jeudi 29 août 2013

PERPIGNAN : PRIERE DE RUE

" Avant-hier dans le quartier de Saint-Mathieu à Perpignan. une patrouille de la Police a assisté sans pouvoir intervenir, à une prière de rue en contradiction flagrante avec la loi républicaine.
Ces personnes, suivant les préceptes d’un islamisme radical (car nous ne pratiquons pas l’amalgame avec des français de confession musulmane parfaitement intégrés et respectueux), en toute connaissance de cause et malgré la présence de nombreux lieux de culte dans notre cité, ont décidé d’occuper le terrain en tentant d’imposer leur modèle de valeurs politico-religieuses. Ce qui est parfaitement inadmissible ici comme partout en France.¢

La police, nous a-t-on rapporté, n’a pu intervenir en raison d’un sous-effectif chronique (car les policiers à Perpignan sont très sollicités sans avoir les moyens adéquats) et en raison aussi de la volonté d’étouffer cette affaire gênante pour le pouvoir local.

Nous rappelons notre attachement à la laïcité et au respect de la république, notre refus de tout communautarisme et demandons aux pouvoirs publics de prendre leurs responsabilités en mettant fin à ces pratiques illégales qui défient notre modèle républicain et portent atteinte à nos valeurs. "

ATTENTION A VOS ANIMAUX

" Histoire peu banale que celle survenue à un Carcassonnais habitant dans le quartier Paul-Lacombe. Mardi soir, son chien s'enfuit du domicile. Quelques minutes après, vers 19 h 30, le propriétaire du Beagle âgé de sept ans reçoit un coup de téléphone. Le numéro figure en effet sur le collier du chien. Quelqu'un l'a retrouvé et lui propose de le récupérer à proximité du tabac de La Conte.

"J'y suis allé, raconte-t-il. Là, il y avait une trentaine de jeunes. Ils m'ont demandé de l'argent. Sinon, on tue ton chien ! J'ai refusé et je suis parti". Le Carcassonnais a immédiatement prévenu le commissariat. "Des policiers sont ensuite passés à la maison, mais ils m'ont dit qu'ils ne pouvaient rien faire...''

Heureusement, l'histoire s'est bien terminée. C'est une patrouille de police qui a repéré le chien, dans le quartier La Conte, vers 23 h. L'animal a été ramené à son propriétaire, heureux d'avoir retrouvé son animal préféré mais très déçu par le comportement de certains... "

REFORME DES RETRAITES : C'EST LOIN D'ETRE FINI

" Des syndicats au Medef, la réforme des retraites proposée par le gouvernement fait beaucoup de mécontents. François Hollande assure pourtant qu'elle "garantit l'avenir". Le premier ministre Jean-Marc Ayrault la présente comme "juste, équilibrée et structurelle". Elle met effectivement à contribution salariés, entreprises et même retraités, et devrait permettre de combler le déficit du régime général d'ici 2020. Est-ce enfin la réforme définitive des retraites que l'on attend depuis 20 ans? Lexpansion.com a demandé son avis à l'économiste Antoine Bozio, directeur de l'Institut des politiques publiques.

La réforme des retraites de Jean-Marc Ayrault règle-t-elle tous les problèmes?
Non, ce n'est pas le cas. Mais il faut reconnaître qu'elle devrait permettre au système des retraites de retrouver un équilibre financier à moyen terme, grâce à la hausse des cotisations et à l'allongement de leur durée. Ces deux mesures, qui étaient préconisées par le Conseil d'orientation des retraites et le rapport Moreau, étaient attendues et ne prêtent guère à controverse. Restait à savoir à quel rythme elles seraient proposées. Les choix qui ont été faits pour des augmentations modérées, dès 2014 pour le niveau et à partir de 2020 pour la durée, permettent de faire une réforme à petits pas, ce qui se comprend très bien d'un point de vue politique. Pourtant, il faudra sûrement refaire une réforme dans quelques années.

Pourquoi ne pourrait-ce pas être la dernière réforme des retraites?
Il n'y a qu'à voir le rythme auquel les réformes se succèdent: 1993 avec celle de Balladur, 2003 avec celle de Fillon, puis 2010 avec Woerth et maintenant 2013 avec Ayrault. Le financement de nos retraites dépend en dernier lieu de la croissance, et les prévisions sont toujours trop optimistes, alors que celle-ci fléchit et qu'elle est même devenue quasiment nulle. Le problème vient précisément de la réforme Balladur, qui a indexé les pensions sur les prix et non plus sur les salaires. Depuis, les prix montent, pas les salaires. Les pensions augmentent donc plus vite qu'eux en période de faible croissance. Alors que cette réforme devait faire baisser les taux de remplacement, ils sont restés stables, rendant les déficits inévitables. C'est pour cela que le rapport Moreau proposait de sous-indexer les pensions par rapport à l'inflation.
Il faudrait au moins 1,5% de croissance pour rendre le système viable. Une hypothèse bien optimiste. Il y a donc fort à parier que dans quelques années les déficits soient plus importants que prévus, et qu'il faudra à nouveau faire bouger les paramètres.

Que peut-on faire pour rendre le système plus stable?
Pour faire face au choc démographique et financier que représente l'arrivée à la retraite de la génération du baby-boom, il faudra probablement en passer par une désindexation des pensions par rapport à l'inflation. Et il faudra aussi allonger encore la durée de cotisation, voire reculer l'âge légal de la retraite en tenant compte de l'espérance de vie. Après 2030, par contre, il y aura moins de retraités, et le niveau de leurs pensions devrait baisser par rapport au salaire des actifs, car nous serons, normalement, sortis de la crise.
En attendant, il serait vraiment important de rendre notre système plus lisible en limitant les incohérences entre les différents régimes. La piste d'un compte retraite unique pour chaque Français, évoquée par le gouvernement, est vraiment intéressante, car elle ouvre le chemin vers un régime universel des retraites.

Cette réforme vous déçoit-elle?
Le plus décevant de cette réforme, en fait, ce ne sont pas les mesures prises en elles-mêmes, car elles ne sont pas mauvaises. Ce serait qu'on s'arrête là. " "

CAZENEUVE PROMET UNE STABILISATION DES PRELEVEMENTS FISCAUX

Comme par hasard, ce cher CAZENEUVE prétend qu'il y aura une stabilisation des prélèvements obligatoires pour 2014 ( sous toutes réserves quand même ). Il rajoute quand même qu'il y en aura une, mais inférieure à 0.3 % ( Ca change tout ! il y aura effectivement augmentation. C'est fou ce que ce gouvernement peut se contredire en deux phrases ! ). Le cap fatidique de 2014 laisse surtout apparaître qu'avec la déculottée qui attend la gauche pour les prochaines élections, il vaut mieux marquer une pose dans les augmentations d'impôts, des fois que les gens soient assez cons pour revoter pour le PS.

On nous prend vraiment pour des andouilles ! Je pari même que d'ici la fin de l'année il n'y aura plus d'insécurité, les immigrés auront sauvés la France, que le chômage sera un vague souvenir et que les citoyens épargneront à millions. 2014 risque bien d'être l'année d'or du pays... On en reparlera en 2015...

VALLS AUGMENTE LES NATURALISATIONS : LA CHANCE !

" Le nombre d'étrangers ayant acquis la nationalité française est reparti à la hausse avec une augmentation de 14% des naturalisations sur un an, selon le ministère de l'Intérieur, qui a présenté mercredi en Conseil des ministres un décret sur le sujet.
Manuel Valls, attaqué à gauche cet été pour des propos controversés sur le regroupement familial, avait défendu samedi lors des universités d'été du Parti socialiste ses réformes en matière de naturalisation, "un beau combat pour la France".
Il s'agit, selon lui, de revenir sur les pratiques du gouvernement précédent, qui avait durci l'accès à la nationalité. Les naturalisations avaient été divisées par deux entre 2010 et 2012 (près de 95.000 décrets en 2010, 46.000 en 2012).

Pour les "relancer", Manuel Valls, né en Espagne et naturalisé Français à 20 ans en 1981, avait publié dès octobre 2012 une circulaire assouplissant les critères pour les précaires, les jeunes et les talents, notamment.
Ses consignes ont eu leur effet: sur l'ensemble des demandes, 40% obtenaient un avis favorable des préfets en 2011, ce taux est remonté à 61% aujourd'hui, a indiqué à l'AFP l'entourage du ministre.
En conséquence, le nombre d'adultes naturalisés a augmenté de 14% entre juillet 2012 et juillet 2013, selon cette source qui prévoit une hausse finale plus forte compte tenu des délais de traitement des dossiers (18 mois légalement).

Pour "parachever" le dispositif, Manuel Valls a présenté mercredi à ses collègues un décret visant à harmoniser les pratiques des préfectures, un rapport de l'inspection générale de l'administration ayant fait état de taux de refus pouvant varier de 10 points d'un site à l'autre.

En vue de créer des "pôles de compétence", le décret prévoit d'expérimenter trois "plateformes régionales" pour l'instruction des dossiers: à Nancy pour la Lorraine, Besançon pour la Franche-Comté (dès le 1er septembre) et Beauvais pour la Picardie (au 1er janvier).

Nancy testera également une "commission citoyenne d'assimilation": il s'agit d'ouvrir à des tiers les entretiens d'assimilation, au cours desquels les candidats à la nationalité doivent démontrer leur connaissance du français, de la culture et des valeurs françaises. Outre le préfet ou un de ses représentants, l'entretien sera désormais mené avec deux "personnalités qualifiées".

Un autre décret, qui sera publié vendredi au Journal officiel, entérine l'abandon du questionnaire à choix multiples (QCM) de culture générale, prévu dans une loi du 1er janvier 2012 mais jamais appliquée.
Ce second décret dispense par ailleurs les personnes âgées de plus de 60 ans (contre 65 dans la dernière circulaire) et les diplômés d'établissements francophones, des tests de langues menés par des organismes extérieurs pour vérifier la connaissance du français.

Surtout, il prévoit que ce test ne soit plus éliminatoire en lui-même: l'étranger pourra toujours se rattraper s'il parle bien lors de l'entretien.

La naturalisation comme Français, ouverte selon des critères liés au séjour régulier, à l'intégration et à l'absence de condamnations pénales, n'est pas un droit : elle est soumise à la décision discrétionnaire de l'administration qui peut la refuser même si les conditions sont réunies.

Environ 44% des immigrés vivant en France ont été naturalisés en moyenne après 14 ans de résidence sur le sol français, selon l'association France Terre d'Asile (FTA). "


C'est pas une bonne nouvelle ça ?