mercredi 27 novembre 2013

KEMLIN/TRIERWEILER : LA PLAINTE EST JUGEE IRRECEVABLE

" La plainte d'un homme qui accusait Valérie Trierweiler de détournement de fonds publics a été classée sans suite, révèle le site du Point.fr. L'homme, Xavier Melin, héritier de Casino estimait que n'étant "ni mariée ni pascée" au président de la République, Valérie Trierweiler n'était "pas liée juridiquement aux Français". Et qu'à ce titre, elle ne devait pas pouvoir prétendre à "être logée, nourrie et disposer de six personnes employées à plein temps" aux frais de l’Etat, précisait-il dans sa plainte.

Le juge d'instruction qui l'a entendu il y a quelques jours n'a pas été convaincu par son argumentation et a donc finalement décidé de classer la plainte sans suite. La first girlfriend remporte un combat… mais l’homme n’a peut-être pas dit son dernier mot. "

AFFAIRE TEULADE : LE PRESIDENT NORMAL SE SOUSTRAIT ENCORE A UNE DE SES PROMESSES



" Les parties civiles avaient invité François Hollande à venir déposer mercredi au premier jour du procès en appel de l'ex-ministre socialiste Jean Teulade, mais le chef de l'Etat ne s'est pas présenté à l'audience comme elles l'espéraient.

René Teulade, sénateur PS et figure du mutualisme français, avait été condamné en première instance, en juin 2011, à 18 mois de prison avec sursis et 5.000 euros d'amende pour de présumés avantages indus perçus au détriment de la MRFP.

Sept autres anciens dirigeants de la Mutuelle de retraite de la fonction publique avaient écopé de peines de huit à 10 mois de prison avec sursis, ainsi que d'amendes de 1.500 euros.
Les 6.000 adhérents de la MRFP qui sont parties civiles pressent depuis des mois le président de la République de témoigner d'une façon ou d'une autre, en dépit du fait qu'il soit protégé par le statut pénal du chef de l'Etat.

Dès le début de l'audience, Me Stéphane Bonifassi, avocat du Comité d'information et de défense des sociétaires (CIDS), a rappelé que le président s'était engagé en mai dernier à contribuer à la manifestation de la vérité.

"Est-ce que ça passera par un témoignage, pas nécessairement. Ça peut passer par d'autres moyens", avait alors déclaré la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem.

Me Bonifassi a expliqué devant la cour avoir réitéré son invitation par huissier afin que François Hollande vienne déposer et contribue ainsi à "la manifestation de la vérité". Selon lui, l'Elysée en a accusé réception.
"Nous n'avons rien reçu, c'est étonnant. C'est une technique de l'édredon efficace", a dit par la suite l'avocat à Reuters.

La présidente de la cour d'appel, Catherine Dalloz, a indiqué que si le président de la République souhaitait de lui-même s'exprimer, sa contribution serait naturellement versée aux débats.

"FIDÉLITÉ CORRÉZIENNE"
Mais l'avocat général, Dominique Gaillardot, a rappelé qu'un président en exercice ne pouvait être cité comme témoin durant un procès, soulignant que le terme "invitation" à témoigner n'existait pas dans le code de procédure pénale.

Les parties civiles souhaitent notamment que François Hollande s'explique sur son rôle d'ex-trésorier de l'association "Cause commune", hébergée par la MRFP sans avoir à payer de loyer.

Elles rappellent qu'il s'était engagé pendant la campagne présidentielle à réformer le statut pénal du chef de l'Etat, ce qui aurait dû, à leurs yeux, l'inciter à venir témoigner.

Avant le procès en appel, Me Jean-René Farthouat, avocat de René Teulade, avait estimé que les parties civiles ne visaient ainsi qu'à "faire de la mousse". "Ce dossier ne concerne en rien ni de près ni de loin le président de la République", a-t-il dit.

Me Stéphane Bonifassi estime que la citation du chef de l'Etat serait légitime non seulement car son nom est cité dans le dossier, mais aussi en raison de "l'hommage" qu'il a rendu à René Teulade lors d'un discours en octobre dernier.

Il a rappelé à l'audience que François Hollande avait dit lui être "lié par une fidélité corrézienne". René Teulade a été le suppléant de François Hollande lorsqu'il était député de Corrèze.

L'ancien ministre des Affaires sociales du gouvernement de Pierre Bérégovoy, qui a présidé la MRFP de 1974 à 1992, a de nouveau contesté les faits d'abus de confiance, mercredi, tout comme les sept autres prévenus.

Le ministère public reproche aux administrateurs permanents de la MRFP d'avoir bénéficié d'avantages ne respectant pas l'esprit mutualiste, comme le logement que René Teulade occupait dans le VIIe arrondissement de Paris.

Le CIDS espère qu'en dépit "des difficultés et aléas de toutes sortes rencontrés dans un pays où il n'existe pas d'actions de groupe", justice sera rendue "dans une affaire complexe qui touche 450.000 fonctionnaires".
La MRFP commercialisait un produit de retraite complémentaire de fonctionnaires, le CREF, qui, pour les plaignants, n'a pas tenu ses engagements financiers. "

NANTES : SOUPCON DE CORRUPTION POUR LE SUPPLEANT D'AURAULT



" Soupçons de corruption à Nantes. Jean-Pierre Fougerat, le suppléant de Jean-Marc Ayrault à l’Assemblée nationale, est suspecté d’avoir favorisé une société pour des contrats auprès de la communauté urbaine de Nantes. Le Canard enchaîné, qui révèle l’affaire ce mercredi, raconte que l'élu, député-maire de Couëron (Loire-Atlantique), s’est rendu entre 2007 et 2010 en Irlande, Pays de Galles, Italie et Ecosse, pour assister à des matches de rugby aux frais du groupe Spie. L’homme n’était à ce moment pas député, puisqu’il a été élu en 2012.

Problème: la société, spécialiste des équipements électriques et climatiques, a remporté depuis 2007 «au moins 33 appels d’offres» auprès de Nantes Métropole, dont Jean-Michel Fougerat est vice-président. Le tout représentant «plus de 15 millions d’euros». L’élu, interrogé par Le Canard enchaîné, reconnaît deux des quatre voyages. Mais «je ne suis pas un homme d’influence à Nantes Métropole, et je ne siège pas à la commission d’appel d’offres», assure-t-il.

«C’est parce que je suis le suppléant d’Ayrault»

L’hebdomadaire satirique pointe également l’embauche «pendant près d’un an» de la fille du député, qui est juriste, chez Spie. «Ma fille a le droit de travailler», réplique Jean-Michel Fougerat dans Ouest-France, «si elle exclut le nombre d’entreprises qui ont un lien avec Nantes Métropole, ça en fait beaucoup».

«Je vois bien ce qu’on essaie de me reprocher, mais ce n’est pas dans ma nature», poursuit le député-maire qui estime que «c’est parce qu’il (est) le suppléant de Jean-Marc Ayrault» qu’il est suspecté. Le cabinet du Premier ministre, contacté par Le Canard enchaîné, a de son côté indiqué que «Jean-Marc Ayrault est surpris par de telles allégations». "

"CHARLIE HEBDO " MENACE PAR UN RAPPEUR

" La rédaction de Charlie Hebdo a fait part lundi 25 novembre de son "effarement" en découvrant la "violence" à son égard des paroles d'une chanson de la BO du film La Marche, sur les écrans mercredi 27 novembre, qui dans un couplet "réclame un autodafé contre ces chiens" du journal satirique. La chanson incriminée a été composée et est interprétée par une dizaine de rappeurs renommés, dont Akhenaton, Disiz, Kool Shen et Nekfeu.

Le producteur du long-métrage, Hugo Sélignac, a de son côté indiqué que la chanson incriminée ne faisait pas partie de la BO du film. "J'ai apporté mon soutien à cette chanson qui n'a jamais été prévue pour la BO du film. J'ai prêté des éléments sonores du film qui ont été intégrés à la chanson et j'ai donné mon accord pour que la typographie de la pochette et de l'affiche du film soit la même. Je n'avais pas à valider les paroles", a expliqué Hugo Sélignac. "Je suis pour la liberté d'expression de tous, celles des rappeurs comme celle de Charlie Hebdo", a-t-il ajouté.

"UNE CHANSON EN TOTALE OPPOSITION AVEC SON ŒUVRE"

Dans le 7e couplet qu'il interprète, Nekfeu chante notamment : "D't'façon y a pas plus ringard que le raciste / Ces théoristes veulent faire taire l'islam / Quel est le vrai danger : le terrorisme ou le taylorisme ? / Les miens se lèvent tôt, j'ai vu mes potos taffer / Je réclame un autodafé pour ces chiens de 'Charlie Hebdo'". Le rappeur Nekfeu est membre du collectif parisien 1995 (Polydor), très apprécié de la critique et pas coutumier des polémiques.

"Charlie Hebdo découvre avec effarement la violence des paroles de la bande originale du film La Marche à son encontre. Ainsi, la chanson 'Marche' (…) reprend les propos que tient habituellement l'extrême droite musulmane lorsqu'elle évoque notre journal", estime Charlie Hebdo dans un communiqué signé de "la rédaction".

"S'il leur manque un couplet, nous précisons aux auteurs de la chanson que le journal numérique Inspire, édité par Al-Qaida, a condamné à mort Charb en mars dernier", ajoute le communiqué de Charlie Hebdo. "Nous avons l'habitude de ces appels à la haine, de nous faire traiter de 'chiens' d'infidèles. (…) Nous sommes juste très surpris que le réalisateur [Nabil Ben Yadir] d'un film clairement antiraciste, qui rend hommage à un événement majeur dans l'histoire de la lutte pour l'égalité des droits, ait choisi de l'illustrer par une chanson en totale opposition avec son œuvre", conclut Charlie Hebdo.

PAS DE DÉPÔT DE PLAINTE

"Pas de plainte, ni de demande particulière. J'aimerais simplement que la production m'explique le rapport entre une marche antiraciste et fraternelle en 1983 et un chant religieux communautariste qui appelle à brûler un journal satirique antiraciste en 2013", a déclaré Charb, le directeur de Charlie Hebdo.

Avec Jamel Debbouze à l'affiche, le film La Marche, produit et distribué par EuropaCorp, s'inspire de l'histoire vraie d'une poignée d'enfants d'immigrés qui ont marché de Marseille à Paris en 1983 contre le racisme. Le 2 novembre 2011, le siège de Charlie Hebdo avait été détruit par un incendie criminel, le jour où il publiait en "une" une caricature de Mahomet. "

CARCASSONNE : L'EGLISE VINCENT-DE-St-PAUL VANDALISEE ET INCENDIEE

" Dans la nuit de dimanche à lundi, l’église saint Vincent-de-Paul du quartier Ozanam a été la cible d’un incendie d’origine volontaire. Des objets de liturgie ont été détruits. Le feu a également endommagé le chœur et la sacristie.

«On s’indigne toujours avec force et détermination lorsque l’on touche à une synagogue ou à une mosquée». Le visage fermé et la voix grave, Jean-Claude Pérez a condamné hier après-midi, avec la plus grande fermeté, «l’acte scandaleux et intolérable» dont la chapelle saint Vincent-de-Paul a été la cible dans la nuit de dimanche à lundi. «Je trouverai scandaleux que l’on banalise un tel acte lorsqu’une église est touchée», martèle encore le député-maire, devant des objets de culte noircis par les flammes et rendus difformes sous l’effet de la chaleur.

Vandalisme (cambriolage suivi d’un incendie pour effacer les traces ?) ou acte prémédité, les services de police qui ont ouvert dès hier matin une enquête, n’excluent pour le moment aucune hypothèse, mais il ne fait aucun doute que le feu a été mis de façon délibérée. En effet, la porte principale du petit édifice, construit à la fin des années 50, a été forcée à au moins quatre endroits. Et c’est vers 3 heures du matin dans la nuit de dimanche à lundi, qu’un riverain, sentant une forte odeur de brûlé, a alerté les secours.

«Un acte parfaitement inexcusable»
Si les pompiers ont pu limiter la propagation des flammes, les dégâts à l’intérieur de l’édifice sont importants. La structure en béton du bâtiment a cependant permis d’empêcher l’embrasement total de la chapelle.

Installée dans un quartier «sensible», l’église saint Vincent-de-Paul n’aurait jamais fait, selon le père Didier Escouperié, l’objet de menaces particulières. «On a eu une fois des petits cailloux placés dans les serrures, mais jamais rien de grave», se souvient l’homme d’église. «Des gamineries ! reprend le député-maire, mais là ce ne sont plus des gamineries».

À quelques mois d’échéances électorales et dans un climat général de plus en plus délétère, l’indignation est perceptible. «C’est un acte parfaitement inexcusable», affirme pour sa part le sous-préfet Sébastien Lanoye, venu lui aussi apporter son soutien à la communauté catholique, au nom de l’État. Luc Caraguel, le vicaire général du diocèse, manifeste la même indignation. «La liberté de culte, rappelle-t-il, est aussi un des éléments de la liberté tout court», s’empressant d’ajouter qu’il ne fallait «pas stigmatiser un quartier ou une population» et qu’il convenait «de garder la tête froide» face à cet événement. Disposant encore de peu d’éléments pour identifier le ou les auteurs de cet incendie volontaire, les services de police ont indiqué qu’ils renforceraient les patrouilles dans le quartier. "

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