mercredi 17 juillet 2013

AFFAIRE CAHUZAC : HOLLANDE SAVAIT

Je dis que le président (de la République), entre le 4 et le 18 décembre, a l'ensemble des informations lui permettant de se rendre compte que des preuves graves, selon lesquelles Jérôme Cahuzac détenait un compte en Suisse, existent", a martelé sur France 2 M. De Courson.
"Nous avons les preuves que le président a été parfaitement informé", a assuré, sans les présenter, le député centriste (UDI) de la Marne. M. de Courson a laissé entendre que la commission spéciale n'excluait pas d'entendre le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, à défaut du chef de l'Etat, en raison de la séparation des pouvoirs. Mercredi, cette commission, composée d'une trentaine de députés, entendait le communicant de crise et ami de l'ex-ministre du Budget Stéphane Fouks. Le patron d'Havas Worldwide France (ex-EuroRSCG), qui avait pris personnellement en main la communication du ministre, est normalement le dernier témoin de ce long ballet entamé le 21 mai.
L'audition fin juin de Jérôme Cahuzac a laissé les parlementaires sur leur faim, l'ancien ministre se réfugiant le plus souvent derrière le secret de l'instruction. Si les échanges ont été dans la plupart des cas cordiaux, la tension est montée mardi avec les poids lourds du gouvernement: les ministres de l'Intérieur Manuel Valls, de la Justice Christiane Taubira et le ministre de l'Economie et des Finances Pierre Moscovici. Personnage central en tant qu'autorité de tutelle de Jérôme Cahuzac lorsque celui-ci occupait ses fonctions, M. Moscovici est resté droit dans ses bottes mardi. Le ministre a cependant reconnu la tenue d'une réunion le 16 janvier à l'Elysée au cours de laquelle il avait informé le tandem Hollande-Ayrault, en présence de Jérôme Cahuzac, de la possibilité d'utiliser la procédure d'entraide administrative avec la Suisse. M. De Courson lui a alors opposé une déclaration sous serment devant la même commission, dans laquelle l'ancien ministre du Budget avait au contraire affirmé n'avoir "jamais" été "informé de cette procédure". Depuis sa mise en place, la commission cherche à déterminer qui a su quoi, quand et à quel niveau de l'Etat de la véritable situation de Jérôme Cahuzac, aujourd'hui mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale.
"L'une des questions que nous devons trancher, c'est l'attitude du ministre de l'Economie", avait relevé Charles de Courson dès les premières auditions le 21 mai.
Le rapporteur général de la commission, le socialiste Alain Claeys, a déclaré début juillet "avoir la conviction", au moins "pour l'instant", que "la justice (avait) fonctionné normalement", sans entrave de l'État.
Pour autant, des interrogations demeurent. Des élus, qui cherchaient à comprendre pourquoi la demande d'entraide administrative n'avait été adressée à la Suisse que fin janvier par Bercy, mais aussi pourquoi la question posée dans cette demande n'avait pas été plus large, sont restés sur leur faim.
Les députés, qui cherchaient également à déterminer le degré de connaissance qu'avait Pierre Moscovici aux différents stades de l'affaire, ne sont pas plus avancés. Lors de son audition, le patron de l'administration fiscale, Bruno Bézard, a affirmé avoir pris l'essentiel des initiatives publiques dans cette affaire et n'avoir informé M. Moscovici de la réponse de la Suisse qu'en la lui montrant sur l'écran de sa tablette lors de sa réception aux alentours du 31 janvier. "Je ne lui ai pas communiqué le document et d'ailleurs il ne me l'a pas demandé, voilà la vérité", avait assuré Bruno Bézard. "


 Je vous rassure, il n'y aura aucune suite comme d'habitude ! D'ailleurs l'affirmation de De Courson ne fait que conforter ce qu'on savait déjà !

GENS DU VOYAGE : LA TEMPERATURE MONTE

" Toujours tendu entre les gens du voyage et certains maires de l’Ouest. Au Château-d’Olonne, près des Sables en Vendée, le maire a décidé de fermer l’hôtel de ville au public à partir de mercredi midi et jusqu’à jeudi soir. Mercredi matin, il appelle population et élus à manifester. Le problème ? Depuis plusieurs semaines, des terrains sont occupés illégalement. Dimanche et lundi, deux groupes sont encore arrivés. « Les septièmes depuis fin mai, calcule Jean-Yves Burnaud. La Ville ne peut plus tolérer le fait accompli. » Les deux cas sont différents. 80 caravanes se sont installées à deux pas de l’aire prévue pour les grands rassemblements, chaque année, dans un nouvel endroit de l’agglomération. « Elle n’est pas salubre et ne remplit pas les conditions », justifie le pasteur de la mission, qui reste une semaine, comme il l’avait déclaré officiellement depuis six mois. À plusieurs kilomètres, ce sont, là, une cinquantaine de caravanes qui se sont installées sans prévenir à l’avance. "


Ils parlent toujours de leurs droits ces gens du voyage mais qu'en est-il de leurs devoirs ? 

DUFLOT, AYRAULT, DES MINABLES QUI TRAITENT LES AUTRES DE MINABLES

" La polémique a donc rebondi, ce mardi après midi, sur les bancs de l'Assemblée nationale. Dimanche, un tweet de Xavier Cantat, le compagnon de Cécile Duflot, avait choqué l'opposition. Du coup, pendant les questions au gouvernement, Philippe Meunier, député UMP s'insurge: «Monsieur le Premier ministre, vous êtes responsable de la Défense nationale, votre gouvernement de la force armée, le président de la République est le chef des armées, il serait donc important à l'avenir d'inviter à la tribune officielle des personnalités qui ont la décence de respecter l'engagement de nos hommes, notamment au Mali, et sur les terrains des opérations extérieures, au péril de leurs vies.»
Le Premier ministre se charge lui-même de la réponse. Très remonté et vindicatif, il évoque «des propos minables et polémiques» de la part de l'UMP, qui font «honte à la France»... "


Mais Monsieur le Premier Ministre, s'est vous qui faites honte à la France ! Vous et votre gouvernement qui choisit ouvertement de défendre ce type encore plus minable que vous que l'on appelle Xavier CANTAT. Quand à DUFLOT, elle peut verser ses larmes, on l'a pas obligé à vivre avec un homme qui déteste le pays qui le fait vivre. Et si elle partage sa vie avec lui, on peut donc en déduire qu' elle en partage aussi ses idées... Pour finir, Xavier CANTAT aurait pu simplement rester chez lui sans répondre à l'invitation. Faire de la provocation en s'exprimant sur les raisons de son absence c'est s'exposé à des critiques. Connaissant la situation de sa compagne au gouvernement, cela prouve que cet individu n'a pas plus de respect pour sa moitié que pour la France. Un manque d'intelligence évident à la hauteur du bonhomme qui n' a que ce qu'il mérite... du mépris de la part de la majorité de la population.

3 MILLIARDS D'ECONOMIES SUR LE DEFICIT PUBLIC : UNE GOUTTE D'EAU

" Le gouvernement français va annoncer mercredi des mesures pour réduire de 3 milliards d'euros le déficit public en 2014, dont la moitié en réformant certaines niches fiscales, et 200 mesures de simplification pour les entreprises et les particuliers.
Ces décisions seront précisées à l'issue d'un comité interministériel pour la "modernisation de l'action publique", une démarche qui succède à la "RGPP" mise en oeuvre pendant la présidence de Nicolas Sarkozy pour réduire la dépense publique.
Elles doivent contribuer à l'effort de 20 milliards d'euros prévu en 2014 pour réduire le déficit.
Sur ces 3 milliards, 1,5 milliard viendront d'une baisse de certaines aides aux entreprises, un milliard de mesures sur la politique familiale déjà annoncées et 500 millions d'une réforme de l'apprentissage. Les aides publiques aux entreprises représenteraient au total 110 milliards d'euros chaque année.
En 2015, les économies réalisées sur ces aides atteindraient 2 milliards d'euros, a-t-on expliqué dans l'entourage du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault.
Mesures prévues sur les aides aux entreprises :
* 300 millions d'euros d'économies seront réalisées sur la dépense publique consacrée aux réseaux consulaires (chambres de commerce et d'industrie, chambre de métiers et de l'artisanat)
* 350 millions viendront de la suppression ou de la modification de dispositifs fiscaux ou sociaux, notamment une réduction progressive des subventions aux biocarburants de première génération (ceux produits à partir de plantes)
* 500 millions viendront de la réforme des avantages fiscaux consentis aux sociétés d'investissement immobilier cotées (Siic), d'une contribution du Centre national du cinéma et de réductions des remboursements de taxes sur le gazole non routier, une mesure qui concerne en particulier les agriculteurs
* 400 millions viendront de certains dispositifs d'aide aux entreprises relevant des collectivités locales, ces mesures ne s'ajoutant pas à la réduction de 1,5 milliard d'euros de réduction des dotations aux collectivités prévue en 2014
Certaines de ces mesures sont directement inspirées par le rapport sur les aides aux entreprises remis en juin au ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg.
D'autres propositions ont été écartées, qui devaient par exemple limiter l'avantage fiscal du Livret de développement durable ou toucher les buralistes. Des mesures concernant l'outre-mer devraient également être dévoilées, a-t-on précisé.
Parallèlement, 200 mesures de simplification des démarches administratives et des normes législatives et réglementaires seront annoncées, dont une grosse moitié pour les entreprises.
L'objectif est de simplifier la création et la reprise d'entreprises, leur accompagnement, leur accès aux aides et aux marchés publics et leurs obligations comptables et fiscales, avec notamment des baisses de coûts, des allègements de formalités et des rationalisations de procédures.
Pour les particuliers, il est par exemple prévu de porter de 10 à 15 ans la durée de validité des cartes d'identité, de pouvoir payer l'immatriculation de son véhicule sur internet, de mettre en place un dossier unique pour les demandes de logement social, ou de dématérialiser les titres restaurant. "


Autant dire que c'est une goutte d'eau, sachant qu'en 2012 le déficit atteignait 98.8 Milliards et que tous les spécialistes tablent sur une augmentation du déficit en 2013 et 2014. Il s'agit d'une annonce qui relève même du ridicule. Parmi les mesures, les entreprises et les agriculteurs seront encore mis à contribution et la simplification en vue de la création d'entreprises n’allégera jamais les ponctions fiscales. Un coup dans l'eau qui risque en fait d’entraîner de nouvelle fermetures d'entreprises pour gagner trois francs six sous. Sans compter que parmi ces mesures, ce sont les collectivités locales qui prendront tout à leur charge. Un raisonnement assez stupide puisque si une collectivité locale n'arrive pas à boucler son budget ou tombe dans un déficit accru, s'est indirectement l'Etat qui en souffrira. Autant dire qu'il s'agit simplement de déplacer le problème sans le régler.

VIOLENCES DANS LE METRO ( 2 )