mardi 24 septembre 2013

NOUVEAUX COMPTEURS EDF : LA FACTURE VA ETRE LOURDE

" La généralisation en France du compteur électrique "intelligent" Linky alourdira la facture des ménages en raison des changements d'abonnement induits pour 15,1 millions de clients, selon une étude de l'UFC-Que Choisir publiée mardi.

ERDF, la filiale de distribution d'EDF en charge du déploiement de Linky, a toutefois contesté les chiffres avancés par l'association de consommateurs en évoquant des problèmes de méthodologie.
L'entrée dans tous les foyers du nouveau compteur électrique, prévue de 2016 à 2020, a été annoncée début juillet par Jean-Marc Ayrault dans le cadre d'un nouveau programme d'investissements d'avenir.
A raison de 30 euros le nouveau compteur et de 120 euros l'installation, le remplacement d'ici 2020 des 35 millions de compteurs du pays devrait coûter près de cinq milliards, financés par EDF.

En partant des données collectées auprès de 201 foyers, l'étude UFC-Que Choisir estime toutefois que 55% des ménages ne disposent pas d'un abonnement adapté à leurs besoins et met en garde contre les frais et les surcoûts que devrait entraîner Linky, pourtant censé favoriser les économies d'énergie.
Selon l'association, 37% de ménages français paient actuellement un abonnement inférieur à leurs besoins et seront les plus touchés, à hauteur de 674 millions d'euros sur la première année d'installation de Linky.
Ces ménages devraient en effet souscrire des abonnements permettant de consommer des puissances supérieures afin d'éviter des coupures - Linky étant plus précis et donc moins tolérant que les anciens compteurs -, pour un surcoût estimé à plus de 308 millions d'euros par an.

"LE COMPTEUR N'EST PAS GRATUIT"
Ce simple changement d'abonnement, une opération facturée 36,21 euros TTC par ERDF, leur coûtera en outre 366 millions d'euros immédiatement après la mise en place du compteur Linky, selon l'étude.
L'UFC-Que Choisir estime en outre que 18% des ménages paient une puissance d'abonnement trop élevée par rapport à leur consommation et que le changement d'offre induit par le déploiement de Linky, bien qu'entraînant 35 millions d'euros de réduction sur leur facture annuelle, ne leur permettra pas de rentrer dans leurs frais avant plus de 5 ans.

"Au lieu d'être répercutées sur l'abonnement, les économies permises par le compteur seront conservées par ERDF. Le compteur n'est donc pas gratuit : les économies de consommation ne sont pas redistribuées au consommateur mais plutôt 'sans surcoût' pour celui-ci", a estimé l'association.

Marc Boillot, directeur Stratégie et Grands Projets d'ERDF, a cependant déclaré à Reuters que, sur les 300.000 compteurs Linky testés jusqu'ici, moins de 3.000 clients ont demandé à augmenter leur puissance.
Et si Linky permettra dans certains cas de révéler des "anomalies contractuelles", la représentativité de l'échantillon étudié par l'UFC-Que Choisir pose problème, a-t-il ajouté. "Sur 200 compteurs, extrapoler à 10 millions, il y a un problème de méthodologie."

L'association demande néanmoins aux pouvoirs publics d'élaborer une nouvelle grille tarifaire, avec des niveaux de puissance d'abonnement plus précis, et d'imposer la gratuité de la prestation de changement de puissance deux ans après l'installation du compteur Linky. " "

MARSEILLE : DEPUIS LES RENFORTS DE POLICE TOUT VA MIEUX !

" Non, on ne tournait pas un épisode d'Alerte à Malibu, hier, sur la plage de la Pointe-Rouge. À notre connaissance, il ne s'agissait pas non plus d'un clip alternatif sur fond de gangsta-rap. Se peut-il alors que des dizaines de Marseillais et de touristes aient été victimes d'une hallucination collective ?

À la mi-journée, sur le sable de la Pointe-Rouge, il ne subsistait aucune trace des événements. Mais la précision et la similitude des récits ne laissent guère de doute sur la réalité de cette irruption de violence au coeur de l'été indien. Au beau milieu des parasols et des châteaux de sable.

Une scène traumatisante, même si elle n'a duré que quelques minutes. "Moi j'ai tout vu, et j'ai eu tellement peur que je suis partie me réfugier dans les toilettes, comme des dizaines d'autres personnes", raconte une mère de famille, qui se remet de ses émotions devant un Perrier-menthe. "Un scooter, suivi d'une moto, a déboulé par le passage qui rejoint le parking du port. Les deux engins ont traversé la plage à toute allure. Puis le scooter a brutalement tourné en direction de la mer, toujours suivi par les deux types à moto", confirme José, qui se trouvait dans l'eau à ce moment-là.

Comme Franck, encore choqué : "Il y avait des enfants sur la plage, les gars ont déboulé à 50 km/h, c'est allé tellement vite ! Après j'ai parlé à une dame qui était à un mètre, elle a tout vu". Et notamment, comme plusieurs témoins qui se trouvaient sur le sable ou attablés à la terrasse de restaurants, le passager de la moto brandissant... une arme. "Il a fait le geste de tirer sur le conducteur du scooter qui s'enfuyait à pied, mais il n'y a pas eu de détonation", précisent-ils.

L'arme s'est-elle enrayée ? S'agissait-il d'un simple jeu de gamins, avec un pistolet factice ? Y avait-il même réellement une arme ? "Tout ce que je peux vous dire, c'est que la vue de cet engin a semé la panique ", commente une dame. Les deux hommes à moto auraient alors rebroussé chemin tandis que le conducteur du scooter prenait la fuite. Quelques minutes plus tard, il serait revenu récupérer son engin. Hallucination toujours ?

Aux dires des témoins, il aurait à son tour sorti "un objet", "une arme", ont cru discerner certains. Autant de témoignages que les fonctionnaires de police, s'emploient à recouper depuis hier. Mais c'est surtout le récit du conducteur du scooter, rapidement identifié et longuement entendu hier après-midi qui devrait déterminer la nature exacte des événements. D'ores et déjà, une chose est sûre : dans le lourd climat qui règne à Marseille, cette scène témoigne de la psychose ambiante. Et alimente la paranoïa. "Avant, les règlements de comptes, c'était la nuit, dans les cités chaudes. Aujourd'hui, c'est en plein jour et n'importe où", commentait un baigneur.

Hier, après l'incident, ils ont été nombreux à quitter la plage. "Il y avait un couple de touristes qui a aussitôt remballé ses affaires. Eux, je pense qu'ils ne mettront plus un pied à Marseille"... "

GENS DU VOYAGE : VOLS SUR DES CADAVRES ET TRAFIC DE MARBRE DE STELES

" Macabres pillages dans le Rhône : quatre fossoyeurs et un marbrier sont suspectés d'avoir volé des bijoux et des dents en or sur des cadavres et récupéré des stèles pour les revendre. Présentés samedi à un juge lyonnais, ils ont été mis en examen pour vol, recel et atteinte à l'intégrité d'un cadavre. Le parquet a requis leur placement sous contrôle judiciaire, a précisé le directeur de la Sûreté départementale, Jean-Marc Rebouillat. 

La mise au jour de ces trafics a débuté fin août, lorsqu'une gardienne de cimetière a dénoncé à la directrice des pompes funèbres son ex-compagnon, fossoyeur de 33 ans, considéré par les enquêteurs comme la «tête de réseau».

Ils dépouillaient les morts de leurs bagues, colliers et dents en or

Surveillé, cet homme qui travaillait «dans tous les cimetières de l'agglomération» a été surpris en train de démanteler des caveaux, mettre les stèles et piliers de côté et les livrer à des marbriers avec son camion de service, a raconté le responsable policier. Son ancienne concubine a de son côté été repérée «en train de vendre des dents en or» chez Or en cash, spécialiste du rachat des métaux précieux. Pour l'instant, elle n'a pas été mise en cause judiciairement, a précisé le responsable policier.

L'enquête, qui se poursuit sous commission rogatoire et pourrait entraîner d'autres arrestations, a conduit à l'interpellation jeudi de quatre fossoyeurs et d'un marbrier, dont le trafic dure depuis 2009 et ne concerne que les concessions en état d'abandon. 

Trois des fossoyeurs «dépouillaient les morts» de leurs bagues, colliers et dents en or, arrachées à la pince, alors que le quatrième «ne faisait que dans la marbrerie», a détaillé Jean-Marc Rebouillat. Faute de registre, le produit de leur trafic n'est pas encore connu.

Les suspects ont reconnu les faits

Les enquêteurs ont cependant saisi une enveloppe de 2000 euros remise en échange de l'or, principalement revendu à des gens du voyage sédentarisés, et surpris une transaction à 600 euros en échange du marbre. Chez le marbrier interpellé, ils ont placé sous séquestre 1500 mètres carrés de marbre dont la provenance est douteuse. Poli et retaillé, le marbre était revendu comme neuf à des familles endeuillées.

La loi impose en principe la destruction des monuments et emblèmes funéraires restés sur une concession abandonnée, qui doivent être concassés, tandis que les corps exhumés doivent être incinérés, selon Jean-Marc Rebouillat.

Entendus par la police, les cinq suspects ont reconnu les faits mais ont affirmé que ce «recyclage» du marbre était «une pratique institutionnalisée» et gratuite, considérée comme un «échange de bons procédés» entre fossoyeurs et marbriers. "

GENS DU VOYAGE : IL ABAT SON COUSIN A COUPS DE PISTOLET

" Abattu par cinq à six coups de pistolet et de fusil, un homme de 40 ans est mort, dans la nuit de jeudi à vendredi, devant le pavillon d’un couple et ses deux enfants, situé sur les coteaux de Malause.

Il était près de 22 heures lorsque le centre opérationnel de la gendarmerie (COG) de Montauban reçoit l’appel d’un riverain affolé résidant chemin de Las Molles, juste au-dessus des grandes serres du pépiniériste Lannes. «J’ai entendu six à sept détonations chez mes voisins» témoigne-t-il aux gendarmes. Des coups de feu entendus jusqu’au cœur du village. «Tout le monde a entendu, jeudi soir, les multiples détonations» assurait un Malausain croisé hier matin près de l’école. Devant les risques encourus par les secours, personne ne sachant à ce moment-là s’il s’agissait d’un forcené retranché dans sa maison, le colonel Christophe Daniel, le patron du groupement de gendarmerie de Tarn-et-Garonne, décidait de mobiliser des effectifs avant d’intervenir. Près de 35 gendarmes du secteur directement supervisés par les colonels Daniel et Gautheur rendus sur place, bouclaient le secteur. Un quartier où les militaires découvraient un important regroupement de familles appartenant à la communauté des gens du voyage du village et de Boudou. Une quarantaine de personnes informée du drame qui venaient de se produire entre deux membres de la même famille - deux cousins portant le même nom - étant arrivé sur les lieux du crime. La zone sécurisée, les gendarmes laissaient intervenir les pompiers valenciens et l’équipe du Samu. En vain. La victime, un Malausain de 40 ans, baignant dans une flaque de sang était déjà décédé des suites des tirs dont il avait été la cible.

Les armes du tueur présumé retrouvées
Des douilles d’un pistolet 7,65 mm et d’un fusil de chasse calibre 12 étaient retrouvés dans l’herbe humide du perron du pavillon par les enquêteurs de la brigade de recherche (BR) de Castelsarrasin chargés des investigations. Rejoints par deux techniciens en identification criminelle (TIC), les enquêteurs ont ainsi collecté de nombreux indices durant toute la nuit et jusqu’à hier après-midi. Aux prélèvements ADN, les experts de la police scientifique pouvaient compter sur l’analyse des armes à feu retrouvées sur la scène de crime. Manifestement résigné, le présumé meurtrier âgé de 39 ans et cousin de la victime, n’aurait semble-t-il, pas fait de résistance à son arrestation. Ce Malausain, né à Montauban, locataire du pavillon où s’est situé l’homicide aurait avoué son crime dès les premières heures de sa garde à vue à la brigade de Moissac.

Des auditions durant lesquelles le présumé tueur aurait donné le mobile de son geste macabre. Selon nos informations, son couple aurait connu aux printemps derniers des difficultés. Sa compagne ayant quitté le domicile conjugal avant d’y revenir. Une période durant laquelle elle aurait entretenu une relation avec l’un des cousins de son compagnon. Ce dernier ne supportant pas la séparation avec sa maîtresse, aurait débarqué jeudi soir au domicile du couple. Une violente dispute aurait alors éclaté entre les deux cousins, se concluant par le décès de Maurice A. Son corps a été autopsié dans l’après-midi à l’institut médico-légale de Rangueil. Hier soir, les auditions du mis en cause se poursuivaient. Ces dernières devraient s’achever, cet après-midi, avec le probable déferrement du meurtrier présumé devant le procureur de la République et un juge d’instruction. Des magistrats qui devraient être aussi attentifs au lourd passé judiciaire du mis en cause (notre encadré).

Le meurtrier présumé a un lourd passé judiciaire
Né en 1974 à Montauban, le tueur présumé connu sous le pseudonyme du «Lapin» est pour le moins connu de la justice. Multirécidiviste des vols, impliqué dans de nombreuses affaires de recels, le Malausain aurait également été impliqué dans le fameux gang des cambrioleurs de château sévissant dans tout le Sud-Ouest à la fin des années «90» et spécialisé dans le vol des objets précieux et d’art. Plus récemment, l’individu avait été placé en garde à vue par les gendarmes de la section de recherches (SR) d’Agen dans l’affaire Franchetto. Ce garagiste de Colayrac-Saint-Cirq retrouvé assassiné en mars 2010.

«On est terrorisé par ce qui s'est passé»
Situé dans une cote au milieu de plusieurs pavillons, la maison du couple de Malausain est pour le moins bien connu des riverains. «Je ne les fréquente pas, on a eu que des problèmes avec eux, si le propriétaire de leur habitation ne fait rien, nous allons déménager» témoignait encore sous le choc de sa nuit blanche, une voisine les bras tremblant de peur. «Tous les soirs, ils font la java. Il y a un va-et-vient de véhicules, des gens qui crient… Ils sont tellement paranos qu’ils ont installé tout autour de la maison des projecteurs qui éclairent l’extérieur et qui restent allumés toute la nuit.» Interrogée sur la soirée de jeudi, cette riveraine ne manquait pas de rappeler que «ce n’était pas la première fois que le voisinage avait entendu des coups de feu provenant de la propriété.» Et de poursuivre : «il était près de 9 h 45 lorsque l’on a entendu la série de détonations. À ce moment-là, nous ne sommes pas sortis. Il y avait des hurlements de femme, des cris continus. L’une s’est mise à crier dans la rue en disant «l’ambulance va monter ! L’ambulance va arriver !» Un laps de temps durant lequel cette riveraine échangeait avec ses autres voisins. «J’ai la fille d’une voisine qui était terrorisée par ce qu’elle venait d’entendre. Elle pleurait, elle n’arrêtait pas de m’appeler au téléphone pour me demander si j’en savais plus.» Une adolescente qui n’était pas en mesure de rester dans son établissement scolaire. «Je vais la chercher, elle est traumatisée par ce qui est c’est passé cette nuit» témoignait sa mère les yeux cernés par une nuit sans sommeil. C’est avec l’arrivée des forces de l’ordre que le voisinage enfermé à double tour dans leur pavillon respectif sortait de leur torpeur. «Je suis sortie quand j’ai entendu les gendarmes… On avait l’impression avec cette foule de personnes qui étaient rassemblées que l’on était au Far West…» nous confirmait notre témoin. Les gendarmes nous ont dit de rentrer immédiatement chez nous, car ils recherchaient le tireur.» Et de conclure : «On est terrorisé par ce qui s’est passé.» "

GENS DU VOYAGE : EDITH CRESSON PAYE LES FRUITS DE SON LAXISME SOCIALISTE

" Aujourd'hui âgée de 79 ans, l'ancien premier ministre de François Mitterrand Edith Cresson mène un nouveau combat: elle veut faire chasser les gens du voyage installés à côté de sa propriété, à Saint-Sylvain-d'Anjou, à côté d'Angers.

Près de 300 caravanes ont pris place sur un terrain d'accueil parfaitement légal, indique la préfecture de Maine-et-Loire. Elle refuse donc d'intervenir, même si l'ancien chef du gouvernement demande «l'envoi de CRS». Seul le maire de la commune peut demander l'évacuation du terrain par la force, et la préfecture n'est pas habilitée à intervenir sans son accord.

Edith Cresson a déposé plainte le week-end dernier pour dégradations et dépôts de déchets sur sa propriété, indique la presse locale. Elle s'est notamment plainte de retrouver des déchets organiques dans son jardin: «Ils ont des toilettes chimiques mais ils vont quand même faire ça chez nous. Le cabinet du préfet m'a dit que c'était une habitude culturelle», a-t-elle tempêté auprès du Courrier de l'Ouest. "


Ce qui résume bien le fait que les socialistes sont d'accord pour que les gens subissent les nuisances des gens du voyage du moment que c'est pas chez eux !

ROMS : UN JUGE VA T'IL REJOINDRE LE MUR DES CONS ?

" "Pensez-vous que nous allons vous laisser piller la France ainsi ?". Des propos attribués à un juge toulousain ont provoqué la colère lundi 23 septembre de deux syndicats de magistrats et d'avocats, ainsi que de la Ligue des Droits de l'Homme.

Hervé Barrié, président du tribunal correctionnel, dirigeait une audience des comparutions immédiates, le 16 septembre au tribunal de grande instance de Toulouse. Selon le quotidien La Dépêche du Midi, il aurait notamment lancé à quatre tziganes poursuivis pour le vol de cuivre d'un transformateur : "vous ne pensez pas que la France en a assez des vols commis par les Roms?".

Sous couvert de l'anonymat, un témoin des débats a confirmé à l'AFP avoir entendu ces propos, qui n'ont pas fait l'objet de démenti depuis leur publication. Dans un communiqué commun, la Ligue des Droits de l'Homme, le syndicat de la magistrature et le syndicat des avocats de France de Toulouse ont jugé ces propos "proprement intolérables en ce qu'ils stigmatisent une catégorie de la population, opèrent des amalgames hâtifs et infondés entre les prévenus et leurs origines ethniques, les faits pour lesquels ils étaient jugés et un prétendu 'pillage' que subirait notre pays".

"De tels propos bafouent les valeurs républicaines dont la justice est garante", insistent les deux syndicats et la LDH, qui condamnent "un discours délétère, toujours plus dominant, qui désigne des bouc-émissaires et attise les xénophobies au mépris de la cohésion sociale". "


On va faire comme avec Jean ROUCAS, on va l'interdire de juger ? " Liberté d'expression ", comme cette valeur républicaine semble bien lointaine !