vendredi 11 octobre 2013

LE BONUS AUTOMOBILE PREND UNE CLAQUE


" Le bonus écologique dont peuvent bénéficier les conducteurs à l'achat d'une voiture à faible consommation de carburant va être réduit très fortement à partir du 1er novembre, affirme vendredi Le Parisien.
Le dispositif mis en place en 2008 pour soutenir l'achat de véhicules est trop onéreux pour l'Etat qui devrait le réviser. Le malus, qui renchérit le coût d'achat des véhicules les plus polluants, devrait passer de 6 000 euros à 8 000 euros. 

Seuls les véhicules traditionnels émettant entre 60 et 90 grammes de gaz carbonique par kilomètre conserveront une prime, toutefois rabotée à 150 euros, contre 550 euros jusqu'ici, précise le journal, sans citer ses sources.

RAMENER À L'ÉQUILIBRE UN SYSTÈME DÉFICITAIRE

C'est le cas de toutes petites voitures comme la Twingo diesel (Renault) et la Peugeot 208. Les véhicules hybrides et électriques, beaucoup plus vertueux du point de vue écologique mais beaucoup plus chers à l'achat, conserveront une prime substantielle, mais celle-ci sera également réduite. Les voitures électriques verraient ainsi leur bonus revenir de 7 000 à 6 300 euros.

Le Parisien note que si les montants des malus appliqués aux véhicules polluants étaient déjà connus depuis la publication du projet de loi de finances, il n'en était pas de mêmes des bonus, en raison d'un conflit entre ministère des finances et ministère de l'environnement. Finalement, c'est Matignon qui a dû trancher, avec pour objectif de ramener à l'équilibre un système constamment déficitaire, qui a accumulé 1,45 milliard d'euros de pertes depuis 2008. "


Comment relancer l'industrie automobile en une leçon...

AGRESSEE, LIGOTEE DANS LE COFFRE DE SA VOITURE, ELLE ECHAPPE DE PEU A LA NOYADE

" Poings liés dans le coffre de sa voiture qui était en train de couler, une dame âgée de 89 ans a été sauvée après avoir été agressée à son domicile et séquestrée.

À quelques minutes près, elle serait morte noyée. Une habitante de Bar-le-Duc (Meuse) a été agressée jeudi à l'aube dans son pavillon du centre-ville par deux individus cagoulés, qui l'ont violentée. Après lui avoir recouvert le visage avec un vêtement, ils ont laissé sa maison «sens dessus-dessous», selon les premières constatations. «Elle a indiqué avoir été surprise dans son sommeil à l'aube, a priori par deux hommes qui l'ont questionné en la bousculant, voire en la violentant, pour obtenir sa carte bancaire et des bijoux. Au bout d'un certain temps, les malfaiteurs lui ont attaché les mains et l'ont mise dans le coffre de son véhicule», a expliqué le procureur de Bar-le-Duc, Rémi Coutin. Ils ont ensuite conduit la victime, à quatre kilomètres de là, dans le canal de la Marne au Rhin avant d'y jeter sa voiture.
«Des faits extrêmement violents, sans précédent dans la région»

Son véhicule était en parti immergé lorsqu'une joggeuse qui courait le long du canal vers 9 heures du matin, l'a aperçu au niveau d'une écluse à Longeville-en-Barrois. À l'intérieur, elle distingue la vieille dame qui se débattait pour sortir du coffre, en tentant de déplacer la plage arrière. Paniquée, la joggeuse trouve de l'aide auprès d'employés d'une entreprise de location d'outillages, située non loin de là dans une zone industrielle. «On n'a pas cherché à réfléchir, on a pris un peu d'outillage et couru là-bas», a confié l'un d'eux à France 3 Lorraine. Attaché à une sangle par son confrère, un employé s'est alors jeté à l'eau et a cassé une vitre afin de libérer la victime. «Très choquée» et en hypothermie, elle a été hospitalisée mais ses jours ne sont pas en danger.
Une quinzaine d'enquêteurs de la police judiciaire de Nancy et de la brigade de sûreté urbaine de Bar-le-Duc, co-saisis de l'enquête ouverte pour tentative d'homicide volontaire, ont procédé à des perquisitions complètes de la maison et du véhicule. «Ce sont des faits extrêmement violents, sans précédent dans la région. Toutes les pistes sont ouvertes», a indiqué Rémi Coutin. Deux bateliers qui naviguaient à cet endroit peu après la mise à l'eau de la voiture ont par ailleurs été entendus. «Incontestablement, on a voulu tuer cette dame; incontestablement, on a voulu que le véhicule tombe dans l'eau. La probabilité qu'une joggeuse passe au même moment tient du miracle», a souligné le procureur, qui a par ailleurs qualifié le bref récit de la victime de «crédible». Célibataire sans enfant, elle vivait seule. Les enquêteurs attendent que son état se stabilise pour l'entendre plus longuement. "