-t-on appris lundi de sources concordantes.

L'adolescent, scolarisé dans un collège du Bourget, a été interpellé samedi au domicile de ses parents, au terme d'une enquête menée conjointement par la police municipale de la ville et la police judiciaire de Seine-Saint-Denis.

Déféré lundi au parquet de Bobigny, il a été mis en examen et placé en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet, a-t-on appris de source judiciaire.

Le collégien est soupçonné d'avoir violé en pleine rue une jeune femme, le 24 janvier, et d'en avoir agressé deux autres, les 2 janvier et 7 février. C'est l'exploitation des images filmées par les caméras de vidéosurveillance de la ville qui ont permis de l'identifier.

Il suivait ses victimes "dans la rue tard le soir" puis les entraînait de force "dans des recoins mal éclairés" où il les agressait, a raconté une source policière, qui évoque des faits "particulièrement sordides".
Grâce au témoignage des victimes, un portrait-robot du suspect avait pu être réalisé. "Vendredi, une personne au comportement suspect a été repérée par les caméras", surveillées par des agents de la ville, selon la source policière.

Au moment où il s'apprêtait à agresser une nouvelle victime, un passant est intervenu et l'a fait fuir. Mais des photos ont pu être prises par les caméras. "Les policiers municipaux, qui le connaissaient, l'ont aussitôt reconnu", a raconté la source policière.

Lors de sa garde à vue, l'adolescent a reconnu le viol et les deux agressions sexuelles qui lui sont reprochés. Des prélèvements ADN avaient déjà permis de l'impliquer dans le viol du 24 janvier.
"On n'exclut pas qu'il y ait d'autres affaires", souligne la source policière. "

LE FN EN TETE A FORBACH

" LE SONDAGE DU JOUR : le FN en tête à Forbach
Selon un sondage Ifop pour Europe 1 et le Républicain Lorrain, le vice-président du Front national Florian Philippot arriverait en tête au premier tour à Forbach, en Moselle, avec 35 % des intentions de vote, devant le maire PS sortant, Laurent Kalinowski (33 %). Le candidat UMP et un autre candidat dissident à droite recueilleraient respectivement 17,5 % et 14,5 %. Au second tour, dans le cas d'une triangulaire,  Florian Philippot et Laurent Kalinowski recueilleraient chacun 38 % et le candidat UMP 24 %. Dans le cas d'une quadrangulaire, les résultats seraient les mêmes qu'au premier tour, et permettraient au candidat frontiste de maximiser ses chances de l'emporter. 

Sondage réalisé du 19 au 20 février par téléphone, sur un échantillon représentatif de la population de Forbach de 501 personnes. "

lundi 24 février 2014

L'EXTREME GAUCHE RACISTE

" A Toulouse, ce samedi 20 février, lors d’une manifestation contre l’homophobie et l’antisémitisme après que des tags aient recouverts des bâtiments symboliques de la ville, des Juifs ont été violemment insultés par l’extrême gauche dans le cortège. Des juifs jugés indignes par l’extrême gauche de manifester contre l’antisémitisme. Parce qu’ils soutiennent Israël. Alors qu’eux défendent les dictatures islamistes autour.

Qui est le plus coupable ?

Les organisations antiracistes politiquement correctes qui décortiquent les dérapages de la droite et restent de marbre face aux propos nauséabonds de leur camp ?

La gauche, qui pour souder « l’alliance de toutes les gauches » ferme les yeux sur la dialectique antisémite maquillée en revendication antisioniste de l’extrême gauche ?

La gauche bien au fait du rapport Rufin du ministère de l’intérieur, qui depuis 2004 a démontré que « Parmi toutes les formes, subtiles, d’antisémitisme par procuration, il en est une qui doit être particulièrement distinguée car elle émerge depuis quelques années comme forme de discours dominant : c’est l’antisionisme radical ».

La gauche qui ne veut voir des fascistes qu’à l’extrême droite, « oubliant » que le Parti socialiste national allemand s’appelait Nazi, que la SFIO a donné les pleins pouvoirs à Pétain en 1940, et que Mussolini a commencé sa carrière politique au PSI, le Parti socialiste italien ?

La gauche qui pour ne pas perdre une élection, a signé des pactes avec ceux qui soutenaient le Parti antisioniste de Dieudonné et Alain Soral, en parfaite connaissance de la foi antisémite de ses dirigeants ?

La gauche qui mouillait l’œil lorsqu’un vieillard indigne légitimait les attaques terroristes des islamistes du Hamas contre d’innocents juifs - à l’exception notable de François Hollande, qui le jour des obsèques de Stéphane Hessel, le traita de menteur de la cause palestinienne, mais ne l’a jamais dénoncé de son vivant ?

La gauche de Christiane Taubira qui radieuse remit le Prix des droits de l’Homme au terroriste du FPLP Michel Warshawski qui déclarait « qu’il faut rejeter sans aucune ambiguïté l’idée même (et l’existence) d’un État juif, quelles que soient ses frontières » ?

La gauche qui trouva très digne la présence de Salah Hamouri, le terroriste palestinien qui a fait de la haine des Juifs sa raison de vivre, comme invité d’honneur à la fête de l’huma, et très indigne qu’un antisémite, Alexandre Gabriac, soit dans les rangs du FN (qui l’a exclu) ?

Ou la droite qui se laisse diaboliser d’oser parler avec sa droite, sans rappeler au PS que les racines néo-nazis du FN ne valent pas, en millions de morts, celles de leurs fétides alliés communistes ?

La parole antisémite se libère par les extrêmes. Mais autant le FN fait – ou fait semblant – de nettoyer ses rangs, autant les communistes, le Front de gauche, EELV et leurs satellites l’acceptent sans la moindre gêne.

Et ils ont bien raison : Jean-Marc Ayrault, interrogé lundi au salon de l’Agriculture sur d’éventuelles frictions (Manuel Valls a mis en cause l’extrême gauche à Notre Dame des Landes) a déclaré « on a besoin de tout le monde »… "

LA FOLIE EXTREME GAUCHE

" Il y a huit jours, des tags ont fleuri dans Toulouse – immédiatement qualifiés d’« antisémites, homophobes, racistes » –, sur les murs d’un cinéma, de l’université de sciences sociales et surtout sur la « Maison des différences », créée par la municipalité. Le maire, Pierre Cohen, celui qui affirme à chaque sortie « Je ne suis pas juif » de peur, sans doute, qu’on le confonde, s’est empressé d’envoyer un communiqué à la presse, indigné : danger pour la République, campagne électorale oblige. Les autres partis lui ont rapidement emboîté le pas de peur d’être en reste ; même Valls, de Paris, a commis aussi un communiqué.

Les tags ont vite été effacés par les employés municipaux. Si vite que je me suis demandé si l’encre était sèche quand on les a nettoyés, mais pas tous : les tags des « antifas », eux, étaient bien en place sur cette Maison de la diversité, comme si leurs tags avaient droit de cité.

Les communiqués se sont multipliés jusqu’à ceux de l’extrême gauche, les élus de la mairie rappelant la mort de Méric, les heures les plus sombres, etc. Jusqu’à ce qu’une marche contre les différences, contre l’homophobie et contre l’antisémitisme soit organisée. Cette marche a eu lieu le samedi 22 février, devant la Maison des diversités, et c’est là que l’histoire devient cocasse.

Tout d’abord, M. Cohen est venu « soutenir les manifestants devant la maison » mais n’a pas défilé. Puis les militants de l’UMP qui voulaient défiler pour « défendre la République » ont été rejetés par l’extrême gauche. Personne ne voulait d’eux. Contre les différences, oui, mais pas toutes. Le président de l’UMP locale Jean-Luc Moudenc, candidat à la mairie et ancien maire de Toulouse, a immédiatement envoyé un communiqué pour dénoncer ce qu’il appelle « le refus des différences » (de la discrimination anti-droite, peut être).

Mais le pire était à venir. Bien que la manifestation fût co-organisée par les partis politiques et le CRIF, sa présidente s’est fait huer et même traiter de juive par les extrémistes, et pas de droite mais bien du Front de gauche. Les juifs qui voulaient défiler ont été priés de faire comme Cohen : rester sur le trottoir. Non mais ! La rue n’appartient légalement et en toute impunité qu’à l’extrême gauche dans notre pays. Où voit-on que des juifs peuvent sans problème défiler contre l’antisémitisme avec les antifas, LGBT et autres décérébrés de la République ?

Cet incident haut en bêtise et en couleur locale s’est terminé par le retrait des membres du CRIF, offusqués, mais qui ont appelé à manifester ailleurs le soir même, car Dieudonné fait son spectacle et, là, les juifs vont être admis à défiler.

France 3, qui était sur place, a montré quelques images, timidement, car faire tout un reportage sur ce sujet pourrait bien poser de très gros problèmes à la récupération électorale de ces tags, dont en fait on ne sait pas du tout par qui ils ont été écrits.

À Toulouse, vous pouvez défiler contre l’antisémitisme, mais seulement si vous n’êtes pas juif, et pas à l’UMP ! "

ESCROQUERIE A POLE EMPLOI

" l a mis deux ans à être démasqué. Pendant tout ce temps, un fraudeur a réussi à escroquer deux millions d'euros à Pôle emploi. L'homme, un proche du couple Florence Rey et Audry Maupin, a été interpellé en avril 2012 par les policiers de l'Office central pour la répression de l'immigration irrégulière et de l'emploi étrangers sans titre (Ocriest), révèle Le Parisien, lundi 24 février. 

Pour escroquer l'agence publique de l'emploi, l'homme s'est fait passé pour un chômeur, multipliant les fausses identités, et ce une centaine de fois. Selon une source proche de l'enquête, les dossiers servant à l'arnaque ont été "déposés dans plusieurs agences" et étaient constitués avec "de faux documents d'identité", des adresses ne correspondant pas et "des numéros de téléphone bidons". 

Près de 60 millions d'euros de fraude en 2013
Pour ne pas se faire prendre, le fraudeur a brouillé les pistes en se connectant au site de Pôle emploi via des cybercafés et en appelant le service depuis des cabines téléphoniques. Au total, assure le quotidien, une cinquantaine de comptes bancaires ont été arrosés. 

Cette affaire met en lumière certaines failles de Pôle emploi, qui n'a pas réussi à déceler certains noms d'emprunt. "On peut se poser la question de la facilité avec laquelle il a agi", s'étonne ainsi la source anonyme citée par Le Parisien. D'après le quotidien, cette affaire ne serait pas isolée. La fraude subie par l'agence publique de l'emploi s'élève en 2013 à 58,7 millions d'euros. "

PS ET EELV : DEUX PARTIS QUI SE DETESTENT MAIS QUI S'ALLIENT POUR MANGER SUR LE DOS DES CONTRIBUABLES

" Ambigus les Verts? Cette fois, c'est Jean-Marc Ayrault qui le dit. Vingt-deux mois après l'entrée des écologistes dans son gouvernement, le premier ministre s'est finalement rendu compte, publiquement, du réel problème posé par cet allié que François Hollande lui a imposé. Au lendemain du saccage de Nantes, lors d'une manifestation contre le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, Ayrault a appelé Europe Écologie-Les Verts (EELV) à «sortir de l'ambiguïté» dans une déclaration à Ouest-France. «Ces violences sont inacceptables dans un État de droit. Tous ceux qui exercent des responsabilités publiques doivent condamner les squatters de la Zad (zone d'aménagement différé dédiée à l'aéroport, NDLR), organisateurs délibérés de ces violences», a ajouté le premier ministre.

Directement concernée par cette attaque, la ministre du Logement, Cécile Duflot, n'a pas réagi dimanche, laissant la patronne des Verts monter au Front. «On a toujours dénoncé les actes de violence, donc les choses sont très simples (…) Il n'y a aucune ambiguïté de la part d'EELV», a assuré Emmanuelle Cosse dans l'après-midi. Tout juste Duflot a-t-elle approuvé cette déclaration en signalant, en fin d'après-midi dans un tweet, qu'elle était «en général et en particulier toujours d'accord» avec Emma Cosse.

La veille pourtant, c'est bien la Ministre du logement qui, avant les violents affrontements de Nantes, avait défié le premier ministre en disant, dans un entretien auMonde, tout le mal qu'elle pensait du projet d'aéroport et tout le bien que lui inspiraient les manifestants. Cécile Duflot y assurait que si elle n'était pas ministre, elle les soutiendrait «plutôt deux fois qu'une!» et ajoutait être «de cœur avec eux». Un soutien implicite donc et qui a provoqué la fureur de Jean-Marc Ayrault que les scènes de «guérilla urbaine» à Nantes ont encore amplifiée.

Des crises à répétition

Avant sa déclaration à Ouest-France, le premier ministre a toutefois appelé Cécile Duflot pour l'informer de la teneur de ses propos. «S'il avait vraiment voulu s'en prendre à elle, il aurait tapé plus fort. Sa déclaration à Ouest-France est un message à portée essentiellement locale pour calmer les gars de Nantes qui sont très remontés contre les écologistes», assure un proche de Duflot. En réalité, cette dernière se méfie plus de Valls que d'Ayrault.

C'est le ministre de l'Intérieur qui a choisi de qualifier les incidents de Nantes de «guérilla urbaine». En guerre ouverte avec Cécile Duflot, il a toutefois pris garde de ne pas s'en prendre directement aux Verts et a mis en cause un groupuscule ultraviolent d'ultragauche: les Black Bloc. Il n'empêche, au début du mois, Valls avait été plus prompt à mettre en garde la Manif pour tous contre tout risque de débordement. Même avec le mouvement des «bonnets rouges», il avait réussi à limiter la casse. Or samedi soir, il a reconnu qu'il avait, avant les affrontements de Nantes, «suffisamment d'éléments pour penser qu'il y avait des individus, des groupes, que nous connaissons bien, que nous suivons depuis longtemps, qui voulaient utiliser cette manifestation pour s'en prendre aux forces de l'ordre et à la ville de Nantes». De là à mettre en cause le ministre de l'Intérieur, il n'y a qu'un pas que les écolos n'ont pas voulu franchir.

«Nous avons eu ce débat entre nous, reconnaît-on dans l'entourage de Cécile Duflot. D'autant que normalement, la police sait tout à fait prévenir ce genre de débordements.» Sauf initiative personnelle, toujours probable chez les Verts, ils devraient donc en rester là. Et affronter une nouvelle fois le procès en illégitimité de leur présence au gouvernement.

En dépit des crises à répétition entre les écolos et Jean-Marc Ayrault ou ses ministres sur le cannabis, les Roms, le gaz de schiste, le nucléaire, le diesel, la fiscalité… en dépit de leurs critiques constantes sur la ligne économique de François Hollande et notamment son récent pacte de responsabilité, les Verts ont toujours réussi à justifier leur présence dans la majorité. Maintenant que c'est le premier ministre en personne qui la remet en cause à demi-mot, la donne change. Notamment parce que cela vient donner des arguments à ceux, nombreux, qui dans la majorité n'en peuvent plus des Verts et des crises à répétition qu'ils provoquent. C'est Bernard Tapie qui a le mieux résumé l'état d'esprit des socialistes: «Après les municipales, ciao les Verts». Mais après seulement. Car pour l'heure, Hollande a toujours besoin d'eux. "


La guerre des boulets....

FREJUS : LE FN EN BONNE VOIE AUX MUNICIPALES

"  C'est ce que révèle un sondage Ifop pour 20 Minutes et iTélé sur les prochaines élections municipales...

Le Front national pourrait s’emparer de la mairie de Fréjus. Dans cette ville d’un peu plus de 50.000 habitants, un sondage exclusif Ifop pour 20 Minutes et iTélé révèle que le frontiste David Rachline écrase les candidats UMP et PS au premier tour des élections municipales. Avec 37% des intentions de vote, il devance la liste UMP (21%) et le PS (19%).  En quatrième position, figure la liste divers droite du maire sortant Elie Brun (17%), condamné le 30 janvier à cinq ans d'interdiction de droits civiques pour prise illégale d'intérêts, et qui a fait appel. «Le score du Front national au premier tour est saissisant», note Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop. 

Au second tour, le parti de Marine Le Pen poursuit cet élan. Dans l’hypothèse d’une quadrangulaire, le FN remportait l’élection avec 34% face à l’UMP (27%). Dans le cas d’une triangulaire, l’UMP et le FN font jeu égal, avec 38% d’intentions de vote pour Philippe Mougin (UMP), et 37% pour David Rachline (FN). La socialiste Elsa Di Méo arriverait troisième avec 25% des intentions. «Entre les résultats du FN et celui de l’UMP, il n’y a que l’épaisseur d’un trait», souligne Frédéric Dabi, qui ajoute que le second tour sera influencé par le premier tour. «Si le FN est aussi dominant au premier tour, il peut créer une dynamique de vote encore plus favorable».

«L’une des clefs du scrutin reste le maire sortant»

Des scores qui ravissent au parti frontiste. «Fréjus est une ville tout à fait gagnable pour le Front national», plastronne Nicolas Bay, directeur de la campagne des municipales au FN. «Nous avons un candidat bien implanté, un PS faible et une droite déconsidérée par les affaires. N’oublions pas que le candidat UMP Philippe Mougin faisait partie de la majorité d’Elie Brun», assure-t-il.  Le climat local forme l’un des axes principaux de la campagne du candidat FN, mais aussi de celle de la candidate socialiste Elsa Di Meo. «Je dénonce ce climat depuis 2008. Il nous faut sortir de ce magmat par la mobilisation».

«D’une droite ultra-majoritaire en 2008, elle est devenue fracturée en 2013, avec des listes UMP et Elie Brun», ajoute encore Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop. «Mais l’une des clefs du scrutin reste le maire sortant Elie Brun». Ainsi, le retrait ou le maintien du maire sortant influencerait le score de l’UMP, peu assurée aujourd’hui de gagner. Quant à la gauche, elle pourrait se reporter in fine sur le candidat UMP. «J’ai la certitude d’être en finale de cette élection, qui reste aujourd’hui très ouverte», avance Elsa Di Meo. Mais en cas d’égalité entre l’UMP et le FN, la socialiste affirme «être claire vis-à-vis du Front national» pour le faire battre. "


Peuple de France, il est temps de savoir ce que vous voulez, vivre encore et toujours sous le joug UMPS ou se donner une chance de vivre autre chose ( De toute façon on pourra pas faire pire que ce qu'on a déjà ! ).

samedi 22 février 2014

PROSÉLYTISME GAY DANS LES ECOLES

" Une scène où deux acteurs hommes se retrouvent sous une couette. Puis ils s’embrassent tandis que les enfants dans la salle – forcément d’affreux extrémistes de droite car ils font beurk! – tournent la tête. Dans une autre scène, deux comédiens hommes parlent de «coucher ensemble ». Et enfin, des acteurs se retrouvent en caleçon.

Voilà à quoi ressemble la pièce de théâtre qui est présentée par le Centre dramatique national (CDN) aux enfants des écoles élémentaires des Yvelines en ce moment.

Rabah, un père de famille présent lors de la représentation explique : «Au début, deux hommes parlent de mariage, de coucher ensemble. Ils se sont embrassés et se sont retrouvés ensuite sous la couette, relate-t-il. Lorsqu’il y a eu ce baiser, des enfants ont tourné la tête en s’écriant “beurk !”.»

Rabah: «À plusieurs moments aussi, des comédiens se changent sur scène et se mettent en caleçon, explique-t-il, encore étonné. On ne montre pas cela à des enfants de dix ans ! C’est choquant !»

«À la maison, je contrôle ce que regardent mes enfants. Alors si on leur montre des obscénités à l’école, comment doit-on faire ? », dit Nadia, la maman d’un enfant de CM2.

Et fait rare, les enseignants de l’école Paul Bert, majoritairement fréquentée par des musulmans, et qui étaient présents au spectacle, ont dénoncé exactement la même chose.

Magali Villain-Lopes, l’inspectrice de circonscription, a confirmé que le choix de Moby Dick, la pièce qui a été choisie, est intentionnel : la version originale parle de chasse à la baleine, mais aussi de l’amour entre hommes.

Elle avoue que la partie sur l’homosexualité – qui n’a pas sauté aux yeux des générations du 20e siècle, était bien au programme : «Le sujet ne devait pas être abordé, ou alors très légèrement » dit l’inspectrice pour calmer les parents furieux, ajoutant pour se reprendre : « Il n’est pas question en tout cas de faire de la censure.»

Sylvain Maurice, directeur du CDN, explique que le spectacle ne fait pas de «prosélytisme» dans cette adaptation de Moby Dick. Déni pavlovien de la gauche attrapée la main dans le sac.

«La mise en scène et le propos du spectacle ne cherchent à aucun moment à choquer la sensibilité des jeunes spectateurs », dit Maurice dans un communiqué. Que cherchent-ils d’autre, si ce n’est habituer les enfants à la « normalité » de l’homosexualité ?

Les parents ont insisté sur le fait que leur colère n’est «pas liée à la religion» : «Les enfants ne doivent pas voir d’images à connotations sexuelles, c’est la loi ! Cette même scène aurait été interprétée par un homme et une femme, ça aurait été aussi grave» ajoute une maman voilée. "


Comme il s'agit de musulmans qui dénoncent l'installation du lobby gay dans les écoles dès le primaire, il n'y aura pas de répercussion. En aurait-il été de même si ça avait été des Chrétiens ? Va t-il falloir attribuer, comme à la télé, des carrés rouges pour les spectacles scolaires ?

jeudi 20 février 2014

HOLLANDE HONORE 80 000 MUSULMANS MORTS PENDANT LES DEUX GRANDES GUERRES MONDIALES

" Ce mardi 18 février, deux événements d’importance retiennent notre attention, même si, apparemment, il n’existe aucun lien entre eux… Et pourtant ?

Le président de la République s’est rendu à la Grande Mosquée de Paris afin d’honorer les 80.000 soldats musulmans morts lors des deux guerres mondiales et, s’adressant directement à leurs descendants, il a souligné que « la France avait une dette à leur égard et qu’ils devraient être fiers de leurs parents ».

« La France n’oubliera jamais le prix du sang versé », a-t-il conclu en inaugurant un monument en mémoire de ces soldats musulmans dans l’enceinte même de la Grande Mosquée.

Alors, je me pose la question… et je la pose surtout au président de la République, et à M. Dalil Boubakeur, recteur de cette Grande Mosquée et président du Conseil français du culte musulman : Il ne me semble pas qu’on ait fait allusion, lors de cette cérémonie – et pourtant ils sont bien plus présents à nos mémoires que ceux qui sont tombés en 1914-18 ou 1939-45 –, à ces soldats musulmans morts pour la France au cours de la guerre d’Algérie, de 1954 à 1962 et aux plus de 60.000 harkis et supplétifs que la France a livrés, désarmés, après le 19 mars 1962, à la vengeance sanguinaire du FLN et de l’ALN. Ont-ils également leur place sur ce monument ? Est-ce que la France n’a pas une dette à leur égard ? Est-ce que leurs descendants peuvent être fiers de leurs parents ?

L’autre événement concerne celui des 1.600 enfants réunionnais que le député Michel Debré, ex-Premier ministre de De Gaulle, a fait « transférer » en métropole à partir de 1963, avec la caution de l’État et la bénédiction du ministre de la Santé de l’époque, Raymond Marcellin, sous le prétexte de repeupler les départements vieillissants de la Creuse, du Tarn et du Cantal. Il s’agissait, selon Michel Debré, d’intégrer ces enfants à la République en leur offrant une seconde chance.

De nouveau, je pose la question : n’aurait-il pas été plus judicieux, afin de repeupler ces trois départements, et même quelques autres, de permettre le rapatriement de ces quelque 60.000 harkis et supplétifs ainsi que leurs familles, plutôt que de les laisser se faire massacrer en Algérie ? Il est vrai qu’en 1962, le terme « rapatriés » ne s’appliquait pas aux musulmans qui s’étaient battus pour la France.

Ces harkis musulmans n’étaient alors qu’un « magma qui ne servait à rien et dont il fallait se débarrasser sans délai » (propos qu’aurait tenus de Gaulle en Conseil des ministres le 3 avril 1962, cités par Georges-Marc Benamou dans son livre Un mensonge français).

N’aurait-on pas pu leur offrir, à eux aussi, une seconde chance : celle de vivre ? « Personne ne s’est attaché à faire rentrer dans l’histoire de France cet épisode grave et brutal. Il faut arrêter de cacher une partie de notre mémoire », a déclaré la députée réunionnaise Ericka Bareigts. N’en est-il pas de même pour le massacre de plus de 60.000 harkis et supplétifs musulmans ? Qui a certainement été plus grave et plus brutal. Et ne s’agit-il pas, comme l’indique le sociologue Philippe Vitale, d’un manque d’intérêt pour ce « détail » de l’histoire de la colonisation ? "

mardi 18 février 2014

LA VOIX DE LA RUSSIE

MUNICIPALES : LE FN REMPORTERAI HENIN-BEAUMONT

" Le Front national est donné gagnant au second tour des élections municipales à Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais, selon un sondage Ifop pour Europe 1 et La Voix du Nord publié mardi.

La liste de Steeve Briois, secrétaire général du Front national et candidat à Hénin-Beaumont, l'emporterait d'une courte tête au second tour avec 50,5% des voix contre 49,5% pour son rival socialiste, selon cette étude.

Il est crédité de 44% d'intentions de vote au premier tour.

"Je relève (...) qu'il y a une dynamique qui est clairement en notre faveur", a déclaré mardi sur i>TÉLÉ Steeve Briois, conseiller municipal depuis 1995.

"Je pense que les sondages sous-estiment le vote Front national, et par conséquent je pense que nous l'emporterons largement", a-t-il ajouté. "Je pense même pouvoir gagner au premier tour."

Depuis les municipales de 1995, c'est la première fois qu'un sondage donne le FN gagnant dans une ville, relève Europe 1, qui détaille les principaux enseignements de ce sondage sur son site internet.

Le scrutin municipal est traditionnellement défavorable au FN en raison de son faible ancrage local. Il ne dirige à ce jour aucune municipalité et n'a qu'une soixantaine de conseillers municipaux.

Le parti espère constituer 500 têtes de liste, ce qui pourrait augurer d'une présence massive, mais la difficulté pour lui est de boucler les listes. "

lundi 17 février 2014

LES DESSOUS DE L’EXCÉDENT COMMERCIAL DE LA ZONE EURO

" En 2013, les importations ont chuté de 3,30%, selon Eurostat. Ainsi, l’amélioration de la balance commerciale n’est pas due à un meilleur résultat sur le plan des exportations, mais à la faiblesse des importations. En cause : la politique de "passager clandestin" de la zone euro, qui attend que la croissance vienne d'ailleurs...

Le 14 février Eurostat publiait les chiffres du commerce extérieur européen : « En 2013, la zone euro a enregistré un excédent du commerce international de biens de 153,8 milliards d'euros, contre +79,7 milliards en 2012». La progression de 93% de la balance commerciale apparaît dès lors comme une très bonne nouvelle. Malheureusement, le détail des chiffres traduit un tout autre phénomène.

En effet, alors que les exportations de biens hors zone euro atteignent 1887.4 milliards d’euros, soit une progression de 0.79% par rapport à 2012, les importations représentent 1733.6 milliards, soit une chute de 3.30%. Ainsi, l’amélioration de la balance n’est pas due à un meilleur résultat sur le plan des exportations, mais à la faiblesse des importations. La faiblesse de la demande intérieure européenne explique bien ce phénomène pour 80%. De ce fait, ce qui pourrait apparaître comme une bonne nouvelle n’est qu’une preuve supplémentaire de l’anémie de la demande européenne.

La situation de l’Allemagne mérite d’être développée. Les exportations du pays ont été plutôt stables au courant de l’année 2013, mais enregistrent tout de même une légère baisse de -0.3%. Par contre les importations baissent de leur côté de 1.5%. La balance commerciale atteint ainsi un total de 185.5 milliards d’euros. Ce dernier chiffre est à mettre en rapport avec la balance européenne de 153.8 milliards. C’est-à-dire que l’Allemagne parvient à obtenir une balance commerciale de 20% supérieure à celle de l’ensemble de la zone européenne.

Concernant la France, c’est le statu quo. Les exportations de biens baissent de 1.88% à 401.9 milliards, alors que les importations atteignent 471.7 milliards, soit une baisse de 2.88%. C’est ainsi que la balance commerciale « s’améliore » en passant de -76.1 milliards en 2012 à -69.9 milliards en 2013, et ce uniquement en raison de la baisse des importations. 

La hausse de 0.79% des exportations européennes pose question. Alors que les Etats Unis, le Japon, ou le Royaume Uni ont pu retrouver des couleurs sur le plan de la croissance en cette année 2013, la zone euro n’est pas parvenue à en profiter sur le plan du commerce extérieur. Ceci alors même que la Royaume Uni a pu voir ses exportations progresser de 11% sur cette seule année. C’est ainsi que la logique européenne actuelle consiste à déprimer de plus en plus son marché intérieur, faisant ainsi baisser toujours plus son besoin d’importer, et croise les doigts pour que les autres zones économiques du monde retrouvent de la croissance pour pouvoir leur exporter le maximum de biens. Cette tactique a un nom : faire le passager clandestin, le free rider, ce qui consiste à profiter de la croissance des autres sans rendre la pareille. Il est alors risible de constater que le Japon a pu être très sévèrement critiqué pour avoir pratiqué « une guerre des changes », car le résultat aura été de voir les importations en provenance de l’archipel chuter de 13% alors que les exportations n’ont baissé que de 3%.

Dans la même logique, et étant donné que les importations réalisées auprès des plus grands partenaires de la zone, c’est à dire du Royaume Uni (-3%), des Etats Unis (-2%), de la Chine (-5%)  ou de la Russie (0%), sont soit en chute libre soit stable, il y a fort à parier que le prochain G20, qui se tiendra à Sydney le weekend prochain, sera le lieu de certaines tensions. La question qui se pose est de savoir si l’Europe souhaite participer à la croissance mondiale, ou si elle compte simplement continuer de profiter des efforts de ses partenaires ? Car cette politique a également un coût intérieur : un taux de chômage de 12% pour la zone euro. La politique européenne est aujourd’hui aussi agressive vis-à-vis de sa population que de ses partenaires commerciaux. Si ces derniers venaient à ralentir leur rythme de progression, le château de cartes européen risque bien de s’écrouler. "

HOLLANDE AUX ETATS UNIS : LES PETITES GAFFES

" La visite d'Etat de François Hollande aux Etats-Unis ne s'est pas totalement déroulée sans accrocs : récit en trois temps des à-côtés de ce voyage.

Jean-Paul Huchon, qui fait partie de la délégation accompagnant François Hollande pendant son séjour aux Etats-Unis, a tout d'abord commis plusieurs impairs à en croire un article du Point. Ce lundi, le président PS de la région Île-de-France est descendu de l’avion avec son portable vissé à l’oreille, ne prêtant visiblement pas attention aux hymnes nationaux français et américain qui étaient joués quand il a foulé le tapis rouge... Autre gaffe, le lendemain, il a tout simplement oublié de se réveiller pour l’accueil officiel à la Maison Blanche par le couple Obama. Le Point précise que cette panne d’oreiller ne l’a pas empêché d’être invité au dîner de gala le soir même.

Deuxième temps avec Pierre Gattaz, lui aussi présent dans la délégation française, qui a critiqué le pacte de responsabilité de François Hollande lors d’un point presse informel à Washington. D’après des propos rapportés par Le Figaro, le patron du Medef aurait lancé : "Quand j'entends parler de contreparties dans ce pacte, j'entends aussi des gens qui me disent, on va vous contraindre, on va vous obliger, si vous n'y arrivez pas vous allez être punis, on va vous mettre des pénalités. Il faut arrêter ce discours qui est insupportable. Nous ne sommes pas dans une cour d'école". Une sortie qui est mal passée dans l'hexagone : le recadrage n’a d'ailleurs pas tardé, de la part de Matignon. Jean-Marc Ayrault a souhaité à "M. Gattaz, quand il sera revenu en France, [de] rencontre[r] vite les organisations syndicales comme c'était prévu pour engager le dialogue social vraiment sur le pacte". Avant de glisser, sur un ton glacial : "Je pense que le décalage horaire peut parfois poser des problèmes."

Pour finir : en invitant au dîner de gala, mardi 11 février, Stephen Colbert, la Maison Blanche a-t-elle commis un impair ? Assis à côté de Michelle Obama et donc à proximité immédiate du président de la République, cet humoriste a comparé dans son show, le 15 janvier dernier, François Hollande à Quasimodo. Metronews souligne que, pour le moment, personne ne s’est publiquement offusqué de sa présence. "

MONTEBOURG VEUT IMITER HOLLANDE

" Arnaud Montebourg a annoncé dimanche avoir porté plainte contre Paris Match qui lui prête une liaison avec l'actrice Elsa Zylberstein et publie des photos les montrant ensemble.

"Ce sont des photos volées donc ce journal sera poursuivi en justice et, comme tous les autres, condamné", a dit le ministre du Redressement productif sur France 3.

"C'est une activité illicite", a-t-il poursuivi, en évoquant une "atteinte à la vie privée".
Prié de dire s'il allait porter plainte contre l'hebdomadaire, Arnaud Montebourg a répondu : "C'est fait."
Le président François Hollande s'est séparé fin janvier de sa compagne Valérie Trierweiler après la publication par le magasine Closer de photos censées accréditer l'existence d'une liaison entre le chef de l'Etat et l'actrice Julie Gayet, qui a engagé des poursuites judiciaires. "

NÉGOCIATIONS INFRUCTUEUSES SUR LE CHÔMAGE

" Les propositions patronales pour réduire le déficit de l'assurance chômage ont provoqué de profondes divergences et une vive tension jeudi entre les partenaires sociaux, lors des négociations sur l'avenir de ce système lourdement déficitaire.

Le négociateur de la CGT, Eric Aubin, a déchiré d'entrée de jeu, devant la presse, le document transmis la veille par le Medef aux syndicats, le jugeant "provocateur et inacceptable".
Six heures et demie plus tard, les délégations patronales (Medef, CGPME et UMP) et syndicales (CGT, CFDT, Force ouvrière, CFTC, CFE CGC) se sont séparées sur un constat de désaccord sur l'objet même de ces négociations.

"Il n'y a rien qui se dessine ou alors c'est de l'art abstrait", a déclaré le négociateur de FO, Stéphane Lardy. "On n'a pas les mêmes conceptions du retour à l'équilibre."

Les syndicats ont rejeté toute dégradation des droits des chômeurs sous prétexte de réduire le déficit du gestionnaire de l'assurance chômage, l'Unedic, qui était de quatre milliards d'euros en 2013 et pourrait atteindre 4,3 milliards en 2014.

"On n'est pas là pour réduire les droits à indemnisation des demandeurs d'emploi dans une situation de chômage historique. Si c'est ça, ça se fera sans nous", a menacé Stéphane Lardy.
Les délégations syndicales ont dénoncé le fait que le Medef n'ait pas mentionné la mise en place de "droits rechargeables", dont elles font une priorité.

Ce dispositif, qui permettrait de cumuler les droits acquis pendant des périodes d'emploi différentes et de garder les reliquats d'indemnisation non consommés lors de la reprise d'un travail, entraînerait un coût supplémentaire de 320 millions à 880 millions d'euros selon les scénarios, a calculé l'Unedic.
"Les trois organisations patronales ne signeront pas un accord avec des aménagements à la marge et des coûts additionnels", a averti le négociateur du Medef, Jean-François Pilliard, qui a qualifié la journée d'"éprouvante".

Passant outre les conseils de retenue du ministère du Travail, Michel Sapin, le patronat a proposé une "réforme en profondeur", alors que l'Unedic prévoit une dette cumulée de 22,1 milliards en fin 2014 et 37,2 milliards fin 2017.

15 JOURS POUR "FAIRE BAISSER LA TEMPÉRATURE"
Il propose de faire varier les droits des chômeurs, la durée d'indemnisation et la durée minimale d'affiliation à l'Unedic en fonction du niveau de chômage.

Il suggère aussi d'affilier obligatoirement à l'Unedic tous les contractuels engagés par des employeurs publics et de relever le seuil - actuellement fixé à 50 ans - à partir duquel les seniors ont droit à 36 mois d'allocations et non 24 en fonction du report de l'âge légal de départ à la retraite.

Il prône enfin le déplafonnement du report de l'indemnisation en cas d'indemnités "supra-légales" versées aux salariés licenciés - délai de carence aujourd'hui fixé à 75 jours maximum, pour générer des économies.
Mais la proposition patronale qui suscite le plus d'émoi vise à réintégrer dans le régime commun les intérimaires, les ouvriers et techniciens de l'audiovisuel et les artistes du spectacle vivant, supprimant ainsi leurs régimes spécifiques.

Le patronat suggère que, si l'Etat tient à maintenir le régime des intermittents du spectacle, il prenne en charge son surcoût évalué à 320 millions d'euros annuellement.

Il s'est attiré jeudi matin une remontrance du Premier ministre : "Je déconseille au Medef de persévérer dans cette erreur", a déclaré Jean-Marc Ayrault sur Europe 1.

De façon plus générale, le patronat propose "d'étudier l'opportunité d'ouvrir une concertation avec l'Etat sur les conditions de sa participation financière au régime d'assurance chômage au titre de la solidarité nationale".
Le président de la CGPME, Jean-François Roubaud, a déclaré que l'application des propositions patronale permettrait de réduire le déficit de l'Unedic d'environ 1,5 milliard d'euros.

Le négociateur de FO s'est demandé s'il n'y avait pas de la part du Medef la volonté de jouer un "jeu à plusieurs bandes" vis-à-vis du gouvernement, qui propose aux entreprises un "pacte" baisse de charges contre embauches et investissements.

Le Medef et plusieurs organisations syndicales, dont la CGT et FO, ont annoncé leur intention de mettre chacun sur la table un avant-projet d'accord lors de la prochaine séance, le 27 février. D'ici là, les partenaires sociaux vont tenter de réduire leurs divergences lors de discussions bilatérales.
"Le Medef a 15 jours pour se calmer, prendre une douche froide et faire descendre la température", a dit Stéphane Lardy. "