vendredi 25 octobre 2013

LA VOIX DE LA RUSSIE

HOLLANDE/VALLS : LA DANSE DES GUIGNOLS

" L'avenir politique de François Hollande s'est-il joué ce week-end? Si l'échéance présidentielle n'aura pas lieu avant avril 2017, certains à gauche, de plus en plus nombreux, se demandent si le président de la République pourra à nouveau faire gagner son camp dans moins de quatre ans! Popularité en berne, autorité défaillante sur son propre camp, ­colère grandissante des Français contre la politique du gouvernement, en moins de deux ans, le chef de l'Etat a dilapidé son capital confiance. Un record depuis 1981! En 2011, la primaire socialiste l'avait propulsé en leader de la gauche. En 2013, les Français estiment qu'un autre que lui défendrait mieux les couleurs socialistes à la présidentielle de 2017! C'est en tout cas ce que montre le sondage Harris Interactive pour Le Figaro Magazine et LCP-AN: 33% des Français souhaitent que Manuel Valls soit le candidat du PS à la présidentielle, loin ­devant François Hollande (9%). Les sympathisants PS ne font pas encore la bascule, qui placent toujours le ­Président en tête (37%) mais mettent son ministre de l'Intérieur en deuxième position (24%).

Mais le pire est peut-être le pronostic des Français sur cette élection: 80% d'entre eux estiment que François Hollande ne gagnerait pas face à un candidat de droite. Seul Manuel Valls pourrait avoir une chance de l'emporter (54%). Et si, pour la première fois depuis 1974, un Président sortant n'était pas en situation de se représenter pour un second mandat? «L'idée d'un plan B germe car on touche le fond avec Hollande», balance un élu socialiste.

Comment en est-il arrivé là? Comment a-t-il pu être ­possible que le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, se permette de corriger le Président deux heures après son intervention en demandant que tous les enfants expulsés de la famille Dibrani reviennent en France, et pas seulement Leonarda? Comment François Hollande a-t-il pu se mettre dans la situation où une sénatrice socialiste, battue à la primaire de Marseille, laisse des militants et sympathisants socialistes siffler son nom et celui de Jean-Marc ­Ayrault? Comme le disait Talleyrand, «je crains plus une armée de cent moutons commandée par un lion qu'une armée de cent lions commandée par un mouton.»

Hollande n'a plus de prise sur sa majorité au Parlement

Car au-delà de l'absence de résultats économiques, qui explique la défiance d'une partie des Français, le principal grief est celui de l'absence d'autorité du chef de l'Etat. «Les Français ont du mal à percevoir ce qu'il veut, d'où cette critique récurrente de l'absence d'autorité», concède un ministre. Mais l'affaire Leonarda a montré que le mal était peut-être plus profond. François Hollande n'a plus de prises sur sa majorité, au sein de laquelle les opposants doivent hurler plus fort contre lui, puisque même ses soutiens lancent des reproches virulents. Et il craint par-dessus tout les manifestations lycéennes qui ont démarré avant les vacances de la Toussaint et pourraient reprendre dès la rentrée, sachant qu'au départ, elles ne concernaient pas que Leonarda, mais surtout un lycéen parisien, Khatchik.

Aujourd'hui, les critiques se concentrent sur la communication défaillante de l'Elysée et sur l'absence de conseillers politiques suffisamment indépendants pour tenir tête au Président. «Mais vous connaissez un conseiller politique que Hollande écouterait et qui aurait l'autorité politique pour s'imposer?», demande un de ses proches. Samedi dernier, une partie de ses conseillers ont tenté de le dissuader de s'exprimer devant les médias immédiatement après la publication du rapport de l'Inspection générale de l'administration, qui estimait qu'aucune faute n'avait été commise dans l'expulsion de la famille Leonarda. En vain.

«C'est le principal défaut de Hollande, estime un de ses visiteurs réguliers. Il ne vit que dans la conscience de la dépêche AFP, il a toujours fonctionné comme ça. Sur cette affaire, il sent bien les choses, mais il est pressé d'en finir car il est sur des sujets qu'il n'aime pas. Ce n'est pas sa fibre, son histoire. Lui, il se passionne pour l'économie, la fiscalité, le code général des impôts.»

«Les leçons de Jacques Pilhan n'ont pas été apprises», se lamente un ami du Président! Ce conseiller en communication, qui a géré toute la stratégie de François Mitterrand, théorisait la rareté de la parole présidentielle mais préconisait surtout au chef de l'Etat, dans ce genre d'affaires, de prendre du temps, de ne pas réagir à chaud dans la précipitation. Attendre le bon moment pour réagir et, tel Jupiter, faire parler la foudre pour clore une séquence et passer à une autre. Il y a une autre leçon de Pilhan que Hollande aurait dû méditer: «Plus on est haut dans l'opinion, plus celle-ci interprète favorablement ce que vous dites. Quand on dit la même chose et qu'on est en bas, les gens estiment que ce que vous dites est nul.» Or, aujourd'hui, François Hollande est le Président le plus impopulaire au bout de dix-huit mois de mandat!

Inaudible par les Français, il devrait laisser son Premier ministre ou ses ministres monter au front pour le protéger. Mais voilà, dans l'affaire Leonarda, Jean-Marc ­Ayrault et Manuel Valls, son ministre de l'Intérieur, ­s'affrontaient. Laisser parler l'un, c'était reconnaître la défaite de l'autre. Du coup, samedi, à l'issue de la réunion secrète avec Ayrault, Valls et le ministre de l'Education, Vincent Peillon, François Hollande a décidé de parler.

«Valls soutient Hollande comme la corde soutient un pendu»

Seulement, dès le lendemain, Manuel Valls donnait un entretien au Journal du Dimanche et, le lundi matin, il était sur Europe1! Certes, il défendait en apparence la ligne adoptée à l'Elysée. Mais les proches du Président ont aussi une autre lecture des propos du ministre de l'Intérieur: «Quand il se félicite que le Président ait été généreux, en réalité il se moque de lui, décrypte un ami du Président. Valls soutient Hollande comme la corde soutient un pendu. En réalité, il se soutient lui-même.»

Le ministre de l'Intérieur représente désormais une alternative au Président dans la perspective de la présidentielle de 2017. L'extrême faiblesse politique du Président ouvre des perspectives. Populaire, Manuel Valls trace son chemin vers la présidentielle. Chez les socialistes, tout le monde a remarqué les signes qui ne trompent pas de cette préparation. «Il défend son administration coûte que coûte pour éviter une bavure et protéger son image», se désole un élu socialiste. Pire, selon certains, il laisserait le Président s'enferrer dans de mauvais choix pour mieux apparaître comme une solution alternative. Dès ­samedi après-midi, le ministre de l'Intérieur expliquait autour de lui que la position défendue par Hollande de proposer à Leonarda de revenir seule était «intenable».

Pas dupe des manœuvres de son ministre, le Président ne veut pas lui offrir la possibilité de partir et de se poser en ­recours. S'il ménage Manuel Valls, ce n'est pas uniquement en raison de la forte popularité de patron de la Place Beauvau, mais aussi pour l'empêcher de trouver une occasion de ­claquer la porte et de construire une alternative crédible.

Le Président va devoir réorganiser l'Elysée et le gouvernement

Paradoxalement, la situation de Manuel Valls, aussi confortable soit-elle, n'est pas si simple. Il a le choix entre être Rocard ou devenir Sarkozy! Le premier a toujours déclaré qu'il serait candidat à la présidentielle, en 1981 et 1988, jusqu'à ce que François Mitterrand se déclare et que, du coup, Rocard se range derrière lui. Finalement, il n'a jamais été candidat! A l'inverse, Nicolas Sarkozy a été jusqu'au bout de la rupture avec Jacques Chirac. Malgré les manœuvres de l'ex-Président pour l'affaiblir ou propulser d'autres prétendants possibles, comme Dominique de Villepin.

«Qui est le maître du calendrier?», interroge un élu pour montrer que François Hollande garde encore quelques cartes en main. Outre une embellie sur le front économique, qui lui ­redonnerait un peu d'oxygène, le chef de l'Etat devoir se ­réorganiser. Au gouvernement comme à l'Elysée. Plusieurs fois, ses ministres lui ont demandé de tenir des réunions ­politiques à l'Elysée, comme le faisaient ses prédécesseurs, ne serait-ce que pour gérer les éléments de langage, voire simplement tenir au courant les barons des décisions prises.
En 2010, l'institut BVA avait testé les Français pour savoir qui de Fillon ou Sarkozy ils préféreraient comme candidat à la présidentielle de 2012. En septembre, les Français comme les sympathisants UMP mettaient le Premier ministre devant le chef de l'Etat. Mais Fillon n'a pas osé défier Sarkozy. Valls osera-t-il défier Hollande? "


Un seul mot me vient à l'esprit : " DEMISSION !!!!!!!!!!!!!! "

HOLLANDE TRES FIER DE SES RESULTATS SUR LE CHOMAGE

" François Hollande note "une évidente décélération" du chômage en France malgré la forte hausse du nombre de demandeurs d'emploi en septembre, une analyse réfutée par la CFDT et le Parti communiste qui l'accusent d'aller "dans le mur".

Le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A (sans emploi) a bondi de 1,9% au mois de septembre en France, pour s'établir à 3.295.700, un nouveau record.

"Nous avons 5.000 chômeurs de plus chaque mois en août et en septembre, 10.000 sur les deux mois, c'est encore trop, mais il y a une évidente décélération par rapport à ce que nous constations depuis un an où le chômage augmentait de 30.000 à 40.000 par mois", a dit vendredi François Hollande lors d'une conférence de presse en marge du Conseil européen à Bruxelles.

"L'inversion de la courbe du chômage, nous n'y sommes pas encore; ce sera sur les mois de novembre et décembre, c'est-à- dire (que c'est) sur les chiffres que nous aurons en décembre et janvier que nous aurons à faire ce bilan", a-t-il ajouté. ( Notez bien la date, ça risque d'être drôle )

L'inversion de la courbe, "ce n'est pas un pari, (...) c'est un objectif", a réaffirmé vendredi le ministre du Travail, Michel Sapin, sur BFM TV.

Le secrétaire général de la CFDT, qui souscrit à "la politique d'emplois aidés" du gouvernement socialiste, s'est toutefois "agacé" sur RTL des variations sur la courbe du chômage alors qu'à ses yeux la "démocratie est danger".

"Ce qu'il faut, c'est parler de gens", a lancé Laurent Berger.

"Il ne faut pas réduire le débat sur le chômage à un commentaire mensuel sur une courbe et c'est ça le problème, c'est qu'il n'y a pas de cap", a-t-il déploré.

"COURAGE POLITIQUE"
"Je lance une alerte, notre démocratie est en danger. On est en train de traiter l'écume des choses, on est en train de traiter les courbes de chômage et pas le nombre de chômeurs, on est en train de parler de politique d'emploi à travers le petit bout de la lorgnette au lieu de regarder la situation telle qu'elle est", a-t-il poursuivi.

"Ça nous emmène dans le mur en termes démocratiques", a estimé le dirigeant de la CFDT.

Dans quasiment les mêmes termes, le secrétaire national du Parti communiste, Pierre Laurent, s'est alarmé d'"une crise politique inquiétante".

"Il n'y a pas de cap politique ou plus exactement un cap politique qui va dans le mur et un pouvoir qui refuse d'en changer", a-t-il commenté sur Radio Classique et LCI.

François Hollande "est dans le mur sur la question de l'emploi. Il est responsable de la situation car il n'a pas eu de courage politique", a-t-il ajouté.

Le Figaro Magazine à paraître samedi consacre sa une à François Hollande sous le titre "Le naufrage" et "Le Parisien magazine", paru vendredi, interpelle le chef de l'Etat en ces termes : "Et le courage, M. le Président?"
L'hebdomadaire a interviewé l'ex-compagne de François Hollande et candidate socialiste à la présidentielle de 2007, Ségolène Royal, qui, sous les traits de la Liberté guidant le peuple, invite le chef de l'Etat à "oser".
Selon un sondage BVA pour le magazine, François Hollande n'est jugé courageux que par 8% des Français, loin derrière Nicolas Sarkozy (41%) et François Mitterrand (37%).

Dans un entretien à Ouest France, Jean-Marc Ayrault dit entendre "les difficultés, les interrogations, les doutes".

"Plus que jamais, je suis convaincu que ce que mon gouvernement entreprend remettra le pays en marche. (...) Je rencontre tant de gens qui, comme moi, ont confiance", affirme-t-il. " ( Bizarre j'entend rigoureusement l'inverse de tous les gens que je côtoie tous les jours ! )

MISE A JOUR DES DERNIERS FAITS DIVERS

24/10: Une bagarre entre deux bandes paralyse le métro toulousain
24/10: Paris XIXeme: Un gang de proxénètes de Roumains interpellé 
24/10: De Tessy (50) à La Chapelle-Urée (50) série de cambriolages
24/10: (92) Une agence immobilière poursuivie pour proxénétisme
24/10: Sorgues: une voleuse en série interpellée par la gendarmerie 
24/10: Barbara.B/Samita.K: vol de carte bleue sur une retraitée (13) 
24/10: Toulouse: des déménageurs arrêtent 2 ‘jeunes’ braqueurs 
24/10: Malemort-du-Comtat (84) Braquage d’un couple: 3 arrêtés 

23/10: Le cadavre d’une femme démembré au parc de la Courneuve 
23/10: Enlèvement,séquestration, violences aggravées à Ligny (55) 
23/10: Extorsion et actes de torture: un Antillais écroué à Nancy 
23/10: Auvergne (63) 2 couples de Roumains soupçonnés de vols
23/10: Saoudi, propriétaire de 11 logements, il percevait le RSA (84)
23/10: (94) Plus de 100 cambriolages par un gang international Est
23/10: Un Chinois tue sa soeur à coups d’haltère à Strasbourg (67) 
23/10: Tourcoing (59) Un couple de septuagénaires retrouvé mort 
23/10: Il agresse sexuellement onze femmes dans le Sud-Manche
23/10: Marseille Xe: un homme tué de plusieurs balles dans une cité
23/10: Une femme victime d’un vol à l’arraché à Apt (84-Vaucluse)
23/10: Paris IIIe: Retrouvé mort, le crâne enfoncé dans un square 
23/10: Un distributeur de billet braqué à Rougemont dans le Doubs
23/10: Amiens (80) 20 kilos de hash et 4 arrestations au Pigeonnier
23/10: Marc-Antoine Adam de Villiers: trader, 35 M d’euros éscroqués
23/10: Échirolles (38) Une ‘jeune’ tente d’étrangler une contrôleuse 
23/10: Oculie.P tue son mari dans le quartier Grammont à Rouen 
23/10: Saint-James (50) Agression sexuelle sur une dame de 79 ans

Tous les liens sur l'excellent site : http://faitdiversfrance.wordpress.com/

SAOUDI PROPRIETAIRE DE 11 LOGEMENTS PERCEVAIT LE RSA

" Saoudi, 60 ans, a déjà commencé à rembourser sa dette : 2 429,28€ perçus au titre du RSA, le revenu de solidarité active, entre mars et août 2010. "Est-ce que vous reconnaissez ces faits ?", a interrogé le président du tribunal correctionnel mardi matin. "Oui. Je suis allé voir une assistance sociale, je n'avais plus rien", dit ce père de famille qui a divorcé. "Vous n'avez jamais été condamné ?", questionne le président. Mais Véronique Léger, la représentante du parquet vient éclairer le tribunal. Saoudi s'arrange avec la vérité. Ce Pertuisien a déjà été condamné pour abandon de famille et pour soumission de plusieurs personnes vulnérables à des conditions de logement indignes...

Propriétaire de 11 logements - vendus depuis -, il a perçu le RSA en même temps. Une fraude que tente d'enrayer le conseil général. Me Avril, l'avocat du Département, fulmine : "C'est un cas scandaleux. C'est à la faveur d'un arrêté de péril qu'on a découvert que Saoudi était propriétaire de logements. Il ne déclarait pas ses revenus fonciers. On est presque dans un dossier d'escroquerie." La vice-procureur Véronique Léger reconnaît un "certain cynisme dans le fait de percevoir d'un côté le revenu de 11 logements et, d'un autre côté, de demander de l'aide. Le concernant, le système n'a pas duré longtemps". Elle requiert 1 000 € d'amende ferme.

"Je n'ai pas voulu frauder. J'ai prévenu les impôts", assure le prévenu pour sa défense. Ses explications n'ont pas convaincu le tribunal qui l'a condamné à 1 000 € d'amende, à rembourser les 2 429,28€ au Conseil général et à lui verser 400€ pour les frais de justice engagés. "

EXPLOSION DU CHOMAGE EN SEPTEMBRE

" Le gouvernement français maintient "plus que jamais" son objectif d'inversion de la courbe du chômage malgré la forte hausse du nombre de demandeurs d'emploi en septembre, contrecoup des dysfonctionnements qui avaient accentué la baisse du mois d'août.

Le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A (sans emploi) a ainsi bondi de 1,9% le mois dernier pour s'établir à 3.295.700, un nouveau record, selon les données publiées jeudi par le ministère du Travail.
Les 60.000 demandeurs d'emplois supplémentaires de septembre, un nombre sans précédent depuis avril 2009, au plus fort de la crise, ont fait plus qu'effacer les 50.000 de moins enregistrés en août de façon tout aussi surprenante.

En tenant compte des personnes ayant exercé une activité réduite (catégorie B et C), les demandeurs d'emploi de septembre ont augmenté de 1,1% (+54.200) à 4.843.400 (5.141.000 avec les départements d'Outre-mer).

Les statistiques d'août avaient bénéficié d'un dysfonctionnement dans la procédure d'actualisation du nombre de demandeurs d'emplois, qui avait rayé un nombre estimé entre 21.000 et 28.000 demandeurs de la catégorie A.

Celles de septembre accusent le contrecoup de ce "bug" informatique, avec la réinscription à Pôle emploi d'une partie des chômeurs sortis des statistiques d'août mais dans des proportions que la direction des études du ministère du Travail (Dares) ne précise pas.

En plus de cet impact, le ministère du Travail souligne la forte volatilité des chiffres du chômage d'un mois sur l'autre, sans précédent dans un passé récent, sur laquelle il reconnaît ne pas avoir d'explication conjoncturelle.

"La hausse des chiffres de septembre ne signifie pas une rupture radicale de la tendance, qui est toujours au ralentissement de la hausse du chômage", assure-t-on.

LES OFFRES D'EMPLOI EN BAISSE
Dans un communiqué, il estime que la "seule analyse sérieuse consiste à regarder les évolutions sur deux mois", soit 10.000 demandeurs d'emplois de catégorie A de plus et 8.500 de moins pour les A, B et C en août/septembre.

Ainsi, la hausse des demandeurs d'emploi n'est plus en moyenne que de 5.000 par mois depuis juillet, contre environ 30.000 au premier trimestre et 18.000 au deuxième trimestre.

La rythme annuel de progression, qui était encore de 10% en juillet pour la catégorie A et de 9% pour les catégories A, B et C, est revenu de même à fin septembre à 8,1% pour la première et 7,3% pour les secondes.

"Plus que jamais, l'objectif reste d'inverser la courbe du chômage à la fin de l'année et de façon durable", dit le ministère.

L'Insee et plusieurs économistes anticipent une stabilisation du nombre de demandeurs d'emplois à la fin de l'année grâce à l'allongement de la durée des contrats aidés et à la montée en puissance du dispositif des "emplois d'avenir".

Mais une inversion nette et durable de la courbe du chômage semble difficilement envisageable à court terme au vu du manque de vigueur de la reprise économique en cours.
Les économistes interrogés par Reuters dans une enquête récente anticipent ainsi un taux de chômage de 11% à fin 2014, contre 10,9% fin 2013, sur la base d'une croissance de l'économie limitée à 0,7% l'an prochain.

En attendant, la volatilité des statistiques mensuelles a même interrompu en septembre la baisse du chômage des jeunes. Bien qu'en hausse de 3% sur le mois, il enregistre cependant un recul mensuel moyen de 0,5% depuis mai.

Les demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi depuis un an ou plus ont encore augmenté de 0,8% le mois dernier, leur hausse atteignant 14,4% sur un an. Quant aux offres d'emploi collectées par Pôle emploi, elles ont diminué de 1,4% en septembre, à 221.400, leur baisse sur un an atteignant 7,1%. "


Faudrait peut-être voir avec SFR si ils n'ont pas envoyé des SMS en double ! De toute manière, on se doutait bien du résultat de Septembre !