" A Toulouse, ce samedi 20 février, lors d’une manifestation contre l’homophobie et l’antisémitisme après que des tags aient recouverts des bâtiments symboliques de la ville, des Juifs ont été violemment insultés par l’extrême gauche dans le cortège. Des juifs jugés indignes par l’extrême gauche de manifester contre l’antisémitisme. Parce qu’ils soutiennent Israël. Alors qu’eux défendent les dictatures islamistes autour.
Qui est le plus coupable ?
Les organisations antiracistes politiquement correctes qui décortiquent les dérapages de la droite et restent de marbre face aux propos nauséabonds de leur camp ?
La gauche, qui pour souder « l’alliance de toutes les gauches » ferme les yeux sur la dialectique antisémite maquillée en revendication antisioniste de l’extrême gauche ?
La gauche bien au fait du rapport Rufin du ministère de l’intérieur, qui depuis 2004 a démontré que « Parmi toutes les formes, subtiles, d’antisémitisme par procuration, il en est une qui doit être particulièrement distinguée car elle émerge depuis quelques années comme forme de discours dominant : c’est l’antisionisme radical ».
La gauche qui ne veut voir des fascistes qu’à l’extrême droite, « oubliant » que le Parti socialiste national allemand s’appelait Nazi, que la SFIO a donné les pleins pouvoirs à Pétain en 1940, et que Mussolini a commencé sa carrière politique au PSI, le Parti socialiste italien ?
La gauche qui pour ne pas perdre une élection, a signé des pactes avec ceux qui soutenaient le Parti antisioniste de Dieudonné et Alain Soral, en parfaite connaissance de la foi antisémite de ses dirigeants ?
La gauche qui mouillait l’œil lorsqu’un vieillard indigne légitimait les attaques terroristes des islamistes du Hamas contre d’innocents juifs - à l’exception notable de François Hollande, qui le jour des obsèques de Stéphane Hessel, le traita de menteur de la cause palestinienne, mais ne l’a jamais dénoncé de son vivant ?
La gauche de Christiane Taubira qui radieuse remit le Prix des droits de l’Homme au terroriste du FPLP Michel Warshawski qui déclarait « qu’il faut rejeter sans aucune ambiguïté l’idée même (et l’existence) d’un État juif, quelles que soient ses frontières » ?
La gauche qui trouva très digne la présence de Salah Hamouri, le terroriste palestinien qui a fait de la haine des Juifs sa raison de vivre, comme invité d’honneur à la fête de l’huma, et très indigne qu’un antisémite, Alexandre Gabriac, soit dans les rangs du FN (qui l’a exclu) ?
Ou la droite qui se laisse diaboliser d’oser parler avec sa droite, sans rappeler au PS que les racines néo-nazis du FN ne valent pas, en millions de morts, celles de leurs fétides alliés communistes ?
La parole antisémite se libère par les extrêmes. Mais autant le FN fait – ou fait semblant – de nettoyer ses rangs, autant les communistes, le Front de gauche, EELV et leurs satellites l’acceptent sans la moindre gêne.
Et ils ont bien raison : Jean-Marc Ayrault, interrogé lundi au salon de l’Agriculture sur d’éventuelles frictions (Manuel Valls a mis en cause l’extrême gauche à Notre Dame des Landes) a déclaré « on a besoin de tout le monde »… "