dimanche 30 juin 2013

L'ETAT FAIT DES ECONOMIES

Vous serez content d'apprendre que l'Etat se lance dans les économies :

" Revalorisation du plafond de ressources de la CMU-C, de l'AME et de l'ACS

Le décret relevant le plafond de ressources de la protection complémentaire en matière de santé à compter du 1er juillet 2013 a été publié mardi 18 juin au J.O. : il est fixé à 8 592,96 euros par an pour une personne seule pour l'accès à la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et à l'aide médicale de l'Etat (AME) et à 11 600,49 euros pour l'accès à l'aide au paiement d'une assurance complémentaire de santé (ACS). "


Revalorisation des allocations chômage :

" À l’issue de sa réunion du 27 juin, le Conseil d’administration de l’Unédic a décidé d’une revalorisation de 0,6 % de l’allocation minimale et de la partie fixe de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE).

Cette revalorisation concerne 66,2 % des demandeurs d’emploi indemnisés par l’Assurance chômage au 1er juillet 2013 soit environ 1 576 000 personnes.

L’allocation minimale passe à 28,38 € par jour - contre 28,21 € / jour actuellement. La partie fixe de l’ARE passe à 11,64 € par jour indemnisé - contre 11,57 € par jour actuellement.

Elle s’ajoute à la partie proportionnelle de l’allocation qui équivaut à 40,4 % de l’ancien salaire.

Cette revalorisation concerne dans les mêmes proportions les demandeurs d’emploi de Mayotte qui relèvent d’un régime spécifique d’indemnisation.

Le coût pour l’Assurance chômage pour le deuxième semestre 2013 et l’année 2014 est de l’ordre de 52,5 millions d’Euros "

PETITE AUGMENTATION DU GAZ POUR CACHER LA GROSSE AUGMENTATION DE L'ELECTRICITE

" Les tarifs réglementés du gaz augmenteront de 0,5% pour les ménages au 1er juillet, c'est cependant moins bien pour le consommateur que ce qu'avait laissé espérer fin mai le numéro deux de GDF Suez, Jean-François Cirelli, lorsqu'il avait assuré que les tarifs du gaz seraient "stables" au 1er juillet.

( Quand on vous dit qu'ils n'arrivent pas à prévoir quoi que ce soit d'un mois sur l'autre ! )

Les tarifs réglementés de l'électricité seront quant à eux révisés en juillet par le gouvernement, et là, la note s'annonce plus salée pour le consommateur.
La CRE a calculé la hausse nécessaire entre 7 et 10%, plus un rattrapage de 7,6% au titre de 2012, mais Mme Batho a assuré qu'elle n'appliquerait pas de telles hausses cumulées au nom de la défense du pouvoir d'achat, ce qui laisse présager une hausse plus proche de quelques pour-cent.( On en reparlera ! ) "

14 MILLIARDS D'ECONOMIE : HOLLANDE ET SON GOUVERNEMENT JOUENT A MADAME IRMA

" L'Etat prévoit de faire 14 milliards d'euros d'économies en 2014 sur les 20 milliards d'efforts de réduction de déficit prévus, en mettant à contribution les fonctionnaires et les opérateurs, indique le rapporteur du Budget à l'Assemblée.

Confirmant une information du journal Le Monde et des Echos, Christian Eckert a précisé samedi que ces économies ajoutées à un effort structurel devraient permettre d'atteindre un déficit de l'ordre de 3,5%.
"Bruxelles nous a donné deux ans supplémentaires pour arriver en dessous des 3%. Ca pourrait être 3,5% en 2014 et 2,9% en 2015", a-t-il expliqué sur BFM-TV.

Ces décisions sont en ligne avec les préconisations de la Cour des comptes qui indiquait jeudi que la France devait trouver 13 milliards d'économies en 2014 et 15 milliards en 2015 pour revenir à 3% de déficit en 2015.

Selon Le Monde, des ministères verront leurs crédits chuter (-7% pour l'Ecologie, -5,4% pour l'Agriculture, -2,8% pour la Culture) et 28.000 emplois publics auront été supprimés depuis le début du quinquennat.
Le premier poste d'économies concerne les fonctionnaire s: la croissance de la masse salariale de l'Etat sera ainsi ramenée de 3% à 0,15% en 2014, précise le quotidien.

Cette inflexion très forte sera obtenue en 2014 par la stabilité globale des effectifs, par la réduction des enveloppes catégorielles et leur ciblage sur les bas salaires, mais aussi par la poursuite du gel du point d'indice.

Pour Les Echos, 3.209 postes de fonctionnaires seront supprimés, l'Etat en créant d'un côté 9.949 dans les missions dites prioritaires (Education, Justice, Sécurité) et en supprimant 13.158 de l'autre.

Les dépenses de fonctionnement de tous les ministères baisseront également de 2% grâce à la poursuite de la modernisation des achats publics.

Enfin, les moyens affectés aux opérateurs (Météo France, CNRS, chambres de commerce, centre national du cinéma, etc...) devraient baisser de 4%, hors Pôle emploi et universités.

Au lieu d'augmenter de plus de 2% par an, les dotations aux opérateurs diminueraient de 1%, ce qui permettrait d'économiser 600 millions, écrit Le Monde.

Si 2.000 postes seront créés à Pôle emploi et 1.000 dans les universités, 1.242 sont supprimés par ailleurs chez les autres opérateurs, précisent les Echos.

Des projets culturels seront annulés, des constructions de prisons seront retardées et les contributions aux organismes internationaux du Quai d'Orsay vont être diminuées, ajoute le quotidien économique.
Autre mesure de redressement plus inattendue : une contribution ad hoc va être demandée à certaines entreprises publiques au titre de l'avantage financier procuré par le Crédit d'impôt compétitivité emploi. "

J'adore ce genre d'annonce qui tire des plans sur la comète ! En tout cas, beaucoup d'incertitudes dans ces annonces et du conditionnel à la pelle... on en reparlera déjà à la fin de l'année lorsque le déficit annoncé sera bien supérieur à 3.5 %....

samedi 29 juin 2013

DROGBA CONDAMNE

" L'attaquant ivoirien Didier Drogba (35 ans, 17 matchs et 6 buts toutes compétitions confondues en 2013) a été condamné par le tribunal de commerce d'Ajaccio, la semaine dernière, à verser environ 400.000 euros à une entreprise du bâtiment localisée à Figari. Selon les informations du quotidien Le Parisien, l'histoire remonterait à 2011, l'attaquant de Galatasaray aurait fait appel à cette entreprise pour bâtir une luxueuse maison à Abidjan, dans son pays d'origine, la Côte d'Ivoire.
50.000 euros de dommages et intérêts seront aussi perçus par l'entrepreneur corse qui avait été chassé du chantier par des hommes armés. L'international ivoirien et sa femme ont fait appel de cette décision. "

AGRESSION D'UN MOINE A AVIGNON ( Mai 2013 )


" Lundi soir vers 20 heures, le père Grégoire de la communauté de Saint-Jean a été agressé par un individu. Frappé au visage le religieux était inconscient sur le sol à l'arrivée de deux autres membres de la communauté. Ce mardi matin vers 11 heures, Monseigneur Cattenoz, archevêque d'Avignon a dénoncé une insécurité grandissante dans le quartier Saint-Ruf (alors que le directeur départemental de la Sécurité publique évoque plutôt une baisse de la délinquance dans ce secteur), ainsi que la multiplication des vols et menaces envers les membres de la communauté.

Le chef des catholique de Vaucluse est même allé beaucoup plus loin : "Ce quartier est progressivement pris en main par des gens de religion musulmane"... Avant de proposer de créer une instance regroupant les principaux responsables religieux, afin d'apaiser la situation.

L'Avignonnais Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman, veut également calmer la jeu : "Avant de mettre en avant l'appartenance religieuse de l'un ou de l'autre, il faudrait voir si l'agression était accompagnée de gestes et de paroles en rapport avec la religion. Lui donner une dimension religieuse me semble contre-productif".

En attendant, les politiques n'ont pas tardé à réagir.

Si le maire d'Avignon Marie-Josée Roig (UMP) se dit "consternée par cet acte inqualifiable", rappelant que "notre pacte républicain ne peut tolérer des attaques aussi violentes perpétrées par certains avec un sentiment d’impunité insupportable", le député-maire d'Orange Jacques Bompard (Ligue du Sud) évoque, lui, un "acte de racisme (au sens du Code pénal) à l’égard d’un religieux catholique, qui est aussi la conséquence de la haine que propage un certain islamisme à l’égard de tout ce qui est français et chrétien" "

GAY PRIDE : L'ETAT ET LES JOURNALISTES MINIMISENT LE BIDE

" Des dizaines de milliers de militants et sympathisants de la cause homosexuelle (les organisateurs attendaient 500.000 personnes) ont défilé samedi après-midi à Paris à l'occasion de la Marche des fiertés.
Dans la foule, des drapeaux arc-en-ciel, des ballons, et des pancartes réclamant «la PMA (procréation médicale assistée, ndlr) pour tous», ou «affirmant «même famille, mêmes droits».
Plusieurs personnalités politiques de gauche ont fait le déplacement mais également Vincent Autin et Bruno Boileau, le premier couple gay marié en France. "


Outre le fait que des politiques de gauche soutiennent ouvertement la PMA au travers de cette manifestation, on peut-être surpris de l'annonce de plusieurs milliers de militants de manifestants à peine au lieu des 500 000 attendus. Il est même intéressant de constater que les témoins de l’événement constatent le peu d'intérêt pour cette manifestation et tablent sur 7 000 à 15 000 maximum ( et encore c'est de trop ! ). Certains ont pu même constater qu' à 14h00 c'était quasiment le vide sidéral.


Char région Île-de-France ( financé par qui ? )



14h30 : Cela avance lentement. Nous avons vu passer plusieurs journalistes, notamment de France bleu. La sécurité a fermé la terrasse des galeries Lafayette à côté de la tour Montparnasse. Ambiance morne. On sent que la manifestation est un véritable flop. La musique est forte, aucun slogan.

14h45 : Présence de l’association « David & Jonathan », qui a pignon sur rue à l’église saint Merry... Il y a des chars SNCF, SFR, etc.


15h00 : 15 personnes maximum derrière la banderole du Front de Gauche. La CGT est là aussi.




15h15 : Des vides abyssaux entre les camions.

15h30 : Estimation honnête : 5.000 personnes maximum. Tout le monde est parti depuis déjà au moins 20 minutes, malgré l’extrême lenteur du cortège.

Sommet du non-sens, une mutuelle étudiante, la LMDE, utilise l’argent des étudiants pour soutenir la PMA...


15h35 : Voilà, c’est fini, on commence le nettoyage.

 A signaler la présence courageuse d'opposants malgré les services de police et la répression gouvernementale...


PETITION DE L'INSTITUT POUR LA JUSTICE

" Madame, Monsieur,

Des dizaines de milliers d'individus dangereux pour la société et condamnés à de la prison ferme pour violences graves ne purgent pas leur peine « faute de place » dans les prisons.

Des milliers de crimes et de délits graves ne sont même pas poursuivis.

Et pourtant, la justice a su trouver sans délai, il y a une semaine, une place à la prison de Fleury-Mérogis pour incarcérer un jeune étudiant de 23 ans, fondateur du mouvement pacifique des Veilleurs, protestant contre la loi Taubira.

Ce jeune homme est « coupable » d'avoir participé à un rassemblement de la Manif pour Tous et d'avoir refusé une prise d'empreinte d'ADN.

Il a été condamné en comparution immédiate à 4 mois de prison dont deux fermes il y a une semaine. Il lui reste donc 53 journées et 53 nuits de prison à purger.

Il faut pourtant savoir que, depuis la loi pénitentiaire de 2009, lorsqu’on est condamné à une peine de prison ferme inférieure à 2 ans, le principe est « l’aménagement de la peine », c’est à dire une alternative à la prison (bracelet électronique, travaux d'intérêt général et, plus souvent liberté sous contrôle judiciaire c'est-à-dire en pratique rien du tout).

Les condamnés à quelques mois de prison ferme sortent donc toujours libres de l’audience.

Par exemple, aux Tarterêts, en 2011, lors d’un guet-apens, un jeune avait essayé de tuer un policier à coups de marteau sur la tête. Il avait déjà 10 condamnations à son casier. Jugé en comparution immédiate, il a été condamné à 7 mois de prison ferme... mais est sorti libre de l’audience.

Et c’est bien la règle :

le 8 mai 2013 à Evreux : un individu qui a passé à tabac sa femme et sa fille reçoit 8 mois de prison dont 2 mois ferme mais repart libre en attente d’un aménagement de peine;
le 24 mai 2013 à Laon : un homme de 21 ans qui a déjà eu à faire à la Justice est condamné à 8 mois ferme pour car jacking : il sort libre du tribunal;
le 5 juin 2013 : un homme déjà condamné reçoit 6 mois ferme pour avoir incendié un bâtiment public : il n’est pas écroué;
le 11 juin 2013 : un homme coupable de mise en danger de la vie d’autrui et de violence à l’encontre des policiers à Trappes est condamné à 8 mois de prison avec sursis;
le 12 juin 2013 : pour l’attaque du RER D et de ses passagers, agressés, frappés, volés à Grigny : aucune peine de prison ferme n’est prononcée et relaxe pour la quasi-totalité des participants;
le 12 juin 2013 : agression sexuelle sur une fille de 11 ans dans les Ardennes : 18 mois avec sursis;
le 14 juin 2013, un homme qui a violé sa voisine pendant 2 mois a été condamné à 18 mois ferme, sans être incarcéré à l’issue de l’audience.


Nicolas, lui, est en ce moment incarcéré à Fleury-Mérogis, une prison qui accueille de véritables délinquants et criminels dont des dealers, des assassins ou des violeurs.

Que l’on soit en accord ou non avec le mouvement et les revendications de ce jeune homme importe peu. Ce qui est très grave, en revanche, c’est qu’on ait une peine très lourde prononcée contre Nicolas, jeune étudiant au casier judiciaire vierge d’un côté et de l’autre, un laxisme absolu à l’encontre de tant de délinquants et criminels chaque jour.

Il est plus grave pour certains juges ou pour certains politiques de se rebeller, de refuser un prélèvement ADN ou de se faire interpeller que d’agresser sexuellement une vingtaine d’enfants âgés de dix ans, car dans ce cas, on obtiendra une nouvelle fois une peine virtuelle de sursis.

Notre justice a-t-elle encore un sens ? Notre pays a-t-il encore une justice égale pour tous ? Pouvons-nous encore croire à l’impartialité de nos juges alors que le « mur des cons » du Syndicat de la Magistrature a montré que des magistrats pouvaient en toute impunité insulter des familles de victimes ?

L’heure est grave.
 
Nous ne devons pas laisser faire. Nous devons exiger le retour du bon sens et de l’impartialité. En apportant votre soutien à Nicolas vous enverrez un message clair : non au 2 poids, 2 mesures, non à une justice qui condamne certains individus avec la plus grande sévérité  et laisse filer les délinquants et les récidivistes notamment en supprimant les peines plancher ou la rétention de sûreté pour les meurtriers ou les violeurs dangereux.

Nous devons être des milliers, des dizaines et même des centaines de milliers à nous mobiliser.

Nous ne pouvons pas laisser faire ça.

Je compte sur vous pour signer la pétition de soutien à Nicolas exigeant la fin d'une justice à deux vitesses en cliquant ici.

Avec tous mes remerciements.

Laurence Havel
Secrétaire nationale. "

http://petitions.institutpourlajustice.org/2poids-2mesures/petition.php?utm_source=mail20130625&utm_medium=lien-email&utm_campaign=2poids-2mesures

CONSTAT DE L'INSTITUT POUR LA JUSTICE

" La Justice est un pilier de la démocratie et de la paix sociale. C’est aussi le premier rempart contre les violences, les agressions et les vols. Elle doit protéger les citoyens en dissuadant les délinquants par des sanctions rapides et effectives. Elle doit aussi faire preuve d’équité et d’humanité à l’égard des victimes pour contribuer à la réparation de ce qu’elles ont subi.

Cependant, le système judiciaire français, en particulier dans le domaine pénal, connaît un certain nombre de dysfonctionnements que l’Institut pour la Justice tient à dénoncer et mettre en lumière pour susciter le débat et réformer notre arsenal pénal. La justice est rendue au nom du peuple français. Elle doit donc se rapprocher de leurs souhaits en matière de fermeté et d’équité et lutter contre les dérives qui minent le lien de confiance entre les institutions judicaires et les Français.

L’Institut pour la Justice met au premier rang de ces dysfonctionnements, l’inexécution des peines prononcées dans notre pays. Ainsi, au 31 décembre 2011, 87 000 peines de prison ferme étaient en attente d’exécution et il faut savoir que chaque année un quart des condamnés à de la prison ferme n’iront jamais en prison, faute de places.

Cette situation est d’autant plus préjudiciable que de nombreuses études et statistiques mettent en évidence que plus le nombre de détenus est élevé, plus la criminalité baisse sous un double effet de dissuasion et de mise à l’écart des délinquants.

La France a un nombre de places de prison très inférieur à la moyenne européenne ce qui conduit à cette situation incroyable : une personne condamnée à deux ans de prison ou moins peut n’effectuer aucun jour de détention ! Par manque de courage ou par conviction tout semble être fait pour éviter l’incarcération dans notre pays. Les systèmes de libération conditionnelle ou de remises de peine automatiques n’ont qu’un objectif : diminuer le nombre de personnes emprisonnées au détriment de la sécurité des Français et de la crédibilité de la justice.

L’Institut pour la Justice constate également que la place des victimes est très insuffisante dans notre pays alors qu’elles devraient être considérées comme une priorité ! Un violeur condamné à 10 ans de prison a le droit de faire appel même s’il espère simplement ramener sa condamnation à 8 ans. Mais la victime d’un viol, elle, n’a pas ce droit, même lorsque son agresseur présumé est acquitté. L’information, l’écoute et la participation des victimes dans l’ensemble de la chaîne pénale devraient être des priorités afin que les victimes puissent plus facilement entamer leur travail de reconstruction et soient davantage prises en compte dans notre système.

Un principe de précaution doit pouvoir exister dans le domaine judiciaire. Ainsi, nous constatons que trop souvent les crimes les plus odieux sont le fait de récidivistes n’ayant eu aucun suivi, ni fait l’objet d’aucune mesure de surveillance, comme cela fut malheureusement le cas lors du viol du petit Enis par Francis Evrard. De nombreux dispositifs existent, notamment en Europe, pour mieux évaluer et surveiller les profils les plus dangereux et notre législation devrait s’en inspirer.

L’Institut pour la Justice, à travers les situations qui viennent d’être décrites et les exemples disponibles sur ce site, souhaite que notre justice soit profondément réformée dans un sens favorable aux victimes et conformément aux attentes légitimes des Français en termes de protection, d’écoute et de sécurité. Le droit et la justice sont des éléments indispensables au vivre-ensemble. Mais des dysfonctionnements manifestes viennent entacher l’action de ce pilier démocratique qu’est la Justice. Lorsque celle-ci s’éloigne des attentes des citoyens, un fossé se creuse qui ne peut qu’être dangereux pour nos institutions et notre démocratie. "


AFGHANISTAN : LES ESCLAVES SEXUELS


TOURNANTES : UN REPORTAGE INCROYABLE

vendredi 28 juin 2013

UN PRETRE TABASSE A LYON ( mai 2013 )

" "Je n’ai reçu aucun soutien des élus locaux. Pas un mail, pas un texto, pas un coup de fil, se désole le père Grégoire, violemment agressé lundi soir, dans le quartier Saint-Ruf, pour s’être défendu alors qu’on lui volait son portable. Seuls les députés Jacques Bompard et Marion Maréchal-Le Pen m’ont envoyé un mail…"

"Ce silence nous blesse, nous sommes à 500 mètres de la mairie de quartier, personne n’est venu", renchérit le père Marie-Christophe, responsable de la communauté de Saint-Jean. La communauté musulmane d’Avignon aussi a été choquée par cette absence de réaction officielle. Alors, elle a spontanément apporté son soutien au prêtre jeudi et avait tenu à le faire savoir dans le hall de la mairie, place de l’Horloge.

"Le Bon Dieu fait bien les choses", voilà Marie-Josée Roig qui traverse le hall et se retrouve bientôt interpellée par le petit groupe. "Je rentre juste de Paris, s’excuse l’élue qui assure avoir contacté l’évêque dès qu’elle a appris la nouvelle. Pour le père Grégoire, cette agression doit servir à aider les autres, "tous ceux qui se font attaquer et dont on n’entend pas la voix." "Je suis d’accord, j’irai dans votre paroisse", promet le maire avant de s’éclipser. "Elle nous a joué un morceau de flûte", réagit, désabusé, le père Marie-Christophe dont la paroisse est régulièrement la cible des petits malfrats. Régulièrement, le tronc de l’église est pillé, scooters et ordinateurs sont volés. "Le Jeudi saint, des jeunes en planque m’ont dit : “Si tu ne veux pas être volé, tu paye”. On ne supporte plus ce racket permanent." "

VALLS FERME LES YEUX SUR L'INSECURITE CROISSANTE

" Après les émeutes du PSG, le Comité Colbert, qui regroupe les grandes enseignes, de Baccarat à Hermès, rappelle les autorités à leur devoir de protection des touristes étrangers, qui irriguent l'économie nationale.

«La réputation de Paris en termes de sécurité est en train de devenir un enfer pour les touristes». Cette mise en garde fait suite aux émeutes du Trocadéro, le 13 mai dernier. Et elle émane du Comité Colbert, cette organisation qui regroupe soixante-quinze marques de luxe, de Hermès à Chanel, en passant par Lacoste, Vuitton ainsi que de nombreux hôtels de prestige, comme le George V ou le Meurice. Une voix qui compte dans les milieux économiques.
Selon le quotidien Les Échos, évoquant l'incident du car de touristes pillé par les émeutiers lors de la célébration du titre du PSG au Trocadéro, la déléguée générale du Comité Colbert, Elisabeth Ponsolle des Portes, a déclaré: «C'est une image catastrophique». La représentante dans grands du luxe en France s'en est même ouverte à Pierre Moscovici, le ministre socialiste des Finances.
«Chaque jour, plus de 200 policiers sont mobilisés dans toute la capitale et dans les réseaux de transport pour lutter notamment contre les faits de délinquance commis» contre les touristes, s'est défendu vendredi la préfecture de police. Mais la sécurité de Paris n'a pas bonne presse à l'étranger. Le mois dernier, les agents de sécurité du Louvre avaient dû se mettre en grève pour protester contre le laisser-aller des autorités, incapables d'endiguer le flux des mineurs d'origine roumaine qui détroussent les visiteurs du musée à grande échelle, n'hésitant pas à leur faire les poches jusque dans les salles d'exposition.
Attaque de car en video sur Youtube

Vinrent ensuite les deux jours d'échauffourées des Champs-Élysées et du Trocadéro, les 12 et 13 mai, avec cette vidéo d'un car de touristes pillés par les voyous devant le pont d'Iéna. Une séquence qui a fait les délices de Youtube et que l'on visionne aujourd'hui encore jusqu'en Chine ou au Japon.
On ne compte plus les récits de touristes pris pour cibles par les groupes très mobiles de voleurs à la tire dans la capitale. Ces faits ont augmenté de près de 40 % en un an dans les seuls réseaux ferrés de l'agglomération parisienne. En France, ils ont dépassé au total le nombre effarant de 100.000 infractions sur les douze derniers mois. Et nul n'est à l'abri.
Jeudi soir, un proche de Bill Clinton en a fait les frais. Accompagnant l'ancien président américain en visite à Paris, il a été victime de pickpockets au moment où il retirait de l'argent à un distributeur automatique sur les Champs-Élysées. Une bien mauvaise publicité.
Agression à la chaine contre des Chinois

En mars dernier, l'ambassade de Chine à Paris avait officiellement protesté auprès de la préfecture de police contre les agressions à répétition contre ses ressortissants. L'une d'elles, le 20 mars, a particulièrement choqué. Ce jour-là, en Seine Saint-Denis, un groupe de Chinois a été violemment pris à partie à la sortie d'un restaurant du Bourget. Ces vingt-trois touristes étaient arrivés de Roissy quelques heures auparavant, pour un voyage express de douze jours en Europe, commencé donc à Paris. Après avoir été frappés, il ont été délestés de leurs passeports et d'une grosse somme d'argent en liquide. L'affaire a fait les gros titres de la presse chinoise.
S'y ajoute désormais le retour des casseurs dans la capitale. Un triste spectacle de vitrines brisées, de passants molestés, détroussés, dont les images ont fait le tour de planète. Selon les estimations du Figaro, le seul coût des dégâts causés par ces bandes, issues de banlieue pour l'essentiel, dépassait les 750.000 euros. «Tout cela est désastreux et fait honte à notre pays», se désole le député-maire UMP du 16e arrondissement de Paris, Claude Goasguen. "

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/05/24/01016-20130524ARTFIG00419-les-grands-du-luxe-s-inquietent-de-l-insecurite-a-paris.php

" Pierre LELLOUCHE. - C'est un problème de fond. Pour le touriste étranger, le malaise commence au sortir de l'avion. Il est effaré par la lenteur de la restitution des bagages, par les bouchons sur l'autoroute A1 désormais bordée de multiples camps de Roms. Et puis, en termes de propreté, Paris n'est plus ce qu'elle a été au temps de Jacques Chirac. La ville est loin derrière les autres capitales européennes, notamment Berlin. Même les Champs-Élysées sont un peu devenus la cour des Miracles.

Mais la destination a conservé un attrait…
Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, vit sur l'acquis. Le drame, c'est que la ville ne développe pas une politique résolument tournée vers la valorisation de son potentiel touristique. Les socialistes vivent sur le dos de la bête.

Un exemple?
Le dossier du travail dominical est symptomatique. Je me bats depuis 1996 pour que Paris, en tout cas certains de ses quartiers les plus emblématiques, puisse obtenir l'ouverture dominicale de ses magasins. Ce qui ferait du bien à notre économie, sachant que les étrangers constituent la moitié du chiffre d'affaires des commerces dans des quartiers comme celui des Champs-Élysées. Mais la gauche ne veut rien entendre.

Et où vont  les touristes?
Les Asiatiques, qui voyagent souvent en groupe et disposent d'un fort pouvoir d'achat, sont orientés les week-ends par les tour-opérateurs vers des destinations comme Londres, qui rafle la mise puisque les com­­­merces n'y baissent pas le rideau en fin de semaine.

Et l'insécurité, dont les touristes  se plaignent?
Il faudrait que l'on cesse de tourner autour du pot dans cette affaire. L'un des soucis majeurs auxquels sont confrontées les autorités est la délinquance suractive d'une frange de la population rom, principalement d'origine roumaine, donc, qui s'est installée dans des camps en périphérie de Paris et y subsiste par une économie de prédation. Les quartiers touristiques sont mis en coupe réglée par des bandes. Et ces enfants condamnés à la délinquance sont les premières victimes d'un système très organisé, dirigé par des chefs de clan, notamment depuis Bucarest. Les sommes drainées sont colossales. Un gamin peut rapporter 200 à 300 euros par jour. Et ils sont des milliers dans les grandes villes françaises.

Mais l'État combat ces réseaux…
Manuel Valls fait des moulinets. Quant au préfet de police de Paris, son premier acte fut d'annuler les arrêtés antimendicité pris, à ma demande, au temps de Nicolas Sarkozy. Les socialistes ont érigé l'impuissance en système. L'image de la capitale en pâtit. Par manque de vigilance et de volonté, Paris pourrait bien perdre un jour sa première place au palmarès des destinations touristiques. "

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/05/24/01016-20130524ARTFIG00543--paris-pour-l-etranger-le-malaise-commence-au-sortir-de-l-avion.php

ENCORE DES TAXES : LA REDEVANCE TELE ETENDUE AUX ORDINATEURS ET TABLETTES

" Les consommateurs vont devoir s’y faire : l’extension de la redevance des anciens aux nouveaux écrans (smartphones, ordinateurs, tablettes) sera l’un des gros sujets du projet de loi de finances discuté à l’automne. Le sénateur David Assouline, porte-parole du PS et membre d’un groupe de travail sur le financement de l’audiovisuel public, a déjà esquissé les pistes de réflexion.

« Il faut que cette contribution reste le pilier central du financement de l'indépendance de l'audiovisuel public. Et aujourd'hui, à mon avis, cela signifie de la rendre plus claire, lisible et moderne » a déclaré le sénateur socialiste dans une interview au Monde. Alors que tout le monde s’attend à une annulation européenne de la taxe Copé créée pour compenser la fin de la pub sur les chaînes publiques, Assouline milite pour taxer tous les appareils permettant de recevoir l’audiovisuel public.

Taxer les capteurs

Cette réforme, annoncée timidement par Aurélie Filippetti aurait un principe simple : « Ne plus l'asseoir uniquement sur les téléviseurs, mais sur la capacité dans chaque foyer de capter l'audiovisuel public » explique le parlementaire. Il suffirait de posséder un « capteur » permettant de recevoir l’audiovisuel public pour être assujetti, une fois par foyer. Capteur ? Le parlementaire cite notamment les ordinateurs ou tablettes, mais les smartphones devraient en toute logique être de la fête. C’est en tout cas les vœux de la Société civile des auteurs multimédia (Scam).

Pas de retour de la pub après 20 heures

Pourquoi taxer et non rétablir la pub après 20h ? « Si l'on accordait à France Télévisions de nouveaux écrans de publicité, cela casserait le prix de l'écran pour toutes les chaînes » rétorque-t-il. Un vrai cliquet anti-retour !

Pour faire bonne mesure, le sénateur propose aussi de rétablir la redevance sur les résidences secondaires. « La rétablir serait une mesure de justice sociale : elle ne toucherait pas toute la population et son montant serait égal à la moitié de celui payé pour la résidence principale ».

Taxe Lescure + redevance TV + indémnisation pour copie privée

Enfin, Assouline précise que cette taxe étendue sera parfaitement compatible avec la taxe sur les appareils connectés proposée par Pierre Lescure. « Les deux n'ont rien à voir. Dans un cas, la taxe se paye à l'achat, une seule fois : le constructeur est taxé, avec un taux quasi indolore pour des appareils qui coûtent plusieurs centaines d'euros. (…) De l'autre côté, avec la contribution modernisée, on est dans le même esprit que la contribution actuelle sur le téléviseur. C'est un actionnariat populaire qui donne droit à l'audiovisuel public. »

Taxe Lescure sur les appareils connectés, redevance audiovisuelle, redevance copie privée, les consommateurs seront ainsi invités à contribuer à l’exception culturelle de tous les côtés : il suffira qu’ils achètent une tablette ou n’importe quel appareil doué pour le Net, avec capacité de stockage et de réception des flux TV. "


Le droit à l'information deviendra donc un luxe ! Un bon moyen aussi de contrôler ce qui se passe sur ces médias alternatifs et peut-être que demain vous ne pourrez plus être informé d'autre chose que de la vérité tronquée de nos médias à la botte des gouvernements successifs, et tout cela, faute de moyens. Le plus judicieux reste encore de se débarrasser de sa télé et de boycotter les chaînes publiques. Vu la mer.. qu'on nous propose, on ne risque pas de louper grand chose. Sans compter qu'on s'évitera les leçons de morale à sens unique... Avec un peu de chance, ça fera couler définitivement toutes ces chaînes télés subventionnées qui sont un gouffre financier pour l'Etat.

MELENCHON EN PREND POUR SON GRADE


jeudi 27 juin 2013

DEPENSES DE L'ETAT : ENCORE UN MENSONGE

" François Hollande a promis vendredi ( 28/06/13 ) de "tenir" la dépense de l'Etat en France pour empêcher un dérapage des déficits publics, après la publication par la Cour des comptes d'un rapport mettant en garde le gouvernement contre tout relâchement.
Selon la Cour, l'atonie de la croissance économique risque en effet de placer le déficit public français aux alentours de 4,0% fin 2013 au lieu des 3,7% prévus par le gouvernement.
Lors d'une conférence de presse tardive, en marge du Conseil européen à Bruxelles, le président français a admis que si la croissance économique restait aussi faible qu'elle l'est en ce moment, l'objectif de 3,7% serait difficile à atteindre.
"Il est à craindre que nous ayons moins de recettes que prévu" et donc "un peu plus de déficit" à la fin de l'année, a-t-il expliqué.
"Qu'est-ce que nous avons à faire compte tenu de cette perspective?" a poursuivi François Hollande. "D'abord tout faire pour qu'il y ait plus de croissance au second semestre."
"Mais ce que doit faire la France dans l'année 2013, c'est tenir la dépense publique", a-t-il ajouté. "La dépense 2013 doit être strictement égale pour l'Etat à la dépense 2012."
Il a rappelé que les lettres-plafond adressées aux ministres dans le cadre de la préparation du budget 2014 prévoyaient 1,5 milliard d'euros de dépenses en moins qu'en 2013 l'an prochain.
Il a cependant assuré qu'il n'y aurait pas de prélèvements supplémentaires pour 2013. "

Et oui, c'est pour limiter les dépenses de l'Etat qu'on va lancer la création de 10 000 ( puis de 60 000 ) postes inutiles dans l'Education Nationale... 

EDUCATION NATIONALE : 10 000 POSTES SUPPLEMENTAIRES POUR CAMOUFLER LA HAUSSE DU CHOMAGE

" Le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon a annoncé mercredi que 10.000 recrutements supplémentaires, sous forme de contrats aidés, seraient attribués "spécifiquement pour le secondaire".

Ils viennent s'ajouter aux 60.000 postes en cinq ans, essentiellement d'enseignants, déjà prévus dans la loi de refondation de l'école qui vient d'être définitivement adoptée mardi, après un ultime vote du Sénat.

Il y aura "10.000 postes spécifiquement pour le secondaire et pour faire qu'il y ait plus de sérénité, de sécurité, d'adultes dans nos établissements", a déclaré le ministre sur Europe 1.

"Nous avons fait le choix sur ces contrats, qui dureront entre 10 mois et 2 ans mais qui seront renouvelables, de prendre des gens qui sont diplômés, qui aujourd'hui peuvent avoir une licence, un BTS, et sont aujourd'hui sans emploi, ou même veulent continuer leurs études car une partie de ces contrats ne seront pas à plein temps", a-t-il ajouté.

"Ce sont des contrats aidés qui sont évidemment budgétés. Aujourd'hui, il faut réamorcer la pompe économique, il faut donner de l'espérance. Nous avons toute cette jeunesse qui est diplômée, a fait les efforts de réussir et se trouve à un moment de jonction sans emploi", a poursuivi Vincent Peillon.

"Nous concevons une formation pour eux et des parcours" à l'issue des contrats, a-t-il ajouté. "L'Education nationale est une grande maison, nos besoins sont importants et donc nous réfléchissons aussi à leur donner derrière une perspective, d'où l'importance des formations que nous mettons en place".

A la rentrée, "10.000 contrats nouveaux seront signés pour une durée d'un an", a-t-on précisé au ministère. Ce dernier souligne que le nombre des contrats aidés employés en "renfort" dans les collèges et lycées les plus en difficulté, qui s'élevait à 4.500 à la fin de l'année 2012, est en "forte diminution depuis plusieurs années".

Les jeunes auront "deux grandes missions" : l'aide à l'enseignement et l'amélioration du climat scolaire pour favoriser la "socialisation des élèves", en leur inculquant notamment les "valeurs de la vie en société".

Le président de l'UMP, Jean-François Copé, a fait part mercredi dans un communiqué "de son inquiétude suite à l'annonce irresponsable" du ministre de l'Education nationale.

"Ces recrutements sont préoccupants d'un point de vue financier puisque le président de la Commission des Finances de l'Assemblée, Gilles Carrez, vient de démontrer que le déficit budgétaire dérapait dangereusement à cause de la non-maîtrise des dépenses publiques et de la non-rentrée des recettes", a indiqué Jean-François Copé.

"Dans ce contexte, là où le gouvernement aurait dû annoncer des économies, il crée de nouvelles dépenses qui vont encore aggraver la situation financière de la France", a-t-il ajouté.

Selon lui, ces contrats aidés sont "déconnectés des besoins réels de notre pays, puisque la Cour des Comptes, dans son rapport du 22 mai 2013, a clairement démontré que l'Education nationale n'a(vait) pas besoin de plus d'enseignants mais d'une meilleure gestion des ressources dont elle dispose déjà".

Dans son rapport "Gérer les enseignants autrement", la Cour des Comptes affirme que "le ministère de l'Education nationale ne souffre pas d'un manque de moyens budgétaires ou d'un nombre trop faible d'enseignants, mais d'une utilisation défaillante des moyens existants".

Les sénatrices UDI-UC Françoise Férat et Catherine Morin-Desailly, citant le même rapport, se sont également étonnées de l'annonce du ministre au lendemain du vote de la loi sur l'école.

"Quelle surprise de voir que l'on revient sur cette loi dès le lendemain matin, tout ça pour rajouter 10.000 recrutements aux 60.000 tout juste votés. C'est stupéfiant!" affirme Catherine Morin-Desailly dans un communiqué.

"La méthode qui consiste à ajouter des rustines in extremis n'est certainement pas celle qui apportera les bonnes réponses aux problèmes que rencontre l'éducation nationale", ajoute-t-elle. "

Oui, mais bon, HOLLANDE a promis d'inverser la courbe du chômage d'ici la fin de l'année 2013. Voilà un bon moyen d'y arriver en ruinant un peu plus le pays. 

mercredi 26 juin 2013

DSK AU SENAT : INCROYABLE !


Vous n'avez peut-être pas vu, mais DSK était l'invité du Sénat ( 26/06/13 ). Ce Monsieur à la moralité plus que douteuse et au porte-monnaie bien rempli pour pouvoir acheter sa conscience et celle des autres, s'est permis de faire une leçon d'économie aux sénateurs. Enfin, " leçon ", il faut le dire vite. A part utiliser des métaphores et critiquer tout et tout le monde, le compte rendu se résume à peu de solutions. Tout le monde en prend pour son grade de HOLLANDE à SARKOZY en passant par MERKEL, on se demande même comment le monde continue à tourner sans lui !? Par contre, on se demande ce qu'il a pu bien foutre pendant tout le temps où il était patron du FMI puisque j'ai pas le souvenir qu'il ait amélioré la situation ! 

" La taxe sur les transactions financières chère à la France et à M. Hollande ? "C'est une vaste illusion. Tout ça ne va nulle part à la plus grande satisfaction de ceux d'ailleurs qui craignent qu'on attaque vraiment le problème", a estimé Dominique Strauss-Kahn, soulignant que la finance redouble d'innovations qui lui permettraient de contourner une telle taxe. "Tout ça, à mon avis, est un faux débat qui ne serait pas grave si le temps qu'on passe sur un faux débat n'empêchait d'avancer sur les vrais débats", a-t-il encore fustigé. " Et pour cause, il est le premier intéressé ! Toucher aux transactions financières serait la source de sa propre ruine. M'enfin passons !

Le plus désolant, c'est qu'on accorde encore du crédit à ce vilain bonhomme en lui déroulant le tapis rouge : " Alors que son arrivée avait été discrète, M. Strauss-Kahn est ressorti du palais du Luxembourg par le perron d'honneur, devant les appareils photo et les caméras de télévision, mais sans faire de déclaration. "

En bref, un beau coup médiatique pour préparer son retour et s'imposer en tant que sauveur de l'économie Française. Du grand n'importe quoi ! Et dire qu'il y a encore une partie de la population qui pense que ce type est capable d'inverser à lui seul la situation ! A part redresser la sienne de situation ( et c'est tout ce qui l’intéresse... )...  Il est clair que des petits génies en économie on doit pas en manquer en France. En tout cas, il est plus bavard pour s'occuper des affaires financières des autres que pour s'expliquer sur ses sales petites affaires à lui ! On aurait été beau avec ça à la tête du pays !

SCOLARISATION DES ROMS : A MONTPELLIER LES ASSOCIATIONS SE PLAIGNENT

" Un collectif d'associations, de mouvements politiques et syndicaux montpelliérains a adressé mercredi une lettre ouverte au Premier ministre et au ministre de l'Intérieur pour s'élever contre le refus du préfet de l'Hérault de scolariser tous les enfants Roms.

Dans ce courrier, les signataires constatent que sur quelque 200 enfants soumis à obligation scolaire rien qu'à Montpellier, "seulement 70 sont effectivement inscrits et 30 sont effectivement assidus".

Dénonçant le "refus express" du préfet de l'Hérault "d'appliquer le principe de l'obligation scolaire" et "de coordonner l'action des services de l'État" et les collectivités territoriales", le collectif constate "l'absence totale" d'actions "permettant de prendre en charge sans délai et avec un souci de continuité les enfants présents dans les campements".

Le collectif déplore aussi l'inaction du représentant de l'État sur les "conditions matérielles de scolarisation" qui ont pourtant une incidence forte sur la fréquentation

En outre, les signataires s'élèvent contre le refus du préfet, M. Bousquet de Florian, d'intégrer les associations du collectif dans le comité de suivi comme le prévoit pourtant une circulaire du 26 août 2012 au motif "de l'absence de caractère normatif d'une circulaire".

Le collectif est composé des représentations montpelliéraine ou héraultaise: Ligue des droits de l'Homme, ADT quart Monde, Cimade, Collectif soutien Roms, EELV, Mouvement des jeunes socialiste 34, Médecins du monde, NPA 34, PCF Montpellier, PS 34, Sud-solidaires 34, Syndicat des Avocats de France Montpellier, Réseau Éducation Sans frontière. "


Facile de réclamer lorsque c'est au frais du contribuable. Ca va en faire des gosses à scolariser sur tout le territoire et puis ça va en faire des sous pour les " conditions matérielles de scolarisation ". J'invite tous les membres de ces associations à se porter volontaires pour faire la classe eux-mêmes et à leurs frais à tous ces gentils enfants clandestins. Surtout n'hésitez pas ! Vous pouvez même les installer chez vous ! Mais surtout, n'obligez pas ceux qui n'en ont pas envie de suivre vos exemples !

INSECURITE DANS LES VILLAGES : LES CHIFFRES

" L’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) a rendu public le bilan de François Hollande depuis son élection. La délinquance générale a progressé fortement sur un an.
1°) Sur 1 an (mai 2012-avril 2013), la délinquance générale a progressé de 2,66% soit près de 78 000 victimes supplémentaires (par rapport à la période mai 2011-avril 2012).
Dans le détail, les atteintes aux biens ont augmenté de 3,12% (dont +9% pour les cambriolages) et les atteintes volontaires à l’intégrité physique de près de 4%... La zone gendarmerie est sinistrée : +7,2% d’atteintes aux biens (+14% de cambriolages) +18% d’atteintes volontaires à l’intégrité physique…
Pour la première fois depuis les années Jospin la délinquance est repartie à la hausse. Ce retour de l’insécurité est dû à un discours complaisant envers les délinquants qui crée un climat d’impunité.
 La suppression des tribunaux correctionnels pour mineurs récidivistes, l’abrogation programmée des peines-plancher et de la rétention de sûreté envoient des signaux dévastateurs de laxisme. De même la gauche sape l’autorité de la justice quand elle réfléchit à mettre en place un mécanisme de libération conditionnelle automatique des détenus avant qu’ils aient fini leur peine pour désengorger les prisons. "

IL SE PROMENAIT IVRE, UNE HACHE A LA MAIN ( mai 2013 )

" Les policiers ont interpellé ce samedi à 20 h 10 un individu de 23 ans qui errait rue de Limoges à Angoulême, totalement ivre et armé d'une hache.

Il n'a blessé personne mais tenté de se rebeller contre les forces de l'ordre avec un ami de son âge, également fortement alcoolisé. Un policier a été griffé au visage.

Conduit au commissariat, il a expliqué qu'un individu lui devait 5 000 € depuis un moment et que, las d'en attendre le remboursement, il avait décidé de l'intimider à l'aide de l'outil tranchant.

Son épouse a tenté de l'en dissuader. Elle est parvenue à cacher un temps la hache dans un buisson. L'homme était sur le point de la retrouver lorsque, prévenus entre temps, les policiers sont arrivés sur place.

Placés en garde à vue, son ami et lui, inconnus des services de police, ont été relâchés ce samedi après-midi, en attendant une suite judiciaire. "

INSECURITE DANS LES VILLAGES : St LAURENT DE LA SALANQUE ( juin 2013 )

" Il y a des méfaits qu’il n’est pas bon de divulguer, cela peut nuire. Nous allons vous en citer quelques-uns tout en respectant l’anonymat des personnes concernées.

Voici quelques semaines, le bureau de poste a été victime, de nuit, d’une d’effraction, les voleurs étant repartis avec le distributeur de billets situé à l’intérieur.

Toujours de nuit des malfaiteurs sont entrés à l’intérieur de la librairie et ont emporté la caisse.

Récemment une femme a été agressée dans son quartier afin de lui dérober son collier; une autre, dans un autre secteur, vient d’être cambriolée pour la troisième fois; au centre-ville une commerçante avoue qu’elle n’osait pas sortir de sa boutique se sentant menacée par des individus qui trainaient sur la place.

Plusieurs personnes, sur le marché, ont été victimes ces derniers temps de vols à la tire, en augmentation.

Dans un autre domaine, mais tout aussi inquiétant, un automobiliste, route de Barcarès, suite à un défaut de clignotant de sa part, a été suivi en voiture jusqu’à chez lui par trois hommes qui ont tapé sur son véhicule à la machette. Parlons aussi du parking du tennis qui, la nuit, est devenu le lieu de rassemblement d’automobilistes pratiquant le rodéo-voiture particulièrement dangereux sans se soucier des nuisances pour le voisinage.

Un autre fait pourrait prêter à sourire s’il n’était pas significatif d’un climat qui fait croire à de jeunes délinquants que tout est possible. : le jour de Carnaval 300 goûters destinés aux enfants ont été volés à la salle polyvalente ». "

INSECURITE DANS LES VILLAGES : CUXAC D'AUDE ( février 2013 )

" La déclaration est grave, signe d'une réelle exaspération. Jacques Pociello l'affirme en effet : "La situation est devenue intolérable". Les "multiples actes d'incivilité dans le centre du village", auxquels s'ajoute "la grave agression physique subie hier par une jeune femme à son domicile", poussent le maire de Cuxac à saisir les pouvoirs publics. "Je demande d'urgence audience à Madame la sous-préfète et à Monsieur le commandant de groupement de la gendarmerie, afin que leurs services respectifs mettent en place un dispositif de protection de la population". L'élu ajoute avoir "remobilisé la gendarmerie" dès ce matin. "

http://www.lindependant.fr/2013/02/23/face-a-la-flambee-d-insecurite-le-maire-tire-la-sonnette-d-alarme,1730469.php

INSECURITE DANS LES VILLAGES : VILLENEUVE D'ASCQ ( Mai 2013 )

" "Sept cambriolages en un mois dans quatre allées de notre quartier... Combien depuis deux ans et combien encore?" Des habitants de Villeneuve d'Ascq, près de Lille, ont décidé "d'assurer leur propre sécurité", excédés par le mutisme des autorités, en affichant des photos de cambrioleurs présumés dans les rues du secteur du Triolo, a révélé mercredi La Voix du Nord. 
Sur les deux photos qui ornent les affiches, prises à leur insu par des habitants, de jeunes hommes que les riverains accusent de plusieurs cambriolages dans le quartier. En dessous, une description sommaire de leur physique. Le tout surplombé de la mention : "Individus recherchés pour une série de cambriolages sur le secteur du Triolo." 
Les Roms, cibles des justiciers en civil
En cause, la hausse de la délinquance, dénoncée autant par les habitants que par la mairie, imputée à l'installation d'un camp de Roms à quelques centaines de mètres du secteur du Triolo, dans la banlieue de Lille. Selon La Voix du Nord, si la mairie rappelle qu' "il y a des lois" et que "c'est aux autorités de tout faire pour rechercher ces gens-là", elle ne masque pas non plus son soutien: "Je les comprends, déclare au quotidien régional Maryvonne Girard, première adjointe au maire. Ils sont arrivés à un tel niveau d'exaspération..." 
Ce n'est pas la première fois que les Roms sont la cible de justiciers en civil. En septembre 2012, des habitants des quartiers Nord de Marseille avaient délogé des Roms et brûlé leur campement, excédés par les vols à répétition et les procédures juridiques habituelles, jugées trop longues. "

LETTRE OUVERTE : POEME CORNELIEN

" Hollande ! Ô désespoir, Ô stupide énarchie
N'avons-nous tant voté que pour votre infamie ?
Et ne sommes-nous blanchis à tant et tant œuvrer
Que pour voir en dix mois fleurir tant d'insuccès ?
Nos cœurs qu'avec ardeur faisons battre " français "
Nos cœurs sont las de vous et de tous vos compères.
Blessés, trahis, usés, l'ambiance est délétère ;
Une affaire survient et fait tout exploser.
Ô cruel souvenir d'une gloire passée
Oeuvre de tant d'histoire décimée le 6 mai
Nouvelle hiérarchie fatale à nos espoirs,
Précipice abyssal où nous allons tous choir.
Faut-il, par votre faute, voir ce pays crever
Et souffrir sans un mot ou souffrir de dégoût ?
Hollande ! Il est grand temps de redonner à tout,
Une plus grande exigence et un plus grand projet.
Président, la fonction n'admet point d'à peu près.
Et les faux pas nombreux que vous accumulez
Les erreurs, les mensonges et cette suffisance
Font déborder la coupe de notre tolérance.
Le moment est venu où tout peut basculer
Evite la débâcle, sauvegarde la paix.
Va, quitte donc l' Elysée, en voiture ou en train
Et laisse le pouvoir en de meilleures mains. "

LETTRE OUVERTE : TENEZ BON !

Notre pays se redressera avec nous, par nous.

Alors tenez bon, suivons la petite bergère devenue Sainte et guerrière sur le chemin de l'honneur et de la liberté.

Alors tenez bon, nous ne sommes pas loin, plantez votre regard fier dans celui des destructeurs de la Nation.

Plantez vos pieds fermement dans notre terre de France, tenez bon !

Je sais qu'il y a des moments difficiles, puisez du courage et de la force dans l'âme française, quand le désespoir, le fatalisme ou la lassitude pointent, regardez ceux que vous aimez, vos enfants, vos parents, vos amis, votre peuple !

N'oubliez jamais que notre pays est plein d'immenses ressources ! Que nous sommes un vieux et grand peuple, rempli de talents !

Tenez bon !

PROJET DE LOI n° 287 : LA RETRAITE ON SE LA FAIT METTRE DEPUIS 1998

" Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2013 ( NON SOUTENU )

Déposé le 23 octobre 2012 par : M. Luca, M. Decool, M. Myard, M. Brochand, M. Vitel, M. Straumann, M. Lazaro, M. Moudenc, M. Philippe Armand Martin, Mme Fort, M. Fromion, M. Morel-A-L'Huissier, M. Salen, Mme Besse, M. Huet, M. Mathis, M. Goujon, Mme Pons, M. Furst, M. Heinrich, M. Teissier, M. Moyne-Bressand.

Projet de loi N° 287 de financement de la sécurité sociale pour 2013

APRÈS ART. 63

À la première phrase du premier alinéa de l'article L. 815‑1 du code de la sécurité sociale, après le mot : « personne », sont insérés les mots : « de nationalité française ou ayant travaillé en France ».

Exposé sommaire :

L'Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées, créée le 11 mai 1998 sous le Gouvernement Jospin, en remplacement du minimum vieillesse, est allouée aux personnes qui ont au moins 65 ans, qui résident en France, et qui n'ont pas cotisé à un régime obligatoire de retraite.

Son montant est de 709 euros par mois pour une personne seule ou 1 157 euros si elle vit en couple.

Exemple type de l'effet d'appel de notre régime social, l'ASPA se trouve être ouverte depuis sa création aux personnes étrangères qui n'ont pas travaillé en France.

Cet amendement déposé en PLFSS Rectificative pour 2011 a fait l'objet d'une réponse de la part du Rapporteur pour le moins surprenante : « Il n'y a rien de choquant à ce que la société offre un filet de sécurité minimal...Nous restons là dans la philosophie du minimum vieillesse et les petits problèmes qui se posent inévitablement pour de tels dispositifs ne méritent pas que l'on jette l'opprobre sur cette solidarité envers les plus aînés.»

Pour autant l'importance du nombre de bénéficiaires en 2011, 70 930 personnes, comme du coût de l'APSA qui s'élève aujourd'hui à 612 millions d'euros, nécessite que le Parlement s'interroge sur les raisons de cette dépense publique en augmentation de plus de 20% sur les cinq dernières années, selon les comptes de la Sécurité Sociale.

Le déficit de nos comptes sociaux, que le Gouvernement et le Parlement cherchent à réduire lors de chaque loi de Financement de la Sécurité Sociale, impose que nous limitions le versement de l'ASPA à tous ceux qui peuvent justifier d'avoir travaillé en France.

En effet, s'il est légitime de verser une retraite à ceux qui ont travaillé dans notre pays, même s'ils n'ont pas cotisé à un régime obligatoire de retraite, il n'y a aucune logique à l'accorder à ceux qui ont travaillé dans un pays étranger.

Il convient donc de modifier l'article L 815- 1 du code de la Sécurité Sociale afin que le versement de l'Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées (ASPA) soit réservé aux personnes de nationalité Française  ou ayant travaillé en France, qui ont au moins 65 ans, même s'ils n'ont pas cotisé à un régime obligatoire de retraite. "

mardi 25 juin 2013

4 FEMMES, 46 ENFANTS

" Avec ses quatre femmes et ses 46 enfants, Adama (1) était un homme heureux. Ce quinquagénaire, capable de réciter dans l’ordre les prénoms de sa descendance, régnait sur son pavillon de banlieue. Entre les cinq chambres de la maison, "la vie s’organisait comme elle pouvait", confie-t-il au téléphone. D’abord agent d’entretien, il a cessé de travailler quand le montant des allocations familiales est devenu suffisant pour nourrir son monde (2). Dans le village du nord du Mali où il a grandi, on parle de sa réussite avec admiration. Il voudrait que ça continue. Il n’a donc pas donné d’écho particulier au bouleversement qu’il vient de connaître : deux de ses femmes ont déménagé, une troisième songe à les imiter. Elles sont engagées dans une "décohabitation", le terme administratif qui désigne la sortie de la polygamie.

"Il nous a fallu dix ans pour en arriver là", raconte Fanta Sangaré, énergique présidente de l’Association des femmes relais de Bobigny, en Seine-Saint-Denis. Sa première rencontre avec Adama a eu lieu à la demande des services sociaux. Avec les autres ménages polygames qu’elle accompagne, le point de départ fut comparable: des enfants attirent l’attention d’une assistante sociale ou d’un enseignant ; mais leurs parents fuient les institutions et ont toutes les peines du monde à parler français. Difficile de les aider.

Il se trouve que tous sont originaires du Mali. Fanta Sangaré aussi. L’ancienne institutrice de brousse comprend les digressions en soninké, les confidences en bambara. Elle discute, apprivoise. Entend la fierté du mari, les disputes des coépouses, la fatigue des enfants. Les réveils à pas d’heure pour prendre une douche avant l’école. Le ballon d’eau chaude toujours vide. La queue devant la porte des WC. Les repas pris chacun son tour. Les devoirs faits dans la cage d’escalier. Les lits partagés. Le bruit permanent. L’absence d’intimité. Fanta Sangaré écoute ces histoires qui se ressemblent toutes. Puis elle rappelle la règle de la République : la nécessité de rompre avec la polygamie pour obtenir un renouvellement des titres de séjour. Effroyable perspective pour ceux auxquels on a toujours enseigné que cette tradition était un idéal d’organisation sociale doublé d’une exigence divine. Il s’agit de mariages traditionnels arrangés, célébrés un été "au pays", où l’amour ne s’est pas toujours installé, mais tout de même: "Quitter son mari est impur", rabâchent les femmes. "Dieu n’a pas demandé que vos enfants soient entassés à vingt dans une même chambre", réplique alors Fanta Sangaré.

Semaine après semaine, l’idée fait son chemin. Jusqu’au jour où les femmes s’approprient le désir d’avoir leur propre logement. En signe de bonne foi, elles doivent le chercher dans une autre commune. Les mains retenant son voile noir et violet, Aminata raconte les trois années de démarches qui lui ont été nécessaires pour régulariser sa situation. Elle a quitté La Courneuve pour Bobigny avec ses quatre plus jeunes enfants. Lorsqu’une épouse part, la honte s’abat sur son mari. "Sa femme a volé son pantalon, maintenant il porte le pagne!", entend-il dans son dos. Adama préfère ne pas y penser. Il prend désormais le RER pour honorer les mères de ses enfants. Une décohabitation hypocrite? "Bien sûr, admet Fanta Sangaré. On nous reproche aussi de créer des familles monoparentales. Mais si ça aide les enfants à s’épanouir et les femmes à devenir autonomes, ça vaut le coup."

Ces femmes, en effet, n’ont jamais vécu seules, n’ont jamais eu d’emploi ni géré de budget. Elles ne savent pas se servir d’une carte bancaire ni remplir un chèque. C’est leur mari qui touchait les allocations familiales, payait les factures et faisait les courses. "Elles ont toujours été infantilisées", insiste Fanta Sangaré. "C’était très compliqué au début de vivre chez moi", confirme Salli, jeune maman de huit enfants. Elle a laissé son mari à sa coépouse et est devenue femme de ménage. Pour être tout à fait "comme les autres", elle essaye de perfectionner sa maîtrise du français. Les mystérieux "couvre-lit", "hippocampe" et "igloo" qu’elle découvre au cours d’alphabétisation lui donnent l’impression d’être encore loin du but. Mais ses amies lui connaissent un nouveau sourire.

(1) Les prénoms ont été modifiés.
(2) La Caisse d’allocations familiales verse 441,48 € par mois pour quatre enfants de moins de 20 ans, plus 158,78 € pour chaque enfant supplémentaire. Soit 1.394 € pour 10 enfants, 2.981 € pour 20 enfants, 4.569 € pour 30 enfants, 6.157 € pour 40 enfants. Sans compter d’éventuelles aides au logement. "

LES DEPENSES DE L'ETAT VONT BAISSER

" Jean-Marc Ayrault a affirmé, que les dépenses de l'Etat baisseront comme prévu, de 1,5 milliard d'euros en 2014, après le bouclage, lundi, des lettres plafonds, qui donnent les orientations budgétaires des ministères pour 2014. 

"Je m'étais engagé à un programme d'économies pour les dépenses de l'Etat, cet objectif sera atteint", a déclaré le Premier ministre à la presse, devant Matignon, ce mardi 25 juin.

Une déclaration qui s'adresse aux critiques de l'opposition sur le déficit public, mais sans réponse directe. Le Premier ministre n'a abordé en effet que le thème des dépenses de l'Etat, qui ne représente qu'une portion du déficit public, avec les comptes de la Sécurité Sociale et ceux des collectivités locales. De plus, Jean-Marc Ayrault visait l'année 2014, et non l'année en cours.

1,5 milliard réparti entre les ministères et les collectivités

La baisse des dépenses de l'Etat se répartira à hauteur de 750 millions d'euros à charge des collectivités territoriales et 750 millions à charge des ministères, explique-t-on à Matignon. "C'est la première fois [depuis 1958] qu'on va proposer au Parlement une telle diminution", expliquent les services du Premier ministre.

Concernant les ministères qui verront leur budget diminuer, Jean-Marc Ayrault a juste rappelé les "priorités" de son gouvernement: "la politique de l'emploi, l'éducation, le logement, la sécurité et la justice". Le Premier ministre a souligné que "l'assainissement de nos finances publiques est nécessaire (...) pour regagner des marges de manœuvre."

80 milliards d'euros de déficit à la fin de l'année?

Bien que sur portant sur un programme différent, cette déclaration fait écho aux informations avancées par Gilles Carrez, président (UMP) de la Commission des finances de l'Assemblée nationale, lundi 24 juin. D'après ce dernier, le déficit public serait de 4% au lieu de 3,7%  à la fin de l'année 2013.

Selon les députés UMP et UDI, le déficit de l'Etat devrait dépasser les 80 milliards d'euros en 2013, au lieu des 61,6 milliards prévus dans la loi de finances.

Dans la matinée, Pierre Moscovici, ministre de l'Economie et des Finances, a estimé ces propos "singulièrement gonflés". Même critique chez Christian Eckert, rapporteur général du Budget, qui a jugé cela "exagéré".

Les prévisions du gouvernement tablaient sur une réduction du déficit public à 3,7% pour fin 2013 et 2,9% fin 2014. Début mai, la Commission européenne avait donné deux ans de délai à la France pour réduire son déficit à 3% du PIB. "


Voilà une bonne nouvelle qui sent l'arnaque à plein nez ! Comment ce pauvre Ayrault pourrait-il prévoir quoique ce soit pour 2014 alors qu'il n'arrive même pas à prévoir un truc pour le mois suivant !? Comment peut-on oser prôner la baisse des dépenses de l'Etat alors que dans le même temps les taxes directes et indirectes augmentent  pour 2014 ? Si il y en a encore qui y croient, ça frise la psychiatrie !

CHURCHILL SAVAIT DEJA


Cherchez donc qui se proclame sans cesse " antifascistes "...

LES GROUPES D'EXTREME DROITE RIDICULISENT LE GOUVERNEMENT

"  Le gouvernement avait lancé il y a deux semaines les procédures de dissolution de ces mouvements quelques jours après la mort le 6 juin de ce jeune militant de l'extrême gauche frappé par un skinhead lors d'une bagarre à Paris. Ce skin de 20 ans, Esteban Morillo, avait reconnu être un "sympathisant" de Troisième Voie.

Mais Serge Ayoub, alias "Batskin", et leader de ces groupes, a préféré devancer les choses. "J'ai dissous pour l'honneur, pour ne pas être dissous par d'autres. Ces tartufferies, c'est fini", a-t-il déclaré lors d'un point-presse, précisant que la dissolution était enregistrée depuis "une semaine" à la préfecture.

Une manœuvre "vaine" selon le ministère de l'Intérieur "dont le seul objet est de contourner la procédure de dissolution administrative". ( En attendant, ils se sont bien fichus de vous en vous coupant l'herbe sous les pieds ! )

Esteban Morillo, qui a reconnu avoir frappé Méric, a été mis en examen et placé en détention provisoire le 8 juin, trois jours après la bagarre mortelle. Mais le juge d'instruction, à la différence du parquet, a estimé qu'il n'avait pas l'intention de tuer.

Il a été mis en examen pour "violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner", alors que le parquet avait ouvert une information judiciaire pour "homicide volontaire".

Pour Serge Ayoub, les images vidéo de la rixe entre Méric et le Esteban Morillo que possèdent les enquêteurs, et dont l'existence a été révélée mardi matin par RTL, disculpe en partie le jeune skinhead. "Il s'est défendu (...) maintenant vous le savez", a-t-il dit. ( C'est bien là le problème ! Tout le monde sait qu'il est interdit de se défendre face à certaines catégories de la population ! ( c'est du sarcasme ! ))

Ces images ont été prises par une caméra de surveillance de la station de métro Havre-Caumartin et n'étaient pas exploitables au début de l'affaire, a confirmé une source proche de l'enquête. ( Ben voyons ! Une vidéo bien embarrassante pour le gouvernement qui aurait surement préféré qu'elle n'existe pas. D'ailleurs va falloir m'expliquer comment les journalistes, soit disant si neutre, ont pu collecter autant de témoignages affirmant que c'était des gens d’extrême droite qui avaient attaqués et qu'il y en avait même un avec un tee-shirt du FN, quelques heures à peine après l'incident ?! "

"On ne voit pas les visages"

Selon RTL, elles montreraient Clément Méric provoquer l'affrontement, se précipiter vers Esteban Morillo, qui se trouvait alors de dos, "semble-t-il pour lui asséner un coup". Mais, selon une source proche du dossier, ces images "n'apportent pas vraiment d'éléments qui changent la vision que les enquêteurs ont déjà du dossier". ( Ah bon ! Ca change rien ?! Il me semble que ça change tout au contraire. On peut même dire que ça confirme la tentative de manipulation gauchiste. )

"Le problème c'est que sur ces images, on ne voit pas les visages. On reconnait Méric grâce à ses chaussures claires. Mais de là à dire que c'est lui qui a déclenché la bagarre ou bien provoqué... Il y a peut-être eu des échanges avant la scène filmée", a dit cette source. ( Ben voyons, tout est bon pour justifier une décision déjà arrêtée. On reconnait d'ailleurs le courage de ce genre de groupuscules gauchistes qui s'en prennent aux gens alors qu'ils sont de dos et si possible lorsqu'ils sont plus nombreux ! )

Les images ne permettent pas non plus de savoir si Esteban Morillo s'est servi d'un poing américain, selon cette source. ( On sait pertinemment qu'il n'en avait pas, ça fait des semaines que les journalistes le précise ! Mais bon, laisser planer le doute ajoute de l'eau au moulin. )

Le 8 juin, le procureur de Paris François Molins avait expliqué que les skinheads déclaraient avoir "répliqué" aux coups qu'ils disaient avoir reçus dans un premier temps. Trois autres skinheads ont été mis en examen dans ce dossier.

Selon une source proche du dossier, plusieurs témoignages dans l'enquête confirment que Clément Méric et ses amis ont provoqué les skinheads, croisés lors d'une vente privée de vêtements juste avant la rixe.

Mais cette version a été "formellement" rejetée mardi par l'Action antifasciste Paris-Banlieue, groupe auquel appartenait Clément Méric, assurant que les skinheads étaient à l'origine de l'agression. " ( Ah bon ?! Cela signifie donc que la parole des témoins directs sont à mettre en doute !? Manquent pas de culot les antifas ! )

"Il pourrait y avoir prochainement des gardes à vue et peut-être même d'autres mises en examen dans ce dossier", a déclaré la source proche de l'enquête. ( Et qui va être mis en examen ? Tous les gens d’extrême droite du pays ? Puisque le gouvernement soutien les antifas il n'en sera pas autrement... )

Mardi, la préfecture du Rhône a annoncé parallèlement qu'une procédure de dissolution avait été également engagée à l'encontre des groupes d'extrême droite "Jeunesses nationalistes" et "L'Oeuvre française". ( Et demain, on dissoudra quoi ? L'UMP ? Le FN ? Ou tout ce qui ira à l'encontre de la bienséance dictatoriale socialiste ? )

http://actu.orange.fr/france/affaire-clement-meric-des-groupuscules-d-extreme-droite-dissous-afp_2427446.html

LETTRE OUVERTE : MONDE ARABE

" Deux ans et demi après le déclenchement de ce que les experts, relayés avec un empressement naïf par les médias, qualifiaient de printemps arabe, force est de constater – les faits le démontrent chaque jour davantage – que le monde musulman a engagé une tout autre révolution, et se dirige irrémédiablement en ce début de XXIème siècle vers l’hiver islamiste. Il faut même admettre lucidement que nous sommes, finalement, entrés depuis le 11 septembre 2001 dans un processus de confrontation déterminée mené par les tenants de l’islam contre l’Occident et donc contre la démocratie et contre tout ce qui n’est pas musulman dans le monde. Cette démarche belliqueuse et incendiaire nous conduit progressivement vers une guerre des civilisations et ne pas vouloir y reconnaître l’application d’une stratégie réfléchie qui nous y mène inéluctablement est une faute qui prépare des lendemains douloureux non seulement hors des frontières du monde occidental pour les non-musulmans, mais également à l’intérieur de ces dernières et, pour ce qui nous concerne, dans chacun de nos pays européens.

Hors de nos territoires, le rejet de ce qui n’est pas musulman n’est pas nouveau, mais il faut reconnaître que depuis le déclenchement de cette révolution du monde arabo-musulman qui est née pourtant de la misère et d’une aspiration à une vie meilleure, nous assistons, en fait, à une radicalisation alarmante des esprits et des comportements. Cette radicalisation conduit à des exactions inacceptables exercées sur les chrétiens en particulier pour la simple raison qu’il représenteraient l’Occident du fait de leur religion, alors qu’ils sont nés sur ces terres conquises par l’islam. L’instauration de régimes islamistes confortée récemment par les urnes a fait le deuil de l’idéal de pluralisme et de tolérance auquel certains aspiraient. La reprise en main par des mouvements islamistes bien structurés mais fanatisés et haineux pour tout ce qui n’est pas musulman vise tout simplement à ramener ces pays treize à quatorze siècles en arrière en cherchant à exclure, au besoin en les éliminant tout simplement, ces chrétiens qui les ont précédés sur ces territoires mais qui sont aujourd’hui minoritaires. Depuis bien longtemps déjà, la majorité des pays de culture musulmane ne tolère aucune autre religion et contrôle étroitement les non-musulmans. Une fatwa du chef suprême du wahhabisme stipule même que les églises doivent être détruites dans la péninsule arabique. Quant à ceux qui officiellement reconnaissent la liberté religieuse, ils ne l’appliquent pas. Et aujourd’hui, les hommes épris de liberté doivent dénoncer l’accentuation et l’accélération de la mise en œuvre de cette pression qui s’exerce sur les chrétiens et qui se traduit en fin de compte par une épuration ou un nettoyage sinon ethnique, du moins culturel, ce qui revient au même car il constitue un crime contre l’humanité. Et cela se déroule dans l’indifférence la plus totale de nos médias quand l’information qu’ils diffusent n’est pas manipulée ou partiale pour des raisons qu’il est difficile de comprendre. Que ce soit en Egypte, en Irak, en Tunisie, en Algérie, au Nigéria, au Soudan, en Arabie saoudite, en Libye, au Yémen, à Bahrein, au Pakistan, en Syrie, pour n’évoquer que ces pays, l’hiver s’installe avec notamment l’application de règles inspirées de la charia, la multiplication d’interdictions en tous genres, le refus de reconnaître le droit des femmes ainsi que des minorités en particulier chrétiennes. Ces dernières de plus en plus méprisées, humiliées, persécutées, massacrées sont poussées à l’exode dans un silence assourdissant et coupable de la communauté internationale ainsi que de nos médias et de nos gouvernants. Quant à nos intellectuels ordinairement prompts à se porter au secours des minorités persécutées, dans ce cas précis, ils se taisent lâchement. Bien plus, s’agissant du cas de la Syrie aujourd’hui sous les projecteurs de l’actualité, l’Union européenne, la France en tête, par sa décision imprudente et irrationnelle de lever l’embargo sur les armes au profit des insurgés favorise l’accession au pouvoir des islamistes les plus radicaux avec ses conséquences immédiates sur les conditions d’existence des minorités, notamment chrétiennes, vouées à la mort ou à l’exil. Par contagion dans la région, le Liban risque d’être la prochaine victime. Et nos médias écrits et audiovisuels participent à ce processus criminel en se laissant manipuler ou en ne s’imposant pas un devoir d’impartialité dans la recherche de l’information. Leur source privilégiée, sinon unique, est l’ “ Observatoire syrien des droits de l’homme ” dénomination respectable aux oreilles des médias occidentaux, mais observatoire qui n’a absolument rien à voir avec la Ligue internationale des droits de l’homme. Il s’agit, en effet, d’une émanation des Frères musulmans et cet observatoire est dirigé par des militants islamistes installés à Londres et financés par des fonds saoudiens et qataris.

A l’intérieur même de nos territoires, une étape importante a incontestablement été franchie le 11 septembre 2001, sur le sol des Etats-Unis, avec une série d’attentats barbares dont le plus spectaculaire a entraîné la mort de près de 3000 innocents à New York, au World Trade Center. Cette action déterminée et préparée de longue date, et donc planifiée, témoigne du fait qu’elle n’était pas isolée dans sa conception mais qu’elle s’inscrivait bien dans une stratégie réfléchie contre l’Occident et la démocratie. Elle était d’ailleurs suivie (cela confirme l’existence de cette stratégie) par d’autres actions concertées, elles aussi, et meurtrières en Europe cette fois, à Madrid, le 11 mars 2004, à l’heure de pointe matinale avec le déclenchement simultané d’une dizaine de bombes dans des gares provoquant 200 morts et 1400 blessés, et à Londres, le 7 juillet 2005, avec quatre bombes visant également les transports publics et entraînant 56 morts et 700 blessés. Mais il faut bien admettre que ces actions barbares nécessitent l’implantation dans nos pays de réseaux djihadistes dont les agissements ont pu, pour certains, être contrariés depuis cette date par les services de renseignement occidentaux appelés à collaborer plus étroitement en matière de lutte contre le terrorisme. C’est pourquoi, il semble que depuis peu, une nouvelle initiative ait été décidée dans le choix des moyens et des actions à mener par des individus fanatisés, agissant individuellement, ce qui rend plus difficile leur neutralisation avant le passage à l’acte par les services de sécurité. Cela a été notamment le cas avec l’attentat récent au cours du marathon de Boston, aux Etats-Unis. En France, Mohammed Merah,, jeune Français d’origine algérienne, en est l’illustration parfaite. Il réussit, avant d’être neutralisé, à assassiner sept personnes dont trois militaires. L’objectif est toujours le même : semer la panique dans la population et tuer des occidentaux au nom d’Allah. Et des Merah, il en existe aujourd’hui des centaines dans nos cités sensibles. En Grande-Bretagne, à Londres, ce même scénario vient de se reproduire récemment de façon horrible, en pleine rue, avec l’assassinat au nom d’Allah d’un soldat rentré d’Afghanistan par deux islamistes de nationalité britannique mais d’origine nigériane. Ce drame a failli se répéter à Paris, quelques jours plus tard, avec l’agression, toujours au nom d’Allah, d’un militaire participant à une patrouille dans le cadre de Vigipirate par un islamiste de nationalité française. Ces dernières actions radicales semblent présenter au moins un point commun: elles sont exercées contre l’institution militaire. Par ailleurs, certaines sont conduites par des nationaux convertis récemment à l’islam. C’est dire les capacités de recrutement de cette nébuleuse islamiste dans nos cités européennes et l’efficacité de l’endoctrinement de ces nouveaux djihadistes. Mais ce n’est là que la partie visible de l’iceberg. Car dans ce domaine également, nos médias écrits et audiovisuels s’autocensurent en ne relatant pas des événements graves qui témoignent pourtant de cette volonté déterminée de frapper l’Occident et d’imposer l’islam. En effet, pour ne prendre que des exemples très récents, pourquoi sont-ils silencieux lorsqu’un musulman tente, au nom d’Allah, d’égorger un gendarme dans les locaux mêmes de la compagnie de gendarmerie de Roussillon, dans le Vaucluse ? Rentré depuis trois jours d’un pèlerinage à La Mecque, voulait-il mettre en pratique des préceptes peut-être rappelés lors de ce séjour et peu enclins à, sinon aimer, du moins côtoyer son voisin non-musulman ? Pourquoi sont-ils silencieux lorsqu’un prêtre est agressé violemment par plusieurs individus dans un quartier d’Avignon qui a été progressivement pris en main par des gens de religion musulmane ? Nous avons là l’exemple de ce qui se produit sur le territoire national et qui conduit à la constitution d’enclaves où ne résident presque plus de non-musulmans et où les lois de la république ne s’appliquent plus. C’est ainsi que refermée sur elle-même, une grande partie de cette jeunesse issue de l’immigration a fait de Merah un héros-martyr de l’islam. Nous récolterons bientôt, malheureusement, les résultats d’une quarantaine d’années d’imprévoyance et de laisser-faire de nos responsables politiques.

Mais cette confrontation annoncée résulte, il faut être lucide et réaliste et ne pas nier l’évidence pour refuser d’agir pour le bien commun, de l’opposition de deux cultures antagonistes et incompatibles. L’une, issue du christianisme qui n’est pas seulement le trésor des chrétiens, mais l’héritage commun de tout le continent européen, et même au-delà, terreau fertile qui a enfanté la liberté de penser et les droits de l’homme, l’autre, l’islam, qui ne reconnaît, lui, que les droits de Dieu. La différence capitale entre ces deux cultures réside dans la distinction, d’un côté, et la confusion, de l’autre, du spirituel et du temporel, du sacré et du profane, ce qui les rend totalement incompatibles. La distinction entre la foi et la raison, n’existe pas pour l’islam car la confusion entre sacré et profane lui est consubstantielle. Avec le « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu », c’est l’acceptation de l’existence de deux royaumes, le premier ici-bas, le second dans l’au-delà. C’est ainsi que le christianisme a rendu possible l’instauration d’un espace politique autonome en Occident. Rien de tel avec l’islam qui exclut la séparation des deux sphères, sacré et profane. S’il fallait d’ailleurs trouver une seule explication au développement des nations occidentales dont les racines plongent dans le christianisme, c’est bien là qu’il conviendrait de chercher. L’islam, lui, en ne privilégiant que la foi et en excluant la raison, a maintenu les peuples qui s’en réclament dans l’ignorance et dans la misère, ce qui entraîne aujourd’hui des frustrations aggravées par la facilité d’accès à l’information par les moyens actuels de diffusion. C’est ce qui fait dire à Samuel Huntington « le problème de fond pour l’Occident n’est pas le fondamentalisme islamique, mais l’islam, une civilisation différente dont les peuples sont convaincus de la supériorité de leur culture et sont obsédés par l’infériorité de leur pouvoir». "