mardi 5 novembre 2013

QUAND LA POLICE MANIFESTE C'EST PAS BON SIGNE

" Plusieurs centaines de policiers du sud de la France ont manifesté mardi à Marseille pour dénoncer une dégradation de leurs conditions de travail et le blocage des salaires, à l'appel du syndicat Unité SGP police FO.

Signe du mécontentement croissant au sein de la police, une autre mobilisation est prévue le 13 novembre à Paris sous l'égide du second syndicat de gardiens de la paix, Alliance, sur la question du pouvoir d'achat.
A Marseille, les policiers de la zone Sud, qui s'étend de Nice à Perpignan, se sont rassemblés devant la préfecture de région.

Ils dénoncent des conditions de travail dégradées, un blocage des salaires et des engagements non tenus selon eux par le gouvernement, notamment en termes d'effectifs.
"Tous les clignotants sont au rouge. Au-delà de la déception, on est aujourd'hui dans la colère contre un gouvernement qui ne tient pas ses promesses", a dit à la presse le secrétaire régional de Unité SGP police FO, Bruno Bartocetti.

Les policiers sont particulièrement remontés contre la réduction prévue dans le budget 2014 de l'Indemnité de sujétion spéciale de police (ISSP), une forme de prime de risque attribuée depuis 1948 qui pourrait être diminuée pour les élèves policiers.

D'un coût estimé entre 100 et 200 euros par mois pour les agents concernés, elle doit permettre une économie d'environ 12 millions d'euros au ministère de l'Intérieur.
"Il est inquiétant de vouloir faire des économies sur nos salaires. Le ras-le-bol est généralisé dans la police", souligne Bruno Bartocetti.

Le syndicat dénonce également des engagements non tenus, selon lui, par le gouvernement en matière de recrutement avec seulement 400 emplois nouveaux en 2014 sur le millier annoncé.

"Cette perte d'effectifs s'ajoute aux restrictions budgétaires et à la pression qui s'exerce de plus en plus sur le policier. En trois ans, on a par exemple perdu plus de 40% de notre budget de fonctionnement dans le Vaucluse", souligne le délégué départemental, Eric Buron.

La manifestation conduite par Unité SGP police FO à Marseille s'inscrit dans la lignée de celles menées le 22 octobre à Paris et dans d'autres grandes villes françaises. "


Courage les gars, bientôt vous aurez moins de boulot grâce à la loi TAUBIRA.

LES DECLARATIONS QUI FONT BIEN RIRE

- Faible mobilisation des lycéens dans l'affaire Léonarda : J'invite tous ces lycéens à demander à leurs parents d’accueillir ces familles à leurs frais et de leur faire une petite place dans leur chambre d'étudiant.

- Le déficit de la France dépassera les 3% prévus : On pourrait dire comme prévu

- Mélenchon : " La majorité doit faire plier le gouvernement : Depuis quand cet abruti fait-il partit de la majorité. Ah oui, depuis qu'il a réunit deux demi-douzaines de syndicalistes à la manif de Carhaix !

MINUTE DE SILENCE POUR LES JOURNALISTES TUES A L'ASSEMBLEE

" L'Assemblée nationale a observé mardi une minute de silence en hommage aux deux journalistes de RFI tués samedi au Mali, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, à l'ouverture de la séance des questions au gouvernement.

Tous deux ont été assassinés "alors qu'ils pratiquaient leur métier de journalistes" a souligné le président de l'Assemblée, Claude Bartolone, en ouvrant la séance. "La France entière a été bouleversée par cet acte de barbarie terroriste", qui constitue aussi "une atteinte inadmissible à la liberté d'informer qui est au coeur de la démocratie", a-t-il ajouté.

Les députés, qui ont écouté debout le président de l'Assemblée, ont ensuite observé une minute de silence.
Les principaux groupes politique, l'UDI (par la voix de son président Jean-Louis Borloo) le PS et l'UMP, devaient poser des questions sur cet assassinat durant la séance.

Interrogé par M. Borloo, Jean-Marc Ayrault a affirmé "la volonté farouche de la France de faire toute la lumière sur ce crime odieux et de ne pas laisser ce crime impuni". Comme le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius dimanche, le Premier ministre a dénoncé un "double crime" contre les deux journalistes, ainsi que contre la liberté d'informer. "


Je trouve cette information lamentable. Comment l'Assemblée observe une minute de silence pour deux journalistes inconnus jusqu'à leurs morts du grand public ? Certes, c'est bien de la peine pour les familles, mais en quoi en faire un événement national ? Je suis choqué ! Choqué qu'on accorde plus d'importance à ces deux journalistes qui ont mis volontairement leurs vies en danger, plutôt qu'à la pauvre mamie qui se fait descendre pour quelques billets au fin fond d'une citée d'une grande ville. Choqué qu'on accorde plus d'importance à des irresponsables qu'à des militaires qui donnent leurs vies pour que les citoyens de ce pays puissent dormir tranquilles. Choqué qu'on accorde plus d'importance à des charognards du scoop, alors qu'on rend à peine hommage à des policiers qui meurent et subissent la violence tous les jours. 

Des gens qui meurent dans l’exercice de leur fonction, il y en a tous les jours et dans tous les corps de métier.

" La volonté farouche de la France de faire la lumière sur ce crime odieux et de ne pas laisser ce crime impuni " devrait s'appliquer avant tout en France. On ne compte plus le nombre de coupables relâchés pour vice de procédure. On ne compte plus les multirécidivistes en tout genre qui traînent encore dans les rues. On ne compte plus tous ces groupuscules étrangers terroristes qui fourmillent au sien même de notre territoire, alors pourquoi cette mascarade pour ces deux là ?

Un crime " contre la liberté d'informer " et les crimes contre la liberté de vivre en toute sérénité qui va les punir ?