NPA, CGT et Front de Gauche viennent s'opposer à la mise en place d'une stèle au nom du Général Bigeard. Qui sont ses prétentieux qui n'ont rien donné à leur pays? Que sont-ils face à celui qui a voué sa vie à la nation ? Tout bonnement scandaleux ! Si vous n'êtes pas content de vivre en France les gauchos, ça manque pas de pays pour vous accueillir ! La Russie, l'Egypte, la Syrie, la Tunisie, le Mali... ça manque de causes humanitaires dans toutes ces démocraties, allez donc ramener votre fraise là-bas, je suis sûr que vous serez bien reçu.
dimanche 7 juillet 2013
LA CROATIE DANS L'EUROPE
" Le Point.fr : Quel regard portez-vous sur l'entrée de la Croatie dans l'UE ?
Tomislav Sunic : Pour l'heure, je pense que l'Union européenne, telle qu'on peut l'observer, relève plus d'un "constructivisme académique" que d'une réalité politique qui refléterait la volonté de ses peuples. C'est le problème essentiel. En fait, le projet européen tel qu'il est, je le crains, me rappelle beaucoup l'ancienne République de Yougoslavie.
Si c'est le cas, on peut s'attendre à un avenir qui déchante...
Bien sûr, la désintégration yougoslave ayant abouti à des guerres inutiles et désastreuses. Conçu sur papier à la fin de la Première Guerre mondiale, le projet yougoslave semblait tout à fait valable, sauf que plusieurs mythologies nationalistes (slovène, serbe, croate, etc.) allaient finalement conduire à son éclatement sauvage. Au niveau européen, il me semble que l'on procède là aussi à des élargissements sans vraiment sonder le terrain.
Que voulez-vous dire?
Je ne suis pas le seul à penser que le projet européen est mal défini. Depuis le Traité de Rome en 1957 jusqu'à aujourd'hui, il se dirige d'abord vers "l'économisme", soit un capitalisme sauvage, et favorise la création d'une oligarchie mondialiste... Fatalement, cela va rejaillir sur le sort des peuples. Regardez par exemple le Mécanisme de stabilité européen, qui donne une immunité quasi totale à des décideurs non élus. Ils échappent au triage démocratique !
Que la Commission et la Banque centrale européenne rédigent nos lois, dans la grammaire comme dans la substance, voilà un projet qui me paraît particulièrement anti-démocratique. C'est ce qui me fait prédire que l'on se dirige malheureusement plus vers une rupture que vers une consolidation européenne. Bruxelles parle un langage économique, mécanique, super-capitaliste, qui nous fait mal, qu'on soit croate, français, de gauche ou de droite.
L'adhésion de la Croatie a pourtant été entérinée par un vote démocratique [66,67 % des votants ont dit oui, NDLR].
Certes, mais ce référendum a souffert de 60 % d'abstention [56,46 % exactement, NDLR]. Ce n'est donc qu'une petite couche de la population qui a voté oui. Si l'on compare à 1991, 85 % de Croates s'étaient déclarés pour la sécession d'avec la Serbie. Voilà un plébiscite qui était non seulement légal mais doté d'une légitimité à part entière. Dans le cas du référendum pour l'UE, on a fait chuter à dessein le palier de votes pour rendre le référendum valide...
De plus, il faut savoir que l'immense majorité de la classe politique croate est composée des nostalgiques de la Yougoslavie de Tito, que ce soit le président, Ivo Josipovic, ou même le Premier ministre, Zoran Milanovic (centre gauche, élu en 2011), issu d'une célèbre famille communiste. Des gens qui, paradoxalement, sont devenus les principaux supporters de l'"intégration" ! Ils pensent que tous nos problèmes vont être résolus à Bruxelles, par une pluie d'argent. Je caricature, mais c'est l'esprit.
Justement, l'économie croate compte 20 % de chômeurs, 50 % chez les jeunes. L'Europe a promis une enveloppe de 14 milliards d'euros au pays. N'est-ce pas là un signe positif ?
Tout à fait, nous sortons de quatre années sans croissance, même si notre dette souveraine reste bien inférieure à celle de la France par exemple [59 % du PIB contre 91,7 %, NDLR]. N'oublions pas aussi que toutes les familles ont leur expatrié (en Europe, en Amérique du Sud, etc.), ce qui permet de s'entraider. On a une vraie culture de la débrouille, aussi. Je ne pense pas que notre situation soit catastrophique.
En revanche, je pense que ce sont les grands apparatchiks de l'UE, tel M. Barroso, qui ont besoin de la Croatie plutôt que le contraire. Pour se donner bonne conscience, pour dire : "Regardez comment on continue d'intégrer." Et de faire un peu oublier au passage les cas grecs et portugais, qui ont pourtant été, à l'époque, les premiers bénéficiaires des aides européennes...
La Croatie est classée 62e sur l'indice de perception de la corruption par l'ONG Transparency International. Que faire pour lutter contre ?
C'est un de nos grands problèmes, c'est certain. Nous n'avons pas eu, comme vous en France en 1945, une "épuration" après la fin de la guerre. Nous aurions dû nous débarrasser des membres de la police secrète, nous n'avons pas assez fait table rase de la période communiste.
L'entrée dans l'UE peut tout de même constituer une étape pour tourner la page du passé. Par exemple, en aidant à enterrer la hache de guerre avec Belgrade ?
N'oublions pas que, dans les années 90, quand beaucoup de Croates étaient pro-européens, Bruxelles ne s'était pas donné beaucoup de peine pour stopper les atrocités entre la Croatie et la Serbie.
Par ailleurs, je pense que cette adhésion ne résout en rien la question de la vérité historique, qui nous mine d'un côté comme de l'autre de la frontière. Je plaide pour une grande conférence qui réunirait des intellectuels de tous horizons pour qu'on règle une fois pour toutes la question de la "victimologie". C'est-à-dire qu'on se débarrasse de cette bataille de chiffres, dans laquelle on compte nos morts de part et d'autre sans souci des faits. Mes compatriotes construisent trop souvent leur identité de "bon Croate" en opposition avec le "mauvais Serbe". Il faut vraiment sortir de cette nécessité d'exister dans le dénigrement de l'autre...
Mais que ce soit à Bruxelles, Zagreb ou Belgrade, tout le monde est imprégné du même "économisme". Tout se résume aux mathématiques, aux chiffres. Il faudrait plutôt mettre en valeur nos idées spirituelles, intellectuelles, culturelles. Je suis pour une Europe culturelle, que l'on parle tous les langues des uns et des autres, plutôt qu'un mauvais anglais "
Tomislav Sunic : Pour l'heure, je pense que l'Union européenne, telle qu'on peut l'observer, relève plus d'un "constructivisme académique" que d'une réalité politique qui refléterait la volonté de ses peuples. C'est le problème essentiel. En fait, le projet européen tel qu'il est, je le crains, me rappelle beaucoup l'ancienne République de Yougoslavie.
Si c'est le cas, on peut s'attendre à un avenir qui déchante...
Bien sûr, la désintégration yougoslave ayant abouti à des guerres inutiles et désastreuses. Conçu sur papier à la fin de la Première Guerre mondiale, le projet yougoslave semblait tout à fait valable, sauf que plusieurs mythologies nationalistes (slovène, serbe, croate, etc.) allaient finalement conduire à son éclatement sauvage. Au niveau européen, il me semble que l'on procède là aussi à des élargissements sans vraiment sonder le terrain.
Que voulez-vous dire?
Je ne suis pas le seul à penser que le projet européen est mal défini. Depuis le Traité de Rome en 1957 jusqu'à aujourd'hui, il se dirige d'abord vers "l'économisme", soit un capitalisme sauvage, et favorise la création d'une oligarchie mondialiste... Fatalement, cela va rejaillir sur le sort des peuples. Regardez par exemple le Mécanisme de stabilité européen, qui donne une immunité quasi totale à des décideurs non élus. Ils échappent au triage démocratique !
Que la Commission et la Banque centrale européenne rédigent nos lois, dans la grammaire comme dans la substance, voilà un projet qui me paraît particulièrement anti-démocratique. C'est ce qui me fait prédire que l'on se dirige malheureusement plus vers une rupture que vers une consolidation européenne. Bruxelles parle un langage économique, mécanique, super-capitaliste, qui nous fait mal, qu'on soit croate, français, de gauche ou de droite.
L'adhésion de la Croatie a pourtant été entérinée par un vote démocratique [66,67 % des votants ont dit oui, NDLR].
Certes, mais ce référendum a souffert de 60 % d'abstention [56,46 % exactement, NDLR]. Ce n'est donc qu'une petite couche de la population qui a voté oui. Si l'on compare à 1991, 85 % de Croates s'étaient déclarés pour la sécession d'avec la Serbie. Voilà un plébiscite qui était non seulement légal mais doté d'une légitimité à part entière. Dans le cas du référendum pour l'UE, on a fait chuter à dessein le palier de votes pour rendre le référendum valide...
De plus, il faut savoir que l'immense majorité de la classe politique croate est composée des nostalgiques de la Yougoslavie de Tito, que ce soit le président, Ivo Josipovic, ou même le Premier ministre, Zoran Milanovic (centre gauche, élu en 2011), issu d'une célèbre famille communiste. Des gens qui, paradoxalement, sont devenus les principaux supporters de l'"intégration" ! Ils pensent que tous nos problèmes vont être résolus à Bruxelles, par une pluie d'argent. Je caricature, mais c'est l'esprit.
Justement, l'économie croate compte 20 % de chômeurs, 50 % chez les jeunes. L'Europe a promis une enveloppe de 14 milliards d'euros au pays. N'est-ce pas là un signe positif ?
Tout à fait, nous sortons de quatre années sans croissance, même si notre dette souveraine reste bien inférieure à celle de la France par exemple [59 % du PIB contre 91,7 %, NDLR]. N'oublions pas aussi que toutes les familles ont leur expatrié (en Europe, en Amérique du Sud, etc.), ce qui permet de s'entraider. On a une vraie culture de la débrouille, aussi. Je ne pense pas que notre situation soit catastrophique.
En revanche, je pense que ce sont les grands apparatchiks de l'UE, tel M. Barroso, qui ont besoin de la Croatie plutôt que le contraire. Pour se donner bonne conscience, pour dire : "Regardez comment on continue d'intégrer." Et de faire un peu oublier au passage les cas grecs et portugais, qui ont pourtant été, à l'époque, les premiers bénéficiaires des aides européennes...
La Croatie est classée 62e sur l'indice de perception de la corruption par l'ONG Transparency International. Que faire pour lutter contre ?
C'est un de nos grands problèmes, c'est certain. Nous n'avons pas eu, comme vous en France en 1945, une "épuration" après la fin de la guerre. Nous aurions dû nous débarrasser des membres de la police secrète, nous n'avons pas assez fait table rase de la période communiste.
L'entrée dans l'UE peut tout de même constituer une étape pour tourner la page du passé. Par exemple, en aidant à enterrer la hache de guerre avec Belgrade ?
N'oublions pas que, dans les années 90, quand beaucoup de Croates étaient pro-européens, Bruxelles ne s'était pas donné beaucoup de peine pour stopper les atrocités entre la Croatie et la Serbie.
Par ailleurs, je pense que cette adhésion ne résout en rien la question de la vérité historique, qui nous mine d'un côté comme de l'autre de la frontière. Je plaide pour une grande conférence qui réunirait des intellectuels de tous horizons pour qu'on règle une fois pour toutes la question de la "victimologie". C'est-à-dire qu'on se débarrasse de cette bataille de chiffres, dans laquelle on compte nos morts de part et d'autre sans souci des faits. Mes compatriotes construisent trop souvent leur identité de "bon Croate" en opposition avec le "mauvais Serbe". Il faut vraiment sortir de cette nécessité d'exister dans le dénigrement de l'autre...
Mais que ce soit à Bruxelles, Zagreb ou Belgrade, tout le monde est imprégné du même "économisme". Tout se résume aux mathématiques, aux chiffres. Il faudrait plutôt mettre en valeur nos idées spirituelles, intellectuelles, culturelles. Je suis pour une Europe culturelle, que l'on parle tous les langues des uns et des autres, plutôt qu'un mauvais anglais "
C'est avec une certaine fierté qu'on nous a annoncé la venue de la Croatie dans l'Union Européenne il y a quelques jours. Ca ne faisait pas deux minutes qu'ils avaient adhéré qu'on leur demandait déjà de faire des économies dans la gestion budgétaire de l'Etat. Il faut donc en conclure que nous avons volontairement mis dans l' Europe un pays déjà endetté dont on découvrira bientôt qu'il s'apparente à la Grèce ? Et d'après vous, qui paye les 14 milliards d'aides ?
C'EST BEAU LA VIE DANS LA BANLIEUE
J'invite tous nos donneurs de leçon à passer quelques jours là bas, le tout sans garde du corps, avec leur air crâne et avec 1200 euros par mois.
FAUT PAS L'OUBLIER CELLE-LA NON PLUS ( décembre 2012 )
" De l'argent du contribuable dépensé pour créer des emplois… au Maroc. A l'occasion d'une visite au Maroc, le 12 décembre, Jean-Marc Ayrault, accompagné notamment d'Arnaud Montebourg, a signé 13 conventions de partenariat, dont l'une commence à faire beaucoup de bruit en France. Elle concerne un prêt de 150 M€ destiné à financer des zones d'activités accueillant, notamment, des centres d'appels et des services informatiques délocalisés.
Sur cette somme importante, versée par l'Agence française de développement (AFD), 100 millions sont notamment destinés, selon le communiqué officiel, à la seule zone d'activité de Casablanca. Dénommé Casanearshore et s'étendant sur 53 ha boisés, ce site, qui emploie plus de 20000 personnes, s'est spécialisé dans l'accueil des activités de service dits délocalisables vers les pays à main-d'œuvre bon marché (l'offshoring). Cent multinationales y sont implantées. On y trouve ainsi des centres d'appels d'opérateurs de télécoms français, dont celui de Free (Total Call), des services d'informatique délocalisés ou encore des filiales d'enseignes telles que le Crédit agricole, BNP Paribas, Axa…
« M. Ayrault et M. Montebourg sont-ils tombés sur la tête?» s'emporte Régis Granarolo, président de l'Association professionnelle des informaticiens, pour lequel cette convention est un encouragement à la « re-délocalisation ». Il rappelle que « 36000 informaticiens sont au chômage en France, avec une hausse de 16% sur les six derniers mois », et menace d'une « mobilisation nationale ».
Délocalisation du secteur tertiaire français
Expert en relation client et auteur d'une proposition visant à créer 15000 emplois en France dans les centres d'appel, Manuel Jacquinet a adressé, hier, une lettre ouverte à Laurent Fabius (ministre des Affaires étrangères) et Pierre Moscovici (ministre de l'Economie) qu'il soupçonne « d'avoir décidé que la priorité était… de favoriser encore plus la délocalisation des deux industries tertiaires qui créent le plus d'emplois depuis des années ».
Cette initiative suscite d'autant plus la colère des professionnels que le gouvernement a vigoureusement invité cet été les prestataires à relocaliser en France leurs centres d'appels basés à l'étranger. Alors, nouveau couac gouvernemental? Interrogé, Matignon renvoie la balle à Bercy, dont dépend l'AFD. Mais au ministère de l'Economie, comme à celui du Redressement productif, nos demandes sont restées sans réponses. "
C'est comme ça qu'on fait des économies en France...
LETTRE OUVERTE : MIMOUN
" C’est marrant, mais quand je vois la vie d’Alain Mimoun, j’ai comme une envie de comparer. Loin de moi l’idée que tout était mieux avant, mais je dois bien reconnaître qu’à l’occasion, le bon vieux temps me file la nostalgie.
C’est vrai, Mimoun, c’est quand même cet Algérien qui a devancé l’appel sous les drapeaux, pour aller se prendre une dégelée par les Boches en 1940, à la frontière belge. Qui a remis ça contre Rommel en Tunisie. Puis a failli perdre un pied à Monte-Cassino, début 1944, pour débarquer en Provence six mois plus tard. Forcément, quand on n’a pas fait le service militaire parce que Chirac l’a supprimé, on a un peu plus de mal à chanter La Marseillaise avec l’équipe de France. Et je ne veux viser personne.
Mimoun, c’est aussi le garçon de café qui a vécu quatorze ans dans un deux-pièces du XIXe, à Paris, alors qu’il se battait aux quatre coins de la planète pour la suprématie mondiale en course de fond. Celui que Zatopek fut tout heureux de voir gagner à Sydney, en 1956, après l’avoir privé trois fois de podium olympique. Ça a quand même plus de gueule que les petites querelles d’égos de nos divettes footballistiques, à Ferrari de fonction et hôtel particulier dans les beaux quartiers de Londres. Mais je ne veux viser personne…
Mimoun, c’est le stakhano, vous lançant cette maxime maison pleine de bon sens : « Quand ça fait mal, c’est que ça fait du bien ».
Le gars qui, quand il défaille au 30e kilomètre du marathon de Sydney, se traite de « salaud », s’insulte copieusement, se met lui-même des coups de pied au cul, et gagne par-delà la douleur, quand d’autres préfèrent rejeter la cause de leurs échecs sur les arbitres, les journalistes, les entraîneurs. Ou font la grève de l’entraînement… Bon, d’accord, je vise quelqu’un. Enfin, quelques-uns, mais n’y comptez pas : vous n’aurez pas de noms.
Mimoun, quand il parlait, ça pouvait être imprévisible. On l’écoute : En Australie, quarante ans après les jeux Olympiques de Melbourne, j’ai été reçu comme un chef d’État. On m’a même proposé le passeport australien. Ce à quoi j’ai répondu : « Vous savez, j’ai déjà deux nationalités : française et corrézienne ».
C’est sûr que ça nous change des analyses d’après match de nos héros modernes, à base de « l’important, ce soir, c’était les trois points », ou « comme dit le coach, il faut prendre les matchs les uns après les autres, on fera les comptes à la fin de la saison ».
Pas de nom, j’ai dit. Une tombe.
Mimoun, c’est le type qui a cinquante stades à son nom, des écoles et des rues dans tous les sens. Pas mal, pour quelqu’un qui vient de mourir. Alors, à quand une école Nicolas Anelka, un stade Samir Nasri, une avenue Karim Benzema ? Aïe, ça y est, j’ai lâché des noms… Las, ceux-là, c’est davantage dans la rubrique fait divers qu’il faut les chercher, accolés à celui de Zahia ou autre…
Mimoun, c’est ce type qui a su aimer la France, au temps où la France savait se faire aimer. Où elle n’avait pas encore pris ce pli de se déverser un tombereau de culpabilité sur la tête à chaque occasion. Mimoun c’est le patriote pur et dur, que même le FLN n’a pas tenté de récupérer, et à qui de Gaulle affirma qu’ils avaient deux points communs : leur amour de la France et leur longévité. Car oui, Mimoun, à 44 ans, il gagnait son quatrième titre de champion de France du marathon ! Jusqu’au bout, il aura couru ses 10 ou 15 kilomètres par jour.
Mimoun, c’est ce petit Français qui meurt en même temps que Mandela et qui, comme lui, a su jeter des ponts entre les cultures et les races, pour devenir l’un des plus grands porte-étendards français.
Cet homme qui est né Ali, musulman, dans l’Oranais, et qui est mort 92 ans plus tard Alain, catholique, dans le Val-de-Marne. Qui admirait Bayard et Sainte-Thérèse-de-Lisieux ― la France du panache et celle de la petite voie. Et qui déclarait, se retournant au crépuscule de sa vie sur son aurore : Je savais depuis longtemps que mon pays était de l’autre côté de la mer. Mes ancêtres, c’était les Gaulois. La France était déjà dans ma peau et dans mes veines. Par conséquent, qu’on ne me parle pas de ces conneries d’intégration ! "
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