dimanche 12 janvier 2014

HOLLANDE/GAYET : DE MIEUX EN MIEUX !

" Le logement qui abritait les rendez-vous secrets du président et de l’actrice est au nom de Michel Ferracci, soupçonné de liens avec le grand banditisme corse, selon des révélations du Point et de Mediapart...

L’«affaire» aurait pu s’arrêter là. A une simple histoire de rendez-vous nocturnes dans un appartement du 8e arrondissement, révélé par un journal people. Mais voilà que ce logement, qui a abrité les rendez-vous secrets de François Hollande et de Julie Gayet, semble avoir des liens avec le grand banditisme corse.

Selon Le Point et Mediapart, l’appartement de la rue du Cirque (8e) est au nom de Michel Ferracci, un homme bien connu de la police judiciaire qui a enquêté sur l’affaire du cercle Wagram. Condamné à 18 mois de prison avec sursis dans cette vaste entreprise de blanchiment d’argent provenant de ce cercle de jeux proche des Champs-Elysées (8e), Michel Ferracci s’est reconverti en acteur dans la série «Mafiosa».

L’enquête sur le cercle Wagram a démontré que la quinzaine de personnes mises en examen dans ce dossier entretenaient des liens directs ou indirects avec le grand banditisme corse. Et notamment Michel Ferracci, que l’on décrit comme proche d’un ancien pilier de la Brise de mer, Richard Casanova, assassiné en 2008. La Brise de mer est un des deux grands clans criminels de l’Ile de Beauté.

Un grand patron du CAC 40 propriétaire?

Le nom de Michel Ferracci, apparaît sur la boîte aux lettres de l’appartement ainsi que sur les pages blanches. Ce dernier serait désormais occupé par son ex-femme et ses enfants, l’actrice Emmanuelle Hauck, qui l’aurait alors prêté à Julie Gayet. L’avocat de Michel Ferracci a précisé que son client ne disposait pas de ce logement et qu’il n’y vivait pas.

Selon Valeurs Actuelles, le propriétaire est un «grand patron du CAC 40». L’appartement aurait d’ailleurs déjà servi à d’autres personnalités de la Vème République, «rendez-vous galants et affaires sensibles en tout genre», écrit le magazine.

«La trahison de Manuel Valls»?

Les révélations autour de ce logement posent plusieurs questions. Et le nom du ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, est sur toutes les lèvres. Comment ne pouvait-il pas savoir que François Hollande, accompagné d’au moins un policier chargé de sa protection, se rendait dans cet appartement prêté à Julie Gayet depuis six mois par une comédienne qui y vivait avec Michel Ferracci? Aurait-il fait «fuiter» certaines informations? Et le site internet du Point de poser ouvertement la question de «la trahison de Manuel Valls».

Mediapart conclut à une autre analyse. Et si le président était «tombé dans un piège parce qu’il n’a pas été alerté sur les liens de l’appartement qu’il fréquentait avec le grand banditisme?». Décidément, l’affaire se veut de plus en plus embarrassante. Tout du moins politiquement… "


Une affaire que l'Etat va s'empresser d'étouffer. Quand je pense qu' HOLLANDE a entre les mains la puissance nucléaire et l'avenir de tout un pays, ça fait froid dans le dos.... Une pensée aussi à tous nos militaires engagés dans les conflits à l'étranger qui obéissent et prennent des risques pour cet irresponsable !

VALLS ACCUSE DE CONFLIT D’INTÉRÊTS : LA JUSTICE SERA-T-ELLE AUSSI RAPIDE QU'AVEC DIEUDONNE ?


" L'omniprésence médiatique du ministre de l'Intérieur risque de durer encore un peu. En effet, Mediapart révèle ce vendredi que Manuel Valls, maire d'Évry à l'époque, a attribué, en avril 2011, un marché public de l'agglomération d'Évry à... son ex-compagne.

"En avril 2011, le député et maire d’Évry a attribué, en sa qualité de président de la communauté d’agglomération Évry Centre Essonne (CAECE), le marché "d’élaboration du projet de territoire" à son ex-compagne, Sybil Cosnard, urbaniste et ancienne directrice générale de l’urbanisme de la ville d’Évry", révèle Mediapart. Ce marché public avait effectivement fait l'objet d'un appel d'offres en 2010.

Manuel Valls et son ex-compagne démentent ce conflit d'intérêts

Sybil Cosnard, l'ex-compagne de Manuel Valls (pendant deux ans, ndlr), a en effet créé (quelques mois plus tôt seulement), une société unipersonnelle, City Linked, pour répondre au projet en associant l'architecte Roland Castro.

Les deux intéressés ont tous deux démenti ce conflit d'intérêts. "Il n’y avait pas de conflit d’intérêts à partir du moment où l’on est entré dans un système d’appel d’offres public, a répondu Mme Cosnard à Mediapart. Et Manuel Valls de préciser qu'il  n'a "jamais présidé aucune commission d’appel d’offres". "Le fait de connaître tel ou tel dirigeant, de l’une ou l’autre de ces sociétés, ne peut être constitutif d’un délit de prise illégale d’intérêts", a-t-il ajouté. Contacté par metronews, ni la mairie d'Evry (dont le numéro est "injoignable", ni le ministre de l'Intérieur n'ont souhaité donner suite à nos appels.

Quatre éléments troublants sont pointés du doigt

Mais au-delà de cette défense, plusieurs éléments troublants demeurent.

Le président de la commission d’appel d’offres Ange Balzano, maire adjoint (PS) de Ris-Orangis ignorait que la bénéficiaire du marché était l’ex-compagne du président de l’agglomération. "Son nom n’était pas sur les documents", a-t-il déclaré à Mediapart.

Huit jours après la commission, le 13 avril 2011, l’agglomération d’Évry Centre Essonne informe le groupement de Michel Cantal-Dupart qu’il n’est arrivé que troisième. A sa grande surprise la réponse est définitive et il n'y a pas d'entretien pour exposer les arguments des trois premiers candidats. "Normalement, nous aurions dû être dans une short list et être reçus pour exposer ce que l’on avait envie de faire. Ce n’est pas normal. Cela voulait dire que c’était ciblé, et qu’ils avaient déjà quelqu’un en tête", explique Michel Cantal-Dupart.

Un projet estimé à 450.300 euros

L'ex-compagne de Manuel Valls a été retenue sur un projet estimé à 450.300 euros alors que l'architecte Michel Cantal-Dupart proposait un coût de 243.700 euros. "Je ne suis pas pour le moins-disant systématique, mais 200.000 euros de plus ça se discute", s'interroge l'architecte non retenu.

Le cabinet City Linked a donc réalisé la première partie de sa mission avant que le projet tout entier ne soit interrompu. Toutes les opérations d'urbanisme ont en effet été suspendues en 2012 depuis que la Fédération française de rugby a choisi de retenir le site de Ris-Orangis pour son futur grand stade. Mais si City Linked a bien été indemnisé pour sa première mission effectuée, aucune transaction, ni indemnité de rupture de contrat" n'apparaît. "


Encore une affaire qui va disparaître dans les méandres de l'oubli médiatique ! Mais bon, VALLS se vante d'être le champion de la "morale " pas de l’honnêteté !

TRIERWEILER HOSPITALISEE


" Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande, est hospitalisée depuis vendredi après les révélations, la veille, sur la liaison supposée du chef de l'Etat avec l'actrice Julie Gayet, a-t-on appris auprès de son cabinet.

La première dame doit sortir lundi de l'établissement parisien où elle a été admise, a précisé à Reuters son conseiller, Patrice Biancone. "Elle avait besoin de repos, elle a été hospitalisée pour des examens", a-t-il ajouté.

Interrogé sur l'avenir de la relation de Valérie Trierweiler avec le président, Patrice Biancone a répondu : "Ensuite, elle décidera ce qu'elle veut".

François Hollande avait déploré vendredi une atteinte au respect de la vie privée et dit étudier des suites judiciaires après la publication d'un article du magazine Closer évoquant une relation entre la comédienne Julie Gayet et le chef de l'Etat, selon l'Elysée.

Le président vit depuis le milieu des années 2000 avec la journaliste Valérie Trierweiler, qui l'a accompagné lors de nombreux voyages à l'étranger et possède un bureau à l'Elysée. "


 Çà doit être le choc de savoir qu'elle pourra plus partager la gamelle !

HOLLANDE/GAYET : LA TRAHISON DE VALLS L'AMBITIEUX

" Au château, on est dubitatif : pourquoi François Hollande vient-il de renouer, en pleine tempête nationalo-conjugale, avec Rachid Kasri, son chauffeur "historique", celui qui le couvrait quand il allait secrètement rejoindre Valérie Trierweiler alors qu'il était en couple avec Ségolène Royal ? Le confident avait été pourtant délaissé dès le lendemain de la victoire du président normal. Le chauffeur éconduit avait insisté lourdement auprès de son "ami" afin qu'il reprenne contact. En vain.

"Que fait la police ?" ironise un proche de la première dame qui voudrait connaître la réponse à ce soudain retour en grâce. La police ? C'est plutôt le patron qu'il cible : "le traître" de Beauvau. Celui qui doit sa nomination à Valérie Trierweiler qui l'a imposé auprès de François Hollande quand celui-ci lui préférait François Rebsamen, le sénateur-maire de Dijon, hollandais plus ancien comparé à ceux de la "promotion Hélicoptère", surnom donné par les éléphants de Solférino aux ralliés de la dernière heure qui trustent les fonctions gouvernementales et les cabinets jusqu'à celui de l'Élysée. La journaliste de Paris Match fut impressionnée par les talents de communicant de Valls et par sa loyauté : il poussait le zèle jusqu'à rajuster la cravate du président du conseil général de Corrèze, qui la porte toujours de travers ! Valérie Trierweiler et Anne Gravoin, la femme du locataire de la Place Beauvau, étaient devenues très amies à cette occasion.

Mise au point rapide

Pour cet intime de la (future ex ?) première dame, Manuel Valls était forcément au courant des frasques présidentielles. Au Château, le ministre le plus populaire du gouvernement a placé des hommes à lui. Aquilino Morelle, le sécuritaire montebourien, ex-plume de Jospin et Christian Gravel, ancien directeur de cabinet du maire d'Évry, conseiller en communication du président qui a fait ses armes comme stagiaire auprès de... Valls quand il était porte-parole et responsable de la communication de Lionel Jospin. Les yeux et les oreilles de Manuel Valls. Selon nos informations, dès la parution du magazine Closer révélant publiquement la liaison entre Julie Gayet et François Hollande, Aquilino Morelle et Christian Gravel étaient partisans d'une mise au point rapide du président sur sa situation conjugale et plutôt en faveur d'une rupture avec l'actuelle première dame.

La patronne du Groupe de sécurité du président de la République, la commissaire divisionnaire Sophie Hatt, est également une proche de Gravel et du ministre de l'Intérieur. Elle les a connus à Matignon du temps où elle "protégeait" Lionel Jospin. 

"Je pourrai continuer à faire du scooter ?"

Dès lors comment la police ne pouvait-elle pas être au courant que le président se rendait rue du Cirque dans un appartement prêté à Julie Gayet depuis six mois par une comédienne qui y vivait jusque-là avec Michel Ferracci, ancien du cercle Wagram, réputé proche du gang de la Brise de mer et condamné à dix-huit mois de prison avec sursis ? Certes, Ferracci fait désormais dans la fiction, héros de... Mafiosa, la série à succès de Canal+. Comment le ministre de l'Intérieur pouvait-il ignorer le désir irrépressible de "liberté" de François Hollande dans cette prison dorée qu'est le palais de l'Élysée ? Pouvait-il ignorer également les "blancs" dans ses agendas qui n'ont pas pu échapper à Christian Gravel ?

"Comment je sors sans qu'on me voie ?" s'interrogeait François Hollande devant ses collaborateurs alors qu'il venait juste d'être élu président, en mai 2012, rapporte Cécile Amar, journaliste au JDD, dans Jusqu'ici tout va mal (éd. Grasset, à paraître le 15 janvier). L'anecdote ne pouvait pas mieux tomber. Quelques semaines avant son élection, continue l'une des meilleures spécialistes de la galaxie socialiste, François Hollande s'inquiétait auprès de son officier de sécurité : "Je pourrai continuer à faire du scooter ? - Ça dépend, monsieur. - Que se passera-t-il si je roule en scooter ? - Une voiture sera devant vous, une autre derrière et des motos sur les côtés."

"Il sait que je suis ambitieux"

Le 1er janvier dernier, lorsqu'il rejoint Julie Gayet, la procédure en vigueur n'est pas respectée, comme on le sait désormais. Manuel Valls a-t-il alors cherché à planter le président ? Ou à devancer ses désirs de séparation ? Lorsque Closer a publié fin juillet 2013 un reportage sur les vacances grecques de Valérie Trierweiler attendant en vain que François Hollande la rejoigne, son ami Christian Gravel s'était fendu d'un coup de téléphone assassin à Laurence Pieau, la directrice de la rédaction du magazine people. Alerté dès lundi qu'un sujet sur le président de la République pouvait paraître en fin de semaine dans Closer, Gravel ne s'est pas manifesté ni auprès de la rédaction ni auprès de la direction du groupe Mondadori, propriétaire de Closer.

Ceux qui voient dans ces manoeuvres la main invisible de Manuel Valls pourront utilement se rapporter à l'ouvrage de Cécile Amar : "Il me regarde tel que je suis, il sait que je suis loyal mais il sait que je suis ambitieux..." y affirme Manuel Valls à propos du regard que porte sur lui François Hollande. "Jusqu'ici tout va mal" en effet. "

LA DÉMOCRATIE EN DANGER

" Je n’aime guère Dieudonné, dont j’ai toujours trouvé l’humour douteux, sinon de mauvais goût, même du temps où il sévissait encore, sur les scènes et télévisions françaises, avec son compère Elie Sémoun. Ses plus récents propos antisémites, souvent nauséabonds, n’ont fait que conforter, en mon for intérieur, ce sentiment. Mais cela ne concerne, subjectivement, que moi et, comme tel, n’intéresse, fondamentalement, personne. C’est donc sur une dimension plus objective que je désirerais concentrer ma réflexion au regard de l’interdiction de spectacle dont vient de se voir frappé en France, par cette juridiction suprême qu’est le Conseil d’Etat, Dieudonné.

Car, quelle que soit mon aversion pour lui, une chose ne cesse d’interpeller, non sans un réel malaise, ma conscience d’intellectuel engagé et, plus généralement, attaché aux inaliénables valeurs de la démocratie. Cette interrogation, que je me pose avec d’autant plus d’aisance que je n’ai jamais fait mystère de mes origines juives, la voici : un ministre de l’Intérieur, Manuel Valls en l’occurrence, peut-il interdire un spectacle sans enfreindre les règles de cette démocratie précisément, la liberté d’expression, de parole ou de pensée ? Et ce, quand bien même elle heurterait le sens moral, une quelconque conviction religieuse ou communauté civile ?

Davantage : un Etat tel que la France, historique patrie des droits de l’homme, peut-il se substituer ainsi à la Justice, sans contrevenir à la Constitution elle-même, puisque le tribunal administratif de Nantes, ville où devait avoir lieu le premier de ces spectacles controversés, avait donné, en la circonstance, son aval ? Si oui, le paradoxe s’avère, on en conviendra, énorme : voilà que la France se met maintenant à porter atteinte, au nom des droits de l’homme, à la liberté d’expression ! Car la menace d’un danger au maintien de l’ordre public, motif au départ invoqué pour procéder à pareille interdiction, ne saurait être ici recevable : le spectacle de Dieudonné était censé se dérouler en une enceinte limitée et fermée, sous haute protection policière et quadrillée par quelques militaires.

Quant au fait de lier le respect de la dignité humaine (précepte certes éminemment louable en soi) à celui de l’ordre public, c’est effectuer là un amalgame conceptuel pouvant conduire à une tout aussi inacceptable dérive totalitaire sur le plan politico-idéologique. Car, à ce compte là, c’est tout un pan de la culture française, malheureusement pour elle, qu’il faudrait alors logiquement, suivant le même raisonnement, occulter, sinon prohiber de manière tout aussi drastique. Exemples, et non des moindres, puisqu’ils appartiennent au panthéon de la littérature nationale : faudra-il donc bannir également de toute publication, pour leurs ignobles propos antisémites, un Louis-Ferdinand Céline, pourtant encensé par l’intelligentsia, y compris de la gauche libertaire ou radicale et non seulement germanopratine, ou un Drieu La Rochelle, qui préféra se suicider plutôt que d’avoir à subir, après l’effroyable épuration qui porta jusqu’au peloton d’exécution certains des pires collabos, l’odieuse et lâche vindicte de ses pairs (à la notable exception du grand Albert Camus) ?

Certes l’actuel et très zélé ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, qui interdit aussi facilement Dieudonné qu’il expulse arbitrairement les Roms, a-t-il prétexté également, pour justifier sa décision, le caractère haineux des propos infâmes de Dieudonné, ce pseudo-humoriste dont on ne sait si c’est la vulgarité ou l’ignorance qu’il faut le plus blâmer et même, avouons-le très franchement, condamner. Mais voilà, là aussi, que le piège pourrait bien se refermer, si l’on n’y prend garde, sur celui-là même qui pensait l’avoir tendu : cette incendiaire haine que Valls prétend ainsi éteindre risque, au contraire, de s’attiser, tel le plus périlleux des boomerangs, aux confins de ces banlieues, qu’elles soient à Paris ou Marseille, Lille ou Lyon, réputées « sensibles » ou « difficiles », pour ne pas dire incontrôlables.

Mais, surtout : Manuel Valls, que cautionne bien évidemment là le Président de la République en personne, François Hollande, s’est-il rendu compte qu’en plaçant ainsi la censure de l’Etat (car il s’agit bien, en cet emblématique cas, de censure) au-dessus des règles de la Justice, il rendait alors caduc l’enseignement du grand Montesquieu lui-même lorsqu’il préconisait, afin de mieux préserver la démocratie précisément, une stricte séparation des pouvoirs (législatif, exécutif, judiciaire), ainsi qu’il le donne à voir dans son indépassable Esprit des Lois ?

Conclusion ? Je m’en remettrai donc, en guise de morale à cette sordide fable entre Dieudonné et Valls, à cette exemplaire sentence de Voltaire, Lumière d’entre les Lumières : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous puissiez le dire ! ». Car il n’est pas de démocratie qui vaille, ni ne tienne, sans cette magistrale et décisive preuve de tolérance, principe que les authentiques humanistes souhaiteraient universel.

À propos (autre inénarrable, s’il n’était tragique, paradoxe) : les Français savent-ils que leur prix littéraire le plus prestigieux, ce Prix Goncourt dont ils s’enorgueillissent tant, est la création, en la personne d’Edmond de Goncourt, de l’un des plus abjects homophobes, misogynes et antisémites (tiens, quand l’on parle du loup !) que la culture française ait, hélas, connu ? S’ils en doutaient, je leur conseille vivement de lire avec attention, au lieu de se laisser berner par la bien-pensance ambiante, son tristement célèbre Journal. Dieudonné, « victimisé », pour son plus grand bonheur populaire et succès médiatique, à outrance, est, à côté, un enfant de chœur. Peut-être viendrait-il alors à Valls et Cie, chantres de la police des mœurs, l’irrésistible mais misérable envie de remettre aussi en cause, dans leur nouvelle et obsessionnelle manie d’interdire (voir, tout récemment, la répression touchant la prostitution), certains déjeuners chez Drouant, compagnie parisienne ne craignant pas de glorifier encore, fût-ce a posteriori, les prétendus mérites d’un personnage aussi infréquentable, pour qui en a lu certaines pages particulièrement immondes, que ledit Goncourt ! "