jeudi 17 octobre 2013

LEONARDA : UNE FAMILLE EXEMPLAIRE !

" Le père de Leonarda Dibrani, la collégienne expulsée de France avec sa famille, a déclaré jeudi à Reuters avoir menti aux autorités françaises sur l'origine kosovare de sa femme et de ses enfants pour tenter d'obtenir l'asile.

"Toute la famille, ma femme et mes enfants, sont nés en Italie. Ils n'ont rien à voir avec le Kosovo", raconte Reshat Dibrani à Reuters. "Ils sont nés en Italie et puis nous sommes venus en France. Nous avons menti aux autorités en disant que nous étions du Kosovo."

"Nous demandions l'asile en France et nous avons dû détruire nos papiers italiens pour ne pas être renvoyés en Italie", a précisé en albanais cet homme de 43 ans. "Nous avons dit que nous avions fui le Kosovo." Le gouvernement kosovar verse une aide mensuelle de 150 euros pour leur hébergement au deuxième étage d'une maisonnette dans un quartier populaire de Mitrovica, ville du nord du Kosovo.

"Nous ne savons pas quoi faire avec cette famille. Elle n'est pas du Kosovo", confie un responsable kosovar sous couvert de l'anonymat. "Il n'y a que le père qui soit né au Kosovo."

Reshat Dibrani dit avoir quitté le Kosovo en 1973 ou 1974 et être prêt éventuellement à y rester, mais pas ses enfants.

"Les enfants ont peur parce qu'ils ne connaissent pas la langue, ici. Ils pleurent nuit et jour. Ils disent, 'Papa, qu'est-ce que tu nous as fait ?' Je leur dis que ce n'est pas ma faute mais celle de la France", déclare-t-il. La maisonnette est envahie de journalistes français. Entourée de ses frères, Leonarda revient sur l'épisode qui émeut et divise la gauche au pouvoir, en France.

"La police m'a prise par la main en me disant, 'Il n'y a pas de temps, il faut y aller", raconte-t-elle à Reuters.

"Ici, je ne parle pas la langue, je ne la comprends pas, j'ai peur que les gens se moquent de moi", poursuit-elle. "Ma maison est en France. En France, j'ai tout, mes amis, mon petit ami, mes professeurs, mon école, mon avenir (...) Je n'ai rien ici. Je ne sais pas pourquoi je suis au Kosovo."

Personne dans la famille ne semble en effet parler albanais. Les enfants parlent français, italien et un peu rom. Leurs noms - Maria, Leonarda, Roki, Ronaldo, Hasani et Medina - sonnent pour la plupart italien.
Selon la presse française, le père a eu en France des démêlés avec la justice pour des violences présumées sur sa fille et de petits larcins, et n'a guère montré en quatre ans de présence sur le sol français de volonté concrète d'intégration.

Dans la petite cour derrière la maison, l'homme coupe du bois. "J'ai été expulsé seulement un mois avant de recevoir la permission de rester", raconte-t-il. "Nous n'avons pas eu la permission parce que nous sommes Roms."

"Notre intention est de revenir (en France) le plus vite possible parce que nous n'avons rien, ici", ajoute-t-il. Selon la préfecture du Doubs, la famille Dibrani était entrée irrégulièrement en France en janvier 2009. Leur demande d'asile a été rejetée en août 2009, puis en appel en janvier 2011. Une demande de réexamen de leur dossier a été rejetée. Après un refus de séjour assorti d'une obligation de quitter le territoire prononcé en septembre 2011, dont la légalité a été confirmée en janvier 2012, le jugement a été confirmé en appel en février 2013, précise-t-elle.

Le père a été expulsé le 8 octobre de France. La mère et ses six enfants le 9 octobre. "


Et dire qu'il y a des jeunes cons manipulés qui manifestent pour ces menteurs afin de sécher les cours !

LE CONSEIL EUROPEEN S'INQUIETTE DU TRIBUNAL POUR MIGRANTS A ROISSY

" La comparution de sans-papiers dans des salles d'audiences judiciaires spécialement aménagées près de l'aéroport de Roissy pourrait porter atteinte aux droits de la défense, s'est inquiété le Conseil de l'Europe, jeudi 17 octobre.
Dans une lettre adressée à la ministre de la justice, Christiane Taubira, et rendue publique jeudi à Strasbourg, le commissaire aux droits de l'homme de l'organisation paneuropéenne, Nils Muiznieks, estime que ces audiences controversées "risquent de porter atteinte à l'indépendance et à l'impartialité du tribunal concerné, à tout le moins aux yeux" des migrants.

Ces comparutions, organisées "dans des conditions peu respectueuses de la dignité des personnes" à proximité immédiate du plus grand centre de rétention de France, "risquent d'accréditer l'idée que les étrangers ne sont pas des justiciables comme les autres", note M. Muiznieks. "La localisation de ces salles d'audience et la difficulté d'y accéder, notamment en transports en commun, risquent de compliquer l'exercice des droits de la défense et de faire obstacle à la publicité des débats", s'inquiète le commissaire aux droits de l'homme. Il conclut sa lettre en demandant à Mme Taubira de l'"informer des mesures" qu'elle entend "mettre en place afin de garantir le respect des droits" des migrants.

DES ASSOCIATIONS DÉNONCENT UNE "JUSTICE D'EXCEPTION"

L'instauration depuis lundi de cette annexe judiciaire sur le site du centre de rétention administrative (CRA) du Mesnil-Amelot, à deux pas de l'aéroport de Roissy, d'où les sans-papiers pourront être expulsés, est très contestée. Voisine du plus grand CRA de France, l'annexe est censée éviter à la police aux frontières (PAF) et aux migrants de fastidieux transferts jusqu'au tribunal de grande instance de Meaux, à 30 km de là. Ils y patientaient parfois la journée, à une vingtaine dans une pièce, avant de voir le juge des libertés et de la détention (JLD). Deux JLD sont désormais détachés au Mesnil-Amelot, où ils doivent statuer sur le cas d'environ 3 000 étrangers par an jugés pour délit de séjour irrégulier, et donc menacés d'expulsion.

Des associations comme la Cimade, la Ligue des droits de l'homme, les syndicats de magistrats ou le Conseil national des barreaux dénoncent une "justice d'exception" et contestent la légalité du tribunal. Selon eux, l'indépendance de la justice est menacée en siégeant si près de la police, dans la même enceinte qu'un cantonnement de CRS. "

DEJA 3000 SYRIENS EN FRANCE, HOLLANDE EN PROMET 500 DE PLUS

" Près de 3 000 Syriens ont été accueillis par la France depuis le début du conflit syrien, a annoncé le ministère des affaires étrangères, jeudi 17 octobre, en réponse aux critiques d'ONG qui trouvent la politique d'asile de la France trop timorée. Le président, François Hollande, s'est engagé mercredi à ce que la France accueille dans les mois à venir 500 réfugiés syriens à la demande du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). En comparaison, l'Allemagne va en accueillir 5 000.

Il s'agit de réfugiés "dont la vulnérabilité nous aura été signalée par le HCR", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay, Romain Nadal. "Au total depuis le début de la crise, près de 3 000 ressortissants syriens ont été accueillis en France", a-t-il précisé. Les demandes d'asile de ces réfugiés "sont examinées avec une particulière bienveillance", a-t-il ajouté, précisant que l'Office français pour les réfugiés et apatrides (Ofpra) "répond favorablement dans 95 % des cas". "

" Alors que des ONG ont critiqué Paris pour une politique d'asile jugée timide, Romain Nadal a relevé que "la France est le premier pays européen en matière d'asile, toutes origines confondues", avec "près de 60 000 demandes reçues chaque année". Le HCR, dont le haut-commissaire a été reçu mercredi par François Hollande, "a souligné la qualité des procédures et l'efficacité des institutions françaises" en ce domaine, a encore déclaré le porte-parole. "


J'espère que vous êtes content d'apprendre qu'on est le premier pays Européen en matière d'asiles !

LA VOIX DE LA RUSSIE ( 14 Octobre )



GENS DU VOYAGE : LA COUR EUROPEENNE DES DROITS DE L'HOMME COLLE UNE AMENDE A LA FRANCE

" La France a été condamnée jeudi par la Cour européenne des droits de l'Homme pour avoir pris une mesure d'expulsion contre des gens du voyage résidant à Herblay (Val-d'Oise) sans se préoccuper suffisamment de leur relogement.

Il s'agit d'une violation grave du droit au respect de la vie privée et familiale, estime la juridiction du Conseil de l'Europe.

"Le principe de proportionnalité exigeait qu'une attention particulière soit portée aux conséquences de l'expulsion et au risque que les requérants ne deviennent sans abri », affirment les juges de Strasbourg.
Ce, d'autant plus, que « les autorités nationales doivent tenir compte de l'appartenance des requérants à une minorité vulnérable », ajoutent-ils.

Les 25 requérants faisaient partie d'un groupe de 40 personnes à l'encontre desquelles la commune d'Herblay avait obtenu une ordonnance d'expulsion, en septembre 2004, devant le tribunal de grande instance de Pontoise.

La cour relève que ces voyageurs sédentarisés vivaient pour certains depuis trente ans dans des caravanes et cabanes installées sur ces terrains qu'un plan d'occupation des sols venait de classer en zone naturelle.
Une grande partie d'entre eux ont quitté les lieux par crainte d'être condamnés à payer les astreintes prononcées par le tribunal, sans que la municipalité fasse exécuter la mesure d'expulsion.
Parmi les requérants, quatre familles ont été réinstallées selon leur souhait dans un logement social, deux autres ont quitté la région.

Les autres, qui n'ont pas obtenu le terrain adapté à leur mode de vie qu'ils demandaient, « vivent dans la précarité sur des terrains non adaptés dont il peuvent être chassés à tout moment », précise la cour.
Les juges réservent leur décision quant aux dommages qui pourraient être accordés aux requérants, dans l'attente d'un éventuel accord amiable entre les deux parties. "


Jusqu'à quand serons-nous les jouets de l'Europe ?!

VALLS S'EN VA CONSTATER SON ECHEC AUX ANTILLES

" Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls est arrivé mercredi en Martinique et va notamment se rendre dans une zone de sécurité prioritaire (ZSP), première étape d'une tournée de quatre jours aux Antilles confrontées à une explosion de la délinquance.

Cette visite intervient alors qu'il est l'objet d'un tollé de la part de la gauche après l'expulsion d'une collégienne rom kosovare de 15 ans, Leonarda Dibrani, interpellée lors d'une sortie scolaire. Matignon a annoncé qu'une "enquête administrative" était lancée et que ses résultats seraient connus dans 48 heures, en plein séjour de Manuel Valls aux Antilles.

En Martinique, puis en Guadeloupe, le ministre a prévu de se rendre dans des ZSP, son "bébé" créé il y a un an pour lutter contre la délinquance dans les zones sensibles.

Fort-de-France est l'une d'elles. Le ministre devait rencontrer dès son arrivée les riverains et commerçants du quartier des Terres-Sainville et "échanger" avec les polices nationale et municipale qui y composent une "brigade de sécurité de proximité".

Jeudi, il s'attellera, toujours en Martinique, aux problèmes de drogue endémiques aux Antilles en raison de leur situation géograghique stratégique pour les trafiquants. Avec démonstration d'une interception en mer d'un "go-fast", convoyage de drogue à grande vitesse.

Le parquet de Fort-de-France a annoncé mercredi, peu avant l'arrivée du ministre de l'Intérieur, que près de 300 kg de cocaïne avaient été trouvés dans un voilier arraisonné le 10 octobre au large de la Martinique et trois hommes interpellés.

Manuel Valls visitera ensuite l'autre ZSP des Antilles, en Guadeloupe, à Pointe-à-Pitre/Les Abymes. Depuis début 2013, 38 meurtres ont été répertoriés en Guadeloupe, un "record" en France selon les forces de l'ordre.

Vendredi soir Manuel Valls se rendra à Saint-Martin avant de repartir samedi pour la France.
Selon son entourage, il s'agit de "se rendre compte d'une situation complexe" et "apporter des réponses" aux violences.

"C'est du cinéma!", s'est exclamé mercredi le syndicaliste guadeloupéen Elie Domota. "Que va dire Manuel Valls? Que c'est un pays violent, appeler à un sursaut républicain, donner quelques gendarmes, quelques policiers de plus? Ça ne va rien changer", a ajouté le porte-parole du LKP (Liyannaj Kont Pwofitasyon, collectif anti-exploitation).

"Une destination sûre"
Pour Elie Domota, dont le collectif fut le fer de lance de la crise sociale de 2009 en Guadeloupe, "le noeud du problème, c'est le développement économique".

Le taux de chômage aux Antilles est deux fois plus important que la moyenne nationale: 22,9% en Guadeloupe et 21% en Martinique. Le chômage des moins de 25 ans est encore plus alarmant, avec plus d'un jeune actif sur deux sans emploi.

Manuel Valls est conscient des "attentes" de la population et des élus ultramarins, assure-t-on place Beauvau. Il devrait, toujours selon cette source, "tracer les lignes d'un programme" sans "céder aux effets d'annonce".

Il doit rencontrer plusieurs fois pompiers, policiers et gendarmes, la solution passant, dit encore son entourage, par une "plus grande symbiose entre forces de l'ordre".

Un récent bilan statistique de la délinquance, publié la semaine dernière par l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), fait apparaître une dégradation de la situation dans de nombreux domaines aux Antilles. Cambriolages et violences aux personnes y sont notamment en forte hausse outre la série noire des homicides.

La situation "ne peut être comparée" avec celle de Marseille "par exemple", estime toutefois l'entourage du ministre, "nous n'avons pas affaire à des règlements de comptes issus des trafics de drogue, il y a des violences familiales, des homicides liés à l'alcool et à la paupérisation". "C'est inquiétant, on ne peut le nier, mais il faut avancer de manière raisonnée", ajoute-t-on.

A l'occasion de cette visite, le Comité du tourisme des Iles de Guadeloupe a appelé les médias à ne pas parler uniquement de l'insécurité.

La "criminalité se restreint à certains quartiers bien identifiés" et "hors des circuits" du tourisme, "première économie privée du département", insiste-t-il dans un communiqué. La Guadeloupe est une "destination sûre", plaident les professionnels du tourisme. "


Il aurait pu amener sa complice TAUBIRA pour qu'elle constate les dégâts et l'avenir radieux qu'elle réserve à la population des Antilles ( et Hexagonale ) avec sa loi à la C..

UN FRANCAIS SUR DEUX CONSIDERE MARINE LEPEN COMME LA MEILLEURE OPPOSANTE A LA NULLITE

" Pour 46 % des Français, Marine Le Pen est la personnalité politique qui incarne le mieux l'opposition à François Hollande et à Jean-Marc Ayrault, selon un sondage CSA pour BFMTV diffusé mercredi 16 octobre.

La présidente du Front national devance largement François Fillon (18 %) et Jean François Copé (13 %). Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche, est cité par 13 % des répondants, et seuls 5 % des Français estiment que François Bayrou (MoDem) ou Jean-Louis Borloo (UDI) incarnent le mieux l'opposition.

Mme Le Pen devance, de très peu, François Fillon parmi les sympathisants de droite (32% contre 31 %), alors que Jean-Luc Mélenchon est la personnalité qui incarne le mieux l'opposition pour les sympathisants de gauche (29 %).  Sans surprise, les sympathisants du Front national citent presque unanimement Marine Le Pen (93 %).

Sondage a été réalisé par internet les 15 et 16 octobre, sur un échantillon représentatif de 957 personnes âgées de 18 ans et plus (méthode des quotas). "