mardi 1 octobre 2013

LA FRANCE VA ACCEUILLIR DES REFUGIES SYRIENS

" La France, les Etats-Unis et l'Allemagne, notamment, ont affirmé leur volonté de participer au programme de réinstallation de l'ONU. Objectif : alléger le fardeau économique et social des pays voisins de la Syrie.
Dix-sept pays ont accepté d’accueillir des réfugiés syriens désireux de s’y installer, a annoncé mardi à Genève Antonio Guterres, Haut-commissaire aux réfugiés des Nations unies. S’exprimant au cours d’une conférence de presse à l’issue d’une réunion du comité exécutif du HCR, il a ajouté que ces pays pourraient accueillir plus de 10 000 réfugiés en quête d’un nouvel avenir.

Parmi ces pays, qui sont prêts à participer au programme de réinstallation des réfugiés syriens de l’ONU figure pour la première fois le Mexique, a-t-il indiqué, en précisant que les autres pays étaient ceux qui traditionnellement accueillaient les réfugiés en quête de réinstallation. Il s'agit de l’Australie, l’Autriche, le Canada, la Finlande, l’Allemagne, la Hongrie, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, l’Espagne, la Suède, la Suisse, le Danemark, la France, les Etats-Unis et le Mexique.

Concernant le Mexique, le HCR a précisé après la conférence de presse d'Antonio Guterres que le pays allait se limiter à une contribution financière.

Une réunion à haut niveau s’est tenue à Genève sur la situation humanitaire en Syrie et ses conséquences, et s’est soldée avec un appel pour une «action internationale urgente, afin d’alléger» le fardeau économique et social des pays voisins de la Syrie, qui plient sous le poids de plus de 2 millions de réfugiés syriens. Il s’agit notamment de l’Irak, de la Jordanie, du Liban, de la Turquie et de l’Egypte. Pour le comité exécutif du HCR, il faut davantage soutenir financièrement ces pays, et encourager la réinstallation des réfugiés et le regroupement familial dans des pays tiers.

Le conflit syrien, qui a éclaté en mars 2011, a poussé à l’exil des millions de personnes. Actuellement, environ 4,25 millions de Syriens ont quitté leurs foyers, mais sont restés dans le pays, alors que 2,12 millions ont quitté le pays.

Des représentants de 135 pays, de 7 organisations intergouvernementales, de la Banque Mondiale, de 9 agences de l’ONU et de 29 ONG ont notamment pris part à la réunion de Genève. Les ministres des Affaires étrangères de l’Irak, de Jordanie et de Turquie, le chargé des relations extérieures de la région irakienne du Kurdistan, le ministre des Affaires sociales du Liban, ainsi que le vice-ministre égyptien des Affaires étrangères étaient également présents. "


Ben tiens... il nous manquait un peu de monde ! Et ça va nous coûter combien encore cette générosité ? 

L'AUGMENTATION DES TIMBRES EFFECTIVE EN JANVIER 2014

" Le prix des timbres les plus courants augmentera de 3 centimes le 1er janvier 2014, ont annoncé La Poste et l'Autorité de régulation des postes et télécoms (Arcep) dans deux communications distinctes mardi.
La dernière hausse du prix du timbre remonte au 1er janvier 2013 la lettre prioritaire était alors passée de 0,60 à 0,63 euros, et la lettre verte de 0,57 à 0,58 euros.

Mardi, l'Arcep a annoncé avoir donné un avis favorable aux hausses de tarif demandées par La Poste, dans un communiqué.

De son côté, l'entreprise a indiqué que l'augmentation moyenne de 3% appliquée à tous ses tarifs était destinée à "préserver un haut niveau de qualité du service universel".

La hausse sera cependant supérieure à la moyenne de 3% pour les timbres les plus couramment utilisés: soit la Lettre verte, qui passera de 0,58 à 0,61 euro (soit une augmentation de 5,2%, ndlr) ou le timbre prioritaire passera de 0,63 à 0,66 (soit +4,8%).

Les tarifs du courrier industriel, pour les grands émetteurs de courrier, augmenteront pour leur part de 1,8% au 1er janvier.

"La hausse du prix du timbre n'aura qu'un impact très limité sur les ménages : environ un euro par an et par ménage. Un ménage français envoie en effet en moyenne cinquante lettres par an pour un budget moyen de 30 euros", a affirmé La Poste.

La Poste indique également que "le prix du timbre se situe dans la moyenne des tarifs des autres postes européennes, alors même que les engagements de service public et les contraintes géographiques sont plus élevés en France: La Poste distribue en effet le courrier 6 jours sur 7 en tous points d'un des territoires les plus étendus d'Europe".

Fin 2012, l'Arcep avait indiqué que l'évolution du prix moyen des tarifs postaux serait limitée à une augmentation de 1% en sus de l'inflation pour la période 2013-2015.

L'autorité ne s'est cependant pas encore prononcée concernant les années suivantes. Et La Poste, dans son projet stratégique 2013-2018 publié cet été, a déjà fait part de son souhait que le prix du timbre augmente nettement plus que l'inflation à partir de 2016.

L'entreprise prône ainsi "la mise en oeuvre d'une politique tarifaire du courrier dynamique, indispensable pour contribuer aux équilibres du service universel pour les produits du courrier et du colis au-delà de 2015".
Dans son projet stratégique, La Poste indique d'ores et déjà viser une politique tarifaire "analogue à celle des autres postes" européennes, et juge que,'"une cible d'augmentation égale à +inflation + 3%+ sera nécessaire"." 

UN PEU D'HUMOUR POUR CHANGER





DES NOIRS ET DES ARABES PORTENT PLAINTE CONTRE L'ETAT POUR CONTROLES AU FACIES

" Treize personnes ont attaqué l'Etat pour dénoncer une «pratique discriminatoire»...

Le tribunal de grande instance de Paris rendra mercredi sa décision dans l'affaire opposant treize plaignants dénonçant des contrôles de police au faciès à l'État et au ministère de l'Intérieur.

Ces treize personnes, étudiants, salariés, noirs ou arabes, âgés de 18 à 35 ans ont attaqué début juillet l'État et la place Beauvau pour dénoncer une pratique discriminatoire.

>> A lire: «Seuls ceux qui ne sont pas contrôlés ne voient pas le problème»...

Me Félix de Belloy, l'avocat d'un de ces plaignants, avait estimé qu' «il est temps que la République prenne la mesure et la conscience de ce que sont les contrôles d'identité pour une partie de la population».

Ses clients avaient dénoncé des contrôles abusifs et parfois violents, à l'instar de Karim, 21 ans, qui affirme s'être «pris une gifle et une clé de bras» lors d'un contrôle effectué par des CRS à Besançon.

13 cas

«Ils se sentent stigmatisés par la police en raison de leur origine», a plaidé Me Slim Ben Achour, conseil des treize plaignants. Face à la difficulté de prouver le caractère discriminatoire de chaque contrôle, les deux avocats ont soutenu qu'il revenait à l'État de prouver l'absence de discrimination.

Les avocats De Belloy et Ben Achour demandent 10.000 euros de dommages et intérêts pour chacun des plaignants. «Ce n'est pas au tribunal de statuer là-dessus, mais au législateur», avait rétorqué l'avocate de l'État, Me Claire Litaudon. Selon elle, dans chacun des 13 cas soulevés devant le tribunal, «le contrôle a une justification» et «l'État peut démontrer» qu'il n'est «pas discriminatoire».

Saisie directe de l'IGS

Le procureur Sylvie Kachaner a abondé dans ce sens en affirmant que «dans les 13 cas [...] les contrôles d'identité ont bel et bien obéi aux prescriptions légales».

La lutte contre les contrôles au faciès était l'engagement numéro 30 de François Hollande lors de sa campagne présidentielle.

Un temps évoqué, la remise d'un récépissé après un contrôle d'identité a finalement été abandonnée en septembre, au grand dam des associations. Le ministère de l'Intérieur a néanmoins annoncé le retour du matricule sur les uniformes d'ici fin 2013 et la réforme du code de déontologie de la police. Les citoyens ont aussi désormais la possibilité de saisir directement l'IGS, la «police des polices».

En France, les personnes perçues comme «noires» et «arabes» sont contrôlées respectivement six et huit fois plus que celles perçues comme «blanches», selon une étude menée en 2009 à Paris par l'ONG et le Centre national de la recherche scientifique (CNRS). "