dimanche 30 juin 2013

L'ETAT FAIT DES ECONOMIES

Vous serez content d'apprendre que l'Etat se lance dans les économies :

" Revalorisation du plafond de ressources de la CMU-C, de l'AME et de l'ACS

Le décret relevant le plafond de ressources de la protection complémentaire en matière de santé à compter du 1er juillet 2013 a été publié mardi 18 juin au J.O. : il est fixé à 8 592,96 euros par an pour une personne seule pour l'accès à la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et à l'aide médicale de l'Etat (AME) et à 11 600,49 euros pour l'accès à l'aide au paiement d'une assurance complémentaire de santé (ACS). "


Revalorisation des allocations chômage :

" À l’issue de sa réunion du 27 juin, le Conseil d’administration de l’Unédic a décidé d’une revalorisation de 0,6 % de l’allocation minimale et de la partie fixe de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE).

Cette revalorisation concerne 66,2 % des demandeurs d’emploi indemnisés par l’Assurance chômage au 1er juillet 2013 soit environ 1 576 000 personnes.

L’allocation minimale passe à 28,38 € par jour - contre 28,21 € / jour actuellement. La partie fixe de l’ARE passe à 11,64 € par jour indemnisé - contre 11,57 € par jour actuellement.

Elle s’ajoute à la partie proportionnelle de l’allocation qui équivaut à 40,4 % de l’ancien salaire.

Cette revalorisation concerne dans les mêmes proportions les demandeurs d’emploi de Mayotte qui relèvent d’un régime spécifique d’indemnisation.

Le coût pour l’Assurance chômage pour le deuxième semestre 2013 et l’année 2014 est de l’ordre de 52,5 millions d’Euros "

PETITE AUGMENTATION DU GAZ POUR CACHER LA GROSSE AUGMENTATION DE L'ELECTRICITE

" Les tarifs réglementés du gaz augmenteront de 0,5% pour les ménages au 1er juillet, c'est cependant moins bien pour le consommateur que ce qu'avait laissé espérer fin mai le numéro deux de GDF Suez, Jean-François Cirelli, lorsqu'il avait assuré que les tarifs du gaz seraient "stables" au 1er juillet.

( Quand on vous dit qu'ils n'arrivent pas à prévoir quoi que ce soit d'un mois sur l'autre ! )

Les tarifs réglementés de l'électricité seront quant à eux révisés en juillet par le gouvernement, et là, la note s'annonce plus salée pour le consommateur.
La CRE a calculé la hausse nécessaire entre 7 et 10%, plus un rattrapage de 7,6% au titre de 2012, mais Mme Batho a assuré qu'elle n'appliquerait pas de telles hausses cumulées au nom de la défense du pouvoir d'achat, ce qui laisse présager une hausse plus proche de quelques pour-cent.( On en reparlera ! ) "

14 MILLIARDS D'ECONOMIE : HOLLANDE ET SON GOUVERNEMENT JOUENT A MADAME IRMA

" L'Etat prévoit de faire 14 milliards d'euros d'économies en 2014 sur les 20 milliards d'efforts de réduction de déficit prévus, en mettant à contribution les fonctionnaires et les opérateurs, indique le rapporteur du Budget à l'Assemblée.

Confirmant une information du journal Le Monde et des Echos, Christian Eckert a précisé samedi que ces économies ajoutées à un effort structurel devraient permettre d'atteindre un déficit de l'ordre de 3,5%.
"Bruxelles nous a donné deux ans supplémentaires pour arriver en dessous des 3%. Ca pourrait être 3,5% en 2014 et 2,9% en 2015", a-t-il expliqué sur BFM-TV.

Ces décisions sont en ligne avec les préconisations de la Cour des comptes qui indiquait jeudi que la France devait trouver 13 milliards d'économies en 2014 et 15 milliards en 2015 pour revenir à 3% de déficit en 2015.

Selon Le Monde, des ministères verront leurs crédits chuter (-7% pour l'Ecologie, -5,4% pour l'Agriculture, -2,8% pour la Culture) et 28.000 emplois publics auront été supprimés depuis le début du quinquennat.
Le premier poste d'économies concerne les fonctionnaire s: la croissance de la masse salariale de l'Etat sera ainsi ramenée de 3% à 0,15% en 2014, précise le quotidien.

Cette inflexion très forte sera obtenue en 2014 par la stabilité globale des effectifs, par la réduction des enveloppes catégorielles et leur ciblage sur les bas salaires, mais aussi par la poursuite du gel du point d'indice.

Pour Les Echos, 3.209 postes de fonctionnaires seront supprimés, l'Etat en créant d'un côté 9.949 dans les missions dites prioritaires (Education, Justice, Sécurité) et en supprimant 13.158 de l'autre.

Les dépenses de fonctionnement de tous les ministères baisseront également de 2% grâce à la poursuite de la modernisation des achats publics.

Enfin, les moyens affectés aux opérateurs (Météo France, CNRS, chambres de commerce, centre national du cinéma, etc...) devraient baisser de 4%, hors Pôle emploi et universités.

Au lieu d'augmenter de plus de 2% par an, les dotations aux opérateurs diminueraient de 1%, ce qui permettrait d'économiser 600 millions, écrit Le Monde.

Si 2.000 postes seront créés à Pôle emploi et 1.000 dans les universités, 1.242 sont supprimés par ailleurs chez les autres opérateurs, précisent les Echos.

Des projets culturels seront annulés, des constructions de prisons seront retardées et les contributions aux organismes internationaux du Quai d'Orsay vont être diminuées, ajoute le quotidien économique.
Autre mesure de redressement plus inattendue : une contribution ad hoc va être demandée à certaines entreprises publiques au titre de l'avantage financier procuré par le Crédit d'impôt compétitivité emploi. "

J'adore ce genre d'annonce qui tire des plans sur la comète ! En tout cas, beaucoup d'incertitudes dans ces annonces et du conditionnel à la pelle... on en reparlera déjà à la fin de l'année lorsque le déficit annoncé sera bien supérieur à 3.5 %....