jeudi 31 octobre 2013

EL HADJ RELACHE POUR VICE DE PROCEDURE

" El Hadj, 29 ans, est incarcéré depuis trois semaines. Il avait été interpellé le 4 octobre lors de la fête à Saint-Michel, à Toulouse. Il se trouvait avec deux individus recherchés par la police pour une affaire de braquage à la Reynerie. 

Alors que la police procédait à l’arrestation de ses deux comparses, El Hadj aurait menacé de mort les policiers. Il aurait également commis des violences à leur encontre et refusé d’être interpellé. Il a été libéré lundi grâce à son avocat, Me Alexandre Parra-Bruguière en audience de comparutions immédiates. 

Lors de la première audience du 7 octobre, il clamait son innocence. Son avocat mettait en avant les zones d’ombre dans la procédure d’enquête. À l’issue de celle-ci, le tribunal a estimé qu’il était insuffisamment informé pour trancher sur l’éventuelle culpabilité du prévenu. Il a décidé de renvoyer l’affaire afin que les policiers, absents à l’audience puissent être entendus. Me Parra-Bruguière explique : «Vous ne pouvez juger de nouveau cette affaire pour des raisons procédurales et El Hadj ne peut être maintenu en détention compte tenu de la nullité du jugement du 7 octobre». 

Il emporte la conviction du tribunal, contraint de constater l’erreur procédurale. El Hadj a été libéré. Il comparaîtra libre devant la cour d’appel. "

MARINE LEPEN ATTAQUEE POUR DES PROPOS POLEMIQUES SUR LES OTAGES LIBERES

" La présidente du Front national Marine Le Pen est revenue jeudi sur ses propos critiques contre les images du retour des quatre d'Arlit, en plaidant la "maladresse" alors qu'elle voulait, assure-t-elle, dénoncer une "instrumentalisation" des otages.

"Manifestement, je me suis exprimée de manière maladroite puisqu'il ne s'agissait en aucun cas dans mon esprit, d'émettre la moindre critique à l'égard des otages", a-t-elle expliqué sur RTL. "Donc tout à fait évidemment je me réjouis de la libération".

Un peu plus tôt, sur Europe 1, la présidente du Front national avait parlé de "malaise" ressenti devant les images du retour des quatre hommes libérés mardi, évoquant leurs habits, leurs barbes, leur chèches.
Des commentaires qui ont suscité de nombreuses réactions indignéees ou ironiques sur les réseaux sociaux.
Elle a ensuite réagi par un communiqué, s'efforçant d'expliquer qu'elle avait dans son viseur "l'instrumentalisation politique des libérations d'otages par les gouvernements".

"Les images livrées en pâture d'otages encore affublés des symboles de leur détention, manifestement encore sous le choc d'une détention longue et pénible, tirés devant les caméras de télévision par la manche par le ministre des Affaires étrangères, ont indubitablement laissé aux Français un sentiment de malaise", a assuré l'eurodéputée.

"Il faut rompre avec ce qui est devenu une tradition française profondément malsaine d'instrumentalisation politique des libérations d'otages. Elles ne sont ni des meetings électoraux ni des émissions de téléréalité", tance-t-elle. "Il serait bon que nos dirigeants s'en souviennent".

Sur RTL, elle a encore plaidé : "J'ai exprimé le sentiment qu'avait été celui d'un certain nombre de journalistes, aussi ne soyons pas hypocrites, et d'observateurs, parce que les images rompaient avec le cérémonial traditionnel qui est celui en général des libérations d'otages".

Elle a pointé un "refus de prise de parole à côté du président de la République", un "otage avec ce chèche qui lui cachait le visage".

"Mon objectif n'était pas du tout de créer une polémique, encore moins je le répète d'émettre une critique à leur égard", a assuré l'eurodéputée frontiste. "


Quand aux indignés du PS et aux journalistes prêts à sauter sur tous les propos FN, pourquoi ne pas avoir fait d'interview des otages eux-mêmes ? Fallait-il les briefer avant, au sujet de la rançon par exemple ou sur leurs conditions de détentions ? N'oublions pas que les terroristes ne sont pas des enfants de cœur et que beaucoup d'otages ont payés de leur vie leur incarcération. Quand aux conditions de vie, je doute que la convention de Genève soit appliquée.

HOLLANDE TOUJOURS EN CHUTE LIBRE

" François Hollande, qui est déjà le président le plus impopulaire de la Ve République, a encore perdu deux points dans le baromètre politique mensuel TNS Sofres pour le Figaro Magazine publié jeudi.
Vingt et un pour cent des Français ont encore confiance dans le chef de l'Etat, soit deux points de moins que dans la précédente enquête.

Les mécontents sont même devenus majoritaires chez les partisans de la gauche dans son ensemble, dont seulement 48% (-3 points) disent faire confiance à François Hollande, contre 51% (+5 points) qui n'ont pas confiance en lui.

Dans le sillage de François Hollande, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault recule également de deux points, avec une cote de confiance qui s'établit à 22%, un plus bas depuis son arrivée à Matignon.
Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls reste nettement en tête du palmarès des personnalités politiques dont les Français souhaitent qu'ils jouent un rôle important dans les mois ou les années qui viennent avec 44% (+1 point), devant l'ancien président Nicolas Sarkozy (33%, -2 points).

Suivent les anciens Premiers ministres François Fillon et Alain Juppé (-2 points chacun à 31%) et la présidente du Front national Marine Le Pen (-3 points à 30%).

Le sondage a été réalisé du 23 au 26 octobre auprès d'un échantillon national de 1.000 personnes représentatif de l'ensemble de la population âgée de 18 ans et plus interrogées à domicile." 

LIBERATION D'OTAGES

" Les autorités françaises ont maintenu mercredi n'avoir versé aucune rançon aux preneurs d'otages pour obtenir la libération des quatre Français enlevés en septembre 2010 dans le nord du Niger, affirmant que seul Niamey avait été à la manoeuvre.

Le Monde soutient que la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) a remis indirectement "plus d'une vingtaine de millions d'euros" aux ravisseurs de Pierre Legrand, Daniel Larribe, Thierry Dol et Marc Féret, qui sont arrivés mercredi en France.

Cette somme aurait été prélevée sur les fonds secrets alloués aux services de renseignement et aurait été acheminée par la DGSE jusqu'à Kidal, au Mali, selon Le Monde.

"La France ne paie pas de rançon. Pour ce qui dépend de l'Etat français, il n'y a pas d'argent versé", a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, sur TF1.

Prié de dire si des sommes pouvaient avoir été payées par les groupes - Areva et une filiale de Vinci - qui employaient les otages, il a simplement répondu : "Non, pas d'argent public versé."

Interrogé sur la possibilité que le président nigérien Mahamadou Issoufou, qui a été impliqué dans les négociations, ait pu verser une rançon, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a déclaré pour sa part lors du journal de France 2 : "Le président du Niger a mené les discussions qu'il convenait de mener et elles ont abouti à un résultat positif."

Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui retenait les quatre ressortissants français, avait réclamé en mars 2011 90 millions d'euros, une demande rejetée par le chef de la diplomatie française de l'époque, Alain Juppé.

En début d'année, François Hollande a fait savoir que la France ne verserait plus de rançon pour obtenir la libération de ses ressortissants retenus en otages dans le monde, assurant que l'Etat s'opposerait à toute transaction financière et toute forme de versement, même par des entreprises.

Le 19 avril, lors de la libération d'une famille française enlevée au Cameroun, le chef de l'Etat avait une nouvelle fois assuré que Paris ne céderait pas "sur les principes".

"La consigne du président est de ne pas payer de rançon, cette consigne est respectée", avait assuré mardi matin sur Europe 1 Laurent Fabius, qui s'est rendu à Niamey avec Jean-Yves Le Drian pour récupérer les quatre ex-otages.

ENGAGEMENT DU G8
La piste d'une contrepartie versée par Areva a été évoquée par Diane Lazarevic, fille de l'un des trois otages français encore retenus en Afrique.

"Le Quai d'Orsay m'a bien dit il y a deux mois que la France ne paierait pas mais que sûrement Areva le ferait. Ce sont les mots du quai d'Orsay", a-t-elle dit sur Europe 1.

Le groupe nucléaire a répondu que "Jean-Yves Le Drian a été très clair, il n'y a pas eu de rançon".
Selon une source régionale, les négociations autour de la libération des Français ont été menées par l'ancien ministre nigérien, Mohamed Akotey, président du conseil d'administration d'Imouraren SA, la filiale d'Areva au Niger.

S'il était confirmé, le versement d'une rançon marquerait un changement dans la position de François Hollande depuis le lancement de l'opération Serval au Mali en janvier.

En juin, les dirigeants du G8 se sont engagés à refuser de verser des rançons en cas d'enlèvements de leurs ressortissants par des "terroristes".

"Nous rejetons sans équivoque le paiement de rançons aux terroristes et nous appelons les pays et les entreprises du monde à suivre ce principe", ont-ils dit dans un communiqué.

La France n'est toutefois pas jusqu'à présent allée aussi loin que la Grande-Bretagne, où la législation en vigueur interdit explicitement aux entreprises de verser des rançons.

Laurent Fabius n'a, par ailleurs, pas voulu confirmer des informations selon lesquelles la France aurait garanti une impunité au chef du groupe islamiste Ansar Dine en échange de la libération des otages.

"Je ne confirme pas. Mais ce qui est vrai, c'est qu'il y a des discussions qui portent sur les conditions politiques, qui peuvent porter, mais pas dans cette affaire, sur des libérations de prisonniers. Il y a toute une série de discussions ça c'est sûr, évidemment ce n'est pas une opération du Saint-Esprit", a-t-il dit sur TF1. "


On imagine bien des terroristes islamistes donner des otages pour nos beaux yeux... ou ceux de HOLLANDE !

ATA : UN GOUFFRE FINANCIER

" L'allocation temporaire d'attente (Ata), versée aux demandeurs d'asile qui ne peuvent pas être hébergés dans un centre d'accueil, ne doit plus être gérée par Pôle emploi en raison de dysfonctionnements, recommande un rapport publié mercredi par la commission des Finances du Sénat alors que la demande de protection a "explosé", a admis le ministère de l'Intérieur.

L'Ata, qui s'élève à 336 euros mensuels, est versée aux demandeurs d'asile qui n'ont pas pu bénéficier d'une des 21.410 places en Centre d'accueil pour les demandeurs d'asile (Cada) dans l'attente des suites données à leur dossier.

En 2012, 36.450 personnes ont bénéficié de cette allocation, sur plus de 60.000 demandeurs d'asile. Au total, 150 millions d'euros ont été distribués, montant en forte progression ces dernières années en raison de la hausse des demandes d'asile et de l'allongement de la durée d'instruction des dossiers.
Fin 2013, le nombre de demandeurs d'asile va atteindre les 70.000, "un chiffre qui se situe au-delà de toutes les projections imaginées", s'est alarmé mercredi le député UMP Eric Ciotti, rapporteur du budget de l?asile à l?Assemblée, cité par Le Figaro.

"Ce chiffre est envisageable et la situation est extrêmement difficile", a admis le Cabinet de Manuel Valls auprès de l'AFP en soulignant cependant que "le problème ne date pas de 2012 et de l'arrivée de la gauche au pouvoir mais de 2007".

"Nous sommes face à un problème structurel qui n' a pas été tranché par la majorité précédente", ajoute Beauvau en rappelant que le Manuel Valls a lancé une concertation sur le sujet qui doit s'achever fin novembre. "La vision du ministre est qu'il faut construire sur ce sujet un consensus national ou au moins aussi large que possible", insiste-t-on.

Selon le rapport présenté par Roger Karoutchi (UMP), rapporteur de la mission "Immigration, asile et intégration", les versements indus de l'Ata par Pôle emploi, à qui la gestion de l'aide a été confiée, représentent environ 20% du total, soit 30 millions d'euros. ( Soit près de 90 000 demandeurs )

"Il y a beaucoup d'indus bénéficiaires", a admis le ministère.
Le rapport de M. Karoutchi critique "le manque de qualification des agents de Pôle emploi" sur ces questions et l'absence de liens entre la structure et les autres organismes publics en charge des demandes d'asile.

Il propose "à court terme" de confier la gestion de l'Ata à l'Office français de l'intégration et de l'immigration (Ofii), responsable de l'accueil des migrants, et "à moyen terme" de fusionner l'Ofii et l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), afin de créer "un grand opérateur de l'asile et de l'immigration".
Le rapport insiste également sur la nécessité de réduire le montant versé aux demandeurs isolés mais de tenir compte, à l'inverse, de la présence d'enfants à charge.

"L'Ata est l'allocation la plus basique et la moins intelligente que je connaisse", a résumé Roger Karoutchi, dénonçant un droit d'asile français "à bout de souffle".

Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a confirmé le 23 octobre son intention de présenter rapidement une réforme du droit d'asile, pour diviser par deux le délai de traitement des dossiers.

Il a confié en juillet le pilotage des concertations à deux parlementaires, qui doivent rendre leurs conclusions mi-novembre.

Le projet de loi sur l'immigration, prévu après l'été 2013, avait été reporté à la fin de l'année ou au début 2014 pour y adjoindre un volet asile. "