vendredi 24 janvier 2014

120 DÉMISSIONS AU PS

" Au moins 120 militants socialistes, dont 10 élus, ont annoncé vendredi leur démission du PS, à la suite de l'exclusion de Pierre Bourguignon, maire de Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime) qui va conduire aux municipales une liste dissidente.

Parmi les démissionnaires figurent une vice-présidente au Conseil régional de Haute-Normandie, un adjoint et huit conseillers municipaux de Sotteville.

Selon ces militants, le bureau national du PS a commis "l'irréparable" en excluant M. Bourguignon, maire depuis 1989, alors que "depuis trop longtemps la section socialiste ne vit plus démocratiquement".
Depuis plusieurs années, les relations sont tendues entre le maire sortant, 72 ans, et Luce Pane, 60 ans, députée de la circonscription depuis 2012, et qui avait été désignée comme candidate par la section contre M. Bourguignon, détenteur du siège depuis 1981.

Mme Pane a été désignée à nouveau par la section comme tête de liste pour les municipales.
N'acceptant pas le vote de la section et mettant en avant une décision favorable à son encontre du tribunal administratif, dont il reproche à la rue de Solférino de ne pas avoir tenu compte, M. Bourguignon a décidé de conduire une liste concurrente, à laquelle s'est rallié le Parti communiste.

De son côté Europe Ecologie-Les Verts (EELV) s'est rangé du côté de la liste du PS. "


Au moins une bonne nouvelle !

ET ILS EN SONT FIERS EN PLUS

" Moody's a maintenu vendredi la note souveraine de la France à Aa1, avec une perspective négative, invoquant la baisse continue de la compétitivité de l'économie française et les risques d'un nouvel affaiblissement de la solidité financière du pays.

L'agence de notation souligne dans un communiqué que cette faiblesse se reflète dans la hausse de l'endettement public de la France rapporté à son produit intérieur brut (PIB), un ratio qu'elle anticipe à 93,6% en 2013, contre 90,2% en 2012, puis supérieur à 95% en 2014.

Cette confirmation intervient au moment où François Hollande a annoncé une accélération de l'effort d'économies sur 2015-2017 pour financer une nouvelle baisse du coût du travail visant à soutenir l'emploi et l'activité économique.

Moody's estime que la mise en oeuvre et l'efficacité du "pacte de responsabilité" proposé par le chef de l'Etat sera rendue compliquée par la persistance de rigidités sur les marchés du travail, des biens et des services et les tensions sociales que doit affronter, selon elle, le gouvernement.

Si l'on ajoute que la flexibilité budgétaire de la France reste limitée, cela laisse présager que ses objectifs budgétaires risquent à nouveau de ne pas être atteints, indique encore l'agence de notation.

Après Standard & Poor's début 2012, Moody's avait privé la France sa note maximale Aaa en l'abaissant d'un cran, avant d'être suivie par la troisième plus grande agence, Fitch Ratings.

En novembre dernier, Standard & Poor's a de nouveau baissé la note française d'un cran, à AA avec perspective stable alors que Fitch a confirmé en décembre la note AA+ avec perspective stable.

Aucune de ces décisions n'a eu d'impact négatif sur les taux d'emprunt de la France sur les marchés, qui ont au contraire établi un nouveau record à la baisse l'an dernier.

L'Agence France Trésor a annoncé fin décembre qu'elle s'est financée en 2013 à un taux moyen toutes maturités confondues de 1,54% contre un précédent point bas de 1,86% en 2012 et une moyenne de 4,15% sur 1998-2007. "


Ben ça va, il y a de quoi être fier et envisager l'avenir sereinement...

LE POINT CONDAMNE POUR RACISME CONTRE LES CHINOIS

" Le directeur de la publication de l'hebdomadaire Le Point, Franz-Olivier Giesbert, a été condamné vendredi 24 janvier à 1 500 euros d'amende pour diffamation envers les immigrants chinois en France, en raison d'un article publié en août 2012. Il a été déclaré coupable de « diffamation publique envers un groupe de personnes à raison de leur origine ou nationalité chinoise ».

« A notre connaissance, il s'agit d'une première en France », a déclaré Me Alexandre-M Braun, avocat de SOS Racisme, qui avait porté l'affaire devant la justice. Intitulé « L'intrigante réussite des Chinois de France », l'article litigieux dépeint le parcours décrit comme typique de l'immigrant chinois, de la clandestinité à la réussite.

Si le tribunal correctionnel de Paris a relaxé le prévenu pour les propos contenus dans l'article principal, il a jugé trois des cinq « Commandements de l'entrepreneur chinois en France », qui figuraient dans une infographie, diffamatoires : « Tu ne rémunèreras pas tes employés car ce sont des membres de ta famille », « Tu ne cotiseras pas et donc tu ne toucheras pas d'aides » et « Tu ne paieras pas d'impôts ».

« C'ÉTAIT DE L'HUMOUR »

Le tribunal, qui a également condamné M. Giesbert à verser à SOS Racisme 1 500 euros de dommages et intérêts et la même somme pour les frais de justice, a écarté le droit à l'humour invoqué par l'avocat du Point, Me Renaud Le Gunehec. A l'époque où la polémique avait éclaté, Franz-Olivier Giesbert avait déploré « que cette histoire ait été prise au premier degré, alors que c'était de l'humour, une forme d'humour qui n'est pas passée ».

Le jugement rendu vendredi « vient rappeler qu'il n'y a pas de divisibilité du racisme », a souligné Me Braun, qui a dénoncé des « poncifs discriminatoires ». Il est temps de marquer un coup d'arrêt à « ce racisme anti-chinois qui est devenu trop banalisé », a-t-il ajouté.

Maryline Zheng, vice-présidente de l'Association des jeunes chinois de France (AJCF), a salué une décision « historique, symbolique ». Les limites de la liberté d'expression n'ont pas été respectées par cet article, « qui n'a fait que véhiculer des fantasmes, des suspicions sur les Français d'origine chinoise ». « C'est vraiment une belle décision », a renchéri David Li, président de l'AJCF, confiant avoir été « ému » en entendant le délibéré. "


Il a été condamné à combien le Maire de Cholet ?

L'AUTODEFENSE C'EST PAS BIEN : RENDEZ VOS FUSILS

" Une commune rurale de Charente, dont un habitant s'est fait agresser dimanche à son domicile, a décidé vendredi 24 janvier d'équiper ses quelque 300 foyers en petites bombes lacrymogènes afin, selon le maire, d'éviter que ne « ressortent les fusils ».

« Tout le monde a des fusils ici », hérités de parents ou grand-parents chasseurs, a assuré Didier Jobit, maire de Magnac-Lavalette-Villars (450 habitants), auquel la population, choquée par l'agression, aurait dit son intention de se défendre.

Dimanche, un retraité de 72 ans a reçu un coup sans trop de gravité dans la mâchoire, après s'être débattu avec un homme cagoulé et armé qui a sonné à sa porte en lui demandant « de l'argent ». « On n'était pas loin de la carotide », a soufflé la victime, Lucien Sénillout, dit « Lulu », une large entaille sous la mâchoire.

« Lulu a bien fait de résister, s'il ne l'avait pas fait, on ne sait pas où ça se serait arrêté », a soutenu le maire, estimant cependant qu'« une arme chargée chez soi, ce n'est pas normal, on peut commettre l'irréparable, agression à domicile ou pas ».

LA PRÉFECTURE CONTRE L'INITIATIVE

C'est pour éviter « des drames » similaires à ceux qu'il a vécus durant sa carrière de pompier « avec des enfants touchés en manipulant des armes », qu'il a proposé au conseil municipal de « répondre à la problématique des fusils dans les maisons » en dotant les habitants de bombes lacrymogènes et de dispositifs de sécurité aux portes.

Le conseil réuni à huis clos vendredi soir a voté pour la mesure et a contourné le veto dont le menaçait la préfecture en optant pour une formule d'achat groupé. Ainsi, le coût sera non pas à la charge de la commune mais des foyers volontaires, ceux-ci devant signer une charte d'utilisation à bon escient « à domicile ou à proximité en cas d'agression physique. »

L'achat groupé pourra être étendu à d'autres équipements de sécurité domestiques, tels que des œilletons ou entrebâilleurs de portes à chaîne. Le principe du dispositif « Voisins vigilants », qui incite les riverains à signaler tout comportement suspect à la gendarmerie, a par ailleurs été adopté par le conseil.

Avant ce conseil municipal, le directeur de cabinet du préfet de la Charente, Ludovic Pacaud, avait estimé qu'une telle initiative sortait des prérogatives du maire et l'avait invité « à explorer avec la gendarmerie d'autres moyens conventionnels ».

Le maire et conseiller général divers-droite, qui se défend de promouvoir l'autodéfense, s'était dit prêt s'il le fallait à puiser sur ses propres deniers pour équiper ses administrés. « J'ai sauvé des vies en tant que pompier, si je peux en épargner en tant que maire, ce n'est pas 2 000 euros qui vont m'en empêcher », avait-il dit. "


Vous laisserez-vous tuer ?

TRIERWEILER REFAIT SURFACE AVEC SON CARACTÈRE LÉGENDAIRE


" Dur, dur de s'imposer face à une femme qui ne souhaite pas céder sa place de Première dame. En tout cas, c'est ce que serait en train de se dire François Hollande qui serait en train de "céder" face à l'acharnement de Valérie Trierweiler si l'on en croit un proche du chef de l'Etat !

Hier, le Figaro a publié une interview de l'avocate de Valérie Trierweiler. Quelques heures après, la principale concernée a souhaité utiliser son droit de réponse pour décrédibiliser les propos de son avocate au micro d'Europe 1. Elle a notamment informé qu'elle " a parlé sans savoir, sans être mandatée et n'est plus mon conseil". Et bim, quand Valérie Trierweiler n'est pas contente, elle le fait savoir ! 

Tout aussi déterminée en amour , la Première dame serait bel et bien en train de faire "céder" François Hollande qui ne songerait plus à se séparer d'elle : "Jusqu'ici il pensait pouvoir acter une séparation mais il vient de comprendre que ce ne serait pas si simple. Valérie compte s'accrocher. Je le connais. Il est en train de céder." a déclaré une source à nos confrères de VSD. A mesure d'exemple, la journaliste aurait insisté plusieurs fois pour pouvoir participer aux voeux du président le 14 janvier dernier ainsi que ceux communiqués quatre jours plus tard en Corrèze... en vain ! 

"Valérie souhaite un retour alors que Hollande désirait une rupture car la situation de son couple s'était dégradée depuis longtemps. Il y avait de réels différends et il espérait une sortie vers le haut" "Entre les équipes du chef de l'État et de la première dame, la guerre fait rage. Celui qui maîtrisera la com gagnera la partie" a continué à communiquer la source avant de conclure : "En un an et demi passé aux côtés du chef de l'État, elle a été témoin de petits et grands secrets de la République".


" Quiproquo entre Valérie Trierweiler et Frédérique Giffard, présentée par Le Figaro comme son avocate. Dans un entretien au quotidien, jeudi 23 janvier, l'avocate donne des détails sur la gestion, notamment d'un point de vue matériel, de la probable rupture entre le président François Hollande et sa compagne. Mais quelques minutes plus tard, Valérie Trierweiler a fait une "mise au point" auprès d'Europe 1. Elle dément catégoriquement.

Que dit l'avocate ?
"Le président de la République et ma cliente réfléchissent, indique Me Giffard dans l'entretien au Figaro. La décision n'appartient qu'à eux. Il est très difficile pour Valérie Trierweiler d'être sereine face à cette pression médiatique et politique. Mais elle est consciente qu'une clarification s'impose."

Confirmant que la Première dame n'a pas été à l'origine d'une scène de ménage fracassante dans les locaux de l'Elysée, son entourage assure qu'elle "ne joue pas la comédie, pas plus qu'elle ne se livre à un quelconque chantage". "Imaginer qu'elle puisse vouloir instrumentaliser sa détresse est totalement contraire à sa personnalité et à sa façon de concevoir les rapports humains, basées sur la franchise", affirme son avocate.

Concrètement, rien ne serait encore fait, dit-elle, mais plusieurs proches affirment que Valérie Trierweiler et François Hollande veulent s'en sortir "par le haut". "Elle souhaite réellement que toute cette affaire puisse se résoudre pour en sortir le plus dignement possible", dit encore l'avocate. Le couple, qui ne possède aucun bien en commun, a vécu environ huit ans ensemble, sous le régime du concubinage. "Aucun formalisme juridique ne doit être respecté", précise Le Figaro, même si "Valérie Trier­weiler est aussi préoccupée par sa situation matérielle".

Que rétorque Valérie Trierweiler ?
La Première dame n'a pas tardé à réagir. Dans sa mise au point auprès d'Europe 1, la compagne du président est très brève : "Elle [Frédérique Giffard] a parlé sans savoir et sans être mandatée". Pire, "elle n'est plus mon conseil", assure Valérie Trierweiler, qui se repose actuellement à la résidence présidentielle de la Lanterne, à Versailles. "


PETITION AUPRES DU PAPE FRANCOIS

" Nous souhaitons qu'à l'occasion de la visite de François Hollande au Pape François le 24 janvier prochain, celui-ci puisse officiellement lui faire état du profond malaise et de l'inquiétude grandissante de nombreux catholiques de France face à la promotion par son gouvernement d'atteintes majeures aux droits fondamentaux de la personne humaine (Loi Taubira, PMA-GPA, recherches sur l'embryon humain, euthanasie, Gender, etc.) et face aux attaques dont ils sont l'objet quotidiennement (campagne médiatique de dénigrement, profanations d'églises, etc.) "

Vous pouvez signer ici :

MAIRE DE CHOLET : ENCORE DEUX POIDS DEUX MESURES ?

" Il avait dit devant témoins qu'Hitler n'a "peut-être pas tué assez" de tziganes. Gilles Bourdouleix, député-maire de Cholet (ex-UDI), a été condamné jeudi à Angers à 3000 euros d'amende avec sursis pour apologie de crime contre l'Humanité. 

Le procureur de la République, Yves Gambert, avait requis 6 mois de prison avec sursis et 5000 euros d'amende à l'encontre de l'élu, qui n'était pas présent devant le tribunal correctionnel.  
Le ministère public avait estimé que la phrase, prononcée en marge d'une altercation et qui avait fait scandale après avoir été rapportée par la presse, "est clairement apologétique" et "exalte le crime commis" à l'encontre des gens du voyage durant le IIIe Reich, en exprimant "le regret qu'on n'en ait pas tué assez".  

Contraint de quitter l'UDI
Le 21 juillet 2013, intervenant sur un terrain agricole de sa commune occupé illégalement par plus d'une centaine de caravanes de gens du voyage, le maire s'était vivement opposé à leurs occupants. Il avait glissé à un journaliste "qu'Hitler n'en avait peut-être pas tué assez".  

Gilles Bourdouleix, maire de Cholet depuis 1995 et député depuis 2002, avait été contraint de quitter l'UDI en raison de ses propos. Il encourait cinq ans d'emprisonnement et 45000 euros d'amende. 

Réagissant aux jugements, Michel Cartron, président de la Ligue des droits de l'Homme du Maine-et-Loire, partie civile avec la Licra, le Mrap, la Fondation pour la mémoire de la déportation et la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes, a exprimé sa "satisfaction que les délits aient été reconnus, et la déception que la sanction ne soit pas à la hauteur".  

"On alimente les populisme par des décisions de justice légères. Que faut-il faire et que faut-il dire pour écoper des 45000 d'amendes prévus par la loi ?", a-t-il demandé. Gilles Bourdouleix a de nombreuses fois fait parler de lui pour son hostilité à l'égard des tziganes.  

Dans un communiqué publié jeudi, la Ligue des droits de l'homme avait dit espérer "que ces poursuites mettront enfin un terme à cette escalade". "


Bizarrement, lorsqu'il s'agit de représentants du FN, la justice est beaucoup moins clémente !