vendredi 27 septembre 2013

DEUX TUNISIENS EN SITUATION IRREGULIERE DEALENT DEVANT UN LYCEE

" Lundi, 16 heures, devant le lycée Emile-Loubet à Valence. À la vue du passage d’un équipage de la brigade anticriminalité, deux hommes se débarrassent précipitamment d’objets…

En procédant à leur contrôle, les policiers découvrent que les “objets” sont en réalité 13 barrettes de résine de cannabis.

Après les avoir interpellés et placés en garde à vue, les policiers constatent que les deux individus sont des ressortissants tunisiens en situation irrégulière. L’un est âgé de 26 ans, son complice a 29 ans et est sans domicile fixe.

Lors de la perquisition du domicile du plus jeune, les enquêteurs retrouvent encore une dizaine de barrettes de résine de cannabis. Ce dernier sera prochainement convoqué devant la justice et fait l’objet d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF) sous 30 jours.

Le plus âgé a, quant à lui, été conduit au Centre de rétention administrative (CRA) de Nîmes. "

ARRESTATION DE BULGARES PIEGEURS DE DAB

" Hier à la barre du tribunal correctionnel d’Avignon, ils ont fait profil bas. Ces deux Bulgares ont assuré n’être que les petites mains d’une organisation qui prospère un peu partout sur la planète.

Hier en tout cas, ils ont été condamnés à quatre ans de prison ferme pour avoir piégé plusieurs distributeurs de billets dans le Vaucluse. Et pas au moyen de procédés à la petite semaine, de type “collet marseillais”. Ici, on est un peu dans les hautes sphères de l’informatique et du piratage.

Des minis caméras dissimulées sur les distributeurs

Leur combine consistait à installer des “skimmers” sur les distributeurs de billets. Il s’agit de prendre la main sur les guichets automatiques de banque.

Le principal outil des malfaiteurs étant justement le “skimmer”, introduit dans les distributeurs ou positionnés à proximité. Celui-ci copie les données de la bande magnétique de la carte bancaire, et le plus souvent le code secret est également filmé par des minis caméras dissimulées sur les distributeurs.

Pour faire simple, des cartes vierges sont ensuite encodées au moyen d’un ordinateur et elles prennent alors l’apparence d’une carte presque normale. Dans l’affaire examinée hier par le tribunal correctionnel d’Avignon, des cartes contrefaites avaient même été utilisées aux États-Unis et en Bulgarie.

Les deux prévenus étaient tombés dans les mailles du filet du SRPJ d’Avignon, au terme d’une filature opérée les 25 et 26 août dernier.

Sur eux, la panoplie du parfait piégeur de distributeur de billets, cartes vierges, skimmer, ordinateurs….

Une peine de quatre de prison conforme aux réquisitions

Assistés par Me Sandy Testud, ils ont indiqué n’avoir été que les jouets d’escrocs, et n’avoir en tout est pour tout touché qu’une faible somme d’argent pour cet ensemble d’escroqueries.

Il n’en demeure pas moins que les parties civiles, le GIE des cartes bancaires et le Crédit Lyonnais ont estimé leur préjudice total, entre mai et août, à près de 20 000 euros.

La peine prononcée hier est conforme aux réquisitions du procureur, Bernard Marchal. "

DES ARABES ET DES NOIRS REGLENT LEURS COMPTES EN PLEIN CENTRE DE LIMOGES


" C’est vers 17 heures hier après-midi qu’une première bagarre a éclatée en centre ville de Limoges aux abords de la place des carmes. Les heurts se sont ensuite propagés jusqu’à la mairie où d’autres protagonistes se sont joints aux premiers .

Si des témoins affirment avoir vu une vingtaine de jeunes prendre part aux affrontements la police évoque de son côté une dizaine de personne seulement.

Deux jeunes ont été blessés par arme blanche, ils sont actuellement toujours hospitalisés au CHU de Limoges, leur pronostic vital n’est pas engagé et ils devraient rapidement être entendus par la police.

Cinq personnes âgées de 18 à 22 ans ont été interpellées et se trouvent actuellement en garde à vue.

Les élèves de trois établissement scolaires du centre ville ont été maintenus dans leurs établissements le temps pour la police de sécuriser les lieux.

Les raisons de la rixe ne sont pas encore connues, la police n’exclue pas un règlement de compte entre bandes rivales des quartiers sensibles de Limoges.

Des témoins expliquaient hier soir avoir entendu des coups de feu, la police ne confirme pas et aucune arme à feu n’a été retrouvée. "

ROMS : VOL DE CUIVRE AU MOINS 800 000 EUROS DE PREJUDICE

" À chacun son tour de se faire débrancher ! Après avoir privé de ligne fixe et d’internet plusieurs communes de la Marne, le gang des câbles téléphoniques est injoignable depuis mardi matin. La plupart de ses membres sont en garde à vue en région parisienne, interpellés lors d’un coup de filet opéré dans un camp de Roms de Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne). Cent quarante-cinq gendarmes ont mené l’opération, après sept mois d’enquête diligentée par la section de recherches de Dijon.

Six hommes ont été arrêtés. Ils sont soupçonnés de 27 vols de câbles téléphoniques commis pour huit d’entre eux dans la Marne à Chambrecy, Sarcy, Poilly, Sommesous et près de Mourmelon-le-Grand. Les autres faits concernent la Haute-Saône et la Côte-d’Or.

800 000 euros de préjudice pour Orange
La bande s’attaquait aux câbles téléphoniques pour en récupérer le cuivre. « Leur mode opératoire était toujours le même, explique un officier de gendarmerie. Ils s’introduisaient dans les trappes souterraines pour sectionner les câbles de part et d’autre. Ils les accrochaient ensuite à un véhicule pour les tirer et les sortir sur toute la longueur. Soit ils les débitaient sur place, soit ils les cachaient en attendant de revenir les chercher. Enfin, ils les brûlaient pour en extraire le cuivre racheté par des receleurs. »

Les câbles dérobés pouvaient atteindre 600 à 1 000 mètres de long, privant du même coup les communes voisines de toute connexion internet et téléphone fixe. Une mésaventure arrivée trois fois en quinze jours dans les villages de Sarcy et Poilly. La quantité de cuivre récupérée pourrait se chiffrer en tonnes. À raison de 5 euros le kilo, le trafic était lucratif. Orange estime son préjudice global à 800 000 euros.

Les six suspects seront présentés à un juge de Nancy en fin de semaine. Ont-ils d’autres vols de câbles téléphoniques à leur actif ? Possible. L’Aisne a notamment été le théâtre de tels agissements tout récemment. De plus, dans le camp, les gendarmes ont découvert des gaines de la SNCF et d’ErDF dont l’origine reste à déterminer. "

30 000 EUROS D'AIDES POUR SATISFAIRE LES DELIRES D'UN ARTISTE

" Folie, délire, art contemporain? Depuis le 20 septembre 2013, un artiste est en immersion dans un trou creusé devant l'hôtel de ville de Tours. A 1,80 m du sol et sous une pierre d'une tonne, Abraham Poincheval vit dans une buse en ciment. Il comptait rester dans sa cache jusqu'au 27 septembre pour promouvoir son art. C'est chose faite ce vendredi, il vient de sortir de son trou et se porte bien. 

Tout est prévu pour le bon fonctionnement de son projet supervisé par un architecte, pour éviter le moindre danger. L'artiste a embarqué avec lui de la nourriture, des coussins, une caméra et quelques livres pour passer le temps. "Il va très bien. Il consomme une nourriture lyophilisée, peu énergétique comme des nouilles chinoises et des compotes. Il fait ses besoins naturels dans une boîte étanche et urine dans les bouteilles d'eau à mesure qu'il les consomme" explique à L'Express Colette Girard, adjointe au maire PS de la ville de Tours. L'artiste respire par le tuyau qui le relie à l'extérieur et dort assis. Afin d'activer la circulation sanguine, il pratique des exercices sur le dos. Les Tourangeaux peuvent l'observer via une vidéo projetée sur le mur de la librairie, en-dessous de laquelle il est enterré. Les passants ont même la possibilité de discuter avec l'artiste par le biais du tuyau. 

"Une somme fort modeste"
Ce projet artistique, nommé 604800 (le nombre de secondes en une semaine) est financé par une association appelée Eternal Network. Elle bénéfici de financements publics. Ainsi selon la mairie, "la Région Centre aurait versé en 2012 à l'association 5000 euros, 6700 euros de la part de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) et près de 1000 euros du Conseil Général." La ville de Tours a également contribué: 8000 euros de versés. Le reste est payé par la fondation de France. "


Au moins vous savez que vos impôts sont bien utilisés !