lundi 24 juin 2013

HOLLANDE PREPARE UN PLAN D'ACTION DANS LES BANLIEUES POUR CONTRER LE FN

A ceux qui voyaient dans ce titre racoleur un renforcement de la sécurité dans les banlieues, vous risquez bien d'être déçu :

" C’était prévu de longue date mais ça tombait pas mal. Lundi, au lendemain d’une législative partielle lourde d’enseignements pour les socialistes, François Hollande a reçu les représentants d’associations de banlieues «et de quartiers populaires» comme le stipulait l’invitation presse. En 2012, ce sont ces quartiers qui ont offert ses plus beaux scores présidentiels au candidat socialiste. Mais c’est aussi là que se recrutent les bataillons d’abstentionnistes que le PS doit faire revenir vers les urnes s’il veut espérer contrer la montée du Front national.

«Notre choix c’est de nous adresser à notre électorat et aux abstentionnistes. De fait, cela dégonflera mathématiquement le vote FN», décrypte un ténor du PS. «Il faut une parole forte du président dans les quartiers», confirme le ministre délégué à la ville, François Lamy, qui joue l’interface entre l’exécutif et les associations.

Pour le chef de l’Etat et ses hôtes, c’était le deuxième déjeuner en deux mois. Fin avril, devant leur constat alarmant sur l’état des banlieues, Hollande avait demandé aux associations d’affiner leurs propositions et de revenir avec du concret. Il a été servi: une dizaines de mesures ont été mises sur la table de l’Elysée lundi. D’un plan d’accompagnement scolaire via des associations dans les écoles à une aide à la création d’entreprises pour les jeunes des banlieues en passant par des engagements de France Télévision à mieux représenter la diversité dans ses équipes à l’antenne et les banlieues dans ses reportages.

Il a aussi été question des relations entre la police et les citoyens et du retour des îlotiers dans les quartiers. Les associations réclament l’expérimentation dans trois villes d’une sorte de «compte-rendu de mandat» des policiers pour désamorcer les conflits et les incompréhensions des deux côtés. «Tout ça peut imprimer de nouvelles pratiques, régénérer les liens sociaux dans les quartiers», se félicite François Lamy.

Hollande, lui, a «demandé au gouvernement d’instruire rapidement l’ensemble de leurs propositions», a fait savoir l’Elysée. Il a aussi réclamé que ces propositions, qui, rassemblées, ressembleront à un plan d’action pour les banlieues, soient présentées en conseil des ministres à la rentrée de septembre alors que la plupart des mesures ne relèvent pas de la loi. Dans son communiqué, la présidence souligne «l’importance d’une participation active des citoyens et des habitants à la construction et l’évaluation des politiques publiques les concernant». Où comment favoriser l’empowerement, la responsabilisation des citoyens, comme rempart contre le sentiment d’abandon. Ce qui ressemble farouchement à un antidote contre le Front national. "


En gros, dépensons encore quelques millions pour les cités et les zones de non-droit pour avoir des voix aux prochaines élections. Ils ont toujours pas compris... n'est pas HOLLANDOUILLE qui veut non plus !

SONDAGE DE POPULARITE DE JUIN



" L'intervention du chef de l'Etat le 16 juin dernier dans l'émission Capital sur M6 n'aura pas permis d'inverser la courbe. Selon le baromètre mensuelIfop pour le Journal du Dimanche, le président voit sa cote de popularité baisser de trois points en juin, à 26% contre 29% en mai. 73% des Français se déclarent "mécontents" de son action (+2%). Les professions les plus contestataires sont les artisans, commerçants et chefs d'entreprises (82%), talonnés par les ouvriers (80%). Du côté des sympathisants des différents partis politiques, sans surprise, ceux de l'UMP sont mécontents (94%), ainsi que ceux du Front national (89%), de l'UDI (85%), du Modem (71%), presque à égalité avec ceux d'EELV-les Verts (70%), puis du Front de gauche (66%). En revanche, seuls 30% des sympathisants socialistes sont insatisfaits (mais 7% de plus qu'en mai). Ils sont 69% à être satisfaits de l'action du président (contre 77% en mai).

Concernant, Jean-Marc Ayrault, la tendance est identique. 31% se disent "satisfaits" (contre 33% en mai).  64% des sondés se déclarent mécontents du Premier ministre, contre 66% le mois précédent. Les plus mécontents de l'action du Premier ministre sont les commerçants, artisans et chefs d'entreprise, les sympathisants UMP (82%), suivis de ceux du FN (80%), UDI (77%), MoDem (66%), Front de gauche (57%), EELV/Les Verts (55%). Seuls 28% des sympathisants PS sont mécontents (68% de satisfaits).

Sondage réalisé du 14 au 22 juin par téléphone, auprès d'un échantillon de 1.865 personnes âgées de 18 ans et plus (méthode des quotas). "

HOLLANDE AU QATAR

Voilà une visite dont les résultats sont aussi flous que la politique menée par HOLLANDE. Toutefois, il est bon de noter quelques petits passages intéressants :

" Dès son arrivée, il s'est évertué à déminer les dossiers qui fâchent : la gestion du lycée Voltaire de Doha, dans laquelle les autorités qataries avaient été soupçonnées d'intervenir de façon abusive pour remodeler l'enseignement qui y est prodigué ; et, surtout, la polémique sur le "fonds banlieue", un temps promu par le Qatar, qui avait été perçu comme une tentative d'islamiser les jeunes issus de l'immigration. Ce fond sera désormais piloté par la Caisse des dépôts, dirigée par Jean-Pierre Jouyet, coactionnaire de ce projet, dont la vocation est désormais ouverte à toutes les entreprises de l'Hexagone, sans restrictions géographiques. "

Il faut donc en conclure que le QATAR avait bien des investissements louches pour financer le développement de l'Islam en France. Une info assez intéressante puisque les journalistes ont toujours jeté le doute sur ces affirmations. Ensuite on y apprend que les investissements éventuels du QATAR seront remis à la Caisse des dépôts et servira à investir dans les entreprises. En clair, plus le QATAR mettra d'argent dans cette Caisse et plus les entreprises lui appartiendront. En fait, L'Etat se permet de vendre indirectement des entreprises qui ne lui appartiennent pas sous forme de crédits. Fallait y penser, mais vu que l'Etat n'a plus rien à vendre... peut-être que demain ils vendront nos maisons...

" Seule (minuscule) ombre au tableau de cette "excellence" : la confusion qui a entouré la visite du président au palais de l'émir, dimanche. Les services de sécurité, pléthoriques, se sont montrés particulièrement zélés. Les conseillers du chef de l'Etat n'ont pas échappé aux fouilles à l'entrée du bâtiment et certains se sont même accrochés avec le service d'ordre qui ne voulait pas les laisser suivre le président lors de ses mouvements à l'intérieur de l'édifice. Un agacement que tout le monde est prêt à pardonner à un pays qui a déjà investi au moins 10 milliards d'euros en France. "

On sait bien que tous ces nantis se croient au-dessus de tout, alors voilà une anecdote rigolote où on aurait bien aimé avoir quelques photos et qui prouve qu'on est prêt à tout pour trois francs six sous.