mardi 14 janvier 2014

100 000 PEINES DE PRISON NON EXÉCUTÉES EN FRANCE

" Que penser des indignations concernant la non application des peines infligées à Dieudonné, quand on sait que près de 100 000 peines de prison ferme ne sont pas suivies d'effets aujourd'hui en France ?
Alexandre Giuglaris : Cette bien triste affaire a le mérite de mettre en lumière un dysfonctionnement considérable de notre système judiciaire : l’inexécution des peines prononcées. Chaque année un stock de 100 000 peines de prison ferme sont en attente d’exécution et sur ce stock au moins un quart ne sera jamais exécuté. Plus ou moins 25 000 peines de prison ferme prononcées chaque année ne sont donc jamais mises à exécution. Comment voulez-vous que nos forces de sécurité et nos juges soient craints et respectés dans un tel contexte ?

Et là nous ne parlons que des peines de prison ferme inexécutées, alors que dans le même temps on a multiplié les alternatives à la détention pour lutter contre la surpopulation carcérale. En clair, faute de places et pour éviter d’augmenter encore le nombre de peines inexécutées, on a créé des peines alternatives auxquelles on a largement recours. Seules 17 % des condamnations pour crimes et délits sont des condamnations à de la prison ferme. Je vous laisse imaginer le niveau d’inexécution des peines en milieu ouvert. Malheureusement, c’est lors de tragiques récidives que l’on évoque les lacunes du suivi des personnes condamnées…

Les peines exécutées immédiatement après condamnation sont considérées comme "l'exception" en France. Comment l'expliquer ?
30 % des peines de prison ferme sont mises à exécution immédiatement après le prononcé de la peine. Essentiellement lorsque les personne condamnées étaient en détention préventive ou dans le cadre de la comparution immédiate. Pour les 70 % restants le délai médian d’exécution est de plus de 7 mois. Ainsi, plus de 40 000 peines de prison ferme prononcées ne sont pas exécutées plus de 7 mois après leur prononcé. C’est totalement irresponsable lorsque l’on sait que la certitude de la peine et sa rapidité sont les plus sûrs facteurs de dissuasion.

Mais pourquoi un tel délai ? Tout d’abord parce que les condamnés sont souvent absents lors de leur procès et qu’il est difficile de les retrouver. Ensuite, on a mis en place dans certaines maisons d’arrêt surpeuplées un « rendez-vous pénitentiaire ». Puisque la prison est pleine, on demande aux condamnés de se présenter quelques mois plus tard. Évidemment, ils sont très nombreux à ne pas répondre à cette aimable invitation… Enfin, on a créé un système inique d’aménagement des peines qui complique la vie des juridictions et vient ralentir l’exécution des peines. Là encore, faute de places en prison, on a prévu que toute peine de prison égale ou inférieure à deux ans devait être aménagée. En clair, vous n’allez pas en prison et on vous impose des obligations au suivi souvent défaillant… Voilà donc pourquoi on peut dire que l’exécution des peines est devenue l’exception.

La ministre de la Justice s'est récemment défendue de toute "indulgence" dans la simplification du système judiciaire, certains redoutant que l'accélération des procédures finisse par générer du laxisme judiciaire. Qu'en penser concrètement ?
Le système des comparutions immédiates qui simplifient les procédures ne me semblent pas aller vers davantage de laxisme. Est-ce pour cela que la réforme pénale de Mme Taubira veut s’y attaquer ? Si la Garde des Sceaux veut faire la preuve qu’elle n’est pas « indulgente » ou « laxiste », elle peut très bien annoncer le retrait de sa réforme pénale, prévue - est-ce un hasard - juste après les élections municipales. Ce texte contient, à quelques exceptions, de nombreuses mesures dangereuses pour la sécurité des Français et pour l’exécution des peines.

Quelles mesures vous semblent urgentes, afin d'assurer une meilleure application des peines ?
Il faut enfin construire les 30 000 places de prison dont on manque pour assurer l’exécution réelle des peines prononcées. Toutes les autres mesures n’auront aucun sens sans cela. Par ailleurs, il faut renforcer les services d’exécution et d’application des peines. On peut également réfléchir à la modernisation de la fonction de juge d’application des peines. Il faut que ceux-ci soient mieux formés, notamment dans le suivi des profils dangereux.

L’application des peines est la priorité absolue. Sinon, on continuera de lire comme hier que cinq Albanais ont été arrêtés avec 324 bijoux en or, d'une valeur totale comprise entre 20.000 et 30.000 euros près de la frontière franco-suisse et qu’ils ont été laissés libres dans l'attente de la poursuite de l'enquête. La réforme de notre justice pénale doit être la priorité à venir car on ne rétablira l’autorité républicaine qu’en en faisant une réelle priorité. Aujourd’hui notre justice est le maillon faible de notre chaîne pénale. Il faut d’urgence s’y atteler. "


Vivement la loi TAUBIRA !

LE FLOP DES SOLDES

" Les soldes d'hiver ont mal démarré en France, où une consommation en berne, une météo relativement clémente et une multiplication des offres promotionnelles pèsent lourdement sur les ventes de prêt-à-porter malgré d'importants rabais.

Après cinq jours de soldes, une fois passé le premier week-end considéré par les professionnels comme un bon thermomètre de la tendance générale, les ventes accusent une forte baisse par rapport à la même période de l'année précédente.

Le recul atteint 5% à 10% dans les grandes chaînes de prêt-à-porter, comme Zara (groupe Inditex) ou H&M, selon les estimations de la Fédération des enseignes de l'habillement (FEH).
Les magasins multimarques souffrent encore davantage, avec une chute "largement supérieure à 10% dans le prêt-à-porter féminin", souligne pour sa part Bernard Morvan, président de la fédération regroupant les détaillants indépendants.

"Ce n'est pas bon. La consommation reste morose et la douceur du climat n'a pas arrangé les choses", déplore Jean-Marc Genis, président exécutif de la FEH, disant espérer qu'un retour annoncé du froid permette d'écouler les "grosses pièces" de l'hiver restées largement invendues.

Signe de la morosité du marché, la tendance est également fortement négative dans les réseaux qui n'ont pas fait de promotions avant Noël, selon le cabinet Kurt Salmon.

De l'avis général, la multiplication des rabais tout au long de l'année, entre soldes flottants, promotions et offres privées - particulièrement nombreux cette année avant Noël - pèse sur les ventes malgré des rabais massifs de 40% à 50% consentis dès le premier jour.

"Depuis septembre, les distributeurs ont soutenu leur chiffre d'affaires à coup de promotions. Arrivés en janvier, les consommateurs n'ont plus de marge pour dépenser davantage", commente Aude de Moussac, expert grande consommation chez Kurt Salmon.

LES COMPORTEMENTS D'ACHAT ONT CHANGÉ
Avec la crise, les comportements d'achat ont évolué. La sensibilité des consommateurs aux prix s'est considérablement renforcée avec les promotions. Dans le seul prêt-à-porter féminin, les achats à prix barrés ont atteint un record et pèsent aujourd'hui pour 44,6% des ventes, note Daniel Wertel, président de la Fédération française du prêt-à-porter féminin.

Dans les centres commerciaux, la fréquentation a été quasiment stable, enregistrant un repli limité à 0,6%, mais avec une baisse marquée (-2,2%) dans les centres-villes.

Ce recul s'explique, selon Jean-Michel Silberstein, délégué général du Conseil national des centres commerciaux (CNCC), par l'attractivité et la puissance de feu des centres situés à la périphérie des villes, qui ont fait d'importants efforts de rénovation visant à attirer de nouvelles enseignes.

Le tout nouveau centre de Beaugrenelle, à Paris, a fait exception. Profitant de la nouveauté et mêlant les marques de grande diffusion aux enseignes de luxe comme Guerlain (groupe LVMH) ou la Pâtisserie des rêves de Philippe Conticini, le centre commercial a profité d'une fréquentation "massive", aux dires du CNCC.

Les grands magasins, comme le Printemps, les Galeries Lafayette ou le Bon Marché (groupe LVMH) font une nouvelle fois mieux que le marché. Grâce à un positionnement plus haut de gamme et une importante fréquentation de touristes étrangers, ils parviennent à stabiliser leurs ventes sur la période.

Au Printemps Haussmann, repositionné sur le luxe qui a moins souffert que le marché grand public et qui réalise 40% de ses ventes auprès des touristes étrangers, les soldes ont été "corrects, sans plus", a indiqué le PDG du Printemps, Paolo de Cesare, sans vouloir être plus précis.

Le marché français de l'habillement devrait signer, en 2014, le triste record d'une septième année consécutive de baisse. "


Il n'y a pas plus explicite, les Français se serrent la ceinture parce qu'ils n'ont pas d'argent ! La croissance n'est pas prte de se relancer !

LA VIOLENCE EN GUISE D'INTIMIDATION CONTRE LE FN


" La permanence départementale du Front National à Sète a été vandalisée dans la nuit de dimanche à lundi.

La porte vitrée de la permanence du Front National à Sète a été brisée dans la nuit de dimanche à lundi quai d'Alger à Sète. A 8h00 lundi matin, la police a fait les constatations d'usage. "


CLOSER RÉVÈLE COMMENT HOLLANDE S'EST FAIT PIÉGÉ


" Une rumeur qui court Paris depuis des mois, des allusions pour initiés sur les plateaux télé : voici ce qui a poussé Closer à enquêter sur une relation entre le président François Hollande et l'actrice française Julie Gayet, assure sa directrice de publication Laurence Pieau.

"Comme tout le monde, nous avons eu vent de la rumeur qui courait Paris il y a un an. Puis il y a eu le démenti de Julie Gayet" en mars, raconte-t-elle.

"Mais il y a peu de temps, nous avons commencé à travailler là-dessus, à cause de la multiplication des allusions, notamment dans le Grand Journal (sur Canal+) le 16 décembre. Stéphane Guillon, invité avec Julie Gayet, avec qui il a tourné un film, plaisante sur le fait que le Président venait sur le tournage du film et que sa compagne n'a pas aimé le film", poursuit-elle.

"Rebelote chez Ardisson sur le plateau de "Salut les Terriens", raconte Laurence Pieau. "L'info circulait dans les dîners en ville. Elle était connue de centaines de personnes dans Paris", souligne la directrice de Closer. "Et puis un papier dans l'Express (le 18 décembre) raconte que François Hollande multiplie les escapades secrètes. Alors on se dit qu'il faut voir s'il se passe quelque chose".

"A partir du moment où l'on a les photos qui expliquent la véracité de ces informations, et qui font que la rumeur devient une info et qui confortent un peu tout ce qu'on entend, on n'a pas d'hésitation (à les publier), puisqu'une petite poignée en parle, en rit sur des plateaux télé. Notre job est de le faire connaître au plus grand nombre. On est un peu là pour ça. Donc oui, on a les images, et oui on décide de les publier".
"Notre job est de raconter une histoire d'amour". "Je sais qu'on est dans le vrai, et on n'aurait pas pris le risque de publier ces informations si on n'était pas sûr de nos infos", dit-elle.

Pied-à-terre près de l'Elysée

"On se rend compte assez vite qu'elle a un pied-à-terre dans le 8ème arrondissement de Paris, tout près de l'Elysée. Et puis en regardant ce qui s'y passe, il y a un garde du corps, qui est un des garde du corps attitrés du président de la République, qui le suit depuis de nombreuses années, qui est là, qui fait des allers-retours, donc le photographe regarde et décide de rester. Et on aperçoit le Président qui vient assez vite".
"On n'est pas 24/24h dessus. Le photographe voit Julie Gayet, il voit le garde du corps et puis il y retourne à plusieurs reprises et il voit le Président. On n'est pas dans une traque". "Les photos ont été faites sur quelques jours, et les photos que l'on publie dans le magazine sont du 30-31 décembre et 1er-2 janvier".
"Je pense qu'il faut beaucoup dédramatiser autour de ces photos. Oui, c'était un sujet un peu sensible, d'ailleurs on l'a monté de façon très discrète; on était peu à être au courant au journal".

"Mais nous évoquons dans le journal un problème de sécurité , car le motard le laisse seul dans un immeuble. Et quand on a fait les photos il n'y avait aucune voiture de protection dans la rue", conclut-elle.


Ce qui laisse entendre qu'HOLLANDE ne fait plus son travail depuis déjà plusieurs mois...

XAVIER KEMLIN RÉCIDIVE ET PORTE PLAINTE CONTRE HOLLANDE


" Xavier Kemlin (le dépôt de plainte contre Valérie Trierweiler pour détournement de fonds publics, toujours en cours, c’est lui) vient de me transmettre l’information suivante : « Je viens de déposer plainte contre François Hollande »

Xavier Kemlin: « J’attaque Francois Hollande car ce dernier se comporte avec une légèreté d’irresponsable, tant par son comportement que pour les risques qu’il fait courir à la nation lors de ses frasques.

Il avait déclaré : » moi president, j’aurai aussi à coeur de ne pas avoir le statut pénal de chef de l’Etat, je le ferais réformer de façon à ce que si des actes antérieurs à ma prise de fonction venaient à être contestés, je puisse dans certaines conditions me rendre à la convocation de tel ou tel magistrat pour m’expliquer devant un certain nombre d’instances. »

Il a vite oublié ses promesses – pas moi ! »

Xavier Kemlin: « D’autre part, compte tenu de la jurisprudence Chirac tirée de l’article 86 de la Constitution, cette plainte fera interrompre le délai de prescription.

J’ai donc porté plainte ce jour sous le numero 00099/2014 à la gendarmerie de Moutiers qui a immédiatement transmis au procureur d’Albertville. »

Xavier Kemlin: « Cette plainte avec constitution de partie civile repose sur trois chefs d’accusation :

- le premier pour détournement de fonds public.

J’avais lors de ma plainte contre Valerie Trierweiler évoqué dans la video du Progrès devant le commissariat de Saint-Etienne, dès mars 2013, la presence de Julie Gayet dans la vie de Mr hollande, personne ne l’a relevé ? (NDLR: Dreuz avait révélé la relation 10 jours plus tôt)

Je trouve que les biens public ne peuvent servir ou être mis à disposition pour les gambades du Président et pour entretenir le harem avec qui la nation n’a aucun lien juridique. Se pose d’ailleurs encore plus mes questions à la cour d’appel de Paris.

- Le second pour faux en écriture publique. Je constate que lors du dépôt des ses pré-comptes de campagne, François Hollande n’a pas précisé qu’il était en concubinage notoire au sens de la loi avec Valerie Trierweiler, et il avait obligation de déclarer un patrimoine commun.

- Enfin le troisième pour fraude fiscale. Francois Hollande et Valerie Trierweiler, même s’ils font une declaration de patrimoine séparé, doivent faire une declaration d’ISF en commun. Nous avons donc élu le premier fraudeur à l’ISF. N’est-ce pas un comble alors que cet impôt dogmatique de Monsieur j’aime pas les riches fait fuir chaque année des milliers de Français.

La suite judiciaire est évidente : je veux faire jouer la jurisprudence Chirac, même si le Conseil d’Etat n’a pas le courage de s’auto saisir pour destituer Francois Hollande et annuler l’élection pour comptes de pré-campagne faux. "


Un coup d'épée dans l'eau, mais l'initiative mérite d'être saluer !

CHÔMAGE : C'EST PAS PRÊT DE S’ARRÊTER EN 2014 D’APRÈS L'UNEDIC


" Le chômage devrait continuer à augmenter en France cette année, a annoncé mardi l'Unedic, qui a légèrement baissé sa prévision de déficit de l'assurance chômage, à 4,3 milliards d'euros.

Le gestionnaire de l'assurance chômage publie ses prévisions à quelques heures d'une conférence de presse de François Hollande largement consacrée à l'emploi et au redressement des comptes publics, deux sujets sur lesquels le président a pris des engagements qui ne seront pas évidents à tenir.

Ces prévisions éclaireront aussi la négociation de la nouvelle convention d'assurance chômage qui s'ouvre vendredi entre le patronat et les syndicats. L'objectif commun est de favoriser l'emploi et de maîtriser le déficit mais les pistes des partenaires pour y parvenir sont très différentes.

L'Unedic prévoit que le nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A - celle des chômeurs n'exerçant aucune activité - augmentera 63.200 cette année en France métropolitaine, après +168.700 en 2013.
Cette prévision est légèrement plus positive pour cette année que celle de septembre (+75.600).
Pour 2013, le déficit de l'assurance chômage est désormais estimé à 4,0 milliards d'euros. Les prévisions de déficit pour 2014 et 2013 sont légèrement abaissées par rapport à celles de septembre (4,4 et 4,1 milliards d'euros respectivement).

22 MILLIARDS D'EUROS DE DETTE
En conséquence, la dette de l'assurance chômage atteindrait 22,1 milliards d'euros fin 2014, après 18,0 milliards fin 2013.

Le nombre de demandeurs d'emploi en catégories B et C progressera cette année selon l'Unedic de 85.300 en France métropolitaine, après 87.500 en 2013, portant à 148.500 la hausse en A, B, C après 256.200 en 2013.

François Hollande s'est fixé l'objectif de faire reculer le chômage d'ici la fin 2013, un objectif dont la réussite ou l'échec sera connu le 27 janvier, date de la publication des chiffres des demandeurs d'emploi à fin décembre.

Il s'est parallèlement engagé à réduire le déficit public de la France, dans lequel est intégré le déficit de l'assurance chômage, d'environ 4,1% du produit intérieur brut fin 2013 à 3,6% fin 2014 et de le faire passer sous la barre des 3%, la limite européenne, fin 2015.

Les nouvelles prévisions de l'Unedic s'appuient sur une prévision de croissance de l'économie française de 0,2% en 2013 (0,1% envisagé auparavant) et de 0,8% en 2014 (inchangé), issue d'un consensus d'économistes. "


Ce qui veut dire qu'HOLLANDE a définitivement perdu son pari sur le chômage ! Mais bon, quand on gouverne sur des paris... c'est comme les jeux de hasard, on perd plus souvent que l'on gagne. C'est vrai que de faire de l'économie et de la politique un jeu de hasard, ça en dit long sur la compétence de notre Casanova !

LE FN PROGRESSE


" La confiance des Français en leur personnel politique a continué de s'effondrer en 2013, selon un sondage effectué par OpinionWay pour le centre de recherche de l'Institut de sciences politiques de Paris (Cevipof), rendu public lundi.

Sur 1.803 personnes interrogées entre le 25 novembre et le 12 décembre, 60% disent ne faire confiance ni à la droite ni à la gauche pour gouverner le pays, au lieu de 52% lors de la précédente enquête, en décembre 2012.

Elles sont seulement 11% à faire confiance aux partis politiques, 23% aux médias et 28% aux syndicats, alors que l'armée jouit d'une cote de confiance de 74%, la police de 68%, l'école de 67% et les associations de 65%.

Selon ce sondage réalisé avant les révélations sur la liaison présumée entre le président François Hollande et une comédienne, 87% des Français estiment être peu ou pas du tout écoutés par les responsables politiques.
Les sondés sont 69% à juger que la démocratie ne fonctionne pas très bien ou pas bien du tout en France (au lieu de 54% en 2012). Pourtant, 57% disent s'intéresser à la politique.

UMP et Front national font désormais jeu égal : 36% des sondés jugent que la première représente le mieux l'opposition de droite et autant émettent le même jugement sur le FN.

Les personnes interrogées sont 34% à faire confiance à la présidente du FN, Marine Le Pen, au lieu de 32% en 2012.

Seulement 20% disent faire confiance à François Hollande, au lieu de 27% il y a un an. Son prédécesseur UMP, Nicolas Sarkozy, recueille 36% d'opinions favorables, au lieu de 37%.

L'actuel Premier ministre socialiste, Jean-Marc Ayrault, ne recueille pour sa part que 18% d'opinions favorables, au lieu de 24% il y a un an.

Les sondés sont 34% à estimer que le mot "morosité" reflète le mieux leur état d'esprit actuel (+3), pour 31% c'est "lassitude" (+2) et pour 30%, "méfiance" (-2).

Seulement 15% des sondés se disent sereins, soit cinq points de moins qu'il y a un an. "